EB a écrit :j'ai reperdu une réponse sur pc cette fois ci.
C’est la 3e fois me semble cette année. Apprendre de tes erreurs serait une avenue à peut-être envisager!? Sur PC, ça m’est arrivé 3, 4 fois il y a 15 ans. Depuis, j’écris tout dans Word/Notepad + «
save as.. » ponctuellement. C’est simple! Cadeau gratuit!

Ça m’est arrivé récemment pour la première fois sur cell, en écrivant direct dans le champ d’insertion de réponse du forum. Depuis, j’écris dans l’app de notes de mon cell et
copy/paste ensuite. Je te suggère de faire pareil!

Désolé pour le « coté paternaliste » fait exprès et assumé!
EB a écrit : [liens Wiki] 3 notions, 3.
Sinon dis-moi, t'as la capacité de faire de l'abstraction et de conceptualiser des trucs sans tjrs te référer au dico?
(Sinon juste pour infos, j'ai déjà été lire, par précaution, ces pages wiki il y a déjà quelques jours.)
EB a écrit :c'est la règle de l'établissement pas d'arabe non accompagné d'une fille par exemple qui pose problème, pas la couleur de ceux qui l'ont mise en place ni celle de ceux qui l'applique.
Dans ce cas, c'est l'équivalent d'un racisme institutionnel (
qui fait de la ségrégation) si l'on veut, mais appliqué personnellement par un individu qui se trouve être un propriétaire d'établissement! Et ceux qui appliquent les consignes sont des individus qui acceptent de les appliquer puisque ce n'est pas une règle de société d'État, une obligation ou un devoir de citoyens. C'est même le contraire, c'est interdit par la loi et découragé par la culture populaire et la morale de discriminer! Bref, c'est surtout arbitraire et l'on peut le considérer comme on le veut.
Sérieusement, mis à part certains environnements très spécifiques qui s'y prête plus que d'autres (
clubs, bars, etc., où est aussi présentes d'autres formes de criminalité, comme la vente de drogue ou la prostitution, tolérée et/ou en « partenariat » avec certains groupes criminalisés fréquentant ces types d'établissements), tu va me faire croire que la majorité des entreprises et commerces appliquent le même genre de « consigne » dans nos sociétés? Ainsi que les corps policiers? Et qu'ils ne s'agit pas majoritairement « d'initiatives individuelles » de la part d'un employé ou d'un autre ?
Tu me présentes ton exemple d'établissement ayant comme consigne de ne pas faire entrer un Arabe, comme si la société était composée majoritairement de ce type d'établissements. Bref, je vois tjrs pas de quoi permettant et justifiant le qualificatif de « systémique ».
EB a écrit :Cette forme de racisme est souvent inconsciente puisque la culture dans laquelle elle évolue normalise les comportements ayant pour « effets de perpétuer les inégalités vécues par les personnes racisées notamment en matière d’éducation, de revenus, d’emploi, d’accès au logement et aux services publics. »2 Autrement dit, les effets à proprement dit ne découlent pas d'actions délibérées des individus d'une société, mais des mécanismes sociaux intrinsèques et hérités d'une société.
La culture dans laquelle je vis normaliserait ces comportements?
Bulshit! Je suis né en 1973 et depuis aussi loin que je me souvienne, c'est tout le contraire! Déjà, lorsque j'avais 8 ans, je me souviens qu'on me parlait de la couche d'Ozone en classe, que ce n'était pas bien de discriminer, que les femmes étaient l'égale des hommes, que le racisme c'était « pas bien », etc. Et quasi tous les trucs auxquels j'ai été exposé depuis font exactement la même chose (
artistes, films, séries, pub, campagne de sensibilisation, etc.).
Le seul truc qui « persiste », c'est que, oui, pour n individus rencontrés dans ma vie, il y en a toujours quelques uns plus ou moins « xéno/trado~conservo/macho » ayant un peu plus de mal avec soit les immigrés, soit les homos, etc., mais encore, ça ne se reflète pas nécessairement dans leur agissements concret en tout situations. Bref, j'ai l’impression que tu vis sur une autre planète que la mienne!
