Re: Regard scientifique sur la psychanalyse
Publié : 24 févr. 2022, 10:49
C'est un domaine très complexe, confronté à des niches commerciales. Le business est partout, qui biaise les démarches.LoutredeMer a écrit : 23 févr. 2022, 23:34 Plus je lis des trucs et des machins sur la psychanalyse et les TCC, plus je me dis qu'il y a peu d'effets en regard de vastes opérations commerciales? . Traitement de l'ESPT etc.
J'ai comme l'impression que nous sommes à la préhistoire de la compréhension des problèmes psychologiques humains.
il reste à évaluer les produits des neurosciences.
Il faut chercher, trier, évaluer en croisant les informations...
Il y a cependant des avancées indéniables, quand je lis, par exemple, la revue Cerveau & psycho, Science & pseudo-sciences, celle de l'AFIS, sinon, ce serait à désespérer. Mais ça prend du temps, beaucoup de temps, sans garantie, puisqu'on agit en fonction de ses compétences, réelles ou supposées, et en faisant confiance à ceux qui, en principe, disposent des compétences qui nous manquent, jusqu'à la prochaine étape.
Bruno Dubuc, avec son site et ses interventions, aide à y voir plus clair.
Il exprime clairement le rapport aux connaissances.
Certains questionnements sont déstabilisants ou difficilement supportables, ce qui peut expliquer la forte progression des pseudo-sciences, notamment en pseudo-médecine, avec des réponses clés en main.Car contrairement à une idée de la science encore malheureusement trop souvent mise de l’avant, elle n’est pas tant là pour apporter des réponses définitives que pour nous amener à douter de nos certitudes. De toute façon, le problème lorsqu’on rentre un tant soit peu dans la complexité du monde avec la méthode scientifique, c’est que chaque petite réponse apportée va générer dix nouvelles questions ! Donc tu te retrouves simplement à savoir un peu plus que tu ne sais pas grand-chose, au fond.
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Werner Heisenberg, celui à qui l’on doit le fameux principe d’incertitude, qui disait :
“Ce que l’on observe n’est pas la nature en soi mais la nature révélée par nos méthodes de questionnement.”
Comme le cerveau privilégie le mode intuitif, (ben non,"il" vit sa vie, et nous demande pas la permission) et non le mode analytique, parce que ça demande des efforts (Thierry Rippoll), ça ne facilite pas la progression. Comme, dans notre fonctionnement, nous avons tendance à rechercher le confort, et non affronter les difficultés...
Vivre, quelle aventure!