UN problème bizare
UN problème bizare
Chaque année lorsque je prends connaissance des États financiers de l'établissement de santé où je travaille, je suis surpris par l'absence total de ventillation des postes budjétaires. Un établissement qui reçoit et dépense 200 M de dollars par années parvient sans difficulté à nous présenter des États financiers qui ne comporte que 3 postes pour les revenus et 4 postes pour les dépenses. Comment vérifier si les finance de l'établissement sont biens gérées?
Je crois qu'il y a là plus qu'un effort de synthèse. Malheureusement, cette pratique est génértalisée. J,ai cherché des textes critiques sur la question mais je n,en ai pas trouvé. En fait je ne suis même pas parvenu à trouver de texte expliquant les règles relatives aux états financiers dans les services publics du gouvernement du québec.
Avez vous des suggestions pour m'aider dans mon enquête?
Je crois qu'il y a là plus qu'un effort de synthèse. Malheureusement, cette pratique est génértalisée. J,ai cherché des textes critiques sur la question mais je n,en ai pas trouvé. En fait je ne suis même pas parvenu à trouver de texte expliquant les règles relatives aux états financiers dans les services publics du gouvernement du québec.
Avez vous des suggestions pour m'aider dans mon enquête?
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell
Re: UN problème bizare
Pas de suggestions, mais les états financiers des plus grandes entreprises au monde ne sont pas très détaillés non plus! Mais quand même pas juste 2-3 lignes!
Il y a peut-être des pratiques comptables généralement acceptés qui dictent la base, mais disons que c'est pas fort...
Et la vérification comptable, tant qu'à moi, c'est vérifier les opérations mathématiques et non les valeurs de ces opérations. 1+1=2. Maintenant, d'où viennent les 1? Peu importe!!!
Ils jouent avec ces chiffres, c'est impressionnant. Très subjectif.
Il y a peut-être des pratiques comptables généralement acceptés qui dictent la base, mais disons que c'est pas fort...
Et la vérification comptable, tant qu'à moi, c'est vérifier les opérations mathématiques et non les valeurs de ces opérations. 1+1=2. Maintenant, d'où viennent les 1? Peu importe!!!
Ils jouent avec ces chiffres, c'est impressionnant. Très subjectif.
Envoyé de mon iMac ou de mon MacBook ou de mon iPad ou de mon iPhone
UN problème d'intégrité?
Salut,
Car ''ventiler, c'est révéler''...
Que font les ''vérificateurs'' quand ils débarquent?
Santé!
Montrez-nous le chiffrier!Le diable se cache dans les détails
Car ''ventiler, c'est révéler''...
Que font les ''vérificateurs'' quand ils débarquent?
Santé!
Mike Godwin a écrit :Je m'inquiète pour le jour où, dans 10 ou 15 ans, ma fille me demandera : "Papa, tu faisais quoi quand ils ont censuré la liberté de la presse sur Internet ?
- Hallucigenia
- Modérateur
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- Inscription : 02 févr. 2006, 10:24
Re: UN problème bizare
Salut Kraepelin,
Tout le problème est de trouver un équilibre entre la nécessité de transparence (pour vérification), et un besoin compréhensible de ne pas dévoiler à la concurrence le détail du fonctionnement interne de l'établissement.
Si, par exemple, la concurrence pouvait voir la comptabilité analytique détaillée du poste des "Salaires et charges sociales" d'une entreprise... alors elle saurait exactement le montant du salaire versé à chaque employé. Ce serait une information qui lui permettrait de fixer ses salaires à elle de facon déloyale. En tout cas, on ne pourrait plus parler de "libre concurrence" si les détails des documents comptables étaient libre d'accès pour tous, ceci fait partie des choses qu'il est normal et légitime de cacher, même à ses propres employés. Pareil pour les "investissements réalisés", et tout un tas d'autres informations hyper sensibles qui, si elles étaient divulguées, mettraient en péril la pérennité de l'organisme en question.
Les grosses entreprises publient souvent des documents comptables qui sont différents, selon qu'elles les destinent aux actionnaires, aux organismes qui prélèvent l'impôt, ou à des tiers chargés de la vérification des comptes. Et je suppose candidement que c'est pareil pour les hôpitaux. Bien sûr, derrière ces bilans différents, c'est la même réalité comptable qui est représentée, mais la ventilation des postes est plus ou moins détaillée. Les services financiers de l'hôpital ne te divulgueront pas ces informations, simplement parce que ces détails ne te concernent pas, et surtout parce que le risque de "fuite" serait trop grand pour eux.
