Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
Publié : 08 janv. 2025, 12:53
Tiens le bouffon est encore là ? 

Débattons sans nous battre !
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Tout à fait. A titre d'exemple, le neutrino, les antiparticules, le boson de Higgs ont été conjecturés avant d'être observés (pour la supersymétrie, cette concjecture a été envisagée mais, à ce jour, elle n'a pas reçu de confirmation observationnelle et elle ne semble plus retenir beaucoup d'attention).Philippe de Bellescize a écrit : 08 janv. 2025, 11:07Il ne faut pas confondre ce qui a déjà été observé et ce qui est observable.
Difficile de comprendre qu'ABC mette en avant la théorie ci-dessus de Macken et dédaigne Lafrenière et Wolff. Lafrenière, en tant qu'expert des ondes, était bien compétent que Macken, et Wolff, en tant que continuateur de la théorie de l'absorbeur, plus convainquant.ABC a écrit : 08 janv. 2025, 19:24 [*]Oscillating Spacetime: The Foundation of the Universe
Journal of modern physics, juillet 2024 John A. Macken
.
[*]Is spacetime an elastic medium that propagates waves?
Aout 2023, John A. Macken[/list]
Très paresseusement, je me suis contenté de m'appuyer sur le fait que son article avait été publié dans une revue à comité de lecture, bref, une approche en mode service minimum (pas suffisante pour émettre un avis en tout cas).externo a écrit : 08 janv. 2025, 21:12Difficile de comprendre qu'ABC mette en avant la théorie ci-dessus de Macken.
Là par contre j'ai fait un peu plus d'effort. Lafrenière dit des choses intéressantes sur l'aspect ondulatoire et l'obtention de la contraction de Lorentz sur cette base. J'avais été scié par le fait que ça marchait quand j'avais lu ça il y a déjà très longtemps...
Oui c'est fantaisiste parfois, mais lui même dit que ce dont il est certain c'est de la structure de l'électron et de la lumière, et que le reste sont des hypothèses.ABC a écrit : 09 janv. 2025, 10:36 ...mais après, quand il s'amuse à essayer de retrouver les lois fondamentales dans ce cadre, il part dans des élugubrations pas possibles en s'avançant sans précaution sur un terrain que très clairement il ne maîtrise pas du tout et c'est complètement ridicule.
Il ne reproduit que l'électron, et ce n'est que schématique. Le muon est la même chose mais avec un couplage plus fort au champ de Higgs. Mais d'ou viennent ces couplages ?ABC a écrit : 09 janv. 2025, 10:36 Concernant Wolf, je n'ai pas été convaincu par son approche. Je trouve son idée intéressante mais beaucoup trop simple pour laisser espérer une reconstruction du bestiaire de l'ensemble des particules élémentaires et leurs interactions en partant de là.
Énergie du vide contre l'éther : On croyait autrefois que l'éther était un fluide omniprésent avec un seul référentiel qui servait de milieu de propagation pour les ondes lumineuses. Le concept d'éther impliquait qu'il devrait être possible de détecter des preuves du mouvement de la Terre par rapport à l'éther. Par exemple, si ce modèle de l'éther était correct, il devrait y avoir un décalage détectable dans les franges d'interférence dans l'expérience de Michelson-Morley. Cette expérience et de nombreuses expériences plus récentes ont confirmé qu'il n'y a aucune preuve qu'un tel mouvement relatif existe. Avec ces preuves expérimentales, le concept d'éther a été abandonné. Ce contexte rend la proposition suivante radicale :
Un photon est une perturbation ondulatoire possédant un moment cinétique quantifié qui se propage dans le milieu des fluctuations du vide du champ espace-temps.
Ce concept a été introduit pour la première fois au chapitre 9, mais il est répété ici car toute discussion sur les photons doit être basée sur ce concept. Cela donne l'impression que je ne fais que substituer le terme « fluctuations du vide » à éther. Cependant, il y a une grande différence. Les propriétés des fluctuations du vide sont telles qu'il est impossible de détecter tout mouvement relatif par rapport à ces fluctuations (en ignorant les expériences hypothétiques qui sondent les limites de la fréquence de Planck).
