Un tel outil peut être utilisé avec profit à condition que cela reste un outil. C'est d'ailleurs le grand danger de l'intelligence artificielle, c'est qu'elle soit plus qu'un outil, et que l'on ne puisse plus contrôler les conséquences de son emploi : travestissement de la réalité à travers une modification cachée des images et du contenu, prise de décision autonome engendrant des conséquences imprévisibles, choix sociaux opérés à travers de critères prédéterminés donnés au programme, abandon d'une pensée personnelle au profit d'une pensée standardisée etc.. Je noterais tout de même avec humour que, pour le dernier point, on a pas besoin de l'intelligence artificielle pour cela. En cherchant un peu nous trouverions certainement quelques bons exemples dans cette discussion, d'où un rappel à l'intelligence des choses et à la sortie d'un discours convenu par avance. Il est important de se rendre compte que l'on manipule souvent des notions que l'on ne maîtrise pas, ce qui est inévitable et pas toujours gênant, mais qui a un moment donné peut devenir une entrave. D'où la remarque de mémoire d'Einstein: « il est étonnant que les gens soient encore créatifs avec tout ce que l'on leur fait apprendre ». C'est pour cela que n'être pas un spécialiste n'a pas toujours que des inconvénients, et que savoir questionner et reformuler a son importance.Dominique18 a écrit : 14 janv. 2025, 15:49 ChatGPT peut être une aide, mais à mon sens, compte-tenu du nombre de ses travers connus, il ne reste qu'un outil approximatif, limité, voire bridé. Un outil, ça ne remplace pas un être humain pensant, en l'état actuel des connaissances (voir à ce sujet Stanislas Dehaene, entre autres).
Je commence par la fin :Philippe de Bellescize a écrit : 14 janv. 2025, 11:30Remarques :ChatGPT a écrit : Conclusion
Un raisonnement démonstratif est une démarche intellectuelle basée sur la logique et les règles formelles, qui garantit la validité de la conclusion lorsque les prémisses sont vraies. Il est au cœur de disciplines comme les mathématiques, la logique et certaines branches de la philosophie.
- Il faut déjà être d'accord sur le choix des prémisses ;
- Puis voir si ce que l'on cherche à démontrer est du domaine de la physique ;
- Se demander si dans certains cas une conclusion philosophique peut avoir directement ou indirectement des répercussions au niveau scientifique ;
- Distinguer le résultat du raisonnement logique de son interprétation philosophique ou théologique.
Le fait d'affirmer qu'il existe un principe moteur du monde physique, est distinct du fait de dire que ce principe moteur est Dieu, et encore distinct de telle ou telle interprétation théologique particulière. Dans mon livre le Principe Moteur de l'Univers et l'Espace-Temps, au chapitre 12, je ne fais pas suffisamment les distinctions des divers niveaux d'intelligibilité, et de plus dans ce chapitre, qui est trop touffu, je ne maîtrise pas suffisamment les notions abordées, ce qui est une erreur de ma part et ne fait pas avancer les choses. Ce chapitre peut être considéré comme un brouillon pour des développements futurs, en cela il n'est pas nécessairement complètement inutile, mais pourrait tout de même faire plus de mal que de bien. C'est pour cela que j'ai tenté à un moment donné, mais sans succès, de retirer ce livre de la vente. A ma décharge, je sortais à ce moment là d'une longue maladie, et ne disposais pas de mes pleines capacités. Mes deux derniers livres n'ont pas ce défaut rédhibitoire.Distinguer le résultat du raisonnement logique de son interprétation philosophique ou théologique.
Le fait de dire que le principe moteur du monde physique est Dieu n'est pas du domaine de la physique. Par contre le fait d'arriver a une vision du monde systématique reposant sur un postulat conceptuel, peut tout à fait être intégré par la physique, en sachant qu'il s'agit de concepts protophysiques qui ne sont pas du seul domaine de la physique. On ne s'occupera donc pas en physique de la nature du principe moteur, mais la découverte de son mode d'action peut avoir des conséquences conceptuelles et par répercussion mathématique. Il s'agit de formuler, de manière systématique, un des niveaux d'abstraction particulier de la physique : la vision du monde dans ce quelle à de particulier dans cette discipline: découverte de la cohérence dans la structure et le mouvement du monde physique dans une connaissance de certaines proportions quantitatives.
Puis voir si ce que l'on cherche à démontrer est du domaine de la physique ;
Cela rejoint le point précédent. Si les principes découvert par la philosophie au niveau de l'être ont des implications du point de vue de l'efficience une certaine rencontre pratique entre la philosophie et la science peut devenir possible. On comprend qu'il ne s'agit pas d'arriver à affirmer, au moins dans un premier temps, l'existence de Dieu, mais d'arriver à une théorie générale de l'Univers. Il y a bien une complémentarité des divers domaines mais en respectant l'axe et la méthode propre à chacun. C'est pour cela que ma démarche n'est pas comparable à celle de certains des auteurs cités. Elle n'a pas les mêmes objectifs, et d'un point structurelle elle est plus fondamentale, car il s'agit d'arriver à représenter, à partir d'un postulat conceptuel, l'exercice des causes dans le monde physique. D'où mon message :Se demander si dans certains cas une conclusion philosophique peut avoir directement ou indirectement des répercussions au niveau scientifique ;
La démarche commencé, si elle est pertinente, me semble être la plus fondamentale possible dans ses conséquences interdisciplinaires.Philippe de Bellescize a écrit : 11 janv. 2025, 10:09Mes deux derniers livres, dont seulement le dernier a été traduit en anglais, correspondent pleinement aux objectifs de la fondation John-Templeton et à ce titre mériteraient d'être récompensés par elle. Je tiens à préciser que, au moins dans ces deux derniers livres, il n'y a aucune confusion de genre, mais plutôt une complémentarité des points de vue. J'ai cru comprendre qu'en général la fondation ne récompense pas une œuvre déjà existante mais encourage les groupes de travail. Pour l'instant j'ai effectué toute cette recherche hors cadre et de mon propre chef. Pourtant il n'y a sans doute pas d'autre voie pour aboutir à une telle complémentarité interdisciplinaire.
C'est tout le sujet de cette discussion, je ferai quelques remarques sur ce point plus tard.Il faut déjà être d'accord sur le choix des prémisses ;
Je rajoute : et du contexte dans lequel les établir.
Cordialement
Philippe de Bellescize