Publié : 12 sept. 2005, 19:18
CASAR est particulièrement concerné par les inepties concernant la sourcellerie colportées par Henri Broch ; ceci sous la caution irresponsable d'un prix Nobel.
Henri Broch écrit page 126 (Extrait):" Tout d'abord une enquête sur le pendule explorateur, la baguette, la radiesthésie où entre en scène le chimiste Chevreul dont les expériences furent un modèle de simplicité et de rigueur et dans laquelle nous sommes heureux de vous présenter un petit guide à l'usage de tout bon radiesthésiste qui se respecte"
Parlons en de la rigueur ! Les travaux de Chevreul sont tout à son honneur mais ils ne concernent qu'une étude générale du pendule entre les mains de n'importe qui alors que le sourcier n'est pas n'importe qui ; c'est une personne qui a des dispositions particulières appelées " le don ". Nous assistons ici à une diversion d'Henri Broch qui escamote (honteusement et subrepticement) le sujet en cours de discussion puisque les travaux de Chevreul concernent n'importe lequel d'entre nous.
Il est facile de tester une personne pour savoir si elle a le don ; il suffit de lui mettre la baguette de coudrier entre les mains et de voir si celle-ci réagit. Le pourcentage de ceux qui ont le don dans une population donnée est assez faible, c'est pourquoi les travaux de Chevreul n'ont ici aucun intérêt parce qu'en intellectuel de laboratoire (non averti) il aurait dû se renseigner dans la population rurale et, en bon scientifique, aurait dû tenir compte de ce point déterminant et faire son étude COMPLETE en quatre parties bien distinctes. Force est de constater qu'il a failli ici une première fois (ce n'est pas la dernière) à la déontologie scientifique.
1°) Etude du comportement du pendule avec une personne n'ayant pas le don
2°) Etude du comportement du pendule avec une personne ayant le don ( un sourcier reconnu)
3°) Etude comparative du comportement du pendule selon le type de personne (douée ou pas) qui le manipule
4°) Etude du mouvement de la baguette de coudrier lorsqu'elle réagit sur le terrain entre les mains d'une personne ayant le don. C'est bien ici la faille dans la démonstration bancale de Broch : aucune étude scientifique n'a été faite par Chevreul sur le mouvement de la baguette. Tout le monde sait faire se mouvoir un pendule ; par contre, tout le monde ne sait pas faire bouger une baguette.
D'autre part, Chevreul fait une seconde entorse à la déontologie scientifique en décrétant d'autorité qu'il n'y a aucune raison pour ne pas assimiler la baguette au pendule ; ceci sans avoir fait la moindre expérimentation avec la baguette. Ce grand scientifique prend ici des légèretés assez surprenantes avec la méthodologie. Dans le cas de figure où Chevreul n'aurait pas eu le don, ce qui a le plus de chance d'être vrai (étant donné le faible pourcentage de ces gens doués dans la population), Chevreul qui aurait expérimenté avec la baguette n'aurait pas trouvé le moindre mouvement de celle-ci en présence d'eau. Il en aurait forcément déduit que pour la science les mouvements du coudrier n'existent pas.
La rigueur, Monsieur Broch, c'est d'étudier séparément toutes les possibilités sans en oublier. Quand vous dites :" d'abord une enquête sur le pendule explorateur, la baguette, la radiesthésie où entre en scène le chimiste Chevreul dont les expériences furent un modèle de simplicité" vous embrouillez tout et ne pouvez pas, sous prétexte de simplicité, entasser dans un même dossier la radiesthésie et la sourcellerie ou la divination. C'est là une erreur déontologique de grande envergure ou une volonté de compliquer le dossier pour qu'aucune démonstration ne soit probante.
En définitive Chevreul n'a pas étudié du tout le comportement de la baguette ; il fait des suppositions gratuites. Et vous, monsieur Broch, vous vous appuyez sur lui (en mettant bien en avant ses qualités de grand ponte irréprochable de la science, photo à l'appui) pour leurrer le lecteur.
