Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 03 déc. 2021, 13:08
Avec le manque de main-d’œuvre généralisé au Québec... y'en a pu de pobème de racisme préjugé à l'emploi! Compétant ou pas, t'as la job.
Non!Dash a écrit : 02 déc. 2021, 11:53 Et ici, dès 2005, d'une féministe de chez vous : Le féminisme va trop loin!
Je peux lui [Elisabeth Badinter] faire confiance (à sa critique générale du féminisme)?
Non!extrait de l'artcile du chatelaine du 7 juin 2005 - Elisabeth Badinter a écrit :« draguer !Comme le dit la féministe américaine Katie Roiphe, « pour recevoir des attentions sexuelles désirées, il faut en recevoir qui ne sont pas désirées ».
Non!Stringfixer a écrit :Dans son premier livre, The Morning After , Katie Roiphe soutient que dans de nombreux cas de viols présumés sur le campus , les femmes sont responsables de leurs actes. "L'une des questions utilisées pour définir le viol était:" Avez-vous eu des rapports sexuels alors que vous ne le vouliez pas parce qu'un homme vous a donné de l'alcool ou de la drogue? "
Le libellé soulève la question du libre arbitre. Pourquoi les étudiantes ne sont-elles pas responsables de leur propre consommation d'alcool ou de drogues? Un homme peut lui donner des drogues, mais elle décide elle-même de les prendre. Si nous supposons que les femmes ne sont pas toutes impuissantes et naïves , alors ils devraient être responsables de leur choix de boire ou de prendre de la drogue. Si le «jugement d'une femme est altéré» et qu'elle a des relations sexuelles, ce n'est pas toujours la faute de l'homme; ce n'est pas nécessairement toujours un viol. " [7]
Malheureusement!Dash a écrit : 02 déc. 2021, 12:37
Dans la vraie vie Étienne, hors des mots écrits dans un forum et hors de ce qui est « annoncé », promis et même nonobstant les « lois », oui, oui, rien ne se passe tjrs et exactement comme « la théorie ». Les professeurs, P. Ex., font passer des étudiants parce qu'ils subissent « de la pression » pour le faire! (ce n'est pas une exception, c'est hyper rependu, connue et j'en ai été témoin personnellement il y a quelques années, au point où j'ai été stupéfié! Ce qui explique, entre autres, le niveau lamentable de plusieurs étudiants en plusieurs matières malgré leur diplôme).
Tu sembles relier la discrimination positive a l'embauche et le niveau des chercheurs en sciences humaine de l'UQAM.Kraepelin a écrit : 03 déc. 2021, 12:57 Non! Dans ce cas non plus!
Je ne connais pas votre parcours académique, mais un séjour dans une université qui pratique depuis des décennies la discrimination positive dans l'embauche de ses professeurs et chercheur vous apprendrait vite que les «compétences minimum requises» est un seuil extrêmement bas. Ce séjour vous apprendrait également que l'échelle des compétence entre les chercheurs est extrêmement large. Il y a aujourd'hui plein de professeurs et de pseudo-chercheurs qui sont de parfais imbéciles, qui font de la recherche n'importe comment et qui, s'ils publient, publient n'importe quoi n'importe où. Ce désastre était relativement circonscrit aux sciences humaines, mais là les woke veulent généraliser le cancer ;a tout les champs de recherche.
Faut-il savoir si cet arbitraire n'est pas, en fait, un ensemble de choix de l'efficience optimale à un moment et dans un contexte donnés.LoutredeMer a écrit : 03 déc. 2021, 14:41 Il y en a vraiment qui ne comprennent pas qu'ils ne s'agit pas de léser et de priver certains de leurs droits ou de leurs emplois, mais de rééquilibrer un ensemble arbitrairement construit où d'autres sont lésés depuis des décennies/siècles.
