Re: Condamné pour une blague
Publié : 09 avr. 2018, 00:52
uno, oui, t’as raison, le harcèlement et l’autoritarisme ne sont pas exactement pareils. Mais sur le fond je pige quand même ce que LdM a voulu dire.
Souligner (comme plusieurs le font, parfois, ici) que tu trouves que ton interlocuteur est biaisé, affecté par une dissonance cognitive, illogique ou, carrément, seulement de mauvaise foi, c’est une chose. Par contre, le traiter — à répétition et sans relâche — de « banane/trognon/fasciste » et autres joyeusetés des plus puériles, ça devient une forme de harcèlement, mais, surtout, ça n’aide pas du tout à l’échange.
Et au-delà du sujet du débat, concernant strictement un aspect psychologique, aucun individu, même s’il réalise que son interlocuteur à raison, ne sera à chaud à l’idée d’exprimer ensuite qu’il s’est trompé si sont interlocuteur le traite de banane, de traitre, de fasciste et autre qualificatifs du genre depuis des jours et des jours. Pour la simple et bonne raison qu’avouer s’être trompé donne alors l’impression, par raccourcis, d’acquiescer au fait d’être soi-même, effectivement, tous les qualificatifs/insultes lut depuis des jours. En en faisant trop, tu annihiles donc toute chance que ton interlocuteur avoue avoir mal réfléchi sur certains points. Déjà que d’admettre avoir eu tort n’est pas aisé pour certains, quand, en plus, on ajoute le poids des insultes à outrance, tu peux être certain que certains de tes « adversaires », lors de débats, resteront sur leur position (même s’ils réalisent leur erreur « en privé » derrière leur écran).
Donc, même si, dans l’absolu, tu n’es pas responsable du poids de leur honte à s'être trompé et que c’est à eux d’y faire face et d’assumer (je suis d’accord), tu participes quand même au maintien de leur dissonance cognitive en augmentant leur difficulté à voir où ils merdent dans leur réflexion (à cause du « biais de la honte »). D’un point de vue strictement pragmatique, il n’est donc pas constructif/utile/nécéssaire d’en faire trop comme tu le fais. Surtout qu'en plus, cela enlève l’envie à quiconque de te partager qu’il n’est pas d’accord avec toi, peu importe les éventuels futurs sujets.
Souligner (comme plusieurs le font, parfois, ici) que tu trouves que ton interlocuteur est biaisé, affecté par une dissonance cognitive, illogique ou, carrément, seulement de mauvaise foi, c’est une chose. Par contre, le traiter — à répétition et sans relâche — de « banane/trognon/fasciste » et autres joyeusetés des plus puériles, ça devient une forme de harcèlement, mais, surtout, ça n’aide pas du tout à l’échange.
Et au-delà du sujet du débat, concernant strictement un aspect psychologique, aucun individu, même s’il réalise que son interlocuteur à raison, ne sera à chaud à l’idée d’exprimer ensuite qu’il s’est trompé si sont interlocuteur le traite de banane, de traitre, de fasciste et autre qualificatifs du genre depuis des jours et des jours. Pour la simple et bonne raison qu’avouer s’être trompé donne alors l’impression, par raccourcis, d’acquiescer au fait d’être soi-même, effectivement, tous les qualificatifs/insultes lut depuis des jours. En en faisant trop, tu annihiles donc toute chance que ton interlocuteur avoue avoir mal réfléchi sur certains points. Déjà que d’admettre avoir eu tort n’est pas aisé pour certains, quand, en plus, on ajoute le poids des insultes à outrance, tu peux être certain que certains de tes « adversaires », lors de débats, resteront sur leur position (même s’ils réalisent leur erreur « en privé » derrière leur écran).
Donc, même si, dans l’absolu, tu n’es pas responsable du poids de leur honte à s'être trompé et que c’est à eux d’y faire face et d’assumer (je suis d’accord), tu participes quand même au maintien de leur dissonance cognitive en augmentant leur difficulté à voir où ils merdent dans leur réflexion (à cause du « biais de la honte »). D’un point de vue strictement pragmatique, il n’est donc pas constructif/utile/nécéssaire d’en faire trop comme tu le fais. Surtout qu'en plus, cela enlève l’envie à quiconque de te partager qu’il n’est pas d’accord avec toi, peu importe les éventuels futurs sujets.