Chevreul n'a donc pas étudié du tout la baguette du sourcier et son long rapport n'est ici que de la poudre aux yeux (pour impressionner les naïfs). Ce rapport qui n'est pas dénué d'intérêt dans un autre contexte concerne plus spécialement la radiesthésie mais partiellement, étant donné qu'on ne sait pas si Monsieur Chevreul qui expérimente a le don ou non.
La logique, Monsieur Broch, aurait été d'étudier séparément le pendule et la baguette, ceci avec des sujets ayant le don de sourcier. Mais comme votre objectif principal semble être la diversion par la complexification maximum, vous incluez dans votre chapitre (en bon généralisateur sceptique) la radiesthésie au sens large; c'est à dire la divination, la recherche de disparus, etc…
Si nous restions sur l'étude simple du sourcier et si nous prenions en compte les remarques de la grande majorité des sourciers performants que nous (CASAR) nous avons contacté, il est à noter que deux erreurs majeures ressortent de l'étude de Chevreul :
- Premièrement, le fait de bander les yeux du sourcier expérimentant avec le coudrier ne change rien ; ceci n'empêche pas la performance : le sourcier découvre l'eau systématiquement quand elle est en mouvement.
- Deuxièmement, ce n'est pas la force musculaire (suite à une impulsion nerveuse inconsciente) du sourcier qui manœuvre la baguette. Ce n'est pas Rémy Chauvin (voir ci-dessous extrait de "la fonction psi" page 38) dont la notoriété de scientifique honnête n'est pas à mettre en doute qui nous contredira. Il est fait appel ici uniquement à sa qualité de témoin impartial et non à ses états d'âme concernant la parapsychologie. Il a constaté par lui même que la baguette se mouvait elle même sans que la force musculaire du sourcier n'intervienne. Ceci j'en témoigne moi aussi ainsi que beaucoup de gens lors de mes enquêtes. Ne venez pas encore généraliser en collant une étiquette sur une personne qui ne vous plaît pas, c'est une sale habitude chez les sceptiques pour ne pas dire une déformation professionnelle grave.
Nous en avons terminé avec l'argument complètement irrecevable que représente l'étude de Chevreul (chapitre IV), passons maintenant à la manière extrêmement curieuse, plus que douteuse scientifiquement dont Broch expérimente sur un sourcier anonyme à l'université de Nice.
Pour faire une expérience scientifique correcte, tout universitaire qui se respecte doit commencer par prendre en compte un échantillonnage représentatif des sourciers. Dans le cas qui nous préoccupe, seule une étude statistique sur cet échantillon pourrait donner une réponse scientifique claire. Ici, nous sommes dans le cadre du spectacle de foire faisant entrer en scène un défi sceptique bidon où les dés sont pipés par un "recrutement" de sourcier qui fausse la donne dès le départ ; celui-ci étant inconnu, il ne peut pas à lui seul être représentatif. Beaucoup de charlatans ou de faux sourciers ou de sourciers peu performants étant tentés par la prime risquent de faire perdre du temps (donc de l'argent public) à Monsieur Broch qui au départ nous semble de bonne volonté.
