Pardalis a écrit :Alors pourquoi avez-vous dit que « la police n'a pas tous les droits »? Ça insinue que la police voudrait avoir tous les droits, non?
Non, ça insinue que la police n'a pas tous les droits, donc que l'exercice de sa fonction est encadré par le droit, justement, parce qu'on est, pour l'essentiel, dans un Etat de droit.
Je suppose que c'est parce que d'habitude vous discutez de police avec des conspiros, mais il n'y a pas de double sens ou d'insinuation dans ma phrase, je vous assure.
Je ne faisais que dire au niveau de la police ce que vous disiez (avec une formule un peu maladroite pour ce qu'elle évoque) pour la justice, à savoir que le droit existe et protège le citoyen en le déclarant innocent jusqu'à preuve du contraire et que le fait que la police le respecte montre qu'on est dans pas dans la dictature que certain imagine.
Nicolas a écrit :Ouai j'avais compris (et bonne exemple), mais je trouve que ça devient barbant, on en oublie que l'attentat c'est pas QUE le CH comme victime.
Je pense que vu le niveau des commémorations, ça a dépassé le simple hommage au victime.
C'est sans doute éphémère, mais ça n'est plus seulement les victimes qu'on pleure, c'est Charlie Hebdo comme symbole de la presse et plus largement d'une certaine liberté.
A mon sens, les djihadistes ont vraiment mal choisi leur cible, parce que l'indignation qu'ils provoquent n'est pas juste liée aux morts et à la peur comme pour les autres attentats mais au caractère dictatorial qu'il y a dans un attentat visant à museler un journal. Et ça, c'est un symbole qui peut aller au delà de la crainte de l'Islam et qui fait vibrer une corde sensible dans nos vieilles démocraties un peu fatiguées, même si c'est déjà en train de s'estomper pour voir revenir les querelles politiques et les récupérations.
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.
(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)