Merci pour votre réponse, je reprécise tout de même que ma position n'est pas exactement la même que celle de Lorentz (voir troisième possibilité).ABC a écrit : 08 janv. 2025, 19:24Tout à fait. A titre d'exemple, le neutrino, les antiparticules, le boson de Higgs ont été conjecturés avant d'être observés (pour la supersymétrie, cette concjecture a été envisagée mais, à ce jour, elle n'a pas reçu de confirmation observationnelle et elle ne semble plus retenir beaucoup d'attention).Philippe de Bellescize a écrit : 08 janv. 2025, 11:07Il ne faut pas confondre ce qui a déjà été observé et ce qui est observable.
Concernant l'hypothèse d'un référentiel d'immobilité du milieu de propagation des ondes d'énergie-matière, une conjecture dont émerge un feuilletage en feuillets 3D de simultanéité (d'existence si vous tenez à rajouter ce qualificatif), cette hypothèse est compatible avec les faits d'observation que modélise l'invariance de Lorentz tant qu'il reste inobservable. Cette conjecture deviendra (si ça se produit) un nouveau cadre de modélisation des invariances relativistes si ce cadre s'avère nécessaire pour prédire des effets qui ne sont pas encore observés à ce jour dans le cadre actuel de modélisation proposé par la RR (et par sa généralisation prenant en compte la gravitation : la RG).
Normalement, cette remarque devrait répondre à votre questionnement au sujet de la RR, ce qu'elle modélise et l'inutilité (pour l'instant, en termes de capacité prédictive) de rajouter l'hypothèse d'un référentiel d'immobilité d'un éther tant que l'on ne dispose pas de faits d'observation qui rendrait nécessaire l'ajout de cette hypothèse. Cette remarque ne dévalorise nullement les recherches allant dans ce sens.
La cause actuelle du mouvement serait relationnelle ce qui conduirait à une redéfinition des concepts initiaux de la physique. C'est aussi pour cela qu'elle implique un tel changement conceptuel. Elle aboutit a une nouvelle conception de l'espace-temps et du mouvement.Philippe de Bellescize a écrit : 23 août 2024, 07:04
Vitesse de la lumière → trois possibilités ?
https://www.leprincipemoteurdelunivers. ... miere.html
Non.Philippe de Bellescize a écrit : 10 janv. 2025, 17:36C'est aussi pour cela qu'elle implique un tel changement conceptuel. Vitesse de la lumière → trois possibilités ?
Non.Philippe de Bellescize a écrit : 10 janv. 2025, 18:52C'est l'analyse qui montre que tout cela aboutit, à un changement de cadre conceptuel, à une nouvelle vision du monde physique.
ABC a écrit : 10 janv. 2025, 18:26Non.Philippe de Bellescize a écrit : 10 janv. 2025, 17:36C'est aussi pour cela qu'elle implique un tel changement conceptuel. Vitesse de la lumière → trois possibilités ?
ABC a écrit : 10 janv. 2025, 19:33Non.Philippe de Bellescize a écrit : 10 janv. 2025, 18:52C'est l'analyse qui montre que tout cela aboutit, à un changement de cadre conceptuel, à une nouvelle vision du monde physique.
