Un des problèmes fondamentaux lorsque l'on interagit avec de très croyants est que, comme leur croyance tient surtout par le "ressenti", le "vécu", l'intime conviction, et autres notions peu rationnelles, une critique leur croyance va les toucher directement ou personnellement. Plus directement, en tout cas, que quelqu'un qui a des arguments à intercaler entre lui et la critique.Besaid a écrit :quand quelqu'un a une croyance, c'est un droit, et c'est sa façon de voir les choses. En revanche, Si cette personne prend une croyance pour la vérité absolue, alors que raisonnablement il n'y a pas de preuves concrètes ni de faits avérés et vérifiables qui étayent cela, l'honnêteté c'est de l'accepter et de le reconnaître, et de ne parler que pour soi, et de ses expériences, qui n'ont pas de valeur probante
Et, dans cette veine, il y a une autre chose qui "coince" souvent. Les croyants qui passent par le forum - et qui se réclame plus souvent qu'autrement du "respect" et de l'"ouverture d'esprit" - sont souvent persuadé d'avoir raison, et que les sceptiques doivent en devenir convaincus. Si je me souviens bien, vous disiez accepter les propos d'un certain Sixtyniner à l'effet que l'on devrait "éclairer avec sagesse". Mais, une des caractéristiques du zozo que vous avez omis de relever est que le (vrai, selon moi, celui qui tend à hanter le bout du spectre) zozo est trop illuminé par sa Vérité personnelle pour être réellement perméable à toute forme de "sagesse" qui ne proviennent pas de lui. Pour ceux-là, une attitude sceptique n'est pas suffisante ni forcément respectable (peu importe les arguments offerts), et ils tiennent à le faire savoir. Longuement.
Jean-François