Anecdotique dans le sens où on voit poindre ici et là la recherche de concordisme.
Freud est le produit de son époque, tout comme la psychanalyse.
Pour fans.
...Notre fonctionnement intellectuel (on parle maintenant de cognitif), les connaissances que nous accumulons, sont le résultat des processus secondaires que Freud distingue des processus primaires plus directement liés aux pulsions. La psychanalyse a mis en évidence l’articulation de ces deux niveaux de fonctionnement. Elle a montré, par exemple, que l’envahissement des processus primaires (émotions, excitation, angoisses) ne permettait pas de fonctionner intellectuellement...
La cybernétique est passée par là, il y a un bout de temps. Le fonctionnement est autrement plus complexe.
Enfin, il faut être très clair sur le fait que tout ce qui a trait à la psychanalyse n’est pas scientifique en soi, que peu de psychanalystes sont engagés dans une démarche scientifique, et que les sociétés de psychanalyse elles-mêmes ne définissent pas toujours le cadre de la recherche poursuivie en leur sein. De notre point de vue, la recherche psychanalytique devrait être délimitée de telle façon que la part scientifique de la psychanalyse se dégage clairement pour le milieu scientifique, facilitant les confrontations indispensables à ce niveau.
Ce n'est pas de la science, mais il faudrait toutefois que ce soit de la science, tout en se gardant de se montrer trop scientifique...
Bon courage !
Finalement la psychanalyse apparaît, dans le contexte actuel, plutôt comme une résistance à la mécanisation du corps et du psychisme. Elle défend encore une dimension humaine, basée sur une subjectivité, sur une dimension symbolique par laquelle le sens habite toujours toutes les productions humaines.
Il n’en reste pas moins quelle se distingue nettement de toutes les approches thérapeutiques spiritualisantes, qu’elles viennent des sectes, ou de méthodes de psychothérapie reconnues, comme des pratiques jungiennes, ou le mouvement humaniste initié par Abraham Maslow aux États-Unis, par exemple. De ce point de vue la psychanalyse considère comme une valeur essentielle la liberté de pensée pour elle-même, l’analysant étant libre ensuite d utiliser celle-ci dans le sens et les domaines qui lui conviennent.
La liberté de pensée, rien que ça...
Du beau charabia comme la psychanalyse sait en produire.
L'article date de 2012, ça se sent, c'est bien vieillot dans l'esprit.
Mais les chercheurs concernés sont les premiers à dire le chemin qu’il y aurait encore à parcourir pour pénétrer véritablement la complexité extrême du fonctionnement du système nerveux central aux commandes de tous nos états, ressentis, comportements, pensées… Cela n’empêche pas de considérer que l’ordinateur est un modèle : situation paradoxale que l’inventeur d’une machine estime que celle-ci puisse donner la clé du fonctionnement de son propre cerveau ! Il n’en est pas moins vrai que les découvertes de la biologie nous permettront d’avancer encore dans la compréhension de bien des pathologies, physiques et psychiques, ce dont on ne peut que se réjouir. Freud lui-même espérait qu’un jour certains de ces mystères seraient ainsi éclairés par les progrès de la biologie.
Pour la neurobiologie, encore heureux !
Ce qui ne va pas dans le sens de la psychanalyse, mais sape plutôt ses bases.
Pour l'ordinateur, interprétation stupide.
Les enquêtes régulières sur les résultats des traitements psychothérapiques tentent d’opposer certaines techniques à d’autres pour démontrer leur efficacité, et proposer une hiérarchisation. Les récentes recherches qui ont opposé thérapies cognitivo- comportementales et thérapies psychanalytiques ont bénéficié d’un important relais médiatique pour mettre en cause ces dernières.
No comment. L'intérêt des thérapies cognitives a été confirmé.
Le scandale du traitement de l'autisme par les psychanalystes, entre autres, a contribué à mettre à jour bien des égarements nuisibles pour les patients.
Cf. les documents que j'ai cités précédemment.