Re: Sexologie - Québec - @Kraeplin (et les autres si cela vous intéresse...).
Publié : 25 août 2020, 10:12
Il y a aussi ceux qui n'ont pas pu voir leur petite amie pendant tout le confinement, surtout si elle vivait dans un autre pays...
Débattons sans nous battre !
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Oui, oui. c'est pour ça que je suis là. La remise en question permanente. Mais je n'ai pas accès aux articles scientifiques de mon bureau. Pas d'abonnement à mon hôpital et je ne vais pas sur sci.hub depuis ce réseau. Quand j'arrive chez moi, le soir, j'ai plus l'élan de chercheur. Je suis mari et père de famille. Du coup... à part de longs débats avec ma femme... sur des sujets de ce type...Nicolas78 a écrit : 25 août 2020, 00:11Quand on va voir un psychologue, généralement, c'est qu'on traverse une période de la vie ou le bonheur n'est pas forcement au beau fix. Ou alors, on parle principalement des problèmes...De plus, l’asexualité peut aussi être un symptôme, et non forcement une cause (dépression par exemple ?). Ou pire, peut être inscrit dans une boucle rétro-causale.LePsy a écrit :Bref, il est tant que je rencontre des asexués heureux car ceux que je vois ne le sont pas. Et oui, mon esprit binaire et réducteur me mène la vie dure...
Le risque de biais dans tes jugements me paraissent...Fort. Voir très fort.
Je dit pas que c'est le cas hein. Mais ça mérite que tu trouve des outils pour en avoir une idée.
Pour la thèse, la potentielle directrice m'a demandé d'attendre encore quelques mois. Sauf que je ne suis pas patient et que je vais peut-être commencé un nième diplôme universitaire. Donc je vais pas tout faire, surtout qu'il dure 3 ans...
Tu nous a pas dit que tu allais pondre une thèse en psychologie un de ces jour ? Si oui. J'espère que ton approche sera un peut plus rigoureuse (en plus de sous-entendre des trucs que tu laisse aux autres le soins d’interpréter)(et si possible plus rigoureuse qu'un virement de bord sur la foi d'un témoignage unique, aussi...
).
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En attendant d'avoir des études solides sur l'asexualité... je prends position sur le fait que certains peuvent être biens comme ça. MAIS pas dans mon bureau.En fait, ça dépend de sa prémisse de base. Si il part du principe que l'asexualité est un problème pour tout les cas (ou presque du moins, sauf cas de dérèglement chimique, psychologique, etc, bref quelques exemptions a la règle), et ce sur le fondement du subjectif des patients, et non d'une étude rigoureuse sur une notion pathologique cadrée et avec des échantillons décrits convenablement...alors un témoignage suffis a renverser toute sa prémisse...MaisBienSur a écrit : 24 août 2020, 16:25Je ne suis pas sûr qu'un seul témoignage suffise à prouver que tu te sois trompé, mais si ça te va, ça me vaLePsychoSophe a écrit : 24 août 2020, 16:02 ASEXUELS, NOUS SOMMES HEUREUX
Bon ben, voilà, je crois que oui, je me suis trompé. Mais déformation professionnelle oblige.
J'ai plein de témoignages comme quoi la betterave rouge c'est bon, mais je continue a trouver ça dég...
Si il est plus nuancé, et qu'il pense que ça peut parfois poser problème, et parfois non, et que ça mérite un croisement de témoignages + des recherches rigoureuses sur le sujet. Alors il faut effectivement plus qu'un témoignage. D'autant plus qu'un témoignage, ça peut être faux (comme tu l'a dit).
Oui mais il peut y avoir du désir et/ou de la la fantasmagorie et/ou de la masturbation... donc dans tous ces cas... pas d'asexualité.Lambert85 a écrit : 25 août 2020, 10:12 Il y a aussi ceux qui n'ont pas pu voir leur petite amie pendant tout le confinement, surtout si elle vivait dans un autre pays...
Et voilà, enfin l'article... enfin le chapitre de The DSM-5 in Perspectivespin-up a écrit : 12 août 2020, 16:30Le discours selon lequel un concept est "inaccessible aux non initiés" est typique des pseudo-sciences et mouvements sectaires esoteriques. A ce titre, la comparaison avec SPLF n'est pas completement infondée.LePsychoSophe a écrit : 12 août 2020, 13:38 Oui.
La conception de maladie en santé mentale est difficile à saisir pour les non-initiés.