Pour commencer nous dirons qu'aucun sourcier digne de ce nom n'aurait accepté de faire l'expérimentation dans les conditions ridicules proposées par Henri Broch. Ici, ce n'est pas une expérimentation scientifique sérieuse mais une mascarade d'expérience, une galéjade. (Nous allons y venir)
C'est ici que le bas blesse car l'universitaire, sceptique par excellence, se doit d'être à l'écoute attentive du sourcier afin de préparer AVEC LUI un protocole de contrôle en phase avec le résultat recherché. Pour ne pas perdre de temps, il aurait fallu "recruter" plusieurs sourciers, trois au minimum (connus pour leurs excellents résultats) et négocier avec eux un protocole qui cadre avec la rigueur scientifique ; leur proposer, en cas d'échec, une rémunération permettant d'amortir leurs frais et le manque à gagner de leur activité professionnelle habituelle. En cas de réussite une prime importante pourrait être partagée sans aller jusqu'à proposer le jack-pot. Beaucoup de gens (dont des sourciers sérieux ) sont partants pour coopérer à l'avancée des connaissances sans faire pour autant un battage médiatique avant que les résultats ne soient là. La question de la prime de plusieurs millions de francs de l'époque est un coup publicitaire médiatique sans intérêt pour la science, même nocif pour la recherche car c'est un appel indirect aux tricheurs et autres charlatans cupides faibles d'esprit. Ce principe ne peut que faire mousser l'affaire. Seul l'intérêt publicitaire pour Broch et Majax permettra de faire vendre du papier. L'université sert de prétexte ici à la rigueur et au sérieux de la recherche. Nous allons voir qu'il n'en est rien ! Avec le dispositif complètement con imaginé par Broch, nous entrons ici dans l'esbroufe universitaire la plus totale.
Aucun sourcier digne de ce nom n'aurait accepté de se laisser tester sur la base du dispositif hydraulique proposé par Broch (schéma de la page 138) constitué de dix tuyaux en parallèle avec dix vannes d'arrêt.
Par une analyse succincte, il est facile de constater que la baguette de coudrier est mise en mouvement de manière incompréhensible par certaines personnes lorsque celles-ci se déplacent dans la nature. Il n'est pas nécessaire d'être professeur d'université pour constater cette évidence.
Le sourcier affirme que la localisation d'une masse d'eau située sous un terrain de plusieurs milliers de mètres carrés est en relation avec le comportement de la baguette. Cette eau est parfois à plusieurs dizaines de mètres de profondeur. Le sourcier déclare que l'eau en mouvement est plus facilement détectable mais qu'une masse d'eau importante peut aussi être localisée.
Le dispositif imaginé par monsieur Broch page 138 est complètement idiot et en aucun cas ne pourra jamais modéliser par ce moyen ce qui se passe dans la nature. Mettre sous les pieds du sourcier un maillage de tuyaux plein d'eau est une imbécillité sans borne ; jamais aucun test utilisant ce dispositif n'aura d'intérêt. Les mouvements de la baguette ne veulent plus rien dire si vous mettez des tuyaux d'eau sous les pieds du sourcier. C'est une chose qu'il ne faut surtout pas faire si on cherche à mettre en évidence l'existence d'un système supposé en partie en relation avec le champ magnétique terrestre. La logique n'étouffera pas monsieur Broch qui fait tout pour brouiller les pistes mais n'agit manifestement pas dans le but de faire de la recherche; son seul but étant selon nous de faire échouer le sourcier pour ne pas lui donner la prime.
Soyons clairs, il ne viendrait à l'idée de personne de mettre le sourcier dans un sous-marin et de lui demander de faire fonctionner sa baguette dans le but de le tester. Alors que Monsieur Broch évite dans ses expériences de mettre de l'eau autour ou sous les pieds du sourcier afin que les conditions du test ne soient pas honteusement pipées.
Alors qu'on se limite à mettre les sourciers à l'épreuve dans un terrain inconnu d'eux en fonction d'une masse d'eau (en mouvement ou pas) dont la localisation est connue des gens qui veulent tester (universitaires ou pas). Ceci autant de fois qu'il sera nécessaire pour réaliser des statistiques claires.
Le test du sourcier sauce Broch est un coup médiatique où le sourcier est certain de se voir ridiculisé. Broch a beau jeu après cela de crier sur tous les toits (et surtout les médias) que c'est lui qui fixe les règles du jeu ; afin que les résultats puissent avoir une reconnaissance scientifique. De qui se moque t-on ?
Broch est un habitué de ce genre de coup publicitaire qui sonne comme un coup d'épée dans l'eau. Ne nous avait-il pas fait une démonstration spectaculaire pour l'archéologie en réalisant la copie des piles de Bagdad à l'université de Nice (encore avec l'argent des contribuables probablement) ; l'ennui pour Broch (et pour notre porte-monnaie) étant que la société américaine Général Electrique avait déjà fait le travail trente ans auparavant.