Le postulat de l'invariance de la vitesse de la lumière, car il implique le principe de relativité de la simultanéité au niveau physique (un même corps situé à distance de deux observateurs qui se croisent est censé exister vis-à-vis de l'un et non vis-à-vis de l'autre), conduit à l'idée de l'Univers-bloc où tout est déjà écrit et où il n'y a plus de devenir. La remise en cause de la relativité de la simultanéité au niveau physique, et du postulat de l'invariance de la vitesse de la lumière, revient à reconnaître que l'espace-temps est un objet physique qui se transforme, et à partir de là il se pose la question de la cause et du mode d'action de cette causalité.Dans une de ses conférences, Étienne Klein nous fait remarquer qu’une question n’a peut-être pas été totalement traitée par la physique, « la question du principe moteur du temps », ce qui rendrait cette dernière incomplète. Mais, à partir du moment où l’on découvre qu’il faut sortir de la conception du temps associée à la relativité restreinte et qu’il y a un instant présent pour l’Univers, on comprend également que, le principe moteur du temps, c’est forcément celui du monde physique. Et ne se présentent pas trente-six manières pour lui d’agir, mais sans doute qu’une seule : une action immanente et par interrelation selon la détermination des éléments. On pourra ainsi retrouver progressivement l’idée d’un espace-temps, mais d’une manière bien différente de ce qui avait été conceptualisé par la relativité restreinte, et cela peut nous amener à approfondir certains aspects déjà présents dans la relativité générale.
Et il survolait les eaux, Vers une nouvelle vision du monde physique ?
Vos deux torche-culs n’intéressent que des gogos !Philippe de Bellescize a écrit : 11 janv. 2025, 10:09Mes deux derniers livres, dont seulement le dernier a été traduit en anglais, correspondent pleinement aux objectifs de la fondation John-Templeton et à ce titre mériteraient d'être récompensés par elle. Je tiens à préciser que, au moins dans ces deux derniers livres, il n'y a aucune confusion de genre, mais plutôt une complémentarité des points de vue. J'ai cru comprendre qu'en général la fondation ne récompense pas une œuvre déjà existante mais encourage les groupes de travail. Pour l'instant j'ai effectué toute cette recherche hors cadre et de mon propre chef. Pourtant il n'y a sans doute pas d'autre voie pour aboutir à une telle complémentarité interdisciplinaire.
Cordialement
Philippe de mes deux
A voir la subtilité de vos remarques, depuis le début de cette discussion,Lambert85 a écrit : 11 janv. 2025, 11:18Vos deux torche-culs n’intéressent que des gogos !Philippe de Bellescize a écrit : 11 janv. 2025, 10:09Mes deux derniers livres, dont seulement le dernier a été traduit en anglais, correspondent pleinement aux objectifs de la fondation John-Templeton et à ce titre mériteraient d'être récompensés par elle. Je tiens à préciser que, au moins dans ces deux derniers livres, il n'y a aucune confusion de genre, mais plutôt une complémentarité des points de vue. J'ai cru comprendre qu'en général la fondation ne récompense pas une œuvre déjà existante mais encourage les groupes de travail. Pour l'instant j'ai effectué toute cette recherche hors cadre et de mon propre chef. Pourtant il n'y a sans doute pas d'autre voie pour aboutir à une telle complémentarité interdisciplinaire.
Cordialement
Philippe de mes deux
Le melon...
Vous proposez des réponses à des questions qui sont totalement hors de votre portée. Il vous faut considérer que ce fil vous a apporté toutes les réponses dont vous pouviez avoir besoin et chercher les réponses que vous n'avez pas encore dans des sources dignes de confiances, élaborées par des personnes maîtrisant le sujet.
Diable! Nous avons affaire à un beau péché d'orgueil et à une absence de modestie, nous ne nous étendrons pas sur les biais associés....
Mes deux derniers livres, dont seulement le dernier a été traduit en anglais, correspondent pleinement aux objectifs de la fondation John-Templeton et à ce titre mériteraient d'être récompensés par elle...
Ne pas faire dire à Étienne Klein ce qu'il n'a jamais prétendu. Autre élément de considération : les prix Nobel de physique, à quoi peuvent-ils bien passer leur temps ?... Â un moment il faut pouvoir arriver à affirmer sans pouvoir mesurer. Tout n'est pas mesurable au moins pour deux raisons : d'abord pour une impossibilité matérielle (infiniment petit, infiniment grand), ensuite pour une question relative à la nature des choses (tout n'est pas en soi quantifiable d'où les différents niveaux d'abstraction en physique).
La question du principe moteur du monde physique est une question centrale incontournable, car ce qui se transforme doit avoir une raison et donc une cause de sa transformation...