Si tu veux affirmer quelque chose et en discuter, explique le de ton mieux, au lieu de pre-supposer que ton interlocuteur est incapable de comprendre.
Par ailleurs, concernant l'asexualité, la derniere version du DSM ne la liste pas dans les troubles mentaux en tant que telle. Le critere principal est la détresse eventuelle causée par l'absence de desir/interet sexuel. Si une personne s'identifie comme asexuelle, il n'y a pas lieu de diagnostiquer un trouble.
"If a lifelong lack of sexual desire is better explained by one’s self-identification as ‘asexual,’ then a diagnosis of female sexual interest/arousal disorder would not be made,"
Sources:
https://link.springer.com/chapter/10.10 ... f%20female

Toujours intéressant ce genre de remarque sur la subjectivité scientifique.En outre, cela repose sur l'hypothèse que des normes statistiques peuvent être utilisées pour distinguer entre le trouble et le non-trouble, même s'il est bien connu que cela ne fonctionne tout simplement pas. Le contre-exemple classique est l'intelligence: les deux extrêmes sont statistiquement déviants, mais l'un est considéré comme un trouble, tandis que l'autre ne l'est pas, et cela semble découler d'une évaluation négative de l'un et d'une évaluation positive du autre.
Nous référons à l'orientation sexuelle ici et non à la libido (désir). Hum...il y a eu une communauté croissante de personnes identifiées comme asexuées », ce qui est souvent considéré comme une orientation sexuelle.
Nous y voilà, ce que plusieurs réfèrent ici et que vous refusez d'aborder. Que fait-on de la possibilité que l'asexualité puisse être normal dans certain cas, pas de réponse! C'est un peu con d'ailleurs de ne pas entrevoir la possibilité, maudit Freudien!En lisant le texte du DSM-5 sur les dysfonctionnements sexuels, une chose qui me frappe est que, bien que la notion même présuppose l'existence d'une «sexualité normale» (la «dysfonction sexuelle» étant certaines sortes de déviations par rapport à cela), le texte semble avoir du mal à éviter de prendre position sur ce qu'est la «sexualité normale», alors qu'il fait de nombreux commentaires essayant d'élargir ce qui est jugé normal.
...
J'ai trouvé relativement peu de mentions du commentaire du DSM-5 sur les asexuels dans les troubles du désir faible / nul en dehors du discours asexué en ligne, bien que cela soit discuté dans certains articles des médias sur l'asexualité.
C'est un sophisme. Personne ne nie que différents types de problemes physiques ou psychiques peuvent conduire à une perte de désir sexuel. Ca ne signifie pas que l'absence d'intéret sexuel est necessairement un symptome d'un dysfonctionnement psychique.LePsychoSophe a écrit : 08 sept. 2020, 10:33 Encore un argument qui appuie l'idée que l'asexualite cache un dysfonctionnement Psychique.
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Certes mais ça montre que ce n'est pas si simple de trancher en science humaine.spin-up a écrit : 08 sept. 2020, 10:45C'est un sophisme. Personne ne nie que différents types de problemes physiques ou psychiques peuvent conduire à une perte de désir sexuel. Ca ne signifie pas que l'absence d'intéret sexuel est necessairement un symptome d'un dysfonctionnement psychique.LePsychoSophe a écrit : 08 sept. 2020, 10:33 Encore un argument qui appuie l'idée que l'asexualite cache un dysfonctionnement Psychique.
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La vie est une longue marche funèbre de pathologies marchant derrière le cercueil, se demandant qui portera la faux en berne.LePsychoSophe a écrit : 08 sept. 2020, 11:50 Pour les psychanalystes, la vie elle-même est une pathologie, mue par l'angoisse qui est vue comme source de tout ce qui est humain.
Freud pensait que l'orgasme féminin de type clitoridien... Était une névrose. Quel con !DictionnairErroné a écrit : 09 sept. 2020, 16:20La vie est une longue marche funèbre de pathologies marchant derrière le cercueil, se demandant qui portera la faux en berne.LePsychoSophe a écrit : 08 sept. 2020, 11:50 Pour les psychanalystes, la vie elle-même est une pathologie, mue par l'angoisse qui est vue comme source de tout ce qui est humain.
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Du moins pour un homme, on se demande bien ce qui se passe!LePsychoSophe a écrit : 10 sept. 2020, 09:00 Freud pensait que l'orgasme féminin de type clitoridien... Était une névrose. Quel con !