A l'évidence, dans ton hôpital tu as mis la main sur des Etats Financiers qui sont destinés au grand public (un peu comme ceux-là, fichier pdf). Mais dans ce cas, les comptables ne sont pas obligés de détailler ces Etats Financiers, ils les établissent à titre informatif seulement, c'est donc normal qu'ils soient grossièrement simplifiés.
... ce sera impossible.
Bien entendu, les services financiers de ton hôpital établissent des comptabilités analytique et prévisionnelle extrêmement précises. Mais ces documents sont confidentiels, même en interne (même aux internes, hahaha) : ils ne quitteront pas les tiroirs verrouillés des services comptables, sauf dans les cas que je vais t'expliquer maintenant...
... car tu dois te demander : "Mais comment je fais pour savoir qu'il n'y a pas de malversations, ou de détournements ?"
La réponse est simple : il y a des procédures de contrôle. Des tiers sont chargés de certifier que les comptes sont corrects.
Toutes les entreprises, et forcément aussi tous les hôpitaux, sont obligés de présenter la totalité de leurs documents comptables à un expert-comptable indépendant et neutre, qui dans le cadre de cette tâche est nommé un "commissaire aux comptes". Cette personne a la lourde tâche de vérifier la validité des documents comptables, et ensuite elle doit certifier que ces documents sont légalement, comptablement et fiscalement sans erreur et sans fraude. Elle y engage sa responsabilité pénale, alors crois-moi çà ne plaisante pas !
Et si cette personne commet une erreur, volontaire ou non, en certifiant des comptes qui n'auraient pas du l'être, elle risque tout simplement de partir en prison, tout comme les fraudeurs qui à l'origine ont produit les Etats Financiers truqués.
Si jamais le commissaire aux comptes détecte une anomalie dans les comptes (enfin, surtout quand il met à jour des malversations ou des transferts d'argent manifestement frauduleux), il a l'obligation légale d'alerter la justice immédiatement, afin que des poursuites soient engagées. Il fera pareil si ton comptable lui propose un "arrangement" illégal, car le commissaire aux comptes est lui-même soumis à des procédures de contrôle, pas forcément systématiques mais toujours possibles.
En conclusion, tu ne pourras pas vérifier par toi-même qu'il n'y a pas de fraudes dans ton hôpital, et pour un sceptique, je peux comprendre que c'est frustrant
Mais dis-toi bien que si ton hôpital ne fait l'objet d'aucune poursuite judiciaire, c'est que les comptes sont tenus correctement. Tu pourrais éventuellement demander qui est le commissaire aux comptes chargé de vérifier les comptes chez toi, cette information est publique, et même lui passer un petit coup de fil. Vu sa responsabilité dans l'affaire, tu pourras lui faire confiance. Il est tenu au secret donc il ne te donnera aucun chiffre, mais il pourra te confirmer que tout est en ordre du point de vue comptable et financier là où tu bosses.
Enfin, dis-toi que le commissaire aux comptes ne représente pas la seule procédure de contrôle, l'Etat fait des vérifications également, autant pour les subventions accordées que pour les impôts à prélever : des recoupements sont faits à différents niveaux, ce qui techniquement rend extrêmement difficile la mise en place de fraudes.
Grosso modo.
Amicalement,
Hallucigenia
Je vais peut-être commettre quelques inexactitudes dans ma réponse, mais je vais essayer de te guider un peu. En fait, tous les établissements sont obligés de tenir une comptabilité détaillée : c'est une obligation légale incontournable. Par contre, ils ne sont pas obligés de la montrer à tout le monde.Kraepelin a écrit :Chaque année lorsque je prends connaissance des États financiers de l'établissement de santé où je travaille, je suis surpris par l'absence total de ventillation des postes budjétaires. Un établissement qui reçoit et dépense 200 M de dollars par années parvient sans difficulté à nous présenter des États financiers qui ne comporte que 3 postes pour les revenus et 4 postes pour les dépenses. Comment vérifier si les finance de l'établissement sont biens gérées?
Tout le problème est de trouver un équilibre entre la nécessité de transparence (pour vérification), et un besoin compréhensible de ne pas dévoiler à la concurrence le détail du fonctionnement interne de l'établissement.
Si, par exemple, la concurrence pouvait voir la comptabilité analytique détaillée du poste des "Salaires et charges sociales" d'une entreprise... alors elle saurait exactement le montant du salaire versé à chaque employé. Ce serait une information qui lui permettrait de fixer ses salaires à elle de facon déloyale. En tout cas, on ne pourrait plus parler de "libre concurrence" si les détails des documents comptables étaient libre d'accès pour tous, ceci fait partie des choses qu'il est normal et légitime de cacher, même à ses propres employés. Pareil pour les "investissements réalisés", et tout un tas d'autres informations hyper sensibles qui, si elles étaient divulguées, mettraient en péril la pérennité de l'organisme en question.