Je n'y crois pas une seule seconde. Ce qui pouvait se justifier avant en raison du contexte, ne se justifie plus. Voir l'analyse des chaires en sciences humaines actuelles de spin-up plus haut, qui rejoint mon témoignage sur mes anciens profs de l'enseignement supérieur (des hommes blancs à 90%).jroche a écrit : 03 déc. 2021, 14:50Faut-il savoir si cet arbitraire n'est pas, en fait, un ensemble de choix de l'efficience optimale à un moment et dans un contexte donnés.LoutredeMer a écrit : 03 déc. 2021, 14:41 Il y en a vraiment qui ne comprennent pas qu'ils ne s'agit pas de léser et de priver certains de leurs droits ou de leurs emplois, mais de rééquilibrer un ensemble arbitrairement construit où d'autres sont lésés depuis des décennies/siècles.
Euuuuspin-up a écrit : 03 déc. 2021, 13:54
Tu sembles relier la discrimination positive a l'embauche et le niveau des chercheurs en sciences humaine de l'UQAM.
Pourtant si on regarde les titulaires des chaires en sciences humaines, bah on n'y trouve que des blanc.he.s, dont beaucoup d'hommes. Y compris ironiquement sur les chaires d'etude des langues Inuits ou de l'Islam et de L'afrique de l'Ouest.
Ils sont peut etre tou.te.s homos, mais bon, dur a prouver.
Mais on est d'accord que la médiocrité que tu deplores n'a pas été causée par la discrimination positive?Kraepelin a écrit : 03 déc. 2021, 15:12 Pour l'UQAM, je faisais référence aux Études féministes dont j'ai déploré la médiocrité il y a 10 ans sur les pages de notre forum. Depuis, quelques hommes ont été embauchés et les dossiers de publication se sont améliorés, mais la médiocrité persiste. Dois-je te rappeler que dans la pyramide de l'excellence en Études féministes, c'est Manon Bergeron qui loge au sommet?![]()
Comprenons nous bien, je ne dévalorise pas les études de genres comme sphère de recherche. Au contraire, c'est un très bel objet de recherche. Ce que je déplore, c'est que le domaine est noyauté par des idéologues pour qui la rigueur scientifique n'est pas une valeur. Encore récemment, la championne féministe du département de sociologie, Francine Descarries, affirmait son crédo post-moderne.
L'ensemble { "femme" U "LGBT" U "Personne de couleurs" U "handicapé"} n'est pas une minorité. C'est même une large majorité.Kraepelin a écrit : 03 déc. 2021, 15:12 Le début de cette sous-discussion spécifique est une nouvelle norme du Programme CRC imposée aux universités si elles veulent voir des subventions de recherches, une norme si sévère que seules les chercheurs issus de "minorités" peuvent être embauchés par certaines université jusqu'à l'obtention d'un quota.
Non !Dominique18 a écrit : 03 déc. 2021, 13:29 Dans ton logiciel, tu fonctionnes avec ces termes, dans ton niveau d'organisation, c'est ton choix, dans ta grille de lecture du monde.
Tu m'expliqueras en quoi dénoncer le racisme systémique par exemple est plus un phénomène identitaire que de dénoncer le racisme tout court.
Hummmmspin-up a écrit : 03 déc. 2021, 15:29
Mais on est d'accord que la médiocrité que tu deplores n'a pas été causée par la discrimination positive?
Tu joues sur les mots!spin-up a écrit : 03 déc. 2021, 15:29L'ensemble { "femme" U "LGBT" U "Personne de couleurs" U "handicapé"} n'est pas une minorité. C'est même une large majorité.Kraepelin a écrit : 03 déc. 2021, 15:12 Le début de cette sous-discussion spécifique est une nouvelle norme du Programme CRC imposée aux universités si elles veulent voir des subventions de recherches, une norme si sévère que seules les chercheurs issus de "minorités" peuvent être embauchés par certaines université jusqu'à l'obtention d'un quota.
Pas sur ce forum, certes, ni parmi les professeurs d'universités.
Ca depend de comment est faite l'evaluation de l'excellence, et si elle est basée sur des critères qui avantage le groupe dominant.Kraepelin a écrit : 03 déc. 2021, 16:18 Hummmm
Non!
Dès qu'un autre critère que l'excellence entre dans la balance, l'excellence recule dans la même proportion, ne crois-tu pas?