Extrait de l'ouvrage de Remy CHAUVIN "La fonction psy " page 38
"Puis, il y eut un déclic soudain. J'avais revu Yves Rocard, qui était maintenant mon voisin dans le Berry à La Borne des Potiers. Et naturellement, il me reparla de mon aventure négative avec sa damnée baguette. Voyons, après toutes ces années, ne voulez-vous pas essayer encore? Voilà une baguette que j'ai fabriquée moi-même; prenez-la, et passez donc à côté de ma voiture : c'est une grosse masse métallique, ça devrait marcher…Comment refuser? Je serre ma baguette de toutes mes forces et je recommence la conjuration d'il y a bien des années : baguette! Surtout ne tourne pas! Et soudain, quelle sensation bizarre! Tous ceux qui se sont livrés à ce genre d'exercice me comprendront :la baguette qui se tord littéralement entre vos mains quel que soit l'effort que vous effectuez pour la faire se tenir tranquille. On dit bien qu'il ne s'agit que de mouvements musculaires inconscients et que ce sont mes mains en réalité qui font tourner la baguette. Mais, et j'en appelle à tous les praticiens, n'a-t-on pas, très exactement, la sensation du contraire? Je recommence deux fois, trois fois, en jurant contre cette fichue baguette : Rocard s'esclaffe… Je suis devenu sourcier, il n'y a pas de doute."
Deux sourciers de grande renommée René Chatelain et Jean-François Bonnet sont en plein accord avec nous; ils seront invités a s'exprimer sur ce site.
- René Châtelain est en retraite, il habite Buzançais dans l'Indre il est a la disposition des chercheurs car il dispose de toute une vie d'expérience personnelle qui serait bien utile aux chercheurs; il a toute`unepcarbièru de sourcier hyper-doué derrière lui; il a travaillé avec le BRGM avec plus de mille points d'eau a son actif est outré par les déclarations de Gilles de Gennes selon lesquelles la baguette serait instable dans les mains du sourcier et serait mise en mouvement par le vent ????.il est outré aussi par les inepties prononcées par Chevreul sur le fait qu'un bandeau sur les yeux l'empêcherait d'être efficace. Chevreul est un charlatan de la sourcellerie selon lui. Monsieur Broch serait bien inspiré de venir faire un petit stage avec les enfants des écoles de Buzançais qui ont profité de l'expérience de cet homme très expérimenté en sourcellerie. Il a eu l'occasion de détecter des enfants ayant le pouvoir de faire réagir la baguette car tous ne l'ont pas .Trouver la raison pour laquelle les uns ont le don et les autres non est un devoir De la part d'universitaires suspicieux qui prétendent faire des recherches a ce niveau. Le plus incroyable et inquiétant pour nous , c'est qu'a l'université de Nice les "examinateurs" du sourcier testé n'ont même pas cherché a élucider la question du mouvement inexplicable de la baguette qui n'est pas mis en œuvre par la force musculaire contrairement a ce que disent beaucoup de gens mal informés qui peuvent vérifier la chose facilement .Même Robert TOCQUET n'a pas vérifié ce point capital. Il s'imagine à tort lui aussi que le mouvement est lié a la force musculaire.
- Ouvrage 134/…"Les pouvoirs secrets de l'homme"1963 . Au sujet des sourciers et de la radiesthésie Robert Tocquet stigmatise avec clarté page 112 le fait que la présence d'un examinateur qui ne croit pas au don du sourcier (ou même qui est indiffèrent a l'affaire) empêche le sourcier d'exercer son don. C'est un point qui ne doit pas être négligé par les scientifiques qui veulent tester un sourcier. Ils doivent prendre ce fait en compte en proposant un protocole qui élimine cette cause d'échec .Laisser le sourcier travailler seul et ensuite vérifier les résultats devrait être possible sans faire d'entorse a la déontologie.