Les grosses entreprises publient souvent des documents comptables qui sont différents, selon qu'elles les destinent aux actionnaires, aux organismes qui prélèvent l'impôt, ou à des tiers chargés de la vérification des comptes. Et je suppose candidement que c'est pareil pour les hôpitaux. Bien sûr, derrière ces bilans différents, c'est la même réalité comptable qui est représentée, mais la ventilation des postes est plus ou moins détaillée. Les services financiers de l'hôpital ne te divulgueront pas ces informations, simplement parce que ces détails ne te concernent pas, et surtout parce que le risque de "fuite" serait trop grand pour eux.
A l'évidence, dans ton hôpital tu as mis la main sur des Etats Financiers qui sont destinés au grand public (un peu comme ceux-là, fichier pdf). Mais dans ce cas, les comptables ne sont pas obligés de détailler ces Etats Financiers, ils les établissent à titre informatif seulement, c'est donc normal qu'ils soient grossièrement simplifiés.
Pour le détail des détails des postes de dépenses comme tu souhaites les obtenir, à moins de coucher avec la chef-comptable, puis de fouiller dans son cartable quand elle dortKraepelin a écrit :Avez vous des suggestions pour m'aider dans mon enquête?

Bien entendu, les services financiers de ton hôpital établissent des comptabilités analytique et prévisionnelle extrêmement précises. Mais ces documents sont confidentiels, même en interne (même aux internes, hahaha) : ils ne quitteront pas les tiroirs verrouillés des services comptables, sauf dans les cas que je vais t'expliquer maintenant...
... car tu dois te demander : "Mais comment je fais pour savoir qu'il n'y a pas de malversations, ou de détournements ?"
La réponse est simple : il y a des procédures de contrôle. Des tiers sont chargés de certifier que les comptes sont corrects.
Toutes les entreprises, et forcément aussi tous les hôpitaux, sont obligés de présenter la totalité de leurs documents comptables à un expert-comptable indépendant et neutre, qui dans le cadre de cette tâche est nommé un "commissaire aux comptes". Cette personne a la lourde tâche de vérifier la validité des documents comptables, et ensuite elle doit certifier que ces documents sont légalement, comptablement et fiscalement sans erreur et sans fraude. Elle y engage sa responsabilité pénale, alors crois-moi çà ne plaisante pas !
Et si cette personne commet une erreur, volontaire ou non, en certifiant des comptes qui n'auraient pas du l'être, elle risque tout simplement de partir en prison, tout comme les fraudeurs qui à l'origine ont produit les Etats Financiers truqués.
Si jamais le commissaire aux comptes détecte une anomalie dans les comptes (enfin, surtout quand il met à jour des malversations ou des transferts d'argent manifestement frauduleux), il a l'obligation légale d'alerter la justice immédiatement, afin que des poursuites soient engagées. Il fera pareil si ton comptable lui propose un "arrangement" illégal, car le commissaire aux comptes est lui-même soumis à des procédures de contrôle, pas forcément systématiques mais toujours possibles.
En conclusion, tu ne pourras pas vérifier par toi-même qu'il n'y a pas de fraudes dans ton hôpital, et pour un sceptique, je peux comprendre que c'est frustrant

Enfin, dis-toi que le commissaire aux comptes ne représente pas la seule procédure de contrôle, l'Etat fait des vérifications également, autant pour les subventions accordées que pour les impôts à prélever : des recoupements sont faits à différents niveaux, ce qui techniquement rend extrêmement difficile la mise en place de fraudes.
Grosso modo.
Amicalement,
Hallucigenia
Re: UN problème bizare
Est-ce qu'il y a déjà eu des poursuites contre des institutions publiques pour fraudes comptables?
Christian
Christian
« I suppose it is tempting, if the only tool you have is a hammer, to treat everything as if it were a nail. »
« J'imagine qu'il est tentant, si le seul outil que vous avez est un marteau, de traiter tout problème comme si c'était un clou »
Abraham Maslow
« J'imagine qu'il est tentant, si le seul outil que vous avez est un marteau, de traiter tout problème comme si c'était un clou »
Abraham Maslow
Re: UN problème bizare
De mémoire, un administrateur au cégep de Saint-Hyacinthe, Luc Chagnon (alias Ti-Luc) s'est fait pincer pour avoir magouillé afin d'inscrire des étudiants étrangers à un programme bidon et attirer ainsi des subventions.
J'ai déniché un lien ici mais ça vaut ce que ça vaut.
J'ai déniché un lien ici mais ça vaut ce que ça vaut.
