Ce qu'on appelle "Dash" est un paquet de déterminants, déterminé par des déterminants antérieurs.Dash a écrit :...on expérimente tous des situations très concrètes où nous sommes contraints de ne pas pouvoir faire selon ce que nous sommes et d'autres où nous le pouvons.
Et ce paquet de déterminants détermine dans l'instant présent (sous la contrainte de ces déterminants intérieurs, mais aussi sous la contrainte de déterminants extérieurs) les nouveaux déterminants d'un futur immédiat et également plus lointain.
"Dash" est une avalanche de déterminants qui détermine à tout instant et sans cesse.
La mort même de "Dash" n'arrête pas le nuage de déterminants que l'avalanche a produit durant sa vie, du moins pas tout de suite...
Ce qu'on appelle "Dash" ne peux en aucun cas exprimer des situations concrètes où "il" serait contraint d'agir selon ce "qu'il" n'est pas.
"Dash" est une boule de déterminants qui marche. Et cette boule déterminera toujours sous la contrainte de son historique déterministe, sous la contrainte de ce qu'elle est, même quand elle est en plus déterminée par des déterminants extérieurs…
Mais bon, comme tous les compatibilistes (qui sont des émotifs), tu confonds "ce que tu es" avec "ce que tu aimes" :
"...on expérimente tous des situations très concrètes où nous sommes contraints de ne pas pouvoir faire ce que nous aimons et d'autres où nous le pouvons."
... Voilà en réalité ce que tu as exprimé (en refusant d'admettre évidemment que ce que tu aimes est déterminé : tu es contraint d'aimer ce que tu aimes, parce que le concept "d'aimer" et les choses qu'on aime ou pas, y compris le plaisir physique et la douleur, tout ça est issu d'un processus évolutif déterministe, de contraintes et de conditionnements divers, innés et acquis).
Tu n'es pas libre d'aimer ou pas et tu n'es pas non plus libre de ce que tu es. Et de la même manière, tu n'es pas libre de tes sentiments de "plaisir et de "douleur" (et de tous tes sentiments, d'ailleurs…). Ce sont les premières choses à intégrer pour seulement commencer à envisager le non libre arbitrisme...