Contrairement à ce que dit Alain Anspect, la violation des inégalités de Bell ne tranche pas le débat entre Einstein et Bohr. Elle démontre simplement que la mécanique quantique décrit correctement le réel.Dominique18 a écrit : 11 janv. 2025, 12:36 A cet effet, Alain Aspect vient de publier un livre, sur la physique quantique, et dans ses propos *, rien ne va dans ce sens, c'est à dire qu'il serait difficile de trouver la moindre caution à ce qui est exposé.
* lire par exemple :son interview:
https://www.lepoint.fr/sciences-nature/ ... 6_1924.php
Dans la formulation d'une théorie générale de l'Univers il y a un certain ordre à respecter entre les différents niveaux d'abstraction (vision du monde – cadre mathématique – formulation opérationnelle). Je prétends que c'est la découverte du mode d'action du principe moteur de l'Univers qui fournit le postulat conceptuel le plus fondamental possible. En effet on peut à partir de là définir certains concepts initiaux comme la masse, l'espace, l'inertie, l'impulsion et le temps.ABC a écrit : 11 janv. 2025, 12:22Vous proposez des réponses à des questions qui sont totalement hors de votre portée. Il vous faut considérer que ce fil vous a apporté toutes les réponses dont vous pouviez avoir besoin et chercher les réponses que vous n'avez pas encore dans des sources dignes de confiances, élaborées par des personnes maîtrisant le sujet.
Toi, tu te situes au niveau de la puissance de raisonnement et d'analyse d'Alain Aspect? Ou de Bell?externo a écrit : 11 janv. 2025, 13:58 ...
Contrairement à ce que dit Alain Aspect, la violation des inégalités de Bell ne tranche pas le débat entre Einstein et Bohr. Elle démontre simplement que la mécanique quantique décrit correctement le réel.
Aspect, Bell, tous les physiciens en fait, démontrent une méconnaissance de leur propre sujet d'étude...
Suite du fun...Externo a écrit:
Bell a cru lui-même que la violation des inégalités imposait à toute théorie réaliste de transmettre des informations instantanément, cela parce qu'il a considéré sans raison que la loi de Malus était une théorie fondamentalement probabiliste, au lieu d'une théorie statistique basée sur des ressorts qui nous échappent. Il suffit de considérer que le passage ou non du photon en fonction de l'angle du polariseur est déterminé avec certitude dès le départ pour que la violation des inégalités devienne naturelle. Or cette propriété est réglée par l'onde quantique reliant les électrons, qui n'est pas accessible aux observations et dont le photon est une vibration transverse. Avant même l'émission du photon, toutes les conditions de l'échange sont déjà réglées.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Expérience_d%27AspectEn mécanique quantique, l'expérience d'Aspect est la première expérience montrant la violation des inégalités de Bell, établissant un résultat irréfutable en vue de la validation du phénomène d'intrication quantique et des hypothèses de non-localité. Elle apporte ainsi une réponse expérimentale au paradoxe EPR proposé une cinquantaine d'années plus tôt par Albert Einstein, Boris Podolsky et Nathan Rosen.
Cette expérience a été réalisée par le physicien français Alain Aspect à l'Institut d'Optique à Orsay entre 1980 et 1982. Il a reçu pour cela le prix Nobel de physique en 2022. Son importance a été immédiatement reconnue par la communauté scientifique, valant même à cette expérience la couverture du magazine de vulgarisation Scientific American. Bien que la méthodologie mise en œuvre présente une faille potentielle, l'échappatoire de détection, le résultat est jugé décisif et donne lieu par la suite à de nombreuses autres expériences confirmant l'expérience originelle.
Je ne sais pas si Jean Staune apporte quelque chose de consistant, mais en tout cas financièrement d'après cet article cela semble être une affaire qui marche.Dominique18 a écrit : 11 janv. 2025, 12:36 Jean Staune reste toujours persuadé d'avoir contribué à révolutionner le genre et introduit une dynamique de réflexion. Hors, sorti du verbe, il n'y a pas grand-chose de consistant.
