Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
Publié : 09 sept. 2013, 09:24
Resalut David
Il est évident que le problème de la famine dans le monde est avant tout le problème du sous développement profond des pays du sud. C’est simple, le tiers de l’humanité n’a pas de pouvoir d’achat, n’a pas accès au savoir, aux infrastructures économiques de base (eau, route, énergie, à la santé et aux machines-outils. C’est la principale raison de la famine dans le monde.
Aussi, en 2013, il n’y a aucune limite virtuelle à la quantité de nourriture pouvant être produite par l’activité humaine. Avec la seule surface de Montréal, il serait possible de nourrir toute l’humanité ! (agriculture en tour, agriculture flottante, agriculture souterraine, même de la nourriture synthétique, etc)
Et même si on doublait maintenant les réserves mondiales de nourriture les famines persisteraient. Il est à noter que les réserves de nourriture mondiale sont 50 fois moin importantes qu’il y a 40 ans et pourtant, encore plus de monde mourrais de faim. ! Et cela n’a rien à voir avec la production industrielle d’élevage. C’est principalement la déréglementation financière internationalle qui est la cause de l’état actuel des réserves.
Pour vous faire une image simple, les accords de Breton Wood incluaient, à l’époque des 30 glorieuses, des accords commerciaux (producteur-consommateur) liés à de vastes fédérations agricoles. Il était donc possible de faire de vastes réserves (aussi les gouvernements étaient plus prudents sur ce point qu’aujourd’hui) et il était impossible de spéculer sur ces échanges (les prix étaient fixés à long terme par des contras producteurs consommateurs)
C’est la déréglementation financière qui a boulversé l’économie réel. C’est de toute évidence la première cause de la destruction des réserves alimentaires.
Diminuer la production de viande dans le système financier actuel de changerais à mon avis strictement rien. Ceux qui n’ont aucun pouvoir d’achat ne pourront rien acheter et les producteurs détruiront eux même leurs réserves pour en faire augmenter la valeur.
Comment pourrions-nous vivre libres dans l’ignorance ?
La chimie c’est juste un niveau d’analyse de la réalité. C’est une connaissance objective acquise de longue haleine ; un des joyaux de l’humanité.
En quoi ne pas connaitre les lois de la chimie et la physique nucléaire serait un avantage ?
Ont ne peut pas espéré progressé par l’ignorance. Brulé les livres de chimies ne rendra pas un engrais « biologique » moins chimique et ne fera pas de l’humanité une race plus « pure ou verte ». L’ignorance volontaire et l’obscurantisme n’a qu’un tranchant et c’est celui de la stagnation, de la peur, de l’impuissance et de l’autoritarisme débile : c’est une cage à la liberté et au progrès de l’humanité.
Je suis contre l’antitechnicité primaire (antinucléaire, antichimie, anti-ogm, antionde, antimachine, antiartificielle) mais 100% pour une éthique morale dans l’utilisation des technologies.
Mais comprenez qu’ils est évident que la conscience écologique ce situ au plus haut de la pyramide de maslow... L’exigence de vivre et de bien vivre sera toujours présente, c’est même à cela que tient la démocratie moderne. Sans progrès économique, le désespoir s’installe ; les gouvernements font faillite, les institutions civiles perdent toute légitimité et les populistes, les mystiques et les militaires deviennent surpuissants.
Veillée à la bonne marche du progrès économique est la base de toute politique civile censée, basée sur la justice sociale et la liberté individuelle. Sans prospérité partagée une société s’effondre.
La Nature n’est jamais détruite elle est transformée. Et l’humain la transforme à son avantage par son activité économique. Il ne le fait pas parce que ce serait une sorte d’idéologie arbitraire, il le fait parce qu’il en ai capable, parce que notre espèce carbure à l’espoir de perfectionnement et améliore ses conditions de vie dans l’activité économique.
C’est que l’humain est également la seule espèce qui peut augmenter sa densité de travail (mouvement de matière par énergie apporté) sa densité de peuplement et la portée de sa migration (nous sommes probablement la première espèce pluricellulaire de notre planète à porter notre migration vers l’espace et d’autre planète) par le développement de sa culture rationnelle. Et tout cela, sans grande évolution biologique, nous somme organiquement la même espèce qu’il y a 50 000 ans. Ce fut juste l’histoire de l’information, de la logique des symboles abstraits et de la méthode rationnelle puis scientifique.
Nos civilisations sont des expressions de l’organisation mémétique de l’information. Et nous sommes naturelles ; la technosphère humaine est partie intégrante de la Nature et de la biosphère. C’est la noosphère.
La Nature comprend l’homme et tout ce qu’il peut construire et inventer. La contre-nature est donc par définition impossible.