- Aéroplaneur
- Messages : 524
- Inscription : 22 sept. 2007, 20:30
Re: UN problème bizare
Le phénomène existe aussi dans le domaine communautaire et humanitaire, et certains organismes ne se gènent pas pour gonfler leurs statistiques (par ex. la quantité de clients servis).
Le mode de financement de nombreux organismes crée un système pervers. En fait, si un organisme connaît une diminution de sa clientèle, il verra son financement réduit l'année suivante, avec les conséquences qui en résultent.
Alors, dans de nombreux organismes, on gonfle les statistiques. De l'intervenant sur le terrain au directeur qui en rajoute, tout le monde y trouve son compte.
Mais cela reste une perversion.
Le mode de financement de nombreux organismes crée un système pervers. En fait, si un organisme connaît une diminution de sa clientèle, il verra son financement réduit l'année suivante, avec les conséquences qui en résultent.
Alors, dans de nombreux organismes, on gonfle les statistiques. De l'intervenant sur le terrain au directeur qui en rajoute, tout le monde y trouve son compte.
Mais cela reste une perversion.
Napoléon à Laplace :
– Laplace, votre travail est excellent mais il n'y a pas de trace de Dieu dans votre système.
– Sire, je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse.
– Laplace, votre travail est excellent mais il n'y a pas de trace de Dieu dans votre système.
– Sire, je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse.
Re: UN problème bizare
Aéroplaneur a écrit :Le phénomène existe aussi dans le domaine communautaire et humanitaire, et certains organismes ne se gènent pas pour gonfler leurs statistiques (par ex. la quantité de clients servis).
Le mode de financement de nombreux organismes crée un système pervers. En fait, si un organisme connaît une diminution de sa clientèle, il verra son financement réduit l'année suivante, avec les conséquences qui en résultent.
Alors, dans de nombreux organismes, on gonfle les statistiques. De l'intervenant sur le terrain au directeur qui en rajoute, tout le monde y trouve son compte.
Mais cela reste une perversion.
Tiens, ça me fait penser à une anecdote. Dans les années 90, une école secondaire du quartier St-Henri à Montréal (milieu très pauvre) participait à un programme pour lutter contre le décrochage scolaire. Ce programme donnait des $$ selon le taux de décrochage par école. L'école en recevait pas mal car le taux de décrochage y était très élevé. Les intervenants professionnels de cette école ont fait un très bon boulot en diminuant énormément le décrochage. À tel point que le gouvernement a refusé de renouveler les $$ pour la poursuite du programme anti-décrochage...

Christian
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Abraham Maslow
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- Aéroplaneur
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Re: UN problème bizare
J'ai travaillé dans le Tiers Monde pour des ONG. Une fois, nous avons reçu une directive de siège, au Québec : nous ne dépensions pas assez. Il fallait augmenter nos dépenses. 

Napoléon à Laplace :
– Laplace, votre travail est excellent mais il n'y a pas de trace de Dieu dans votre système.
– Sire, je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse.
– Laplace, votre travail est excellent mais il n'y a pas de trace de Dieu dans votre système.
– Sire, je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse.
Re: UN problème bizare
Ca me fait penser à la boite où travaille ma compagne. C’est une association d’aide à l’insertion professionnelle, qui fait uniquement signer des contrats aidés (la majorité des salaires sont payés par des subventions publiques) pour employer des gens en difficulté ou qui n’ont pas travaillé depuis plusieurs années. Comme tout fonctionne grâce aux subventions, ils maquillent les stats de façon à gonfler leur taux de recrutement, et harcèlent les employés pour les pousser à démissionner. Ceux qui partent sont remplacés par d’autres, ce qui gonfle artificiellement le taux de recrutement et leur permet d’avoir de belles stats (incomplètes) à montrer aux organismes publics qui financent l’association, et qui vont subventionner à hauteur du nombre de salariés recrutés.Aeroplaneur a écrit :Le phénomène existe aussi dans le domaine communautaire et humanitaire, et certains organismes ne se gènent pas pour gonfler leurs statistiques (par ex. la quantité de clients servis).
Le mode de financement de nombreux organismes crée un système pervers. En fait, si un organisme connaît une diminution de sa clientèle, il verra son financement réduit l'année suivante, avec les conséquences qui en résultent.
Au final, ils obtiennent des financements très importants qui servent surtout à payer les gros salaires des 5 principaux postes administratifs de l’association, tandis que la centaine d’autres employés en contrats aidés touchent tous le salaire minimal (pour se faire sans arrêt humilier par la direction).
Elle est pas belle la vie ?
Je vous le déclare solennellement : maintes fois déjà j'ai essayé de devenir un insecte ; mais je n'en ai pas été digne (Dostoïevksi, Le Sous-sol)
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