On fait tous plus ou moins partie d'un clan, ton clan c'est celui des backpackeuses indépendantes, tu as besoin d'aventure, ton intérêt c'est de découvrir, ton esprit pratique c'est ta valise et ton plan quand tu pars en vadrouille, tu n'es pas un contre exemple, tu adoptes juste une attitude face aux besoins créés par la société de consommation, de l'indépendance on peut peut être dire.
Voici la difinition qui colle le mieux à l'idée que j'ai du clan : "Groupe fermé de personnes qui se soutiennent entre elles" (l'internaute). Bon et bien je connais quelques personnes comme moi, mais en aucun cas on forme un groupe fermé, d'autant qu'ils ne se connaissent pas entre-eux et qu'on a du mal á se croiser puisqu'on ne tiens pas en place

. Un trait de caractère ou une certaine aspiration commune à d'autres personnes n'ammène pas toujours à se replier sur soi entre "semblables". De plus, comme j'ai d'autres centres d'interêts, on pourrait être dans le clan de ceux qui aiment la littérature de SF, je peux aussi former le clan des fans d'Iron Maiden avec Etienne, et puis le clan des astronomes amateurs, le clan de ceux qui aiment peindre,... Bref, trop de clans tuent le clan !
Et je t'autorise (puisque c'est mon topic après tout ) à parler de toi c'est nécessaire pour ne pas rentrer dans les clichés, loin d'être de l'égotrip c'est au contraire appuyer des idées sur du concret, on partage on échange on écoute et ON comprend ainsi un peu mieux comment NOUS fonctionnons.
Par exemple notre ami Tania s'il nous avait parlé de ces expériences paranormales traumatisantes, peut être serions nous à même de comprendre ce qui l'amène à penser ainsi mais chut
Merci. Oui, je préfère ça plutôt que de parler au nom de tout le monde et balancer ainsi des généralités. J'aime aussi lire les expériences des autres.
Je serais exactement comme toi si je n'avais pas la même copine depuis dix ans,si j'avais de vrais diplômes, et surtout un million sur mon compte en banque, mais comme elle ne quittera ni son travail ni la région parisienne, je me sens tiraillé de toutes parts, "condamné" à vivre la vie que d'aucuns rêvent, alors que je ne jure que par l'aventure.
Et comme je pique ma crise de temps en temps et que je pars plusieurs mois seul en vadrouille à la recherche de sensations fortes (en toute fidélité je précise) , on en revient à ce que disait Etienne , je suis dans l'incapacité de me construire sociétalement parlant parce que je repars de zéro avec un taf, de plus en plus pourri à chaque retour (en france si tu fais pas carrière dans une boite, t'es zéro, on n'aime pas les CV atypiques, on préfère mettre les gens dans des cases et qu'ils y restent)
Avoir peur de s'engager = fuir = être un irresponsable
Refuser le matérialisme = s'échapper = être un aventurier
Tout dépend du point de vue adopté, pourtant c'est à peu près le même résultat. Ainsi je crois que nous sommes à peu près tous d'accord
Je n'ai pas de copain actuellement mais ceux que j'ai eu étaient plutôt aventuriers aussi. J'espère pouvoir avoir une relation longue dans le futur, mais ce n'est pas réellement ma priorité. Mon choix de vie n'est pas très compatible avec la vie de famille et c'est moins bien vu quand c'est une femme qui fait ce choix. Je n'ai pas de vrai diplôme, ni 1 million sur mon compte.
Je "refuse" le matérialisme, mais je suis aussi très responsable, même si je refuse aussi de m'engager à trop long terme. Enfin si, je suis engagée à moi-même d'avoir une vie riche et intéressante. Mais généralement, l'engagement dans ce genre de phrase veut plutôt dire mariage, l'achat du maison, avoir un travail stable,...
Comme je l'ai dit dans mes présentations, j'ai quitté l'école très jeune pour découvrir le monde par moi-même. C'est ce que j'ai fait. Après avoir fait toutes sortes de petits boulots bizarres, merdiques ou rigolots, je suis actuellement cariste de nuit. C'est pénible comme travail, mais ça paie bien et je suis libre de prendre des jours de congés quand je veux. A une époque, je partais en voyage tout les 2 mois. Maintenant, j'en ai marre donc j'ai repris mes études par correspondance et j'économise durement mon salaire car je compte suivre une formation d'infographiste au Quebec l'an prochain.
Je ne peux pas m'engager sur la durée car je ne reste pas dans les mêmes pays. Mon but est d'expérimenter un maximum de choses. Mais pour ce choix, il y a énormément de responsabilités à prendre, peut-être bien plus que pour quelqu'un de casanier. On a plus de papiers administratifs à remplir, gérer son argent est plus complexe, on ne peut compter que sur soi-même, on prend plus de risques aussi,...
Cela dit, on peut être casanier et libre sans pour autant être matérialiste ou faire parti d'un clan ou être une cible pour les marketeux. J'ai des exemples dans ma famille de gens qui vivent isolés au fond d'un bois, au creux d'une colline, qui vivent par la vente de leurs produits artisanaux et artistiques, ne portent pas beaucoup d'intérêt aux médias et dont les plaisirs sont les belles promenades, une atmosphère sereine, lire près de la cheminée, vivre de leurs passions,... C'est chouette aussi, n'est-ce pas ?
