Salut Mireille,
Mireille a écrit :Salut Nicolas,
J'ai lu ta réponse, je commenterai plus tard, mais j'ai pensé à toi il y a quelques jours, je t'explique, tu avais écris un sujet dernièrement sur les émotions, je voulais le retrouver et t'écrire ce qui suit, mais je vais t'en parler ici. A Noël, nous sommes allé chez mon frère, j'y ai rencontré le mari de la soeur de ma belle-soeur, un type ultra extraverti mais tout autant sympathique. A un moment dans la soirée il est venu me voir et m'a raconté le décès de son père, j'en ai profité pour lui dire que moi je souhaitais ne plus vivre d'émotions pour ne plus souffrir. Alors il m'a dit : "Si une personne que tu aimes meure, la peine que tu auras seras probablement proportionnel au bonheur que tu auras partagé avec cette personne, ce qui voudra donc dire que ta peine en auras valu la peine". Puis, il a poursuivi en me disant que quand on ne ressent rien pour la mort d'une personne c'est parce qu'on a partagé aucune émotion avec cette personne. Je ne sais pas pourquoi, mais ça m'a fait un bien fou et je l'ai serré très fort dans mes bras pour lui dire que ce petit moment vaudrais très bien au moins une petite larme de ma part si il mourrait avant moi

Le soir, quand je suis revenu à la maison, je m'étais dit qu'il faudrait que je retrouve un de tes messages sur le sujet des émotions et que je t'écrives ça, c'est fait.
Ouaou, ca parait "asses" logique, mais je croie plutôt que c'est
pragmatique...finalement c'est se qui se passe quand on "quitte" une personne (un ami par exemple) pour un moment, on sera plus peiné si le moment à été joyeux plutôt que triste, je dirais même qu'on pourrais être heureux de le quitter si l’échange était triste ou ennuyeux.
MAIS, je ne pense pas que ça reflète totalement les emotions/sentiments ou les moments, c'est aussi les stimulis.
Imagine que ton ami aurais pu être dans une mauvaise phase dans sa vie, il t'aurais peut-être pas dit cela, mais aurais eu le "simple" potentiel de te le dire...Cela change t'il son cœur et le potentiel de celui ci ? Cela n'aurais changer que la
façons de les exprimés a un moment T dans une circonstance C.
Mais au fond, dans le pragmatisme pure, on peux dire ca.
Mais je ne pense pas que ça reflète totalement la "réalité", la peine reflète une forme de réalité subjective encore plus transformé par l’état d'esprit, mais pas la réalité des émotions ni même le fait que ça en valais la peine ou non.
Surement que oui, en partie, si la douleur s'estompe et qu'elle ne t'entraine pas trop loin...Sinon sa voudrais dire que tes émotions était "trop" forte (?) ou inapproprié.
C'est en tout cas très beau et chaleureux se qu'il ta dit.
Pour autant, je pense qu’il est aussi possible de se "prémunir" des émotions trop violente, même après avoir passé des bons moments avec une personne disparue.
Une façons peut-être "positive" est de relativisé, je vais rentrer dans une vision un peux "philo zozo" mais assumer :
Une personne dite "sage" pourrais très bien avoir passer de bon moment et ne pas trop souffrir, parce qu’il a justement pris du recul sur la vie et la mort et n'y voie pas une raison d’être en peine.
Il pourrais simplement relativisé tout cela, sentir l’émotion sans la laisser le submerger.
Ensuite de façons "négative" : un individu ayant passer de grand moments peux aussi "emprisonner" ses émotions par peur de les ressentir, avec du temps il peux devenir plus froid, avare affectif et ne pas être trop peiné...non pas qu'il ne dispose pas de cœur, mais il le "protège" et le bétonne.
On peux passer de "bon" moments avec une personne hostile ou du moin en retiré de bonne choses, j'en est fait l’expérience, mais il faut ne pas avoir peur ou alors être courageux, chose qui me perd un peux d’ailleurs
Parcontre c'est vrai que si on passe aucun moments avec quelqu'un (donc on le connais pas), on n'a moin de chance d’être très triste

