spin-up a écrit : 12 août 2020, 16:30
LePsychoSophe a écrit : 12 août 2020, 13:38
Oui.
La conception de maladie en santé mentale est difficile à saisir pour les non-initiés.
Le discours selon lequel un concept est "inaccessible aux non initiés" est typique des pseudo-sciences et mouvements sectaires esoteriques. A ce titre, la comparaison avec SPLF n'est pas completement infondée.
Si tu veux affirmer quelque chose et en discuter, explique le de ton mieux, au lieu de pre-supposer que ton interlocuteur est incapable de comprendre.
Par ailleurs, concernant l'asexualité, la derniere version du DSM ne la liste pas dans les troubles mentaux en tant que telle. Le critere principal est la détresse eventuelle causée par l'absence de desir/interet sexuel. Si une personne s'identifie comme asexuelle, il n'y a pas lieu de diagnostiquer un trouble.
"If a lifelong lack of sexual desire is better explained by one’s self-identification as ‘asexual,’ then a diagnosis of female sexual interest/arousal disorder would not be made,"
Sources:
https://link.springer.com/chapter/10.10 ... f%20female
https://books.google.co.uk/books?id=-Ji ... 2C&f=false
Note: le même paragraphe existe pour les hommes.
Je comprends ton point de vue.
Ton approche bio-médicale n'est pas celle d'un psychologue. On lutte encore pour ne pas être des paramédicaux. A ce titre nous assumons la perte de l'augmentation salariale du SEGUR.
Quand je parle de pathologie, je ne regarde pas la souffrance humaine uniquement avec les grilles de la psychiatrie standard. DSM ok, mais très limité.
Que la psychologie garde des aspects de pseudo-sciences ou d'ésotérisme ne me dérange pas. Je ne suis pas un scientiste. LA psychanalyse reste pour moi une discipline intéressante. Que ce soit l'approche des thérapies des schémas (que j'affectionne particulièrement) ou la sexualité humaine, la psychanalyse y a sa place au sein des sciences les plus dures en sciences humaines (neurosciences et médecine).
Le parcours initiatique sur le divan ou le fauteuil (oui même les POPs évoluent, Psycho Orientation Psycha'), ouvrent des portes de compréhension qui, je maintiens, ne sont pas accessibles à tous.
Il y a bien des notions que je ne comprenais pas en psychologie (sociale, analytique, systémique, pathologique) même après 1000 formations et 1000 années de pratique. C'est mon avancée à moi sur le divan qui m'a permis d'y voir clair. Traverser des péages émotionnels sur le divan est une voie de savoir. Vous faites pareil ici, les émotions il y en a aussi et sans elles vous n'auriez rien bougé de vos représentations.
La démarche philosophique que vous empruntez ici n'a rien à envier aux parcours initiatiques des psychanalystes les plus orthodoxes.
Quand je prétends que certains ici ne sont pas prêts de me comprendre, ce n'est ni du mépris intellectuel ni une absence de ma part de responsabilité.
Je dis juste qu'un chemin personnel dans un cadre idéologique nous démarche des autres dans la compréhension de certains sujets.
L'hermétisme et l'ésotérisme de la psychologie clinique a le même sens que le mythe du père Noël ou de la graine pour faire les enfants.
Sur le plan psychique, nous ne sommes pas au même niveau pour intégrer certaines notions. Il y a une maturité psychique qui n'est pas totalement non corrélée à la maturité intellectuelle.
Et il y a probablement des limites physiques à cela. Comme je sais que je ne comprendrais jamais certaines choses dans des domaines non psychologiques, certains ne comprendront jamais des choses du domaines psychologiques.
Loin de moi l'idée d'un mépris absolu (pas moins qu'un JF qui dit que je ne comprends
rien en neurophysiologie alors que j'étais le "major" de ma promo dans ce domaine... ou un SPLF qui se fait haïr au point d'être viré...) sinon je ne tenterais même pas l'ouverture d'un topic car Dieu sait que ça me coûte d'être/tenter intelligible.