Henri Broch écrit page 126 (Extrait):" Tout d'abord une enquête sur le pendule explorateur, la baguette, la radiesthésie où entre en scène le chimiste Chevreul dont les expériences furent un modèle de simplicité et de rigueur et dans laquelle nous sommes heureux de vous présenter un petit guide à l'usage de tout bon radiesthésiste qui se respecte"
Parlons en de la rigueur ! Les travaux de Chevreul sont tout à son honneur mais ils ne concernent qu'une étude générale du pendule entre les mains de n'importe qui alors que le sourcier n'est pas n'importe qui ; c'est une personne qui a des dispositions particulières appelées " le don ". Nous assistons ici à une diversion d'Henri Broch qui escamote (honteusement et subrepticement) le sujet en cours de discussion puisque les travaux de Chevreul concernent n'importe lequel d'entre nous.
Il est facile de tester une personne pour savoir si elle a le don ; il suffit de lui mettre la baguette de coudrier entre les mains et de voir si celle-ci réagit. Le pourcentage de ceux qui ont le don dans une population donnée est assez faible, c'est pourquoi les travaux de Chevreul n'ont ici aucun intérêt parce qu'en intellectuel de laboratoire (non averti) il aurait dû se renseigner dans la population rurale et, en bon scientifique, aurait dû tenir compte de ce point déterminant et faire son étude COMPLETE en quatre parties bien distinctes. Force est de constater qu'il a failli ici une première fois (ce n'est pas la dernière) à la déontologie scientifique.
1°) Etude du comportement du pendule avec une personne n'ayant pas le don
2°) Etude du comportement du pendule avec une personne ayant le don ( un sourcier reconnu)
3°) Etude comparative du comportement du pendule selon le type de personne (douée ou pas) qui le manipule
4°) Etude du mouvement de la baguette de coudrier lorsqu'elle réagit sur le terrain entre les mains d'une personne ayant le don. C'est bien ici la faille dans la démonstration bancale de Broch : aucune étude scientifique n'a été faite par Chevreul sur le mouvement de la baguette. Tout le monde sait faire se mouvoir un pendule ; par contre, tout le monde ne sait pas faire bouger une baguette.
D'autre part, Chevreul fait une seconde entorse à la déontologie scientifique en décrétant d'autorité qu'il n'y a aucune raison pour ne pas assimiler la baguette au pendule ; ceci sans avoir fait la moindre expérimentation avec la baguette. Ce grand scientifique prend ici des légèretés assez surprenantes avec la méthodologie. Dans le cas de figure où Chevreul n'aurait pas eu le don, ce qui a le plus de chance d'être vrai (étant donné le faible pourcentage de ces gens doués dans la population), Chevreul qui aurait expérimenté avec la baguette n'aurait pas trouvé le moindre mouvement de celle-ci en présence d'eau. Il en aurait forcément déduit que pour la science les mouvements du coudrier n'existent pas.
La rigueur, Monsieur Broch, c'est d'étudier séparément toutes les possibilités sans en oublier. Quand vous dites :" d'abord une enquête sur le pendule explorateur, la baguette, la radiesthésie où entre en scène le chimiste Chevreul dont les expériences furent un modèle de simplicité" vous embrouillez tout et ne pouvez pas, sous prétexte de simplicité, entasser dans un même dossier la radiesthésie et la sourcellerie ou la divination. C'est là une erreur déontologique de grande envergure ou une volonté de compliquer le dossier pour qu'aucune démonstration ne soit probante.
En définitive Chevreul n'a pas étudié du tout le comportement de la baguette ; il fait des suppositions gratuites. Et vous, monsieur Broch, vous vous appuyez sur lui (en mettant bien en avant ses qualités de grand ponte irréprochable de la science, photo à l'appui) pour leurrer le lecteur.
