Effet EPR, non localité, principe de causalité, positivisme et réalisme

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ABC
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Re: Effet EPR, non localité, principe de causalité, positivisme et réalisme

#126

Message par ABC » 24 févr. 2024, 19:47

ABC a écrit : 24 févr. 2024, 13:44Donc, en relativité richardienne, quand un signal électromagnétique est émis vers l'avant par un train se déplaçant à vitesse v par rapport à la gare, la lumière émise se propage à vitesse supraluminique c+v par rapport à la gare ?
Mirages a écrit : 24 févr. 2024, 14:42Que va-t-il dire ? :mrgreen:
Devant l'impossibilité de le nier, il commence (pour une fois) par le reconnaitre. A la question suivante : la vitesse c+v de la lumière par rapport à la gare quand l'émetteur est sur le train est plus donc grande que la vitesse c de la lumière par rapport à la gare quand l'émetteur est au repos parce que la vitesse v de l'émetteur ajoute un élan v à l'onde électromagnétique émise ?

Hop là ! On répond vite à une autre question parce que là, ça commence à sentir le roussi.
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Re: Effet EPR, non localité, principe de causalité, positivisme et réalisme

#127

Message par richard » 24 févr. 2024, 19:57

Dominique18 a écrit : 24 févr. 2024, 18:51 Le réel psychique serait l'inconscient. Avec quelle définition ?
il y a quelques définitions de philosophes de l’inconscient dans cet article, mais tu dois en savoir plus que moi là-dessus.
Si des réels ne nous sont pas accessibles, comment pouvons-nous les connaître?
c’est un peu comme pour la Terre, on peut voir sa surface, mais pour l’intérieur il faut creuser (pas mal la métaphore, nan?). Ça me fait penser au Tao, "à l’état de désir, on ne voit que sa surface, à l’état de non-désir on perçoit ses mystères". Alors comment accéder au non-désir ? Méditation, hypnose, psychanalyse, drogue, incantations...?
:hello: A+

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Dominique18
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#128

Message par Dominique18 » 24 févr. 2024, 23:12

En 2024, on attend nettement mieux comme définition pour l'inconscient. C'est un peu léger, ça manque de corps, dans un cadre qui se targue de démarches scientifiques, c'est très insuffisant comme réponse.
Ça ne me dit toujours pas comment on peut accéder à la connaissance des réels qui sont évoqués. Quels sont les chemins d'accès ?La réponse est une digression passe-partout, qui peut s'appliquer à n'importe quoi et qui n'apporte rien, il va falloir proposer mieux et plus convaincant.
Le "non-désir"? Qu'est-ce que ça vient faire ici?
Je suis plutôt terre à terre, il me faut du concret, de l'éprouvé, du tangible.
Pour les vitesses (réelle, perceptible, empirique,...), je reste sur ma faim, il faudrait développer, parce que les considérations philosophiques, ça va cinq minutes.
Pour la terre, pas besoin de creuser et de faire des trous partout comme un sagouin. On a inventé des outils pratiques et efficaces pour conduire des investigations.
Ce qui, en synthèse, donne un ensemble de questions, les mêmes, qui n'ont toujours pas trouvé de réponses satisfaisantes et crédibles.

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Re: Effet EPR, non localité, principe de causalité, positivisme et réalisme

#129

Message par ABC » 25 févr. 2024, 10:24

Dominique18 a écrit : 24 févr. 2024, 23:12Pour les vitesses, je reste sur ma faim, il faudrait développer,
ABC a écrit : 24 févr. 2024, 13:30En relativité richardienne, la vitesse à laquelle le signal émis en A dans le train parcourt, par rapport à la gare, la distance d’A = ctA + v tA, en un temps absolu tA, est-elle égale à d’A/tA ?
richard a écrit : 24 févr. 2024, 13:40d’A = (c + v) tA donc d’A/tA = c + v.
Une vitesse (perceptible, réelle, empirique) est mesurée dans un référentiel c'est :
  • une distance entre deux positions dans ce référentiel mesurée avec des mètres au repos dans ce référentiel
  • divisée par une durée entre les instants correspondants mesurée par des horloges au repos et synchronisées dans ce même référentiel.
En "relativité richardienne" :
  • avec la simultanéité absolue, les longueurs absolues et les durées absolues mesurées dans la gare, un émetteur au repos dans la gare émet une onde lumineuse se propageant à vitesse c par rapport à la gare
    .
  • avec la simultanéité absolue, les longueurs absolues et les durées absolues mesurées dans le train, un émetteur dans un train filant à vitesse v émet une onde lumineuse bénéficiant, comme une balle, de l'élan v que lui communique l'émetteur. Elle se propage à vitesse c+v par rapport à la gare

On a deux possibilités, toutes deux absurdes :
  • les simultanéités, longueurs et distances absolues sont relatives (on n'est plus à une incohérence près)
    .
  • en relativité richardienne, la vitesse des ondes lumineuses s'ajoute à la vitesse de l'émetteur (on n'est plus à une incompatibilité près avec les faits d'observation).

On peut ajouter à cette absurdité la longue liste des anneries déjà signalées :
  • les muons qu'on observe mais qui n'existent pas Expérience de Frisch et Smith 1963
    .
  • la différence d'indication des horloges dans l'expérience de Hafele et Keating qu'on observe mais qui n'existe pas
    .
  • La possibilité d'observer notre vitesse par rapport à l'éther, une vitesse que l'on n'observe pas mais une observation qu'un Morley Michelson richardien prédit
    .
  • l'invariance de Lorentz de l'équation de propagation des ondes lumineuses est prouvée mathématiquement (j'ai rappelé la démo plusieurs fois). Pas grave, la "relativité richardienne" repose sur le résultat faux de l'invariance galiléenne
    .
  • On a eu le son rattrapant un avion volant à vitesse supersonique. Curieusement ce fait, pourtant inobservable, un bon indicateur de sa validité en "relativité richardienne", a disparu de la "relativité richardienne".
    .
  • l'indication des GPS, reposant sur des corrections relativistes, nous amène à un endroit qui nous semble correct, mais c'est seulement une réalité perçue. Le bon emplacement, l'emplacement réel, c'est le ravin qui se trouve à côté.
Pour retrouver une cohérence et une compatibilité avec les faits d'observation, il faut une vitesse nulle v=0 des muons, des avions, des trains, du Morley Michelson... La "relativité richardienne" est une théorie de l'immobilité absolue.

En fait, ta question montre qu'on peut quand même tirer des choses des réponses à la "relativité richardienne". Le rendement n'est pas excellent. Selon thewild, 10 pages sur 97 lors d'un précédent fil, soit un rendement de 10%. Mais bon, si ça se trouve c'est juste un rendement perçu, le rendement réel est certainement bien meilleur.