Bah, désolé, mais ça aussi pour moi c'est un truisme! N'importe quel zozo peut bien exploiter le terme « quantique » ou « médecine » si ça lui chante, selon ses croyances (il le peut et aucune loi ne l'empêche). L'on peut tous déterminer en quels termes nous nous exprimons (enfin, sauf ici, parfoisEtienne Beauman a écrit : 03 déc. 2021, 12:08 Et j'ai jamais dit que tu n'y comprenais rien, j'ai dit qu'elles pouvaient bien déterminer elles mêmes en quels termes elles s'expriment.
Mais de quoi tu parles? C'est bcp plus que de trouver des mots pour verbaliser un ressenti. Des militants, des « woke » s'en servent, couplés au « racisme systémique » (une autre notion qui n’a rien de scientifique) comme « arme symbolique » afin de mieux définir un ennemi en tant que « la domination du mâle blanc hétéro occidental » qui serait responsable de toutes les injustices sociale. Ce qui est complètement absurde puisque toutes les sociétés non occidentales et non-blanches sont aux prises, elles aussi, avec précisément les mêmes injustices~discriminations sociales au sein de leur société que tous autres pays sur la planète!Etienne Beauman a écrit : 03 déc. 2021, 12:08...Trouver des mots pour verbaliser ce qu'on ressent c'est on ne plus adapté à leur situation, ton argument "ça ne sert à rien" semble bien loupé l'essentiel.
Tu le dis toi même, ce ne sont que des mots pour verbaliser un ressenti. Ce qui relève donc bcp plus de la « notion » (donc de l'intuition et de l'expérience empirique perso, d'où le « ressenti ») que de véritables concepts relevant d'une pensée rationnelle effectuant un travail d’analyse le plus objectif possible. Et encore moins de « théories » au sens scientifique!
Oui, très facile à comprendre, mais je ne suis pas d’accord!Etienne Beauman a écrit : 03 déc. 2021, 12:08Cesse de dire les féministes et j'arrêterai de dire que tu généralises. C'est facile à comprendre, non ?
L'excellence est certainement difficile à mesurer, mais y renoncer où le reléguer au second plan n'arrange pas les choses.spin-up a écrit : 03 déc. 2021, 16:29Ca depend de comment est faite l'evaluation de l'excellence, et si elle est basée sur des critères qui avantage le groupe dominant.Kraepelin a écrit : 03 déc. 2021, 16:18 Hummmm
Non!
Dès qu'un autre critère que l'excellence entre dans la balance, l'excellence recule dans la même proportion, ne crois-tu pas?
Dans le domaine académique, l'obsession pour les metriques, comme le h-index ou les facteurs d'impact fait probablement plus de mal que de bien (ca donne, entre autre, des Didier Raoult), et surtout, n'est pas neutre.
Misère! En plus de la qualité du développement de tes argumentaires,LoutredeMer a écrit : 03 déc. 2021, 13:46Non!extrait de l'artcile du chatelaine du 7 juin 2005 - Elisabeth Badinter a écrit :« draguer !Comme le dit la féministe américaine Katie Roiphe, « pour recevoir des attentions sexuelles désirées, il faut en recevoir qui ne sont pas désirées ».
On en a déjà discuté 20 fois. Je ne vais pas recommencer, c'et inutile, ça te passe au-dessus chaque fois. Si tu lis l'article que j'ai posté sur Katie Roiphe ce dont je doute, tu verras qu'elle justifie le viol en disant que les filles ne doivent pas boire ni se droguer et que c'est donc leur faute si cela leur arrive. Un peu d'imagination Dash : le meme mode de pensée implique qu'elles restent chez elles à tricoter ou qu'elles sortent avec un chaperon...Dash a écrit : 03 déc. 2021, 17:17Misère! En plus de la qualité du développement de tes argumentaires,LoutredeMer a écrit : 03 déc. 2021, 13:46Non!extrait de l'artcile du chatelaine du 7 juin 2005 - Elisabeth Badinter a écrit :« draguer !Comme le dit la féministe américaine Katie Roiphe, « pour recevoir des attentions sexuelles désirées, il faut en recevoir qui ne sont pas désirées ».qui se résume très souvent par des « non », je crois que c'est la pire connerie (mis à part de ne pas encore t'être fait vacciner! C'est là qu'on voit qu'il y a une différence entre « parler » de rationalité et agir en conséquence, mais c'est un autre sujet) que t'as jamais dite ici!