Chevreul n'a donc pas étudié du tout la baguette du sourcier et son long rapport n'est ici que de la poudre aux yeux (pour impressionner les naïfs). Ce rapport qui n'est pas dénué d'intérêt dans un autre contexte concerne plus spécialement la radiesthésie mais partiellement, étant donné qu'on ne sait pas si Monsieur Chevreul qui expérimente a le don ou non.
La logique, Monsieur Broch, aurait été d'étudier séparément le pendule et la baguette, ceci avec des sujets ayant le don de sourcier. Mais comme votre objectif principal semble être la diversion par la complexification maximum, vous incluez dans votre chapitre (en bon généralisateur sceptique) la radiesthésie au sens large; c'est à dire la divination, la recherche de disparus, etc…
Si nous restions sur l'étude simple du sourcier et si nous prenions en compte les remarques de la grande majorité des sourciers performants que nous (CASAR) nous avons contacté, il est à noter que deux erreurs majeures ressortent de l'étude de Chevreul :
- Premièrement, le fait de bander les yeux du sourcier expérimentant avec le coudrier ne change rien ; ceci n'empêche pas la performance : le sourcier découvre l'eau systématiquement quand elle est en mouvement.
- Deuxièmement, ce n'est pas la force musculaire (suite à une impulsion nerveuse inconsciente) du sourcier qui manœuvre la baguette. Ce n'est pas Rémy Chauvin (voir ci-dessous extrait de "la fonction psi" page 38) dont la notoriété de scientifique honnête n'est pas à mettre en doute qui nous contredira. Il est fait appel ici uniquement à sa qualité de témoin impartial et non à ses états d'âme concernant la parapsychologie. Il a constaté par lui même que la baguette se mouvait elle même sans que la force musculaire du sourcier n'intervienne. Ceci j'en témoigne moi aussi ainsi que beaucoup de gens lors de mes enquêtes. Ne venez pas encore généraliser en collant une étiquette sur une personne qui ne vous plaît pas, c'est une sale habitude chez les sceptiques pour ne pas dire une déformation professionnelle grave.
Nous en avons terminé avec l'argument complètement irrecevable que représente l'étude de Chevreul (chapitre IV), passons maintenant à la manière extrêmement curieuse, plus que douteuse scientifiquement dont Broch expérimente sur un sourcier anonyme à l'université de Nice.
Pour faire une expérience scientifique correcte, tout universitaire qui se respecte doit commencer par prendre en compte un échantillonnage représentatif des sourciers. Dans le cas qui nous préoccupe, seule une étude statistique sur cet échantillon pourrait donner une réponse scientifique claire. Ici, nous sommes dans le cadre du spectacle de foire faisant entrer en scène un défi sceptique bidon où les dés sont pipés par un "recrutement" de sourcier qui fausse la donne dès le départ ; celui-ci étant inconnu, il ne peut pas à lui seul être représentatif. Beaucoup de charlatans ou de faux sourciers ou de sourciers peu performants étant tentés par la prime risquent de faire perdre du temps (donc de l'argent public) à Monsieur Broch qui au départ nous semble de bonne volonté.
Pour commencer nous dirons qu'aucun sourcier digne de ce nom n'aurait accepté de faire l'expérimentation dans les conditions ridicules proposées par Henri Broch. Ici, ce n'est pas une expérimentation scientifique sérieuse mais une mascarade d'expérience, une galéjade. (Nous allons y venir)
C'est ici que le bas blesse car l'universitaire, sceptique par excellence, se doit d'être à l'écoute attentive du sourcier afin de préparer AVEC LUI un protocole de contrôle en phase avec le résultat recherché. Pour ne pas perdre de temps, il aurait fallu "recruter" plusieurs sourciers, trois au minimum (connus pour leurs excellents résultats) et négocier avec eux un protocole qui cadre avec la rigueur scientifique ; leur proposer, en cas d'échec, une rémunération permettant d'amortir leurs frais et le manque à gagner de leur activité professionnelle habituelle. En cas de réussite une prime importante pourrait être partagée sans aller jusqu'à proposer le jack-pot. Beaucoup de gens (dont des sourciers sérieux ) sont partants pour coopérer à l'avancée des connaissances sans faire pour autant un battage médiatique avant que les résultats ne soient là. La question de la prime de plusieurs millions de francs de l'époque est un coup publicitaire médiatique sans intérêt pour la science, même nocif pour la recherche car c'est un appel indirect aux tricheurs et autres charlatans cupides faibles d'esprit. Ce principe ne peut que faire mousser l'affaire. Seul l'intérêt publicitaire pour Broch et Majax permettra de faire vendre du papier. L'université sert de prétexte ici à la rigueur et au sérieux de la recherche. Nous allons voir qu'il n'en est rien ! Avec le dispositif complètement con imaginé par Broch, nous entrons ici dans l'esbroufe universitaire la plus totale.