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#130

Message par Dominique18 » 25 févr. 2024, 11:43

ABC a écrit : 25 févr. 2024, 10:24
l'indication des GPS, reposant sur des corrections relativistes, nous amène à un endroit qui nous semble correct, mais c'est seulement une réalité perçue. Le bon emplacement, l'emplacement réel, c'est le ravin qui se trouve à côté.[/list]

En fait, ta question montre qu'on peut quand même tirer des choses des réponses à la "relativité richardienne". Le rendement n'est pas excellent. Selon thewild, 10 pages sur 97 lors d'un précédent fil, soit un rendement de 10%. Mais bon, si ça se trouve c'est juste un rendement perçu, le rendement réel est certainement bien meilleur.
Je me disais aussi...
J'ai abandonné le bricolage (papier peint, meubles,...) parce qu'entre la réalité perçue et celle réelle, je ne m'en sortais plus! :lol:
Certainement une manifestation de mon inconscient mal calibré... :D

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#131

Message par richard » 25 févr. 2024, 11:49

Dominique18 a écrit : 24 févr. 2024, 23:12 Ça ne me dit toujours pas comment on peut accéder à la connaissance des réels qui sont évoqués.
Justement, on ne peut pas, l’impossible c’est le réel. Toi qui aime bien Lacan, je pense que ça va te plaire.
Dominique a écrit :Quels sont les chemins d'accès ?
Ils sont difficiles, la psychanalyse que tu rejettes en est un.
Après le réel psychique, intérieur, passons au réel physique, extérieur.
Dominique a écrit :Pour les vitesses (réelle, perceptible, empirique,...), je reste sur ma faim, il faudrait développer, parce que les considérations philosophiques, ça va cinq minutes.
Il y a quand même réalisme et positivisme dans le titre de la discussion.
En philosophie, le réalisme repose sur la conviction que le réel existe extérieurement à la pensée et indépendamment d’elle.
Le réel physique c’est la chose en soi, indépendamment de l’observation. La réalité c’est ce que l’on perçoit de ce réel.
:hello: A+

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#132

Message par Dominique18 » 25 févr. 2024, 12:27

richard a écrit : 25 févr. 2024, 11:49 ....Le réel physique c’est la chose en soi, indépendamment de l’observation. La réalité c’est ce que l’on perçoit de ce réel.
Synthèse et bilan...
Rien que du très connu.
Aucune réponse crédible à mes questions, mais des sempiternelles pirouettes usés jusqu'à la trame à force d'avoir été recyclées *. :mrgreen:

Image

Avec sa déclinaison...

Image

Pour ceux qui en douteraient, un peu de lecture fort éclairante...

viewtopic.php?t=16793

Il y a plusieurs passages succulents. :a2:

* ça ne coûte rien de le redire : Lacan était un somptueux connard, complètement pété

https://blogs.mediapart.fr/jacques-van- ... a-connerie

Et il faut sacrément l'être (pété) pour croire à ses conneries.

viewtopic.php?t=16861&start=550#p640097

Image
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#133

Message par ABC » 25 févr. 2024, 13:26

Dominique18 a écrit : 24 févr. 2024, 23:12Comment on peut accéder à la connaissance des réels qui sont évoqués. Quels sont les chemins d'accès ?
On n'a pas d'autre choix que de procéder à l'observation d'informations enregistrées, des traces du passé. Tout repose là-dessus. La réalité que nous évoquons est une contruction reposant sur l'organisation d'informations reproductiblement lisibles en forme de modèle permettant, par inférence statistique (1), de faire des prédictions fiables d'évènements futurs et ce ceux que nous pouvons occasionner par des actions appropiées. A part son existence, la réalité ne possède pas de propriété objective.

Toutes les lois et toutes les propriétés que nous attribuons à l'univers, même les plus constantes des constantes de la physique (G, c, h, epilon0 et les masses et charges des quarks) ont des valeurs obtenues par recueil d'informations enregistrées sous formes de traces stables, des traces du passé.

Leur stabilité, base de leur résistance aux agressions de l'environnement et de la reproductibilité de leur lecture assurant ainsi leur intersubjectivité, découle du fait qu'à l'échelle macroscopique, ces états sont perçus comme invariants grâce à notre myopie d'observateur macroscopique, notre grille de lecture thermodynamique statistique d'êtres vivants (2)(3).

(1) Edwin Thompson Jaynes, Information Theory and Statistical Mechanics,1957, Phys. Rev., 106, 620
(2) Incomplete descriptions and relavant entropies, Roger Balian, juillet 1999
(3) Environment as a Witness: Selective Proliferation of Information and Emergence of Objectivity in a Quantum Universe
Harold Ollivier, David Poulin, Wojciech H. Zurek, aout 2004
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#134

Message par Dominique18 » 25 févr. 2024, 13:30

ABC a écrit : 25 févr. 2024, 13:26
Dominique18 a écrit : 24 févr. 2024, 23:12Comment on peut accéder à la connaissance des réels qui sont évoqués. Quels sont les chemins d'accès ?
On n'a pas d'autre choix que de procéder à l'observation d'informations enregistrées, des traces du passé. Tout repose là-dessus. La réalité que nous évoquons est une contruction reposant sur l'organisation d'informations reproductiblement lisibles en forme de modèle permettant, par inférence statistique (1), de faire des prédictions fiables d'évènements futurs et ce ceux que nous pouvons occasionner par des actions appropiées. A part son existence, la réalité ne possède pas de propiété objective.
Une réponse (non "richardienne") à mes interrogations. :a2:
Parfaitement compréhensible!
Merci ABC!

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Re: Effet EPR, non localité, principe de causalité, positivisme et réalisme

#135

Message par ABC » 25 févr. 2024, 14:18

Dominique18 a écrit : 25 févr. 2024, 12:27 ça ne coûte rien de le redire : Lacan était un somptueux connard, complètement pété
https://blogs.mediapart.fr/jacques-van- ... a-connerie
Le bullshitteur déblatère tout ce qui lui passe par la tête, du moment que ça peut l'arranger, sans le moindre souci pour la véracité ou la fausseté de ce qu'il asserte. Il déconne joyeusement, et pour ce faire il dispose de multiples stratégies : noyage de poisson, enfumage, changement de sujet, obscurantisme, lyrisme, solennité affectée, langue de bois, discours creux, foutage de gueule...
Peu importe la manière ou le contexte, le bullshitteur, dit Frankfurt, cherche “à s'en tirer” à bon compte, en faisant comme s'il disait quelque chose, alors qu'il ne dit rien, dans le sens où il ne transmet aucune information pertinente. Le bullshit est donc une forme de camouflage épistémique : il se fait passer pour une contribution à la discussion, tout en faisant obstruction à son avancée.
:mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Toute ressemblance avec des faits déjà observés ne saurait être que pure illusion positiviste d'une réalité perçue sans lien, du tout, du tout, avec une réalité grande, belle, profonde, forte, mais définitivement inaccessible.