Il ne faut pas confondre Humilité psychologique et modestie. Être modeste c'est d'abord être soi-même, en ayant conscience de ses atouts et de ses faiblesses. Pour ce qui concerne ce qu'apporte chaque auteur, au regard des objectifs de la fondation, je vous laisse juger de ce qui est fondamental et de ce qui ne l'est pas. Par exemple : il faut distinguer l'aspect apologétique du raisonnement démonstratif, la deuxième démarche ayant plus de pertinence que la première. On peut aussi regarder l'importance du sujet avec ses répercutions possibles... (etc.)Dominique18 a écrit : 11 janv. 2025, 12:36Diable! Nous avons affaire à un beau péché d'orgueil et à une absence de modestie, nous ne nous étendrons pas sur les biais associés.Philippe de Bellescize a écrit : 11 janv. 2025, 10:09 Mes deux derniers livres, dont seulement le dernier a été traduit en anglais, correspondent pleinement aux objectifs de la fondation John-Templeton et à ce titre mériteraient d'être récompensés par elle...
L'entreprise Jean Staune dégage du cash.Philippe de Bellescize a écrit : 12 janv. 2025, 00:48 Bonsoir,
....
Je ne sais pas si Jean Staune apporte quelque chose de consistant, mais en tout cas financièrement d'après cet article cela semble être une affaire qui marche.
.....
Il ne faut pas confondre Humilité psychologique et modestie. Être modeste c'est d'abord être soi-même, en ayant conscience de ses atouts et de ses faiblesses. Pour ce qui concerne ce qu'apporte chaque auteur, au regard des objectifs de la fondation, je vous laisse juger de ce qui est fondamental et de ce qui ne l'est pas. Par exemple : il faut distinguer l'aspect apologétique du raisonnement démonstratif, la deuxième démarche ayant plus de pertinence que la première.
Le tout premier étant d'avoir la compétence requise pour s'exprimer sur ce sujet et de citer des sources dignes de confiance concernant ce sujet.Philippe de Bellescize a écrit : 11 janv. 2025, 14:17Dans la formulation d'une théorie générale de l'Univers il y a un certain ordre à respecter.
Non.Philippe de Bellescize a écrit : 11 janv. 2025, 14:17vous pourriez reconnaître un certain aspect heuristique à ce type de démarche.
On n'est pas obligé d'avoir envie de faire mumuse avec vous même si vous trouvez votre invention ludique géniale.Philippe de Bellescize a écrit : 11 janv. 2025, 14:17Pour saisir la portée de ma démarche, imaginez que ce que je dis sur le mode d'action du principe moteur de l'Univers est vrai [...]
Philippe de Bellescize a écrit : 12 janv. 2025, 00:48Je ne sais pas si Jean Staune apporte quelque chose de consistant, mais en tout cas financièrement d'après cet article cela semble être une affaire qui marche.Dominique18 a écrit : 11 janv. 2025, 12:36 Jean Staune reste toujours persuadé d'avoir contribué à révolutionner le genre et introduit une dynamique de réflexion. Hors, sorti du verbe, il n'y a pas grand-chose de consistant.
Il ne faut pas confondre Humilité psychologique et modestie. Être modeste c'est d'abord être soi-même, en ayant conscience de ses atouts et de ses faiblesses. Pour ce qui concerne ce qu'apporte chaque auteur, au regard des objectifs de la fondation, je vous laisse juger de ce qui est fondamental et de ce qui ne l'est pas. Par exemple : il faut distinguer l'aspect apologétique du raisonnement démonstratif, la deuxième démarche ayant plus de pertinence que la première. On peut aussi regarder l'importance du sujet avec ses répercutions possibles... (etc.)Dominique18 a écrit : 11 janv. 2025, 12:36Diable! Nous avons affaire à un beau péché d'orgueil et à une absence de modestie, nous ne nous étendrons pas sur les biais associés.Philippe de Bellescize a écrit : 11 janv. 2025, 10:09 Mes deux derniers livres, dont seulement le dernier a été traduit en anglais, correspondent pleinement aux objectifs de la fondation John-Templeton et à ce titre mériteraient d'être récompensés par elle...
