Oh, je n'oublie pas. J'ai juste pas le temps et l'énergie de taper une réponse rédigée avec tout ce que j'ai trouvé qui ne va pas dans ce qu'il dit.
Pêle-mêle :
- Le manuel d'épidémiologie de Nelson qu'il cite lui-même, et qui est reconnu comme une source sérieuse (critiques dans revues peer-reviewed), n'avance bien sûr pas les vaccins comme seule source de diminution des maladies. Cela ne l'empêche pas d'avoir aussi tout un chapitre positif sur les vaccinations ; par contre la diminution de la proximité avec les animaux n'est pas mentionnée comme cause de cette diminution.
- Pourquoi ? Peut-être parce que la grande majorité des maladies infectieuses à prévention vaccinales listées par P Moore lui-même
ne sont pas des zoonoses. Dites-moi donc si l'une d'entre elles a le cheval pour réservoir.
(Un cas particulier étant la grippe, mais même dans ce cas cela ne concerne que certaines souches.)
- Il présente bien d'abord des graphiques du CDC reprenant le
nombre de cas (personnes infectées mais pas forcément décédées), puis fait suivre des graphiques de
mortalité (en prétendant qu'il s'agit du
taux d'infection).
"Pour rehausser les ventes de tout produit, les graphiques bien présentés sont un atout. Ainsi Big Pharma vous présente des graphiques très convaincants, comme celui-ci. On voit clairement que depuis l'apparition du vaccin, le
taux d'infection a chuté. J'achète! Par contre, si on prend du recul, on réalise que le
taux d'infection était en chute libre bien avant le vaccin."
On le voit clairement comparer plusieurs fois des données différentes, en insinuant pourtant qu'elles constituent une seule et même courbe, tronquée au bon moment par les industriels.
Et non, ces deux types de données n'évoluent pas de la même façon. L'incidence peut rester haute et la mortalité baisser tout simplement si on a plus de moyens pour garder les malades en vie via les progrès médicaux.
Rougeole :
>
Graphique page 2 : le nombre de cas reste haut jusqu'à l'introduction du vaccin, tandis que la mortalité diminue avant.
+
http://jid.oxfordjournals.org/content/1 ... long#ref-1
Although most patients recovered without permanent sequelae, the high number of cases each year made measles a significant cause of serious morbidity and mortality Langmuir showed that >90% of Americans were infected with the measles virus by age 15 years [1]. This equated to roughly 1 birth cohort (4 million people) infected with measles each year. (...)
By the late 1950s, even before the introduction of measles vaccine, measles-related deaths and case fatality rates in the United States had decreased markedly, presumably as a result of improvement in health care and nutrition. (...)
Nevertheless, in the late 1950s, serious complications due to measles remained frequent and costly.
+
Même dans des papiers plus anciens :
Figure 1 presents annual morbidity and mortality for the expanding reporting areas from 1912 to 1959. Note the stability of the morbidity rate and the steady downward trend in the mortality rate.
Also, there is the somewhat ominous suggestion of a cessation of this downward trend since 1955 similar to the leveling off of the infant death rates during the past 6 years.
The morbidity figures are testament to the stability of the biological balance of measles during the period. The decline in mortality demonstrates the degree to which we have adapted to this balance ans have learned to live with this parasite.
- Concernant le lien vaccin - autisme, je suppose que vous sauriez citer les fameuses"21 des 24 études de la CDC" falsifiées par Poul Thorsen ?
(Attention, il faut que ce soit des études portant sur le lien entre autisme et vaccin, et que le CDC soit impliqué dedans...)
Pierre64 a écrit :En fait, je ne crois pas une personne qui a fait ses devoirs et qui ne reconnait pas qu'une tonne de parents ont vu leur enfant devenir autiste à la vaccination. C'est reconnu. La seule question est celle de causalité. Mais le synchronisme ne fait aucun doute.
Et je suppose donc que vous savez vers quel âge les enfants autistes sont diagnostiqués en général ? Et qu'on observe pourtant rétrospectivement des signes d'autisme avant les vaccinations sur les films familiaux ?
Pierre64 a écrit :De plus, on apprend plus loin dans le documentaire, avec les documents de la CDC officiels, que tel que l'hypothèse de Wakefield le suggérait, ceux qui reçoivent le vaccin RRO après 36 mois ont 340% moins de chances de développer l'autisme que ceux qui le reçoivent avant. Le chercheur Thompson co-auteur des études de la CDC confirme que la CDC a joué avec les chiffres (comme on le voit sur leurs documents) pour cacher le lien autisme-RRO que Wakefield avait soupçonné et continuer à vacciner les enfants à 18 mois.
Vous avez dit "340%" et généralisé cette "ré-analyse" à tous les enfants ; ça me suffit pour déterminer que vous ne connaissez rien à cette affaire.