Ce qu’on veut préserver dans l’écologie politique, c’est l’esthétique de ce que l’on considère comme épuré de l’homme. La nature vierge... voir Home...
C’est ce que l’industrie du luxe vert veut te vendre.
Les vrais problèmes environnementaux comme l’accès à l’eau, l’énergie bon marché, les infrastructures économiques n’intéressent pas les idéologues écologistes, ils n’aiment pas. Pour eux le développement de l’afrique de l’Inde et de l’amérique du sud est une catastrophe sans nom ; ils va faloir 4-5 planètes...
Leur projet de gouvernance mondiale peut donc être vu comme un abus de pouvoir contre le droit légitime au pays du sud de se développer industriellement et massivement.
Quand l’humain n’est pas capable de proposer des projets porteurs d’espoir et augmentant les conditions de vie de la majorité (politique constructive et dynamisme économique), il risque toujours la guerre. Aussi comme je vous l’ai expliqué, les projets politiques qui appelle à l’austérité au nom de la Nature sont de toute évidence antidémocratique. Jamais la masse ne votera pour des promesses d’appauvrissement.
Et à moins d’une dictature mondiale, les pays du sud se développeront. Et comme la Chine ils utiliseront le charbon, car il n’y en a partout sur les territoires et c’est thermodynamiquement 50x plus efficace que des éoliennes.
Le seul moyen d’éviter tout ce gaspillage d’hydrocarbure est de développer un projet nucléaire international à grande échelle qui peut fournir une offre énergétique plus intéressante..
Mais comme vous le dites, l’hostilité contre le nucléaire est l’emblème même du mouvement écologique...
Tout comme certains alchimistes se sont opposés à la chimie malgré les preuves stupéfiantes de vérité qu’offrait la méthode scientifique naissante.
Bref, l’écologie politique porte en elle les germes d’une pensée réactionnaire, antihumaniste, antirationnelle et pessimiste. À mon sens, la mythologie de leur école politique est bien plus dangereuse que l’ont crois. Elle porte en elle des dérives incroyables et bizarrement très peu soupçonnées.
À mon sens, l’étude de Navin Ramankutty, passe simplement à côté de l’essentiel... Son étude voix l’économie de façon beaucoup trop fixe. Sa compréhension du phénomène économique est vraiment limitée et cela paraît profondément dans son résonnement. Il oublie complètement la théorie des valeurs et la théorie des forces productives. Bref, je ne trouve pas son analyse très intéressante.David Labrecque a écrit :Il ne s'agit pas tant d'imposer le végétarisme que de diminuer la consommation de viande.
Il est évident que le problème de la famine dans le monde est avant tout le problème du sous développement profond des pays du sud. C’est simple, le tiers de l’humanité n’a pas de pouvoir d’achat, n’a pas accès au savoir, aux infrastructures économiques de base (eau, route, énergie, à la santé et aux machines-outils. C’est la principale raison de la famine dans le monde.
Aussi, en 2013, il n’y a aucune limite virtuelle à la quantité de nourriture pouvant être produite par l’activité humaine. Avec la seule surface de Montréal, il serait possible de nourrir toute l’humanité ! (agriculture en tour, agriculture flottante, agriculture souterraine, même de la nourriture synthétique, etc)
Et même si on doublait maintenant les réserves mondiales de nourriture les famines persisteraient. Il est à noter que les réserves de nourriture mondiale sont 50 fois moin importantes qu’il y a 40 ans et pourtant, encore plus de monde mourrais de faim. ! Et cela n’a rien à voir avec la production industrielle d’élevage. C’est principalement la déréglementation financière internationalle qui est la cause de l’état actuel des réserves.
Pour vous faire une image simple, les accords de Breton Wood incluaient, à l’époque des 30 glorieuses, des accords commerciaux (producteur-consommateur) liés à de vastes fédérations agricoles. Il était donc possible de faire de vastes réserves (aussi les gouvernements étaient plus prudents sur ce point qu’aujourd’hui) et il était impossible de spéculer sur ces échanges (les prix étaient fixés à long terme par des contras producteurs consommateurs)
C’est la déréglementation financière qui a boulversé l’économie réel. C’est de toute évidence la première cause de la destruction des réserves alimentaires.
Diminuer la production de viande dans le système financier actuel de changerais à mon avis strictement rien. Ceux qui n’ont aucun pouvoir d’achat ne pourront rien acheter et les producteurs détruiront eux même leurs réserves pour en faire augmenter la valeur.
Probablement, j’ignore énormément de choses sur l’agriculture.David Labrecque a écrit :Le fumier issu de l'élevage industriel est qualitativement différent de celui issu de l'élevage traditionnel ou biologique, c'est-à-dire qu'il contient plus d'éléments polluants dus à l'alimentation des bêtes et aux médicaments qu'on leur donne (dont certains ne servent qu'à régler un problème créé par la mauvaise alimentation); il en est aussi quantitativement différent, cela va de soi.