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Re: Effet EPR, non localité, principe de causalité, positivisme et réalisme

#136

Message par Dominique18 » 25 févr. 2024, 14:40

ABC a écrit : 25 févr. 2024, 14:18 :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Toute ressemblance avec des faits déjà observés ne saurait être que pure illusion positiviste d'une réalité perçue sans lien, du tout, du tout, avec une réalité grande, belle, profonde, forte, mais définitivement inaccessible.
Image
...Malheureusement, au pays des Lumières, l’histrion parisien(Lacan) avait lancé un courant d’obscurantisme qui n’est pas prêt de s’arrêter. Son œuvre est la plus extraordinaire mystification de l’histoire de la psychologie. La sottise et le snobisme ont fait sa prodigieuse notoriété.
Ajoutons que les Miller brothers, (Jacques-Alain, et Gérard actuellement en grande difficulté *), très proches de Lacan, ne sont pas en reste.
Si les maoïstes des années 60, pour la plupart, fils et filles de bonnes familles parisiennes, fréquentant des établissements prestigieux, appréciés des tenants du pouvoir, tous bords confondus, n'avaient pas apporté de caution, politique et financière, à la psychanalyse, celle-ci aurait sombré.

L'extrême-gauche historique, celle du cénacle parisien, associée à la psychanalyse ne pouvaient que produire une haute fermentation intellectuelle. Par la suite, le mouvement maoïste a explosé, déçu par l'orientation politique des événements de mai 68 et s'est sabordé.
Il y eut des suite telles la création du journal Libération (d'anciens maos soutenus par des intellectuels de renom), de nouveaux groupes politiques, etc...

Pour la connerie (au sens scientifique du terme), cette alliance était tout sauf contre-nature. Elle s'inscrivait dans l'ordre logique des choses. :D ***

Références et sources, entre autres :
- Virginie Linhart "Le jour où mon père s'est tu"
- Laurence Debray ** "Fille de révolutionnaires"
- Christophe Bourseiller: "Histoire de l'ultra-gauche" et "Nouvelle histoire de l'ultra-gauche"
- "Le livre noir de la psychanalyse" (première et seconde éditions)

* https://www.midilibre.fr/2024/02/23/aff ... 783868.php

https://www.elle.fr/Societe/Les-enquete ... er-4200706

** Régis Debray (le père) a mis le temps, mais il y est arrivé, sans trop l'ébruiter toutefois, il ne s'est pas longuement épanché, il a reconnu qu'il y avait eu des "égarements" qui avaient duré...

Ca fait franchement désordre...

Pour la vitesse de la connerie, comment s'exprime-t-elle?
Dans le réel perçu? Le réel invisible? Le réel impossible? Le réel physique ? Psychique ?
Est-elle supraluminique?
Positiviste ? Réaliste ? Les deux à la fois, style Lacan? ****

*** :ouch:

**** très doué, imbattable !

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Re: Effet EPR, non localité, principe de causalité, positivisme et réalisme

#137

Message par Gwanelle » 26 févr. 2024, 10:52

ABC a écrit : 22 févr. 2024, 11:00
ABC a écrit : 21 févr. 2024, 17:13J'évoquais l'hypothèse spéculative d'une possibilité d'observer, sans ou presque sans le modifier, le changement d'état du photon de Bob (supposé) provoqué (dans une interprétation réaliste) par une mesure (forte) d'Alice.
Gwanelle a écrit : 22 févr. 2024, 10:18Que verra un observateur C extérieur à la scène pour lequel les événements A et B sont pour le moment dans son ailleurs mais qui vont arriver dans son cone passé un jour ou l'autre, et par conséquent C a encore tout le loisirs d'accélérer de manière à rendre B entrer dans son cone passé avant que A ne rentre dans son cone passé. C peut donc voir l'influence entre A et B (considérée pourtant comme réelle et simultanée dans cette interprétation ) à l'envers ?
Oui. Dans l'interprétation réaliste de l'effet EPR, l'action qu'Alice engendre en B par sa mesure en A étant supposée instantanée ET objective, C aura, en premier, accès à l'information qui, en premier, rentrera dans son cône de passé.

Dans l'interprétation réaliste de l'effet EPR avec attribution d'un caractère objectif au principe de causalité, on a un référentiel quantique privilégié et un découpage entre passé et futur par l'hyperplan 3D de simultanéité absolue (un présent absolu) du putatif référentiel quantique privilégié. Les interactions entre évènements séparés par des intervalles de type espace sont alors supposées possibles en violation de la causalité relativiste et même supposées se produire vraiment (sans, toutefois, qu'on puisse s'en servir pour transmettre de l'information).

Dans cette interprétation réaliste de l'effet EPR, la structure causale de l'espace-temps change. Le principe de causalité y exprime toujours l'impossibilité qu'une action puisse avoir un effet qui lui soit antérieur. Ce qui change, c'est que, dans l'espace-temps d'Aristote (équivalent à un référentiel inertiel privilégié) le passé absolu et le futur absolu sont délimités par l'hyperplan de simultanéité absolue du référentiel quantique privilégié supposé (au lieu de la classique structure causale relativiste caractérisée par son cône de futur absolu et son cône de passé absolu).
Pour comprendre cette interprétation, j'ai besoin d'aller au bout de ses implications, mais je n'y arrive pas seule.

Que signifie "absolue" dans la phrase :
ABC a écrit : 22 févr. 2024, 11:00 Ce qui change, c'est que, dans l'espace-temps d'Aristote (équivalent à un référentiel inertiel privilégié) le passé absolu et le futur absolu sont délimités par l'hyperplan de simultanéité absolue du référentiel quantique privilégié supposé (au lieu de la classique structure causale relativiste caractérisée par son cône de futur absolu et son cône de passé absolu).


étant entendu que l'observateur C dont je parlais ci dessus peut toujours faire en sorte que (pour lui) l'ordre des événements rentre (dans son cône passé) dans un ordre inversé par rapport à l'ordre "absolu" (=délimités par l'hyperplan de simultanéité absolue) des événements; sans doute volontairement ou involontairement d'ailleurs .

cet observateur C a t'il moyen de savoir qu'il perçoit deux événement à l'envers par rapport à "l'absolu" . Ou au contraire va t'il systématiquement se tromper (systématiquement penser à tort que l'ordre perçu est bien toujours celui du référentiel privilégié) .
Ôte-toi de mon soleil !

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#138

Message par ABC » 26 févr. 2024, 11:11

Gwanelle a écrit : 26 févr. 2024, 10:52Que signifie "absolue" dans la phrase :
ABC a écrit : 22 févr. 2024, 11:00Ce qui change, c'est que, dans l'espace-temps d'Aristote (équivalent à un référentiel inertiel privilégié) le passé absolu et le futur absolu sont délimités par l'hyperplan de simultanéité absolue du référentiel quantique privilégié supposé (au lieu de la classique structure causale relativiste caractérisée par son cône de futur absolu et son cône de passé absolu).
La même signification qu'en RR mais avec une structure causale différente.