Aucun sourcier digne de ce nom n'aurait accepté de se laisser tester sur la base du dispositif hydraulique proposé par Broch (schéma de la page 138) constitué de dix tuyaux en parallèle avec dix vannes d'arrêt.
Par une analyse succincte, il est facile de constater que la baguette de coudrier est mise en mouvement de manière incompréhensible par certaines personnes lorsque celles-ci se déplacent dans la nature. Il n'est pas nécessaire d'être professeur d'université pour constater cette évidence.
Le sourcier affirme que la localisation d'une masse d'eau située sous un terrain de plusieurs milliers de mètres carrés est en relation avec le comportement de la baguette. Cette eau est parfois à plusieurs dizaines de mètres de profondeur. Le sourcier déclare que l'eau en mouvement est plus facilement détectable mais qu'une masse d'eau importante peut aussi être localisée.
Le dispositif imaginé par monsieur Broch page 138 est complètement idiot et en aucun cas ne pourra jamais modéliser par ce moyen ce qui se passe dans la nature. Mettre sous les pieds du sourcier un maillage de tuyaux plein d'eau est une imbécillité sans borne ; jamais aucun test utilisant ce dispositif n'aura d'intérêt. Les mouvements de la baguette ne veulent plus rien dire si vous mettez des tuyaux d'eau sous les pieds du sourcier. C'est une chose qu'il ne faut surtout pas faire si on cherche à mettre en évidence l'existence d'un système supposé en partie en relation avec le champ magnétique terrestre. La logique n'étouffera pas monsieur Broch qui fait tout pour brouiller les pistes mais n'agit manifestement pas dans le but de faire de la recherche; son seul but étant selon nous de faire échouer le sourcier pour ne pas lui donner la prime.
Soyons clairs, il ne viendrait à l'idée de personne de mettre le sourcier dans un sous-marin et de lui demander de faire fonctionner sa baguette dans le but de le tester. Alors que Monsieur Broch évite dans ses expériences de mettre de l'eau autour ou sous les pieds du sourcier afin que les conditions du test ne soient pas honteusement pipées.
Alors qu'on se limite à mettre les sourciers à l'épreuve dans un terrain inconnu d'eux en fonction d'une masse d'eau (en mouvement ou pas) dont la localisation est connue des gens qui veulent tester (universitaires ou pas). Ceci autant de fois qu'il sera nécessaire pour réaliser des statistiques claires.
Le test du sourcier sauce Broch est un coup médiatique où le sourcier est certain de se voir ridiculisé. Broch a beau jeu après cela de crier sur tous les toits (et surtout les médias) que c'est lui qui fixe les règles du jeu ; afin que les résultats puissent avoir une reconnaissance scientifique. De qui se moque t-on ?
Broch est un habitué de ce genre de coup publicitaire qui sonne comme un coup d'épée dans l'eau. Ne nous avait-il pas fait une démonstration spectaculaire pour l'archéologie en réalisant la copie des piles de Bagdad à l'université de Nice (encore avec l'argent des contribuables probablement) ; l'ennui pour Broch (et pour notre porte-monnaie) étant que la société américaine Général Electrique avait déjà fait le travail trente ans auparavant.
