gereve a écrit : 14 mai 2019, 08:11
...mais en vérité, ce sacrifice ne sert jamais
que le "Je" que je nomme aussi " le grand Ego", c'est donc un égoïsme comme tu le dis.
Pas «
ne sert jamais que le "Je" » (j'ai mis en rouge) dans tous les cas. Ça dépend qui le fait et s'il est conscient de ce qu'il fait vraiment.
Ça manque de finesse et de discernement àma.
Perso j’ai résolu ce paradoxe et cette problématique il y a longtemps...
À partir du moment où l’on saisit que l’ego est nécessaire, est un besoin comme un autre et qu’on cesse de le polariser~connoter négativement, il est possible de le gérer comme un simple outil et de s’en servir comme moteur d’action (
mais étant parfaitement conscient et en ne se faisant pas accroire autre chose), c’est-à-dire d’accepter de le satisfaire pleinement, sans honte aucune, tout en effectuant (parfois) des actions qui desservent tant soi (son ego) que les autres dans une dynamique « gagnant-gagnant ».
Sous cet angle, un individu, dans une situation donnée, mu par son ego et prenant le risque de plonger à l’eau pour en sauver un autre (
ou déployant les ressources requises pour motiver son équipe afin d’obtenir un résultat qui bénéficiera à tous de toute façon, comme Vathar) demeure moins « égocentrique » qu’un autre individu qui ne risque jamais rien qui pourrait affecter (
nuire à son intégrité physique et psychologique de) sa petite personne et/ou lui requérir des efforts, du temps et de l’énergie.
Du coup, ça revient exactement au même au final : les mots et référents conceptuels « d’altruisme » et de « sacrifice », entre autres, reprenant tout leur sens si ce n’est que de par les rapports et contraste entre ceux qui ne risquent jamais de ne rien sacrifier (ou déployer en termes de coût de ressources perso) pour soi ET les autres VS ceux qui le font parfois.
Il y a donc bel et bien des individus plus ou moins égoïstes/altruistes que d’autres!
Le problème ce n’est pas tant l’ego que de se faire accroire (
encore et toujours les croyances!) que nous faisons les choses pour d’autres raisons qu’on les fait, ce qui créer alors une surcouche « romancé » de notre propre perception de nous même et qui introduit alors la possibilité d’être offensé et touché dans notre orgueil lors d’interactions avec autrui… ….et l’on finit alors, entre autres, par débuter nos réponses à autrui, sur un ton hautain, par : «
mon cher [nom],
vous ne comprenez pas que… »