C'est donc vrai (pour moi) mais dans une certaine mesure.
Qu'est ce que tu veux dire ? Est-ce que tu parles de cette idée d'être dans une matrice ou de quelque chose qui ressemblerait au film de science-fiction Tron ?
Oui, je voulais juste dire que l'Objectivité Absolue dans un moment absolue n'est pas atteignable (sans débattre longuement) dans le sens ou on ne sais pas grand chose sur l'univers, on est donc face à des choses objectives
dans un système qu'on comprend mal.
Et qu'il était permis pour un sceptique (je croie, rectifiez moi sinon) de pensé à cette possibilité sans etre un zozo, mais vue que pour la rendre objective ça serait
impossible compliqué ils ne pourraient pas y croire comme ça.
Il faudrait un signe claire

De toute façon, si on était dans un programme et qu'on le prouvais, ça serait un programme lui même intégré dans la (ou une) réalité, donc on peux affirmé que les découvertes scientifique sont objective, même si on sais qu'on est dans un programme puisque se programme est réel finalement
Néanmoins connaitre la réalité "extérieure" serait une perte de temps pour la connaissance objective, sauf si le programmeur nous ferait accédé à sont monde...C'est la qu'en parler partirais dans une vrille infini d'arguments philo VS science.
Mais SI l'humain est un poisson dans l'eau, qui cherche à s'en sortir pour voir, je suis pret à parier qu'il trouvera surement un autre bocal ou qu'il pensera etre dans un autre bocal, c'est pourquoi on fait des recherches sur les mondes parallèles pour décourager tout le monde

(blague de merde) Mieux vaux pensé qu'on est bien la et de ne pas croire follement se qu'on ne voie/sent pas ni entièrement se qu'on voie/sent. Mais on peux suivre pour vivre, simplement.
Je croyais que la philosophie au contraire appuyait l'objectivité aidant à structurer les idées par la précision données aux mots. J'aurais bien besoin de m'y replonger. J'ai trouvé un cours complet sur le web avec un type qui s'intéresse à la métaphysique, j'aimerais que tu me dises ce que tu en penses :
http://sergecar.perso.neuf.fr/
Quand je parle de philo, c'est d'une manière populaire, je n'y connais pas grand chose même si j'aime la "pratiquer".
En faite je voulais dire que la philosophie n'avait pas un même système de recherche objective que la méthode scientifique.
Néanmoins elle en "instaure parfois les règles" dans certains débuts (histoire de la science et de la philo), et elle peux être un prélude à la science ou a une étude scientifique, même moderne. La philosophie peux dans une certaine mesure parler d'objectivité ou
de ce qu'est l'objectivité etc..on peux partir dans des discours parfois sans fin, c'est pourquoi il existe différente école de philos et différente approches.
On peux pratiquer une philosophie de recherche de vérité, comme par exemple Démocrite et sa théorie atomique vielle de plus de 2000 ans...
Je résume bêtement, et en partie par les expériences que j'ai eu ici, avec bien sure avec un filtre personnelle, qui me conviens, change, doute...
La philo est une des racines de la science, indispensable, mais elle ne peux pas, je croie, être la feuille de l'arbre (un peux foireux la métaphore nan ?

)
La logique dont tu parles est celle des autres, des grandes idées qui t'ont influencées le plus, mais il y aussi ce que ton coeur te dit et même si il ne sait pas parler ce coeur il se fait quand même entendre et moi je suis bien plus près de ce coeur que de ma raison. Ce qui trouble le plus c'est que je ne trouve rien pour unir les deux.
Ha non d'une pipe en plastique ! Moi aussi ca me trouble de ne pas pouvoir unir les deux...Peut-être que c'est parce que ses deux élément ne peuvent pas être sépare ? Il sont la même chose puisqu'il s'exprime par (au final) ton jugement ? Pourquoi encore vouloir une dualité ? (Envisageons donc une trinité