Oui, mais ont se comprend bien qu’ll n’y a aucun profit dans l’ignorance volontaire ?David Labrecque a écrit :Je veux bien, mais, encore ici, l'Humain est prométhéen : sa maîtrise de la chimie est à double tranchant.
Comment pourrions-nous vivre libres dans l’ignorance ?
La chimie c’est juste un niveau d’analyse de la réalité. C’est une connaissance objective acquise de longue haleine ; un des joyaux de l’humanité.
En quoi ne pas connaitre les lois de la chimie et la physique nucléaire serait un avantage ?
Ont ne peut pas espéré progressé par l’ignorance. Brulé les livres de chimies ne rendra pas un engrais « biologique » moins chimique et ne fera pas de l’humanité une race plus « pure ou verte ». L’ignorance volontaire et l’obscurantisme n’a qu’un tranchant et c’est celui de la stagnation, de la peur, de l’impuissance et de l’autoritarisme débile : c’est une cage à la liberté et au progrès de l’humanité.
Non, j’entendais produire plus de nourriture, avec moins de surface et de travail humain. Pas de rendre la vie animale misérable. Je suis d’avis qu’une civilisation évoluée doit traiter ses bêtes domestiques avec dignité et éthique. On doit même viser à une syntétisation complète des viandes et/ou la consommation massive d’insect.David Labrecque a écrit : Pardonnez-moi d'être un peu sarcastique, mais qu'entendez-vous par «[faire] progresser les conditions d'élevage à un niveau jamais atteint»? Donner la vie la plus misérable possible à un maximum d'animaux destinés à une mort ignoble? Ou augmenter la résistance aux antibiotiques par toujours plus d'antibiotiques?
Oui, mais elle était moins dirigée. C’est comme les OGM. L’humanité a depuis longtemps modifié la génétique des plantes, seulement, aujourd’hui c’est beaucoup plus précis et rapide. Mais je suis en accord avec l’idée d’un code d’éthique du génie génétique.David Labrecque a écrit :Quant aux hormones, pensez-vous vraiment qu'il y en a toujours eu partout en quantité aussi massive qu'aujourd'hui, et ce, sans risques pour la santé?
Je suis contre l’antitechnicité primaire (antinucléaire, antichimie, anti-ogm, antionde, antimachine, antiartificielle) mais 100% pour une éthique morale dans l’utilisation des technologies.
C’est l’exigence de l’industrie financière pour l’apport en près et les dégats de la spéculation qui oblige les producteurs à agir ainsi. Notre maitrise de la chimie et de l'agrobiochimie en général, et le progrès des sciences et de la technique ne sont pas les vrais coupables ; c’est eux qui nous font vivre, ceux qui nous permettent d’avoir les moyens et le temps de communiqué sur ce forum.David Labrecque a écrit :Faire vivre... dans quelles conditions? L'apport nutritionnel de ce que nous offre à manger l'industrie agroalimentaire s'appauvrit proportionnellement à l'enrichissement qu'apportent à cette dernière des modes de production contre-nature (par exemple, engraisser rapidement le bétail avec des «farines animales» au lieu de lui donner du foin normal, ce qui peut entraîner la maladie de la vache folle).
L’humanité a traversé plusieurs périodes glacière avec un minimum de technologie. Un réchauffement a nécessairement une quantité davantage non négligeable. C’est le propre de l’humain de changer une contrainte en avantage. Vous n’avez peut-être pas assez confiance en votre propre espèce?David Labrecque a écrit : Qu'une chose ne soit jamais arrivée ne garantit pas qu'elle n'arrivera jamais. Que la planète soit passée à travers toutes sortes de climats, c'est un fait, mais que nous y survivions, c'est une autre histoire.
Limite de ressource oblige, sans un virage majeur vers le nucléaire c’est ce qui arrivera inévitablement. Plus on le retardera, plus ce sera une catastrophe environnementale.David Labrecque a écrit :Je ne sais pas s'il est réellement trop tard. Plusieurs personnes se fichent du réchauffement climatique et encouragent directement ou indirectement l'exploitation ultra-polluante du gaz de schiste et des sables bitumineux.
Votre préférence vous vient de l’idée que les vertus écologiques sont supérieurs moralement à celle du peuple. Évidemment, il y a une éthique écologique qui a sa pertinence, tout comme il y a un éthique sociale, économique et politique pertinente.David Labrecque a écrit : Est-ce par ignorance (donc inconsciemment, en pensant que ce n'est pas grave) ou par nihilisme (donc consciemment, en se disant : bof, tant qu'à crever de toutes façons...)? Je préfère miser sur la première option, où un changement de point de vue a plus de chances de survenir que dans la deuxième, où l'égocentrisme est assumé peu importe les conséquences.