Dominique18 a écrit : 12 janv. 2025, 09:51 Je n'ai pas saisi la valeur de l'apologétique dans cette affaire, il y a quelque chose qui m'échappe.
Je signale dans ce petit texte, un rapport possible entre un raisonnement plus apologétique et un raisonnement démonstratif, sans d'ailleurs expliciter les choses. A partir de ce que je souligne on peut se poser plusieurs questions :Philippe de Bellescize a écrit : 14 sept. 2024, 10:09 Il ne faut pas confondre, causalité et déterministe, car tout n'est pas écrit dans la détermination initiale des éléments. La présence des êtres vivants intervient, de manière parfois cachée mais réelle, dans le devenir du monde physique. De plus, l'être premier, comme cause actuelle du déroulement du temps, tient compte du but à atteindre, en intégrant tout ce qui compose l'Univers. C'est ce que l'on appelle la Providence. Dans le livre « Dieu la science les preuves », je crois que l'on aborde, mais il faudra que je lise ce livre, le rôle des constantes physiques dans l'apparition de la vie. On peut, renverser le raisonnement, en disant que, s'il y a ces constantes physiques, c'est par la présence cachée de la cause finale (passage d'un raisonnement plus apologétique à un raisonnement plus philosophique, le premier étant la préparation de l'autre).Ceci étant dit, le premier raisonnement a tout de même une valeur démonstrative, car il montre à travers des probabilités, qu'il est impossible que Dieu n'existe pas. Il reste que ce raisonnement, doit être complété par l'approche philosophique, pour cerner quelle est la place de l'être premier dans le devenir du monde physique.Google : Peut être considéré comme apologétique tout discours qui défend une opinion et qui argumente en vue de recueillir l'adhésion de l'individu ou du groupe auquel il s'adresse.
Nous n'allons pas être d'accord sur plusieurs points, cela fait partie du jeu.Philippe de Bellescize a écrit : 13 janv. 2025, 08:40Ceci étant dit, le premier raisonnement a tout de même une valeur démonstrative, car il montre à travers des probabilités, qu'il est impossible que Dieu n'existe pas. Il reste que ce raisonnement, doit être complété par l'approche philosophique, pour cerner quelle est la place de l'être premier dans le devenir du monde physique.Dominique18 a écrit: Je n'ai pas saisi la valeur de l'apologétique dans cette affaire, il y a quelque chose qui m'échappe.
Philippe de Bellicsize a écrit:
Il ne faut pas confondre, causalité et déterministe, car tout n'est pas écrit dans la détermination initiale des éléments. La présence des êtres vivants intervient, de manière parfois cachée mais réelle, dans le devenir du monde physique. De plus, l'être premier, comme cause actuelle du déroulement du temps, tient compte du but à atteindre, en intégrant tout ce qui compose l'Univers. C'est ce que l'on appelle la Providence. Dans le livre « Dieu la science les preuves », je crois que l'on aborde, mais il faudra que je lise ce livre, le rôle des constantes physiques dans l'apparition de la vie. On peut, renverser le raisonnement, en disant que, s'il y a ces constantes physiques, c'est par la présence cachée de la cause finale (passage d'un raisonnement plus apologétique à un raisonnement plus philosophique, le premier étant la préparation de l'autre).
Google : Peut être considéré comme apologétique tout discours qui défend une opinion et qui argumente en vue de recueillir l'adhésion de l'individu ou du groupe auquel il s'adresse.
Je signale dans ce petit texte, un rapport possible entre un raisonnement plus apologétique et un raisonnement démonstratif, sans d'ailleurs expliciter les choses. A partir de ce que je souligne on peut se poser plusieurs questions :Je pose ces questions dans un but de clarification. Il ne s'agit en aucun cas d'affirmations péremptoires.
- Est ce que l'usage des probabilités peut avoir à un certain moment une certaine valeur démonstrative ?
