Sortir d’un cercle d’auto-organisation défini

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Denis
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Disons, à mi-chemin

#26

Message par Denis » 31 déc. 2013, 18:34


Salut Mireille,

Tu dis :
Si je te comprends bien, ce que j'écris incluant mes propositions au redico n'a pas plus de sens que deux ou trois cents mots mélangés dans un boulier, qui si il ressorte assez bien dans un ensemble, me permette d'écrire sur le forum.
Ton "n'a pas plus de sens" est une généralisation abusive.

J'admets que, par grands bouts, ton discours tient la route. Tes dérapages sémantico-cognitifs ne sont pas systématiquement systématiques.

Ils sont simplement "un peu fréquents". Moins que chez mauricemaltais, mais beaucoup plus que chez Hallu.

Disons, à mi-chemin.

:) Denis
Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.

Mireille

Re: Sortir d’un cercle d’auto-organisation défini

#27

Message par Mireille » 31 déc. 2013, 20:39

On peut dire Denis que tu commentes sur cette question avec neutralité, c'est la position que j'aurais adopté moi aussi dans une circonstance similaire.
Denis a écrit :Tes dérapages sémantico-cognitifs ne sont pas systématiquement systématiques.
Il faudra que tu m'expliques ça, un jour, mais pas aujourd'hui.

Mireille

Re: Sortir d’un cercle d’auto-organisation défini

#28

Message par Mireille » 31 déc. 2013, 21:33

Salut Nicolas,

J'ai lu ta réponse, je commenterai plus tard, mais j'ai pensé à toi il y a quelques jours, je t'explique, tu avais écris un sujet dernièrement sur les émotions, je voulais le retrouver et t'écrire ce qui suit, mais je vais t'en parler ici. A Noël, nous sommes allé chez mon frère, j'y ai rencontré le mari de la soeur de ma belle-soeur, un type ultra extraverti mais tout autant sympathique. A un moment dans la soirée il est venu me voir et m'a raconté le décès de son père, j'en ai profité pour lui dire que moi je souhaitais ne plus vivre d'émotions pour ne plus souffrir. Alors il m'a dit : "Si une personne que tu aimes meure, la peine que tu auras seras probablement proportionnel au bonheur que tu auras partagé avec cette personne, ce qui voudra donc dire que ta peine en auras valu la peine". Puis, il a poursuivi en me disant que quand on ne ressent rien pour la mort d'une personne c'est parce qu'on a partagé aucune émotion avec cette personne. Je ne sais pas pourquoi, mais ça m'a fait un bien fou et je l'ai serré très fort dans mes bras pour lui dire que ce petit moment vaudrais très bien au moins une petite larme de ma part si il mourrait avant moi :lol: Le soir, quand je suis revenu à la maison, je m'étais dit qu'il faudrait que je retrouve un de tes messages sur le sujet des émotions et que je t'écrives ça, c'est fait.
Nicolas78 a écrit :des sceptiques ici mon deja dit qu'il trouvais pas si "fou" qu'on sois dans un programme informatique par exemple.
Qu'est ce que tu veux dire ? Est-ce que tu parles de cette idée d'être dans une matrice ou de quelque chose qui ressemblerait au film de science-fiction Tron ?

Nicolas78 a écrit :mais la philo n'est pas forcement ami de l'objectivité
Je croyais que la philosophie au contraire appuyait l'objectivité aidant à structurer les idées par la précision données aux mots. J'aurais bien besoin de m'y replonger. J'ai trouvé un cours complet sur le web avec un type qui s'intéresse à la métaphysique, j'aimerais que tu me dises ce que tu en penses : http://sergecar.perso.neuf.fr/
Nicolas78 a écrit :Pour moi il est claire qu'une partie de moi se préoccupe de l'objectivité pour le savoir "pure" et que une partie de cette curiosité et l'action de recherche est clairement une réponse à un stress ou une peur, voir une anxiété de ne pas savoir... qui me pousse à chercher dans la logique se que mes sens et mon cerveau comprennent mal.
Malheureusement je crains, sincèrement, que tout n'a pas de réponse et qu'il faut être sois patient sois se trouver une réponse perso, sois oublier la chose et la laisser en interrogation...