EB a écrit :discrimination à l'embauche, discrimination au logement, racisme couvert par la hiérarchie dans la police, contrôle au faciès, etc.
Mais oui, c’est ça, le mec, individuellement, qui préfère ne pas louer à un jeune au cehveux long, à une femme avec enfants ou à un racisé, il ne serait pas conscient de ce qu’il fait parce que la «
culture dans laquelle il vit normalise ces types de comportements [sic]» Ben voyons! Tu fantasmes et/ou alors la France n’a rien à voir avec le Québec!
Tant qu’il restera du racisme individuel (
et/ou des préjugés, que ce soit envers l’âge et/ou le genre de celui qui veut louer un appart, sa couleur de cheveux, etc.), il y aura forcément des manifestations (
= discriminations) de ce dernier puisque nécessairement, ils vivent et interagissent dans la société! Mais bon, si l’on veut considérer la manifestation du racisme qualifié d’individuel qu’uniquement comme étant « des insultes verbales» et de faire de tout autre manifestation possible de ce racisme individuel, une « imbrication systémique », ok. Mais, lol c’est (
arbitraire et) du grand n’importe nawak pour moi!
EB a écrit : Si un employé des hlm discrimine une ethnie, qu'un collègue s'en rends compte qu'il le remonte à sa hiérarchie et que la hiérarchie ne fait rien , ce n'est pas du tout du même ordre qu'un propriétaire raciste qui ne veut pas de chinois chez lui.
Il n'y a aucune différence! Au final, celui qui a le pouvoir (
au sommet) est celui qui est le problème!
Bizarrement, quand nous dénonçons un cas de congédiement d'employé à cause d'une dérive du progressisme et de la pression sociale engendrée médiatiquement, tu nous rabâches sans cesse que le problème, ce n'est pas le mouvement, ni la pression sociale, mais uniquement le « recteur~employeur » qui ne défend pas son employé.

Alors qu'ici, pour un mec qui discrimine, faudrait subitement tenir compte d'une « espèce d'action inconsciente » que favoriserait la culture? En plus de considérer l'événement de « mécanique systémique »?
Ce qui est inconscient, c'est que tu ne réalises pas que t'as aucune cohérence!
Tous les employeurs qui ont maintenant peur de conserver leurs employés (
dès qu'il y a plainte), non pas à cause d'un truc « vaguement inconscient »,et ni même parce qu'ils sont d'accord ou pas sur le fond de la question, mais surtout à cause du « bruit médiatique » très concret et observable, ça, ça a bcp plus d'impact en terme de pression sociale que votre supposée « culture inconsciente » et pourtant, que nous dit EB? «
Vous exagérez, au final, c'est la faute du patron et puis basta »!
C'est marrant, quand j'expose tous les facteurs qui produisent, selon moi, la tendance woke actuelle, ton refus de les considérer dans l'ensemble et ton obstination à vouloir ne les traiter que séparément me fait le même effet que doit te faire mon refus, dans le cas des discriminations, de considérer un « système complexe » et mon obstination à vouloir traiter de comportements (
racistes~discriminants) individuels dans tous les cas. Aurions-nous ici tous deux quelque chose à capter?
Je persiste à dire que tous les facteurs que j’ai présentés, eux, représentent réellement plusieurs imbrications et interaction complexe s'affectant les unes les autres. Alors que discriminer (
peu importe comment et concernant quoi), c'est simple et vieux comme le monde, présent partout, peu importe les régimes et systèmes, et pas vraiment très compliqué. Ce qui justifie à mon sens pourquoi c'est toi qui devrais peut-être faire un petit effort pour comprendre comment je conceptualise et aborde le phénomène, la tendance actuelle, concernant les dérives du progressisme et les SJW. ...puisque tu aborde la question des discriminations et du racisme sous le même angle, alors que c'est en fait bcp moins complexe!