Dans l'interprétation lorentzienne de la RR, un (hypothétique) présent absolu sépare le futur absolu et le passé absolu. Ce présent absolu est l'hyperplan 3D de présent d'un unique référentiel quantique privilégié. Il sépare l'espace-temps en un 1/2 espace de futur absolu et 1/2 espace un passé absolu (au lieu de la structure causale découpant l'espace-temps de Minkowski de la RR en : le cône de futur absolu, le cône de passé absolu et l'ailleurs absolu d'un évènenement donné).

Dans l'interprétation lorentzienne (réaliste) de la RR, le principe de causalité signifie aussi qu'aucun évènement situé dans le futur absolu ne peut provoquer d'effet dans le passé absolu (aucune information ou action ne peut être transmise du futur vers le passé). Toutefois, avec la structure causale propre à l'interprétation lorentzienne de la RR, des interactions sont supposées possibles entre évènements séparés par des intervalles de type espace sans que cela occasionne de violation du principe de causalité.
Gwanelle a écrit : 26 févr. 2024, 10:52étant entendu que l'observateur C dont je parlais ci dessus peut toujours faire en sorte que (pour lui) l'ordre des événements rentre (dans son cône passé) dans un ordre inversé par rapport à l'ordre "absolu" (=délimités par l'hyperplan de simultanéité absolue) des événements; sans doute volontairement ou involontairement d'ailleurs.
Ca n'est pas possible. Quel que soit le supposé référentiel quantique privilégié dont l'hyperplan de présent sépare l'espace-temps en un futur absolu et un passé absolu de l'évènement considéré :
  • Le cône de futur absolu de la RR est inclus dans le 1/2 espace de futur absolu de l'interprétation lorentzienne.
  • Le cône de passé absolu de la RR est inclus dans le 1/2 espace de passé absolu de l'interprétation lorentzienne.
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Akine
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Re: Effet EPR, non localité, principe de causalité, positivisme et réalisme

#139

Message par Akine » 26 févr. 2024, 13:59

ABC a écrit : 26 févr. 2024, 11:11
Gwanelle a écrit : 26 févr. 2024, 10:52étant entendu que l'observateur C dont je parlais ci dessus peut toujours faire en sorte que (pour lui) l'ordre des événements rentre (dans son cône passé) dans un ordre inversé par rapport à l'ordre "absolu" (=délimités par l'hyperplan de simultanéité absolue) des événements; sans doute volontairement ou involontairement d'ailleurs.
Ca n'est pas possible. Quel que soit le supposé référentiel quantique privilégié dont l'hyperplan de présent sépare l'espace-temps en un futur absolu et un passé absolu de l'évènement considéré :
  • Le cône de futur absolu de la RR est inclus dans le 1/2 espace de futur absolu de l'interprétation lorentzienne.
  • Le cône de passé absolu de la RR est inclus dans le 1/2 espace de passé absolu de l'interprétation lorentzienne.
D'accord, mais je pense que Gwanelle voulait dire "dans la partie passée de ses hyperplans de simultanéité propre" plutôt que "dans son cône passé" (ce qui rend possible l'inversion de l'ordre des événements à deux extrémités d'un intervalle de type espace).

La question demeure : y a-t-il possibilité de déterminer dans ce contexte, par l'expérience, quel est l'hyperplan de simultanéité absolue ?

Je comprends que non, vu que de toute manière, la causalité quantique n'est pas observable (si B fait une mesure sur sa particule, il n'a aucun moyen de savoir si A avait ou non mesuré la sienne avant lui - ce qui constituerait un moyen de transmettre l'information à vitesse supraluminique).

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Re: Effet EPR, non localité, principe de causalité, positivisme et réalisme

#140

Message par externo » 26 févr. 2024, 14:42

D'après Milo Wolff l'effet EPR s'explique sans effet instantané.
H. Le casse-tête de l’effet EPR.
L’effet EPR bien connu mais mystérieux[13, 14] est un exemple fascinant de communication entre particules. La section II C ci-dessus a souligné que la communication bidirectionnelle entre les particules était une condition fondamentale pour l'existence des lois naturelles et nous avons vu comment les ondes IN et OUT fournissent les moyens de cette communication bidirectionnelle. Voici ce qui se passe en EPR :

Habituellement, nous observons la communication comme deux événements d'échange d'énergie : un changement d'énergie au niveau d'une particule source et plus tard un événement d'absorption au niveau d'une particule réceptrice. Nous calculons la vitesse du message (c) en utilisant le temps entre les événements. Nous avions l’habitude de considérer cela comme un photon en mouvement, mais cela prête à confusion. L'image correcte utilise les ondes IN-OUT se déplaçant à la vitesse des ondes spatiales c.

Avant que deux partenaires potentiels puissent subir ces changements d'énergie, les ondes IN/OUT doivent échanger des informations (conditions aux limites) sur leurs états énergétiques de particules respectifs afin que les échanges d'énergie puissent avoir lieu de manière à minimiser les amplitudes des ondes conformément au MAP (hypothèse III). ). Si la minimisation n'est pas possible, aucun échange ne peut avoir lieu. À cet égard, le principe d'amplitude minimale est similaire à d'autres principes physiques tels que le principe de moindre action et le « l'énergie coule vers le bas ». Cela les sous-tend.

Ces échanges d’informations préalables ne produisent pas de changements énergétiques visibles pour nous. Les mystérieuses expériences EPR utilisent deux photodétecteurs séparés qui semblent avoir une connaissance instantanée de l'état de polarisation de chacun. Nous ne sommes pas au courant des échanges d'informations préalables car ils sont cachés à nos instruments de laboratoire puisqu'il ne s'agit pas de déplacements d'énergie mais portés par les ondes quantiques IN-OUT. Après avoir compris le rôle des ondes quantiques, nous reconnaissons que la nature est un marionnettiste qui nous permet de voir les marionnettes mais pas l'ensemble d'ondes quantiques derrière le rideau.

Plusieurs variations de l'effet EPR ont été trouvées et Greenberger et al.[15] décrire une méthode générale de calcul.
Traduit par Google
https://web.archive.org/web/20121221090 ... t-particle
"La Structure d'Ondes Sphériques de la Matière, en particulier le comportement des Ondes entrantes et sortantes, est en mesure de résoudre cette énigme de sorte que l'on puisse comprendre l'apparence d'une communication instantanée et pourtant ni Albert Einstein ni la MQ ne doivent avoir tort. Pour le démontrer, il est nécessaire d'examiner attentivement le processus détaillé d'échange d'énergie entre deux atomes, par l'action des ondes entrantes/sortantes des deux atomes. Rappelez-vous que pour un couplage résonnant, il est nécessaire que les ondes entrantes et sortantes des deux électrons interagissent l'une avec l'autre. Le passage des deux ondes entrantes par les deux centres d'ondes précède les décalages de fréquence réels de la source et du détecteur. Un moyen de détecter ce premier passage ne fait pas partie des possibilités des appareils photo-détecteurs habituels et passe totalement inaperçu. Mais les ondes entrantes sont des contreparties symétriques des ondes sortantes et transportent l'information de leur état de polarisation entre les parties de l'appareil expérimental avant que les ondes sortantes ne provoquent un événement photonique de départ. Les ondes entrantes se déplacent à la vitesse de la lumière, il n'y a donc aucune violation de la relativité.
À ce stade, vous pouvez être enclin à ne pas croire à la réalité des ondes entrantes. Mais il existe d'autres preuves de leur existence. N'oubliez pas qu'elles expliquent la longueur d'onde de Broglie et, par conséquent, la mécanique quantique. Elles sont nécessaires pour expliquer l'augmentation relativiste de la masse d'un objet en mouvement ou la symétrie dans sa direction de déplacement. Elles sont responsables de la force finie de l'électron SR en son centre. Tout cela n'est-il qu'une simple coïncidence ? En particulier, c'est la combinaison des Ondes entrantes et sortantes qui explique ces lois, et pas seulement les Ondes entrantes. Si vous croyez aux unes, vous êtes obligé de croire aux autres.