)
Ainsi, une intuition tu ne la prouvera pas objectivement par la logique, mais pour te sentir bien je pense qu'il faut la suivre par pragmatisme et parce que tu est simplement à l’écoute de ta subjectivité et de ton cœurs ou de tes sens.
Parfois l'humain "sens" des trucs et se voile la face parc que la société lui à appris à ne pas juger ou ne pas sentir par besoin de contact sociale, il ressent une intuition, mais en faite il ne pourais s'agir que des 5 sens qui font leur travail dans l'intellect, et qu'on interprete comme étant le cœur et l'intuition...des micros mouvement, une façon de regarder...et le tour est jouer.
Pour moi, ne pas suivre son intuition, ou la suivre, c'est l'avoir entendu dans les deux cas. Avec son cœur ET sa raison C'est un choix ensuite...
Je plain ceux qui n'en n’ont jamais, certain en on peut-être aussi pas besoin... l’interprétation différera en fonction de chaque personne ensuite.
Pour autant, cherché à rendre cela objectif est une douleur pour moi...Simplement parce que au fond...j'en sais rien.
Je construit une vision et c'est tout.
Mais je pense que tout le monde à deja essayer de faire cela, crée un "pont" entre les deux. Ou choir entre les deux. Je pense que c'est peine perdu de le faire objectivement...du moin de nos jours, a par peut-être par la philosophie...et encore...la quelle ?
Kant décrivait les émotions comme une maladie...un obstacle à l'objectivité et l'intellect...j'y croie un peux et parfois beaucoup et parfois pas

, la raison peux aussi être une "maladie" et un obstacle à l’émotion qui elle peux s’avérer juste et qui de toutes façons guide de façons pragmatique (et non pas forcement logique) un individu vers ce qu'il veux vraiment, sans forcement le comprendre.
Même ne pas les suivre est, je pense, une émotion à vouloir les combattre, non ?
Tout dépend de comment on les utilises et du degrés "d'illusion de pouvoir et de contrôle" qu'on croie donner à l'un ou l'autre. Enfin je dit ca...Rien n’empêche d'essayer de contrôler, ça marche.
En contrôlant ses émotion on peux surement être plus objectif (et en étant trop fière de sa logique on peux raté une émotions qui mène à un résultat plus plaisant ou ludique ??)
Pour autant, la passion, elle, laisse peux de place à l’objectivité dans le jugement, et pourtant elle peux être le moteur et l'impulsion d'un travail scientifique objectif...comme quoi

Kant en parlais de ça, il me semble, vaguement.
Parce que si le cochon qui est amené à l'abatoir à respiré dans le camion à travers les trous pour la première fois de l'air pur à plein poumons, il a su qu'il y avait autre chose et ce serait que justice que celui-ci puisse se réincarner dans un animal pouvant respirer comme il lui plait. C'est idiot, tu vas dire, je sais bien.
La justice...haaaa douce mélodie qui sonne en moi comme l’écho d'un être qui se croie trop souvent incompris, du haut de son ego démesuré mais aussi parfois de ses victoires (mais surtout de l'ego haha)

... je pense qu'elle est le vecteur de tout les humains émotifs qui cherchent à rendre leurs émotions utile et "intelligente"...la justice, c'est tellement important et ça demande d’être logique, rationnel mais aussi de comprendre les émotions et de connaitre la place de celle si dans chaque individus et de ce qu'elle apporte de juste et d'injuste...l’émotion peut vraiment (je croie et j’espère, je doute aussi :s) servir la raison, et la raison servir l’émotion.
Autant dire un concept derrière le quel on ne peux que courir (comme la liberté). Mais plutôt que de courir derrière une idéologie inatteignable et religieuse qui ne nous appartient pas, courir derrière la justice inatteignable et vachement plus "sain" à mon gout.
Et puis c'est bon pour le travail du cœur, ça fait faire des kilomètres

C'est quoi qui te parait injuste toi ? Le pire du pire (pour toi même) ?
Bonne année à toi aussi Mireille, avec plein d’expériences, toujours plus pratique que les discours, mais aussi plein de discussions (ça fait aussi partie des expériences après tout)
++