Ouais, le petit chaperon rouge, dont le grand méchant loup est si friand. Bon, nous parlons d'une «sensation» de pénétration, de profondeur. Pour certaines femmes la taille est importante pour obtenir cette «sensation». Je m'avance ici, cette «sensation» de profondeur serait plutôt un effet psychologique que biologique, contrairement au clitoris.LePsychoSophe a écrit : 10 sept. 2020, 09:00 En réalité il y a un type d'orgasme féminin et il peut être plus ou moins accompagné de sensation vaginale s'il y a penetration. C'est le clitoris point.
Supérieure vous dites? Le mont de l'Olympe oui! La plus grande injustice divine.LePsychoSophe a écrit : 10 sept. 2020, 09:00 D'ailleurs les femmes ont un potentiel de plaisir et d'orgasme supérieur au notre. Kaï !
Généralement oui, mais pas que...LePsychoSophe a écrit : 10 sept. 2020, 09:00
En réalité il y a un type d'orgasme féminin et il peut être plus ou moins accompagné de sensation vaginale s'il y a penetration. C'est le clitoris point.
Ouais, ouais, ajoutez à notre malheur! Pas besoin de remuer le couteau dans la plaie, ben, façon de parler...LoutredeMer a écrit : 14 sept. 2020, 16:09 Vous êtes loin du compte, messieurs...
Ici, il y en a 10...
Là, 5
Et là, 6
Je ne connais pas ta technique (ou la votre) mais scientifiquement (ça vaut ce que ça vaut dans ce domaine) le clitoris est l'élément central. Cela n'empêche pas que la sodomie ou autre stimule indirectement le clitoris. C'est un réseau et certains ont la fibre optique, d'autre le réseau 56kMaisBienSur a écrit : 14 sept. 2020, 15:29Généralement oui, mais pas que...LePsychoSophe a écrit : 10 sept. 2020, 09:00
En réalité il y a un type d'orgasme féminin et il peut être plus ou moins accompagné de sensation vaginale s'il y a penetration. C'est le clitoris point.
J'ai eu des partenaires qui arrivaient à l'orgasme (anal) sans stimulation du clitoris. (Et il parait différent)
En réalité, ces chiffres sont bidons. C'est comme énumérer les sentiments, les émotions. C'est infini en réalité. C'est comme la génétique. Il y a un tel brassage de sensations/ressentis/émotions/... que compter n'a aucun sens.LoutredeMer a écrit : 14 sept. 2020, 16:09 Vous êtes loin du compte, messieurs...
Ici, il y en a 10...
Là, 5
Et là, 6
Messieurs, les hommes, s'ils se décoincent un peu... peuvent avoir autant de plaisir que Mesdames...DictionnairErroné a écrit : 15 sept. 2020, 05:07Ouais, ouais, ajoutez à notre malheur! Pas besoin de remuer le couteau dans la plaie, ben, façon de parler...LoutredeMer a écrit : 14 sept. 2020, 16:09 Vous êtes loin du compte, messieurs...
Ici, il y en a 10...
Là, 5
Et là, 6
Tu dis n'importe quoi. D'abord, le siège central, c'est le cerveau.LePsychoSophe a écrit : 16 sept. 2020, 15:30 Je ne connais pas ta technique (ou la votre) mais scientifiquement (ça vaut ce que ça vaut dans ce domaine) le clitoris est l'élément central. Cela n'empêche pas que la sodomie ou autre stimule indirectement le clitoris.
https://sante.lefigaro.fr/article/le-cl ... l-feminin/
Néanmoins, le clitoris n’est pas tout. «J’ai en consultation des femmes qui expriment un plaisir différent et très intense avec des pénétrations vaginales profondes, sans lien apparent avec le clitoris, commente Pierre Desvaux [présidente du Syndicat national des médecins sexologues]. On ne connaît pas encore bien la grande complexité et l’intimité des liens entre les différentes parties des organes sexuels féminins. Nous constatons, par exemple, que des femmes présentant des lésions qui ont supprimé leurs sensations clitoridiennes parviennent à l’orgasme (validé par l’observation de leur cerveau par IRM) en stimulant simplement leur col utérin.»
Peut-être en se branchant le pénis dans une prise électrique!LePsychoSophe a écrit : 16 sept. 2020, 15:38 Messieurs, les hommes, s'ils se décoincent un peu... peuvent avoir autant de plaisir que Mesdames...![]()