Peut-on trouver la preuve des In-Waves ?
Pour que quelqu'un croie vraiment à une nouvelle théorie, une expérience démontrant l'existence de nouveaux phénomènes non connus auparavant est des plus convaincantes. Prouver l'existence des ondes entrantes (et donc l'interconnexion préexistante des électrons avec le reste de l'appareil) serait justement une telle expérience critique. Cela peut probablement être accompli avec un appareil du type de celui utilisé par Aspect, Dalibard et Rogers (1982), sauf qu'au lieu d'effectuer un réglage aléatoire du filtre pendant le temps de passage d'un photon, le réglage du filtre devrait avoir lieu pendant la période de temps précédant le départ du photon. Le but est d'empêcher la communication par les ondes sortantes. Comme les ondes entrantes sont nécessaires au processus d'échange d'énergie, le résultat de l'expérience serait une relation linéaire entre la différence angulaire des deux filtres. Ce serait le résultat initialement attendu par Albert Einstein pour l'expérience EPR."
Milo Wolff
Traduit par DeepL
https://www.spaceandmotion.com/Physics- ... hanics.htm
Je renvoie ici vers une série de citations à lire :
viewtopic.php?t=16978&start=50#p630734
viewtopic.php?t=16978&start=50#p630740
viewtopic.php?t=16978&start=50#p630750

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Re: Effet EPR, non localité, principe de causalité, positivisme et réalisme

#141

Message par ABC » 26 févr. 2024, 16:31

Akine a écrit : 26 févr. 2024, 13:59Je pense que Gwanelle voulait dire "dans la partie passée de ses hyperplans de simultanéité propre" plutôt que "dans son cône passé" (ce qui rend possible l'inversion de l'ordre des événements à deux extrémités d'un intervalle de type espace).
Comme dans l'interprétation classique de la RR (pour laquelle aucune violation d'invariance de Lotentz n'est autorisée par contre) il n'y a qu'un seul futur absolu et qu'un seul passé absolu (sinon, il ne seraient pas absolus). Il correspond au découpage en passé et futur par l'hyperplan 3D de simultanéité absolue caractéristique d'un hypothétique référentiel quantique privilégié.
Akine a écrit : 26 févr. 2024, 13:59La question demeure : y a-t-il possibilité de déterminer dans ce contexte, par l'expérience, quel est l'hyperplan de simultanéité absolue ?
Je comprends que non, vu que de toute manière, la causalité quantique n'est pas observable (si B fait une mesure sur sa particule, il n'a aucun moyen de savoir si A avait ou non mesuré la sienne avant lui - ce qui constituerait un moyen de transmettre l'information à vitesse supraluminique).
Tout à fait, cela violerait la causalité relativiste ET le no-communication theorem (1).

Pour illustrer, toutefois, la très spéculative possibilité (de toute façon je ne crois plus à l'interprétation réaliste de l'état quantique) de violer le no-communication theorem j'avais imaginé l'idée suivante :
  • Admettons, selon le point de vue réaliste, que l'état quantique de la paire de photons EPR corrélés ne soit pas un simple outil d'inférence statistique (2) caractérisant la connaissance d'Alice (ou de Bob, peu importe) mais une véritable représentation physique objective de la paire de particules. Dans cette interprétation réaliste, un changement instantané d'état quantique de polarisation de la paire de photons EPR corrélés représente un vrai changement physique objectif des deux photons quand Alice réalise une mesure pourtant locale de son côté (en violation donc, de l'invariance de Lorentz au niveau interpétatif).
    .
  • Admettons, toujours selon le point de vue réaliste, que la mesure quantique soit une évolution quantique normale, physique, objective (et non une acquisition subjective d'information par l'observateur). Elle respecte alors, comme il se doit, le déterminisme des évolutions physiques. L'indéterminisme de la mesure quantique s'interpète alors comme un indéterminisme apparent cachant (comme en physique classique) la connaissance incomplète que l'observateur possède de l'état initial du système observé.
    .
  • Profitant de ce supposé déterminisme caché de la mesure quantique, plaçons nous dans l'hypothèse où, grâce à une considérable amélioration du contrôle de l'état initial de son appareil de mesure et de son environnement (autrement dit, une très très hypothétique méthode de zéro apte à agir à une échelle suffisante mais à ce jour inaccessible à nos moyens de mesure), Alice parvienne à rendre 2 résultats de mesure de polarisation successifs identiques un peu plus probables que 2 résultats de mesure de polarisation successifs différents (un peu comme en météo. Malgré le caractère statistique des évolutions météo, on a raison 2 fois sur 3 quand on pense qu'il fera demain le même temps qu'aujourd'hui. C'est une conséquence du déterminisme de ces évolutions : les mêmes causes produisent les mêmes effets.)
Dans ce cas, quand Alice réalise ce très sévère (et très hypothétique) contrôle de son côté et que B fait, lui aussi, des mesures de polarisation H/V après Alice (au sens d'une chrolonogie absolue supposée (3)) Bob va constater, de son côté, une auto-corrélation de ses résultats de mesure de polarisation H/V (on va dire que qu'il reçoit un 1 ainsi transmis par Alice).

Au contraire, quand Alice relache cet effort de maîtrise de l'état de son appareil de mesure et son environnement, un hasard quantique parfait (le seul que l'on sache observer à ce jour) reprend ses droits et l'auto-corrélation entre résultats de mesure de polarisation successifs H/V de Bob disparait (on va dire que Bob reçoit alors un 0).

J'ai expliqué l'idée sous forme de ppt en Relativité de Lorentz. (4).

(1) le no-communication theorem repose sur les statistiques quantiques, c'est à dire la règle de Born et le fait que les observables en A et en B commutent. Si on regarde ce que ça signifie physiquement on constate que cela découle de l'impossibilité (validée par les résultats reproductibles disponibles à ce jour) de biaiser les statistiques quantiques. Les mesures de polarisation Horizontal/Vertical d'Alice par exemple obéissent à une statistique de pile ou face parfait (pas d'auto-corrélation entre résultats successifs notamment) et idem du côté de Bob, et ce, quoi qu'il soit fait de l'autre côté.

