C'est bien pour cela que j'ai indexé les sept pages de la préface du livre "Enquête sur les créationnismes", dans lesquelles Guillaume Lecointre traite de rigueur et de méthodologie scientifiques, sans minorer les comportements scientifiques des acteurs qui peuvent sortir du cadre de l'exercice, parce qu'un scientifique, aussi prestigieux et titré soit-il, reste fondamentalement un humain, avec un fonctionnement d'humain.
Personne ne va le nier, pas les principaux intéressés, en principe.
Je ne sais pas ce que tu recherches avec Anne Dambricourt. Il apparaît que tu veux, bien que tu t'en défendes, avoir raison sur le dossier Dambricourt. Soit, ce n'est pas un problème. Mais il y a des obstacles, et il va bien falloir que tu en tiennes compte. Après tout, si tel est ton bon plaisir d'essayer de remporter une partie, avec comme enjeu, le rien du tout...
Personnellement, j'en ai plus que ma dose, il n'y a strictement rien à rajouter, sur le plan dynamique actuelle. On ressasse et on radote encore et toujours sur le passé sans que ça apporte quoi que ce soit en termes de plus-value au niveau du présent, c'est à dire de l'apport en connaissances.
Dans tes justications, tu ressors des exemples du passé qui sont connus et admis. Nous parlons du présent, actuel.
En ce qui concerne Alésia, quel est donc le souci?
Et prétendre que les scientifiques actuels seraient plus vertueux et rigoureux que leurs prédécesseurs des siècles passés, heu, comment dire ?

Reprendre la préface de Lecointre.
Les dérives et dérapages sont l'apanage de scientifiques minoritaires (Raoult pour ne pas le citer) qui disposent d'un bagoût entretenu médiatiquement, relayé, copié, diffusé...
Et les autres, ceux qui travaillent dans l'ombre et ne font pas de bruit ?
Une Emmanuelle Charpentier, par exemple.
Tu t'exprimes à l'intérieur d'un cadre social, sociétal, avec recours à des options philosophiques, mais pas scientifique.
Nous ne risquons pas de nous comprendre.
Les options philosophiques concernent, éventuellement, la marche du monde au niveau des humains, à l'intérieur de leurs sociétés.
La science s'exprime dans une autre dimension, en toute indépendance (cf. toujours les propos de Guillaume Lecointre. Etienne Klein, Pascal Picq,... ne diraient pas autre chose. Dambricourt, dans un entretien audio que j'ai cité, ne s'inscrit pas tout à fait dans cette optique, même si certains de ses propos sont intéressants).
Les applications scientifiques sont tout à fait différentes, et il ne peut y avoir aucune confusion à ce sujet.
Pascal Picq a commis un ouvrage (2007), avec un contenu toujours aussi tonique en 2022: "Lucy et l'obscurantisme".
On peut trouver sur youtube des conférences à ce sujet, savoureuses.