La logique dont tu parles est celle des autres, des grandes idées qui t'ont influencées le plus, mais il y aussi ce que ton coeur te dit et même si il ne sait pas parler ce coeur il se fait quand même entendre et moi je suis bien plus près de ce coeur que de ma raison. Ce qui trouble le plus c'est que je ne trouve rien pour unir les deux.
Nicolas78 a écrit :Concernant ton truc sur l'animal, j'ai pas compris..enfin si, mais pourquoi ?
Parce que si le cochon qui est amené à l'abatoir à respiré dans le camion à travers les trous pour la première fois de l'air pur à plein poumons, il a su qu'il y avait autre chose et ce serait que justice que celui-ci puisse se réincarner dans un animal pouvant respirer comme il lui plait. C'est idiot, tu vas dire, je sais bien.

J'en profite pour te souhaiter une très bonne Année et pleins pleins de belle discussions sur le forum.

Mireille

Re: Sortir d’un cercle d’auto-organisation défini

#29

Message par Mireille » 31 déc. 2013, 21:39

Pardalis a écrit :
yquemener a écrit :La loi de conservation de l'énergie n'a rien à voir avec la conscience
Vous aurez beau lui répéter ça dix fois, elle ne voudra rien y entendre.

Bonne chance à essayer de la raisonner.
Vous aurez beau lui répéter cent fois qu'elle ne veut rien savoir de ses commentaires, il ne veut rien entendre.

Bonne chance à celui qui sera capable de le lui fermer sa grande gueule.

Mireille

Re: Sortir d’un cercle d’auto-organisation défini

#30

Message par Mireille » 31 déc. 2013, 21:44

switch a écrit :
Hallucigenia a écrit :
Tu utilises un générateur de phrases aléatoires ?

Hallu
Un moment, j'ai presque cru que je vieillissais, j'ai tenté en vain de trouver un sens à son texte ;)
C'est parce que tu n'avais pas mis tes lunettes à double-foyer

Image

Bonne année Switch !

Mireille

Re: Sortir d’un cercle d’auto-organisation défini

#31

Message par Mireille » 31 déc. 2013, 22:00

Djibi a écrit :Bonjour Mireille,

Encore une fois je pense que vous faites des vœux pieux pour quelque chose qui n'a pas de réalité observable/démontrable. Qu'est ce qui peut bien vous prouver qu'il y a ait une mémoire transmissible entre les individus ou qu'il y a ait une nécessité à faire en sorte que "tout se conserve" en lui appliquant un but, une spiritualité, un déterminisme ? Et si cette "conservation" était simplement la transformation du cadavre en compost pour faire pousser de jolies plantes ? Ca n'en serait pas moins utile et n'emprunte pas de raccourcis pour y trouver un sens caché.
Je sais que vous avez raison Djibi et je vous dirais même que je préffère votre manière de penser à la mienne, j'aurais moins perdu de temps en hypothèse jusqu'à maintenant stérile. La seule preuve que j'ai qu'il existe une mémoire quelque part qui nous est transmis au moment ou on en a besoin ce sont mes expériences personnelles que j'interprète à travers ma subjectivité seule ce qui ne pèse pas lourd dans la balance. Si j'arrive à formuler quelque chose, je vous reviendrai.