(2) E.T. Jaynes explique et défend, de façon très convaincante, l'interprétation de la violation des inégalités de Bell (par les résultats de mesure d'une paire de photons EPR corrélés) comme un résultat d'inférence statistique se passant totalement du besoin de recourir à l'hypothèse d'une action instantanée à distance (cf. E.T. Jaynes, Clearing up mysteries § EPR, 1988).

Sa démo est une illustration parfaite de l'interprétation positiviste de l'effet EPR respectueuse de la causalité relativiste (le contraire de l'interprétation de Bohm, Bell, Goldstein, Popper, Aspect etc, etc). C'est tout à fait remarquable car, malgré cette analyse, Jaynes se situe très clairement dans le camp des réalistes (il n'aime pas le positivisme de Bohr. Il estime qu'on doit accorder du crédit à une approche ontologique de la physique et non à une approche purement épistémique). Jaynes croit que la mission de la physique est de décrire, de mieux en mieux, une réalité qui possèderait des propriétés objectives, c'est à dire des propriétés qui ne devraient rien ni à l'observateur ni à l'observation.

(3) Après Alice au sens de la chronologie absolue supposée. La chronologie absolue entre réception du photon en A et réception du photon EPR corrélé en B, ne correspond pas à la chronolologie relative du référentiel du labo AB. Elle dépend de la vitesse du Labo AB par rapport au référentiel quantique supposé. Si le référentiel AB du Labo se déplace de A vers B par rapport au référentiel quantique privilégié supposé, un signal électromagnétique envoyé depuis I milieu de AB sera reçu d'abord par Alice et ensuite par Bob au sens de la simultanéité absolue hypothétique (c'est à dire au sens de la simultanéité relative du référentiel quantique privilégié supposé).

Pour que le photon d'Alice et le photon de Bob soient reçus en même temps au sens de l'hypothétique simultanéité absolue, il faut placer I, l'émetteur de paires de photons EPR corrélés, entre A et B à l'endroit pour lequel les photons EPR corrélés émis en I atteignent en même temps Alice et Bob au sens de la simultanété du référentiel quantique privilégié.

La position de ce point I entre A et B donne alors une information sur la composante de la vitesse absolue du labo dans la direction AB. Par exemple, si le labo AB a une (hypothétique) vitesse absolue allant de A vers B, le respect de la simultanéité absolue cachée (hypothétique) de réception des 2 photons en A et en B demande que I soit plus proche de B que de A.
  • Si Alice réalise sa mesure la 1ère, c'est elle qui fait changer l'état de la paire de photons et Bob ne fait que mesurer la polarisation du photon induite par la mesure d'Alice.
  • Si Bob réalise sa mesure le 1er, c'est alors au contraire lui qui fait changer d'état la paire de photons. Dans ce cas, Alice ne fait que mesurer l'état de polarisation du photon induit par la mesure de Bob.
(4) 1200 personnes ont téléchargé mon ppt Relativité de Lorentz. Je me demande bien qui peuvent être ces 1200 personnes alors que quand on est 20 à discuter sur un fil, c'est le bout du monde.

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Re: Effet EPR, non localité, principe de causalité, positivisme et réalisme

#142

Message par richard » 27 févr. 2024, 14:10

ABC a écrit : 26 févr. 2024, 16:31 Comme dans l'interprétation classique de la RR […] il n'y a qu'un seul futur absolu et qu'un seul passé absolu (sinon, il ne seraient pas absolus).
sIl y a un futur et un passé absolus, il doit en avoir des relatifs. Ma question est donc: qu’est-ce qu’un passé, ou un futur, relatif ?
:hello: A+

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#143

Message par Gwanelle » 27 févr. 2024, 16:01

Akine a écrit : 26 févr. 2024, 13:59
ABC a écrit : 26 févr. 2024, 11:11
Gwanelle a écrit : 26 févr. 2024, 10:52étant entendu que l'observateur C dont je parlais ci dessus peut toujours faire en sorte que (pour lui) l'ordre des événements rentre (dans son cône passé) dans un ordre inversé par rapport à l'ordre "absolu" (=délimités par l'hyperplan de simultanéité absolue) des événements; sans doute volontairement ou involontairement d'ailleurs.
Ca n'est pas possible. Quel que soit le supposé référentiel quantique privilégié dont l'hyperplan de présent sépare l'espace-temps en un futur absolu et un passé absolu de l'évènement considéré :
  • Le cône de futur absolu de la RR est inclus dans le 1/2 espace de futur absolu de l'interprétation lorentzienne.
  • Le cône de passé absolu de la RR est inclus dans le 1/2 espace de passé absolu de l'interprétation lorentzienne.
D'accord, mais je pense que Gwanelle voulait dire "dans la partie passée de ses hyperplans de simultanéité propre" plutôt que "dans son cône passé" (ce qui rend possible l'inversion de l'ordre des événements à deux extrémités d'un intervalle de type espace).
Akine,ABC.

En fait je voulais bien dire "dans son cône passé" .

Parce que quand une relation causale a bien un sens absolu bien défini (c'est à dire quand AB est un intervalle de genre temps) alors C ne peut pas inverser l'ordre de perception de A et B par rapport à la relation absolue entre A et B.
Le sens perçu (j'entend par là celui donné à posteriori, aprés observation de A et B ... celui attribué quand "ils rentrent dans notre cone passé") est donc systématiquement le même que celui donné à priori (dans le cas d'intervalles AB de genre temps).

Sauf qu'ici , AB est de genre espace ! ... et pourtant des interprétations réalistes donnent un sens à priori ,qui n'est pas nécessairement le même que le sens perçu .
Tel que je le comprend celà revient donc à prédire que C peut donc percevoir des événement en sens inverse du sens absolu sauf qu'il ne s'en rendra jamais compte . (sauf violation du no communication théorem)!

J'ai l'impression que nous sommes d'accord.
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#144

Message par Akine » 27 févr. 2024, 19:12

Gwanelle a écrit : 27 févr. 2024, 16:01 Akine,ABC.

En fait je voulais bien dire "dans son cône passé" .

Parce que quand une relation causale a bien un sens absolu bien défini (c'est à dire quand AB est un intervalle de genre temps) alors C ne peut pas inverser l'ordre de perception de A et B par rapport à la relation absolue entre A et B.
Le sens perçu (j'entend par là celui donné à posteriori, aprés observation de A et B ... celui attribué quand "ils rentrent dans notre cone passé") est donc systématiquement le même que celui donné à priori (dans le cas d'intervalles AB de genre temps).

Sauf qu'ici , AB est de genre espace ! ... et pourtant des interprétations réalistes donnent un sens à priori ,qui n'est pas nécessairement le même que le sens perçu .
Tel que je le comprend celà revient donc à prédire que C peut donc percevoir des événement en sens inverse du sens absolu sauf qu'il ne s'en rendra jamais compte . (sauf violation du no communication théorem)!