- Alain Aspect, en utilisant les inégalités de Bell, n'a t-il pas un raisonnement reposant sur l'usage des probabilités ?
- Si Alain aspect a un raisonnement qui repose sur l'usage de probabilités, et si c'est le cas aussi des auteurs de « Dieu la science les preuves », en quoi ces deux raisonnement se distinguent ils dans leur manière de procéder et leur valeur démonstrative ?
(je ne prétends pas bien-sûr qu'ils sont identiques n'y qu'ils ont la même valeur – mais c'est afin de préciser les choses – ce qui peut clarifier des questions méthodologiques.)- Un raisonnement philosophique peut il avoir une certaine valeur démonstrative, et en quoi ce raisonnement peut-il aboutir à des conclusions pouvant être reprises par la physique ?
- Si quelqu'un connaît l’œuvre de Jean Staune, peut-il nous exposer quels sont les types de raisonnement utilisés dans ses livres ?
Les prédictions, comment les obtient-on?La science est dans son sens premier « la somme des connaissances » et plus spécifiquement une entreprise systématique de construction et d'organisation des connaissances sous la forme d'explications et de prédictions testables.
Les auteurs du bouquin ont cherché à "tordre" la réalité pout la faire coller à leurs desideratas. Ce n'est pas ainsi que procède la science.Prédiction : résultat d'un processus prédictif.
Processus prédictif : série d'inférences qui permettent de fixer la valeur d'une ou plusieurs variables (ou la relation de plusieurs variables entre elles) sans avoir à les fixer par la mesure ou l'observation.
....
Une prédiction indique ce qui se passera dans une expérience si l’hypothèse est correcte .
....
L'analyse prédictive est le processus qui consiste à utiliser des données pour prévoir les résultats futurs. Ce processus utilise l'analyse des données, l'apprentissage automatique, l'intelligence artificielle et les modèles statistiques pour trouver des modèles susceptibles de prédire les comportements futurs .
...On ne compte plus les disciplines qui ont été touchées par ces tentatives d’annexion religieuse du savoir scientifique. C’est le cas de la sédimentologie, avec Guy Berthault et sa lecture biblique des stratigraphies.
On peut aussi penser à la paléontologie humaine, avec Anne Dambricourt-Malassé et son concept d’« attracteur harmonique » [10]. Inutile de revenir ici sur les nombreuses intrusions spiritualistes qui ont touché les sciences du vivant.
Le but est à chaque fois le même : fausser notre compréhension de l’approche darwinienne en jouant sur des confusions, des amalgames en tout genre, ou sur de fausses objections dont celle, largement biaisée, du cœlacanthe. Ce soi-disant « fossile vivant » est régulièrement mobilisé pour remettre en question la réalité même de la théorie évolutionniste, alors que lui aussi, comme tout organisme, évolue à son rythme [11] !
Du côté de l’astrophysique et de la cosmologie, il suffit de penser aux ouvrages d’Igor et de Grichka Bogdanoff, coutumiers de longues litanies sur le Big Bang, « le visage » ou « la pensée » de Dieu, ou encore la fin du hasard [12].
Associons à ce binôme l’astrophysicien Trinh Xuan Thuan, qui n’a jamais fait mystère de ses croyances bouddhiques, baguenaudant entre science et spiritualité dans ses conférences grand public sur l’harmonie de l’univers, l’idée d’un principe créateur, ou les « fins ajustements » des constantes cosmologiques.
Pour compléter cette liste de celles et ceux qui souhaitent absolument réenchanter notre vision de l’univers et de son histoire, on peut également citer l’astrophysicien Nidhal Guessoum (lui aussi est publié chez Guy Trédaniel) qui, en voulant faire « dialoguer » les observations et descriptions de la science moderne et les enseignements de la religion musulmane, finit bien souvent par déformer la notion même de science qu’il prétend défendre [13]. C’est le cas, en particulier, lorsqu’il invoque le théorème d’incomplétude de Gödel – normalement réservé à la logique mathématique – pour « ouvrir une brèche » dans l’astrophysique et y introduire des explications théistes...