EB a écrit :D'un côté on a système défaillant (en terme d'égalité devant le droit) de l'autre un mec raciste.
C'est du pareil au même selon ce qu’on décide arbitrairement : le proprio raciste, c'est aussi, si l'on veut, une « défaillance du système » n'étant pas en mesure de faire quoi que ce soit si celui qui postule ne dénonce pas et/ou s'il est impossible de prouver la cause du rejet de la candidature. Ou alors dans les deux cas il s'agit simplement de l'individu au pouvoir qui va à l'encontre de la loi et de ce qui est promu par nos valeurs de société un peu partout depuis des dizaines d'années.
EB a écrit :Moi j'aimerais bien que t'expliques en quoi, mettre en évidence des mécaniques comme celle que je viens de décrire...
Des « mécaniques »? Misère! Et par quel « magie » l’on saute le pas dans la « systémique »?
La systémique, c’est
l’analyse des systèmes complexes! J’suis désolé, mais tes exemples de « mécanique [sic] », c’est du niveau « grand débutant » en terme de « complexité ». Il ne s’agit que d’individus racistes et/ou ayant des préjugés qui discriminent. Il n’y a aucune « mécanique complexe » ni complexité supplémentaire qui s’ajoute de par l’interaction de plusieurs situations toute plus complexe les une des autres.
T’as jamais tenté de piger un langage de programmation, de déboguer du code et/ou de créer un algorithme toi. Entre ce qui concerne la GUI, les commandes des touches clavier, ce qui concerne la fonction du logiciel comme tel, les instructions de sortie, là, il y a un enchevêtrement complexe et « systémique » où tout est imbriqué et interdépendant.
Dans les faits concrets, IRL, il y a lorsqu’on postule pour un emploi, lorsqu'on postule pour un logement et... ...lorsqu'on veut entrer dans un bar... ...où nous pouvons être victimes d’une « incroyable complexité systémique »!

Pour tout le reste, services et commerces, personne n’a intérêt à discriminer un « potentiel client ». Ce qui demeure, depuis que le monde est monde, c’est, quoi? Quelques remarques ou commentaires déplacés effectués par des gens « rétrogrades », mais comme les jeunes, les femmes, les vieux, les gros, les metalleux au cheveux longs, les tatoués, les handicapés, ceux qui n’ont pas de goût vestimentaires, bref comme dont tout le monde peu faire l’objet dans la vie.
La concept du racisme systémique, ça sert, dans le moins pire des cas, à « faire sérieux » avec des mots et termes scientifiques dans le cas des préjugés.
EB a écrit :Je te repose la question au nom de quoi, et comment tu l'as établi, ta notion personnelle de "bien du plus grand nombre" devrait passer, dans un état de droit, avant la notion d'égalité de droit (ce qui implique lutte contre les discriminations) ?
Tu l’as compris de travers! Mais ça ne me surprend plus du tout. Mon «
plus grand nombre » n’était pas à opposer à «
minorité » au sens de racisés et/ou de n’importe quelles autres caractéristiques. Ni à être opposé à « égalité de droit ». Mes « majorités/minorité » peuvent être composées d’humains de toutes caractéristiques. Ce qui importe, c’est l’effet généré sur « le plus grand nombre ». Au final, ce n’est qu’une question « mathématique » ou le pragmatisme l’emporte sur l’idéologie, justement (
mais pas celle que tu imagine, qui serait le droit et l'égalité pour tous)!
Toi, tu veux défendre la cause d’un groupe, moi je bosse à obtenir l’effet qui bénéficiera le plus au groupe que tu défends, ainsi qu’à tous les autres inimaginables possibles, simultanément, et tous au sein d’un État de droit! Ta morale et/ou ton principe à toi sont plus guidés par une idéologie que la mienne, à mon sens, parce que, justement, elle est susceptible de produire l'inverse de son objectif, mais que tu t'y accrocheras quand même coûte que coûte. Bref, je pourrais élaborer pendant des heures, mais j'ai plus le temps.