Tu vas nous faire croire à tous que parmi toutes les « attentions à objectif sexuelles » qui t'ont été portées, donc que parmi toutes les dragues qui t'ont été faites, tu les désirais (et/ou appréciais) toutes!? Mega-foutaise! Boulshiteuse!
Défendre une cause à tout prix fait vraiment dire les pires conneries!![]()
Ne dites plus « liste noire », c’est raciste.
Ne dites plus « clause grand-père », c’est patriarcal.
il ne faut plus dire « mouton noir » ou « liste noire », car on associe le mot « noir » à quelque chose de négatif.
Il ne faut plus dire « ghetto », car ce mot réfère aux pires heures de l’Holocauste.
Ne parlez jamais de « totem », de « pow-wow » ou de « tribu » si vous n’êtes pas autochtone : c’est de l’appropriation culturelle.
il ne faut plus utiliser le mot « brainstorm » qui fait référence au cerveau (« brain »), car ça peut être offensant pour... les gens qui ont des problèmes au cerveau !
Ne dites plus « la période de Noël », car il ne faut pas « présupposer que tout le monde est chrétien ».
https://www.journaldemontreal.com/2021/ ... -rien-dire
A ce compte, qu'en est-il de "nuit blanche", "mariage blanc", "tir à blanc", "chèque en blanc", etc. ?DictionnairErroné a écrit : 03 déc. 2021, 19:46 Radio-Canada English (encore des english) fait des prouesses. Ils ont publié sur leur site pour nous mettre en garde contre 18 mots à ne plus utiliser.Ne dites plus « liste noire », c’est raciste.
Tu ne mesures probablement pas la nocivité de cette notion d'excellence parce que tu ne l'as pas vecue professionnellement.Kraepelin a écrit : 03 déc. 2021, 17:09 L'excellence est certainement difficile à mesurer, mais y renoncer où le reléguer au second plan n'arrange pas les choses.
spin-up a écrit : 03 déc. 2021, 20:22Tu ne mesures probablement pas la nocivité de cette notion d'excellence parce que tu ne l'as pas vecue professionnellement.Kraepelin a écrit : 03 déc. 2021, 17:09 L'excellence est certainement difficile à mesurer, mais y renoncer où le reléguer au second plan n'arrange pas les choses.
L'excellence academique, c'est être en competition permanente avec ses pairs, pas pour obtenir des honneurs ou des promotions mais juste pour ne pas perdre son job. Etre qualifié, compétent ou bon ne signifie plus rien, il n'y a que la comparaison qui compte. Il faut produire du h-index, ou du facteur d'impact, ce qui n'est ni plus ni moins que la cersion pompeuse du nombre de "j'aime" sur Facebook ou de vues sur Youtube.
Une part non negligeable du temps d'un scientifique est donc consacrée a optimiser ses metriques d'excellence plutot qu'a produire de la connaissance scientifique.
Je n'en doute pas. Mais encore, tu restes figé dans la problème de la difficulté à mesurer l'excellence, un problème qui se mélange à celui de la "précarité d'emploi" dans certains milieux de la recherche. Qu'il y ait plus de femmes, de blacks et des handicapés qui se joignent à vous, dans la marmite, y changerait il quelque chose?spin-up a écrit : 03 déc. 2021, 20:22 On pourrait aussi parler de la quantité faramineuse de fraudes scientifiques causées par cette culture du chiffre.
Oups! J'ai posté le même article (de Ma Sophie) juste avant de voir que tu l'avais fais.DictionnairErroné a écrit : 03 déc. 2021, 19:46 Radio-Canada English (encore des english) fait des prouesses. Ils ont publié sur leur site pour nous mettre en garde contre 18 mots à ne plus utiliser.