Etienne a écrit :
J'adore quand tu arrives à exprimer beaucoup mieux que moi, et pourtant simplement, ce que je ressens...
En même temps, j'ai dit ce que je pensais de lui au début du topic, et comme il a continué à agir exactement comme je pensais qu'il agirais, je vois pas bien d'autre raison qu'une curiosité malsaine pour continuer à lui parler.
Je me demande d'ailleurs, s'il a conscience du fait que je me moque de lui.
Voyageur a écrit :Au passage, heureusement pour lui que les autres zézés se sont portés à sa rescousse car il était plutôt en mauvaise posture à citer n'importe qui pour relever ses propos, on n'en dit pas moins n'importe quoi !
Et oui, me voilà tout meurtri de m'être fait tancer par un si grand esprit. Que vais-je faire maintenant que je ne peux plus puiser dans les citations de Courteline, mon seul vrai maître à penser, ma Bible, mon unique philosophe...
Oh cruelle destiné, que m'as tu placé sur la route de voyageur qui a su voir en moi le médiocre que je suis, tout imprégné de son aura mystique, au point de me toucher d'une raillerie mortelle qui m'obligea à recourir à l'aide des autres horribles sceptiques, mes coreligionnaires dans le cultes de sainte réalité auquel nous sacrifions, veau, vache, couvée et de temps à autres des bébés et des bergers allemands.
Fichtre, zut et crotte!
je préfère douter selon l'application du rasoir d'occase
Je ne sais pas s'il l'a faite exprès, mais le lapsus m'a bien fait rire.
Milou a écrit :
Ton approche s'apparenterait-elle à celle de Spinoza, qui distinguait 3 types de connaissance ?
Le premier genre : les idées inadéquates
Le second genre : la connaissance des rapports (ou connaissance scientifique)
Le troisième genre : la connaissance des essences ou connaissance intuitive (qui, elle, est parfaitement adéquate)
C'est un vieux fond de la philosophie occidentale ça, l'idée d'une connaissance à niveau dont l'ultime serait une "essence des idées". Me semble que c'est Platon qui définissait déjà un "monde des idée" où se trouverait l'essence des choses, en dehors de leur substance physique et qui serait une sorte de sur-monde.
Le détournement de ce type de pensée (qui en plus est un peu dépassé en philosophie, enfin il me semble) est un classique des penseurs new-age, parce qu'elle rend facile le flou entre philosophie, qui postule une monde des idées sous forme de concept pour interroger la réalité de la connaissance, et spiritualité, qui postule un réel monde paranormal qui serait au delà du monde et donc la connaissance serait réervé aux élus qui paient le gourou.
Si Voyageur reprend aussi ce genre de thème, il n'est définitivement pas révolutionnaire dans sa manière de faire,car c'est un lieu commun de la pensée "spirituelle" que de crée l'équivalent moderne des cultes à mystères antiques en prétendant l'existence d'une connaissance à degré.
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.
(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)