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Re: Sortir d’un cercle d’auto-organisation défini

#32

Message par Nicolas78 » 01 janv. 2014, 06:00

Salut Mireille,
Mireille a écrit :Salut Nicolas,

J'ai lu ta réponse, je commenterai plus tard, mais j'ai pensé à toi il y a quelques jours, je t'explique, tu avais écris un sujet dernièrement sur les émotions, je voulais le retrouver et t'écrire ce qui suit, mais je vais t'en parler ici. A Noël, nous sommes allé chez mon frère, j'y ai rencontré le mari de la soeur de ma belle-soeur, un type ultra extraverti mais tout autant sympathique. A un moment dans la soirée il est venu me voir et m'a raconté le décès de son père, j'en ai profité pour lui dire que moi je souhaitais ne plus vivre d'émotions pour ne plus souffrir. Alors il m'a dit : "Si une personne que tu aimes meure, la peine que tu auras seras probablement proportionnel au bonheur que tu auras partagé avec cette personne, ce qui voudra donc dire que ta peine en auras valu la peine". Puis, il a poursuivi en me disant que quand on ne ressent rien pour la mort d'une personne c'est parce qu'on a partagé aucune émotion avec cette personne. Je ne sais pas pourquoi, mais ça m'a fait un bien fou et je l'ai serré très fort dans mes bras pour lui dire que ce petit moment vaudrais très bien au moins une petite larme de ma part si il mourrait avant moi :lol: Le soir, quand je suis revenu à la maison, je m'étais dit qu'il faudrait que je retrouve un de tes messages sur le sujet des émotions et que je t'écrives ça, c'est fait.
Ouaou, ca parait "asses" logique, mais je croie plutôt que c'est pragmatique...finalement c'est se qui se passe quand on "quitte" une personne (un ami par exemple) pour un moment, on sera plus peiné si le moment à été joyeux plutôt que triste, je dirais même qu'on pourrais être heureux de le quitter si l’échange était triste ou ennuyeux.
MAIS, je ne pense pas que ça reflète totalement les emotions/sentiments ou les moments, c'est aussi les stimulis.
Imagine que ton ami aurais pu être dans une mauvaise phase dans sa vie, il t'aurais peut-être pas dit cela, mais aurais eu le "simple" potentiel de te le dire...Cela change t'il son cœur et le potentiel de celui ci ? Cela n'aurais changer que la façons de les exprimés a un moment T dans une circonstance C.
Mais au fond, dans le pragmatisme pure, on peux dire ca.
Mais je ne pense pas que ça reflète totalement la "réalité", la peine reflète une forme de réalité subjective encore plus transformé par l’état d'esprit, mais pas la réalité des émotions ni même le fait que ça en valais la peine ou non.
Surement que oui, en partie, si la douleur s'estompe et qu'elle ne t'entraine pas trop loin...Sinon sa voudrais dire que tes émotions était "trop" forte (?) ou inapproprié.

C'est en tout cas très beau et chaleureux se qu'il ta dit.

Pour autant, je pense qu’il est aussi possible de se "prémunir" des émotions trop violente, même après avoir passé des bons moments avec une personne disparue.
Une façons peut-être "positive" est de relativisé, je vais rentrer dans une vision un peux "philo zozo" mais assumer :
Une personne dite "sage" pourrais très bien avoir passer de bon moment et ne pas trop souffrir, parce qu’il a justement pris du recul sur la vie et la mort et n'y voie pas une raison d’être en peine.
Il pourrais simplement relativisé tout cela, sentir l’émotion sans la laisser le submerger.
Ensuite de façons "négative" : un individu ayant passer de grand moments peux aussi "emprisonner" ses émotions par peur de les ressentir, avec du temps il peux devenir plus froid, avare affectif et ne pas être trop peiné...non pas qu'il ne dispose pas de cœur, mais il le "protège" et le bétonne.