Extrait de l'ouvrage de Remy CHAUVIN "La fonction psy " page 38
"Puis, il y eut un déclic soudain. J'avais revu Yves Rocard, qui était maintenant mon voisin dans le Berry à La Borne des Potiers. Et naturellement, il me reparla de mon aventure négative avec sa damnée baguette. Voyons, après toutes ces années, ne voulez-vous pas essayer encore? Voilà une baguette que j'ai fabriquée moi-même; prenez-la, et passez donc à côté de ma voiture : c'est une grosse masse métallique, ça devrait marcher…Comment refuser? Je serre ma baguette de toutes mes forces et je recommence la conjuration d'il y a bien des années : baguette! Surtout ne tourne pas! Et soudain, quelle sensation bizarre! Tous ceux qui se sont livrés à ce genre d'exercice me comprendront :la baguette qui se tord littéralement entre vos mains quel que soit l'effort que vous effectuez pour la faire se tenir tranquille. On dit bien qu'il ne s'agit que de mouvements musculaires inconscients et que ce sont mes mains en réalité qui font tourner la baguette. Mais, et j'en appelle à tous les praticiens, n'a-t-on pas, très exactement, la sensation du contraire? Je recommence deux fois, trois fois, en jurant contre cette fichue baguette : Rocard s'esclaffe… Je suis devenu sourcier, il n'y a pas de doute."
Deux sourciers de grande renommée René Chatelain et Jean-François Bonnet sont en plein accord avec nous; ils seront invités a s'exprimer sur ce site.
- René Châtelain est en retraite, il habite Buzançais dans l'Indre il est a la disposition des chercheurs car il dispose de toute une vie d'expérience personnelle qui serait bien utile aux chercheurs; il a toute`unepcarbièru de sourcier hyper-doué derrière lui; il a travaillé avec le BRGM avec plus de mille points d'eau a son actif est outré par les déclarations de Gilles de Gennes selon lesquelles la baguette serait instable dans les mains du sourcier et serait mise en mouvement par le vent ????.il est outré aussi par les inepties prononcées par Chevreul sur le fait qu'un bandeau sur les yeux l'empêcherait d'être efficace. Chevreul est un charlatan de la sourcellerie selon lui. Monsieur Broch serait bien inspiré de venir faire un petit stage avec les enfants des écoles de Buzançais qui ont profité de l'expérience de cet homme très expérimenté en sourcellerie. Il a eu l'occasion de détecter des enfants ayant le pouvoir de faire réagir la baguette car tous ne l'ont pas .Trouver la raison pour laquelle les uns ont le don et les autres non est un devoir De la part d'universitaires suspicieux qui prétendent faire des recherches a ce niveau. Le plus incroyable et inquiétant pour nous , c'est qu'a l'université de Nice les "examinateurs" du sourcier testé n'ont même pas cherché a élucider la question du mouvement inexplicable de la baguette qui n'est pas mis en œuvre par la force musculaire contrairement a ce que disent beaucoup de gens mal informés qui peuvent vérifier la chose facilement .Même Robert TOCQUET n'a pas vérifié ce point capital. Il s'imagine à tort lui aussi que le mouvement est lié a la force musculaire.
- Ouvrage 134/…"Les pouvoirs secrets de l'homme"1963 . Au sujet des sourciers et de la radiesthésie Robert Tocquet stigmatise avec clarté page 112 le fait que la présence d'un examinateur qui ne croit pas au don du sourcier (ou même qui est indiffèrent a l'affaire) empêche le sourcier d'exercer son don. C'est un point qui ne doit pas être négligé par les scientifiques qui veulent tester un sourcier. Ils doivent prendre ce fait en compte en proposant un protocole qui élimine cette cause d'échec .Laisser le sourcier travailler seul et ensuite vérifier les résultats devrait être possible sans faire d'entorse a la déontologie.