Glevesque a écrit :Pourtant le texte parle de lui-même
Non, justement, il est exagérément confus, fait une utilisation abusive de jargon qui sonne scientifique (mais dont je doute franchement qu'il le soit) sans que ça n'amène de précision et est construit avec en plus une syntaxe déplorable.
Clairement, c'est un cauchemar à lire et c'est très mal construit. L'argumentation par dans tous les sens, écrasés sous le poids d'une explication de la mécanique quantique qui essentiellement hors sujet (la majorité du rappel dessus ne sert pas le propos et fait juste étalage de savoir).
Et je parle juste de la forme là.
Tout se que je décris ici, c'est la distinction qu'il faut apporter entre ce que nous prenons pour objectif découlant de la science par rapport à la véritable objectivité de la nature. C'est-à-dire, de son existance réel en dehords de notre interprétation. La subjectivité, veut ici tout simplement décrire cette distinction entre l'objectivité qui est déduite de notre connaissence de la nature (et donc interprèter) vis-à-vis la réalité de la nature et de son existance en dehors de l'humain !
J'ai très bien compris que vous vouliez faire une différence entre l’interprétation et l'objet, mais ce n'est pas ce que je vous reproche. Ce que je vous reproche, c'est de ne pas explicitez ce que vous entendez pas la nature de l'objet en dehors de notre interprétation et de ne pas expliquer non plus en quoi c'est pertinent dans le propos.
Vous faites comme si le lecteur adhérait d'emblée à l'idée qu'il existe une vraie nature des choses au delà de l'observation qu'on peut en faire et vous construisez là dessus alors que, la distinction entre les différentes "réalités" des choses n'est pas démontrée, ni expliquée.
Le fait que l'observation humaine soit contrainte par sa subjectivité n'implique pas nécessairement que l'observation est différente à chaque fois de l'objet observé, ni qu'on n'atteint jamais la réalité avec l'observation.
Par exemple, pour la Mécanique quantique, le fait que l'observation enlève la superposition d'état ne rend pas l'observation moins réelle que l'objet quand ses états était superposé, ça veut simplement dire que l'observation influence la situation et donc qu'en visant la description d'une situation, on en décrit une autre. Mais c'est une problématique déjà posée et admise.
S'il s'agit de nous expliquer que vous avez réussit à résoudre le paradoxe posé par une description de la matière avec des états superposés et une réalité qui manifestement ne l'est pas, à partir de votre seule approche philosophique, alors effectivement, vous n'êtes pas crédible.
S'il s'agit de dire qu'il y a un arrière-monde inaccessible à l'observation scientifique où serait la "vraie nature des choses", ça ne sera pas plus crédible.
Expliquez ce que vous entendez par nature des choses en dehors de l'interprétation et quelle propriété vous lui donner et votre propos gagnera en sérieux. Sans ça, il repose toujours sur des concepts flous et des postulats.
Pourtant la véritable nature des choses est tout simplement la nature qui nous entour elle-même
Oui, mais en disant ça, vous ne dites rien et ne décrivez rien. C'est comme si je disais que Dieu c'est Dieu pour faire taire la critique qui me reprocherait de ne pas l'expliquer dans un exposé religieux.
Il vous fut être plus précis si vous entendez faire tenir votre discours.
Sincèrement, vous ne sentez pas que ça rend votre argumentaire très faible de le faire tenir sur une notion aussi floue et interprétable à souhait que "la nature qui nous entoure elle même", phrase de peu de sens (le elle-même...que signifie-t-il ?) et résolument passe partout.
Je montre seulement les limites de la science, de son interprétation déductives face à la réalité des choses et des objets de la nature (particule et autres).
non, vous prétendez le faire en vous basant sur l'idée qu'au delà de l'interprétation, il existe une réalité vraie des choses mais sans démontrer que c'est réel, ni définir ce que vous entendez par cette réalité au delà de l'interprétation. D'où mon accusation de charlatanerie, parce que même si vous ne vendez rien à partir de ce postulat, c'est une entrée en matière toute prête pour ensuite expliquer n'importe qu'elle pseudo-science.
En un sens, bravo, vous avez réussit à écrire le texte introductif de n'importe quel truc ésotérique qui prétend qu'il est au delà de la science.
La nature a-elle un sens !
Je vous rappelle que l'inversion du sujet indique en général un questionnement et appel un point d’interrogation et non d'exclamation.
Est-ce que vous vous rendez compte que même dans votre utilisation de la ponctuation vous êtes confus ?