@Loutre
T'es interrogations m'ont "titillé", ainsi que tes remarques justifiées.
J'ai trouvé quelques indications :
https://fr.linkedin.com/pulse/le-perver ... e-valentin
https://www.psychologueparis-7.fr/victi ... rcissique/
Le Psycho nous en apprendra plus, en tant que professionnel.
Le pervers, en principe, tout est relatif, a besoin de son "jouet" pour donner un sens, un objectif, à son existence. Il peut tout lui faire subir, en évitant de le casser. Un "jouet" inutilisable n'a aucun intérêt. La notion (l'identification, pourrait on dire) de pervers narcissique, dans le sens psychopathologique du terme, ne va pas de soi, en France. Surtout dans les structures hiérarchiques. Une structure hiérarchique (entreprise, administration, association...) est un système de dominance. Reconnaître en son sein des déviances et déviants, c'est remettre en cause le système existant, avec les acteurs évoluant et cautionnant ce système, le cimentant. On imagine le bazar... et pourtant...
C'est ce que j'ai pu constater au cours de plusieurs expériences. (Je le reprécise : elles ne sauraient avoir valeur d'exemple. Je ne traite que de ce que j'ai pu connaître, dans des champs particuliers). Les tendances à la minimisation des faits sont d'une banalité affligeante. On n'imagine pas la dose de courage, et la force nécessaires aux victimes pour s'en sortir.
Tant que le pervers peut manipuler son monde et évoluer dans une impunité quasi-totale, il continuera d'oeuvrer, si rien ne l'arrête.
Bertrand Cantat est évoqué. On pourrait ajouter une figure emblématique : Jim Morrison, qui en tenait une couche. Un cas d'espèce.
Je préfère le terme "personnalité toxique". A tendance (s) perverse (s)...
Pervers narcissique, c'est le mot narcissique qui me gêne, qui renvoie à une connotation psychanalytique, alors que ce genre d'individus relèvent d'interventions au niveau psychiatrique, à mon sens. Les désordres mentaux nécessitent des prises en charge spécialisées, spécifiques.