Mais comprenez qu’ils est évident que la conscience écologique ce situ au plus haut de la pyramide de maslow... L’exigence de vivre et de bien vivre sera toujours présente, c’est même à cela que tient la démocratie moderne. Sans progrès économique, le désespoir s’installe ; les gouvernements font faillite, les institutions civiles perdent toute légitimité et les populistes, les mystiques et les militaires deviennent surpuissants.
Veillée à la bonne marche du progrès économique est la base de toute politique civile censée, basée sur la justice sociale et la liberté individuelle. Sans prospérité partagée une société s’effondre.
Très bon film. Et je préfère se loin voir des enfants écouter un film de ce genre (extrêmement riche d'informations pertinantes) qu'une connerie de pokémon surecité.David Labrecque a écrit :Quant au nucléaire en tant que solution énergétique, c'est une avenue intéressante, mais difficile à rendre attrayante au point de vue écologique : même Walt Disney n'a pu en convaincre le peuple américain avec son film Notre ami l'atome...
...David Labrecque a écrit :( .... ) Cela dit, que les avertissements lancés par les écologistes prennent la forme de cris alarmés ne me dérange guère. Comme je l'ai déjà écrit, j'affectionne le style apocalyptique en tant que figure de rhétorique.
La Nature n’est jamais détruite elle est transformée. Et l’humain la transforme à son avantage par son activité économique. Il ne le fait pas parce que ce serait une sorte d’idéologie arbitraire, il le fait parce qu’il en ai capable, parce que notre espèce carbure à l’espoir de perfectionnement et améliore ses conditions de vie dans l’activité économique.
C’est que l’humain est également la seule espèce qui peut augmenter sa densité de travail (mouvement de matière par énergie apporté) sa densité de peuplement et la portée de sa migration (nous sommes probablement la première espèce pluricellulaire de notre planète à porter notre migration vers l’espace et d’autre planète) par le développement de sa culture rationnelle. Et tout cela, sans grande évolution biologique, nous somme organiquement la même espèce qu’il y a 50 000 ans. Ce fut juste l’histoire de l’information, de la logique des symboles abstraits et de la méthode rationnelle puis scientifique.
Nos civilisations sont des expressions de l’organisation mémétique de l’information. Et nous sommes naturelles ; la technosphère humaine est partie intégrante de la Nature et de la biosphère. C’est la noosphère.
La Nature comprend l’homme et tout ce qu’il peut construire et inventer. La contre-nature est donc par définition impossible.
Ce qu’on veut préserver dans l’écologie politique, c’est l’esthétique de ce que l’on considère comme épuré de l’homme. La nature vierge... voir Home...
C’est ce que l’industrie du luxe vert veut te vendre.
Les vrais problèmes environnementaux comme l’accès à l’eau, l’énergie bon marché, les infrastructures économiques n’intéressent pas les idéologues écologistes, ils n’aiment pas. Pour eux le développement de l’afrique de l’Inde et de l’amérique du sud est une catastrophe sans nom ; ils va faloir 4-5 planètes...
Leur projet de gouvernance mondiale peut donc être vu comme un abus de pouvoir contre le droit légitime au pays du sud de se développer industriellement et massivement.
Quand l’humain n’est pas capable de proposer des projets porteurs d’espoir et augmentant les conditions de vie de la majorité (politique constructive et dynamisme économique), il risque toujours la guerre. Aussi comme je vous l’ai expliqué, les projets politiques qui appelle à l’austérité au nom de la Nature sont de toute évidence antidémocratique. Jamais la masse ne votera pour des promesses d’appauvrissement.
Et à moins d’une dictature mondiale, les pays du sud se développeront. Et comme la Chine ils utiliseront le charbon, car il n’y en a partout sur les territoires et c’est thermodynamiquement 50x plus efficace que des éoliennes.
Le seul moyen d’éviter tout ce gaspillage d’hydrocarbure est de développer un projet nucléaire international à grande échelle qui peut fournir une offre énergétique plus intéressante..
Mais comme vous le dites, l’hostilité contre le nucléaire est l’emblème même du mouvement écologique...
Tout comme certains alchimistes se sont opposés à la chimie malgré les preuves stupéfiantes de vérité qu’offrait la méthode scientifique naissante.
Bref, l’écologie politique porte en elle les germes d’une pensée réactionnaire, antihumaniste, antirationnelle et pessimiste. À mon sens, la mythologie de leur école politique est bien plus dangereuse que l’ont crois. Elle porte en elle des dérives incroyables et bizarrement très peu soupçonnées.