On peux passer de "bon" moments avec une personne hostile ou du moin en retiré de bonne choses, j'en est fait l’expérience, mais il faut ne pas avoir peur ou alors être courageux, chose qui me perd un peux d’ailleurs :mrgreen:

Parcontre c'est vrai que si on passe aucun moments avec quelqu'un (donc on le connais pas), on n'a moin de chance d’être très triste :)
C'est donc vrai (pour moi) mais dans une certaine mesure.
Qu'est ce que tu veux dire ? Est-ce que tu parles de cette idée d'être dans une matrice ou de quelque chose qui ressemblerait au film de science-fiction Tron ?
Oui, je voulais juste dire que l'Objectivité Absolue dans un moment absolue n'est pas atteignable (sans débattre longuement) dans le sens ou on ne sais pas grand chose sur l'univers, on est donc face à des choses objectives dans un système qu'on comprend mal.
Et qu'il était permis pour un sceptique (je croie, rectifiez moi sinon) de pensé à cette possibilité sans etre un zozo, mais vue que pour la rendre objective ça serait impossible compliqué ils ne pourraient pas y croire comme ça.
Il faudrait un signe claire :)
De toute façon, si on était dans un programme et qu'on le prouvais, ça serait un programme lui même intégré dans la (ou une) réalité, donc on peux affirmé que les découvertes scientifique sont objective, même si on sais qu'on est dans un programme puisque se programme est réel finalement :mrgreen:
Néanmoins connaitre la réalité "extérieure" serait une perte de temps pour la connaissance objective, sauf si le programmeur nous ferait accédé à sont monde...C'est la qu'en parler partirais dans une vrille infini d'arguments philo VS science.
Mais SI l'humain est un poisson dans l'eau, qui cherche à s'en sortir pour voir, je suis pret à parier qu'il trouvera surement un autre bocal ou qu'il pensera etre dans un autre bocal, c'est pourquoi on fait des recherches sur les mondes parallèles pour décourager tout le monde :mrgreen: (blague de merde) Mieux vaux pensé qu'on est bien la et de ne pas croire follement se qu'on ne voie/sent pas ni entièrement se qu'on voie/sent. Mais on peux suivre pour vivre, simplement.
Je croyais que la philosophie au contraire appuyait l'objectivité aidant à structurer les idées par la précision données aux mots. J'aurais bien besoin de m'y replonger. J'ai trouvé un cours complet sur le web avec un type qui s'intéresse à la métaphysique, j'aimerais que tu me dises ce que tu en penses : http://sergecar.perso.neuf.fr/
Quand je parle de philo, c'est d'une manière populaire, je n'y connais pas grand chose même si j'aime la "pratiquer".
En faite je voulais dire que la philosophie n'avait pas un même système de recherche objective que la méthode scientifique.
Néanmoins elle en "instaure parfois les règles" dans certains débuts (histoire de la science et de la philo), et elle peux être un prélude à la science ou a une étude scientifique, même moderne. La philosophie peux dans une certaine mesure parler d'objectivité ou de ce qu'est l'objectivité etc..on peux partir dans des discours parfois sans fin, c'est pourquoi il existe différente école de philos et différente approches.
On peux pratiquer une philosophie de recherche de vérité, comme par exemple Démocrite et sa théorie atomique vielle de plus de 2000 ans...
Je résume bêtement, et en partie par les expériences que j'ai eu ici, avec bien sure avec un filtre personnelle, qui me conviens, change, doute...
La philo est une des racines de la science, indispensable, mais elle ne peux pas, je croie, être la feuille de l'arbre (un peux foireux la métaphore nan ? :mrgreen: )

La logique dont tu parles est celle des autres, des grandes idées qui t'ont influencées le plus, mais il y aussi ce que ton coeur te dit et même si il ne sait pas parler ce coeur il se fait quand même entendre et moi je suis bien plus près de ce coeur que de ma raison. Ce qui trouble le plus c'est que je ne trouve rien pour unir les deux.
Ha non d'une pipe en plastique ! Moi aussi ca me trouble de ne pas pouvoir unir les deux...Peut-être que c'est parce que ses deux élément ne peuvent pas être sépare ? Il sont la même chose puisqu'il s'exprime par (au final) ton jugement ? Pourquoi encore vouloir une dualité ? (Envisageons donc une trinité :mrgreen:)
Ainsi, une intuition tu ne la prouvera pas objectivement par la logique, mais pour te sentir bien je pense qu'il faut la suivre par pragmatisme et parce que tu est simplement à l’écoute de ta subjectivité et de ton cœurs ou de tes sens.