J'ai l'impression que nous sommes d'accord.
Oui, je le crois aussi. J'avais corrigé ce qui n'était (du coup) pas une erreur, parce que le fait que les évenements rentrent dans le cône passé dans un ordre ou dans l'autre n'a pas d'importance d'un point de vue physique. L'observateur peut toujours reconstituer a posteriori le sens dans lequel ils sont "réellement" advenus dans son référentiel (qui peut être différent de celui dans lequel ils ont rejoint son cône passé si l'intervalle les séparant est de type espace). Considérer cet ordre perçu représentait (pour moi) une complexification inutile.

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Re: Effet EPR, non localité, principe de causalité, positivisme et réalisme

#145

Message par Dominique18 » 27 févr. 2024, 20:49

richard a écrit : 27 févr. 2024, 14:10
ABC a écrit : 26 févr. 2024, 16:31 Comme dans l'interprétation classique de la RR […] il n'y a qu'un seul futur absolu et qu'un seul passé absolu (sinon, il ne seraient pas absolus).
sIl y a un futur et un passé absolus, il doit en avoir des relatifs. Ma question est donc: qu’est-ce qu’un passé, ou un futur, relatif ?
ABC a déjà répondu...
On n'a pas d'autre choix que de procéder à l'observation d'informations enregistrées, des traces du passé. Tout repose là-dessus. La réalité que nous évoquons est une contruction reposant sur l'organisation d'informations reproductiblement lisibles en forme de modèle permettant, par inférence statistique (1), de faire des prédictions fiables d'évènements futurs et ce ceux que nous pouvons occasionner par des actions appropiées. A part son existence, la réalité ne possède pas de propriété objective.

Toutes les lois et toutes les propriétés que nous attribuons à l'univers, même les plus constantes des constantes de la physique (G, c, h, epilon0 et les masses et charges des quarks) ont des valeurs obtenues par recueil d'informations enregistrées sous formes de traces stables, des traces du passé.

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#146

Message par ABC » 27 févr. 2024, 21:14

Gwanelle a écrit : 27 févr. 2024, 16:01Sauf qu'ici , AB est de genre espace ! ... et pourtant des interprétations réalistes donnent un sens à priori, qui n'est pas nécessairement le même que le sens perçu.
Je ne comprends pas bien ta remarque. En relativité, quand deux évènements e1 et e2 sont séparés par un intervalle de type espace
  • e1 peut être antérieur à e2 dans un 1er référentiel inertiel
  • e1 peut être simultané à e2 dans un 2ème référentiel inertiel
  • e1 peut-être postérieur à e2 dans un 3ème référentiel inertiel
Tout ce qui est observable dans l'interprétation classique de la RR est observable aussi dans l'interprétation lorentzienne. Tant que l'hypothétique référentiel privilégié de la Relativité de Lorentz reste inobservable, interprétation classique et interprétation Lorentzienne donnent lieu aux mêmes prédictions (sinon, se ne serait pas une autre interprétation de la Relativité mais une autre théorie).

Tant qu'aucun signal ne peut être transmis à vitesse supraluminique, le référentiel privilégié de la relativité de Lorentz et sa chronologie privilégiée sont inobservables. A ce jour, la simultanéité absolue, les longueurs absolues et durées absolues caractéristiques des mesures de simultanéité, de longueur et de durées dans l'hypothétique référentiel privilégié sont des hypothèses métaphysiques puisqu'on ne peut pas les réfuter.

Toutefois, pour un physicien réaliste, l'inobservabilité d'un référentiel quantique privilégié est un argument insuffisant pour admettre son inexistence. En effet, cette inexistence est incompatible avec la conviction réaliste selon laquelle l'état quantique serait une représentation objective (cad indépendante des connaissances détenues par un observateur) de l'état des systèmes quantiques.

Cet hypothétique référentiel privilégié (et donc sa simultanéité privilégiée et sa chronologie privilégiée) ne deviendrait observable que dans l'hypothèse spéculative où on trouverait un moyen de transmettre des informations à vitesse supraluminique. Le référentiel privilégié serait alors l'unique référentiel inertiel dans lequel des évènements simultanés au sens de l'envoi de signaux lumineux le seraient aussi au sens de l'envoi de ces putatifs signaux se propageant à une même vitesse supraluminique dans le référentiel privilégié (quelle que soit la direction AB).

Si une telle possibilité de transmission d'information à vitesse supraluminique, voir instantanée (une possibilité à laquelle je ne crois plus) se faisait jour, la relativité de Lorentz deviendrait une théorie différente de la RR. Elle serait, en effet, compatible avec ces faits d'observation nouveaux, violant l'invariance de Lorentz, alors que la RR ne le serait plus car elle interdit toute violation d'invariance de Lorentz (et, à ce jour, aucun fait d'observation ne vient invalider cette invariance).

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Re: Effet EPR, non localité, principe de causalité, positivisme et réalisme

#147

Message par Gwanelle » 28 févr. 2024, 12:43

ABC a écrit : 27 févr. 2024, 21:14
Gwanelle a écrit : 27 févr. 2024, 16:01Sauf qu'ici , AB est de genre espace ! ... et pourtant des interprétations réalistes donnent un sens à priori, qui n'est pas nécessairement le même que le sens perçu.
Je ne comprends pas bien ta remarque. En relativité, quand deux évènements e1 et e2 sont séparés par un intervalle de type espace
  • e1 peut être antérieur à e2 dans un 1er référentiel inertiel
  • e1 peut être simultané à e2 dans un 2ème référentiel inertiel
  • e1 peut-être postérieur à e2 dans un 3ème référentiel inertiel
Tout ce qui est observable dans l'interprétation classique de la RR est observable aussi dans l'interprétation lorentzienne. Tant que l'hypothétique référentiel privilégié de la Relativité de Lorentz reste inobservable, interprétation classique et interprétation Lorentzienne donnent lieu aux mêmes prédictions (sinon, se ne serait pas une autre interprétation de la Relativité mais une autre théorie).
...
il est possible (mais je n'en suis pas sure) que ce qui distingue ma pensée de la tienne , est que, pour moi, l'interprétation n'est définitivement qu'une interprétation, elle ne peut pas devenir une théorie différente car elle ne définit pas vraiment de "fait nouveau" ( Et comme elle respecte moins le rasoir d'occam, elle n'a, pour moi, définitivement aucun avantage par rapport à la RR, ni aujourd'hui , ni demain ) .

Car, s'il y a interprétation à priori que par exemple e1<e2 alors le fait observationnel "e2<e1" n'existe plus (il n'est plus un fait), par contre le fait "vitesse supraluminique" existe (je dis celà au sens où l'interprétation détermine les fait possibles évidemment).

ce qu'on observe , c'est seulement que, au moment d'entrer dans notre cone passé alors on constate un ordre : e1<e2 ou e1=e2 ou e2<e1 , c'est en ce sens seulement que "Tout ce qui est observable dans l'interprétation classique de la RR est observable aussi dans l'interprétation lorentzienne" .

Je pense que ce n'est pas une lubie positiviste de relier e1<e2 ou e1=e2 ou e2<e1 au sens des évènement perçus à posteriori (au moment d'entrer dans un cône passé) mais plutôt la considération que la vitesse d'un référentiel par rapport à un intervalle de genre espace n'est pas une observation (l'attribution de cette vitesse fait partie de la théorie) .
Quand on donne un sens à priori à e1 et e2 sans le relier au sens à posteriori , si par exemple on décide e1<e2 à priori, celà implique que le 3ème référentiel n'existe plus jamais au sens où il sera plutôt interprété comme le 1er référentiel mais allant à vitesse supraluminique car par rapport à e1e2 l'observateur (portant donc des informations) va à vitesse supraluminique (il suffit invoquer la symétrie des vitesses comme argument) donc le "fait nouveau" est purement créé par l'interprétation , il ne peut pas exister en dehors de l'interprétation.
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#148

Message par ABC » 28 févr. 2024, 13:59

Gwanelle a écrit : 27 févr. 2024, 16:01Le "fait nouveau" est purement créé par l'interprétation , il ne peut pas exister en dehors de l'interprétation.
Je n'ai pas compris le lien entre ta réponse et mon message. Tu évoques un fait nouveau qui serait créé par une interprétation. Or une interprétation n'est pas un fait nouveau. Ton message me semble suggérer que je pourrais être d'un avis opposé.

Ce qui serait un fait nouveau par contre, se serait (comme indiqué dans mon message) la possibilité de transmettre une information à vitesse supraluminique. Ce serait le cas si, par exemple, le changement instantané d'état du photon de Bob induit par la mesure était un réel réel laissant une trace observable (bref si ce changement d'état créait de l'entropie du côté de Bob). C'est à cette condition que l'interprétation lorentzienne passerait du statut d'interprétaiton à celui de théorie. Je ne vois pas bien ce que tu veux dire en considérant qu'un tel phénomène (à ce jour inobservable) ne serait pas un fait nouveau.
Gwanelle a écrit : 27 févr. 2024, 16:01relier e1<e2 ou e1=e2 ou e2<e1 au sens des évènement perçus à posteriori
Là non plus je ne comprends pas. Pourquoi t'intéresses tu à l'ordre chrolologique des évènements séparés par des intervalles de type espace ? Ca n'a d'interêt ni dans l'interprétation classique ni dans l'interprétation réaliste. En effet :
  • Cet ordre n'a pas de signification physique (autre que celui d'un choix arbitraire de référentiel inertiel) dans l'interprétation classique.
  • Il n'a pas non plus de signification physique dans l'interprétation réaliste puisque l'on ne sait pas identifier le référentiel privilégié dans le quel cet ordre aurait une signification physique.

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Re: Effet EPR, non localité, principe de causalité, positivisme et réalisme

#149

Message par Gwanelle » 28 févr. 2024, 15:45

ABC a écrit : 28 févr. 2024, 13:59
Gwanelle a écrit : 27 févr. 2024, 16:01Le "fait nouveau" est purement créé par l'interprétation , il ne peut pas exister en dehors de l'interprétation.
Je n'ai pas compris le lien entre ta réponse et mon message. Tu évoques un fait nouveau qui serait créé par une interprétation. Or une interprétation n'est pas un fait nouveau. Ton message me semble suggérer que je pourrais être d'un avis opposé.
il me semblait juste que nous sommes d'un avis opposé (je ne prétend pas avoir raison , j'aime bien trouver les désaccord parce que j'y vois des pistes pour m'aider à avancer) uniquement sur le fait que l'interprétation lorentzienne soit définitivement inutile .
mon propos était qu'elle est définitivement inutile, aujourd'hui comme demain , donc il y a bien un désaccord si pour toi elle n'est inutile qu'aujourd'hui mais que par contre qu'elle pourrait être utile demain (si un fait nouveau la rendrait utile)
ABC a écrit : 28 févr. 2024, 13:59 Ce qui serait un fait nouveau par contre, se serait (comme indiqué dans mon message) la possibilité de transmettre une information à vitesse supraluminique. Ce serait le cas si, par exemple, le changement instantané d'état du photon de Bob induit par la mesure était un réel réel laissant une trace observable (bref si ce changement d'état créait de l'entropie du côté de Bob). C'est à cette condition que l'interprétation lorentzienne passerait du statut d'interprétaiton à celui de théorie. Je ne vois pas bien ce que tu veux dire en considérant qu'un tel phénomène (à ce jour inobservable) ne serait pas un fait nouveau.
là j'imagine peut être mieux le fait nouveau , mais malheureusement on entre dans un domaine (création d'entropie) pour lequel je manque vraiment de compétence.
C'est probablement mon manque de connaissances scientifiques dans tous les domaines qui me fait penser qu'il ne peut exister ce fait nouveau (ni aujourd'hui , ni demain)

ABC a écrit : 28 févr. 2024, 13:59
Gwanelle a écrit : 27 févr. 2024, 16:01relier e1<e2 ou e1=e2 ou e2<e1 au sens des évènement perçus à posteriori
Là non plus je ne comprends pas. Pourquoi t'intéresses tu à l'ordre chrolologique des évènements séparés par des intervalles de type espace ? Ca n'a d'interêt ni dans l'interprétation classique ni dans l'interprétation réaliste. En effet :
  • Cet ordre n'a pas de signification physique (autre que celui d'un choix arbitraire de référentiel inertiel) dans l'interprétation classique.
  • Il n'a pas non plus de signification physique dans l'interprétation réaliste puisque l'on ne sait pas identifier le référentiel privilégié dans le quel cet ordre aurait une signification physique.
Parce que je cherche à comprendre à quoi sert l'interprétation réaliste (c'est à dire à quoi sert de considérer l'ailleurs de manière substantielle et pas seulement comme un espace imaginaire servant à géométriser les prédictions d'observation).
Ce qui m'amène à supposer que quand ils donnent un sens à priori à l'intervalle espace e1 e2 ça serve à quelque chose .
Si tu me répond que ça ne peut pas avoir de signification physique . c'était déjà ce que je me disais aussi , donc oui nous sommes d'accord sur celà .
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ABC
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Re: Effet EPR, non localité, principe de causalité, positivisme et réalisme

#150

Message par ABC » 28 févr. 2024, 16:18

Gwanelle a écrit : 27 févr. 2024, 16:01quand ils donnent un sens à priori à l'intervalle espace e1 e2 ça serve à quelque chose
De quel sens veux-tu parler, le sens chronologique ? Et si oui, dans quel référentiel ?
Gwanelle a écrit : 27 févr. 2024, 16:01Je cherche à comprendre à quoi sert l'interprétation réaliste.
Mes précédents messages t'ont-ils permis de comprendre ce qui distingue le point de vue réaliste du point de vue positiviste vis à vis de l'effet EPR ? Tes réponses me donnent le sentiment que ce n'est peut-être pas le cas. Pourrais-tu reformuler ce que tu penses avoir compris à ce sujet ?

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