Parfois l'humain "sens" des trucs et se voile la face parc que la société lui à appris à ne pas juger ou ne pas sentir par besoin de contact sociale, il ressent une intuition, mais en faite il ne pourais s'agir que des 5 sens qui font leur travail dans l'intellect, et qu'on interprete comme étant le cœur et l'intuition...des micros mouvement, une façon de regarder...et le tour est jouer.

Pour moi, ne pas suivre son intuition, ou la suivre, c'est l'avoir entendu dans les deux cas. Avec son cœur ET sa raison C'est un choix ensuite...
Je plain ceux qui n'en n’ont jamais, certain en on peut-être aussi pas besoin... l’interprétation différera en fonction de chaque personne ensuite.
Pour autant, cherché à rendre cela objectif est une douleur pour moi...Simplement parce que au fond...j'en sais rien.
Je construit une vision et c'est tout.
Mais je pense que tout le monde à deja essayer de faire cela, crée un "pont" entre les deux. Ou choir entre les deux. Je pense que c'est peine perdu de le faire objectivement...du moin de nos jours, a par peut-être par la philosophie...et encore...la quelle ?

Kant décrivait les émotions comme une maladie...un obstacle à l'objectivité et l'intellect...j'y croie un peux et parfois beaucoup et parfois pas :a5: , la raison peux aussi être une "maladie" et un obstacle à l’émotion qui elle peux s’avérer juste et qui de toutes façons guide de façons pragmatique (et non pas forcement logique) un individu vers ce qu'il veux vraiment, sans forcement le comprendre.
Même ne pas les suivre est, je pense, une émotion à vouloir les combattre, non ?
Tout dépend de comment on les utilises et du degrés "d'illusion de pouvoir et de contrôle" qu'on croie donner à l'un ou l'autre. Enfin je dit ca...Rien n’empêche d'essayer de contrôler, ça marche.
En contrôlant ses émotion on peux surement être plus objectif (et en étant trop fière de sa logique on peux raté une émotions qui mène à un résultat plus plaisant ou ludique ??)
Pour autant, la passion, elle, laisse peux de place à l’objectivité dans le jugement, et pourtant elle peux être le moteur et l'impulsion d'un travail scientifique objectif...comme quoi :)
Kant en parlais de ça, il me semble, vaguement.
Parce que si le cochon qui est amené à l'abatoir à respiré dans le camion à travers les trous pour la première fois de l'air pur à plein poumons, il a su qu'il y avait autre chose et ce serait que justice que celui-ci puisse se réincarner dans un animal pouvant respirer comme il lui plait. C'est idiot, tu vas dire, je sais bien.
La justice...haaaa douce mélodie qui sonne en moi comme l’écho d'un être qui se croie trop souvent incompris, du haut de son ego démesuré mais aussi parfois de ses victoires (mais surtout de l'ego haha) :)... je pense qu'elle est le vecteur de tout les humains émotifs qui cherchent à rendre leurs émotions utile et "intelligente"...la justice, c'est tellement important et ça demande d’être logique, rationnel mais aussi de comprendre les émotions et de connaitre la place de celle si dans chaque individus et de ce qu'elle apporte de juste et d'injuste...l’émotion peut vraiment (je croie et j’espère, je doute aussi :s) servir la raison, et la raison servir l’émotion.
Autant dire un concept derrière le quel on ne peux que courir (comme la liberté). Mais plutôt que de courir derrière une idéologie inatteignable et religieuse qui ne nous appartient pas, courir derrière la justice inatteignable et vachement plus "sain" à mon gout.
Et puis c'est bon pour le travail du cœur, ça fait faire des kilomètres :)
C'est quoi qui te parait injuste toi ? Le pire du pire (pour toi même) ?

Bonne année à toi aussi Mireille, avec plein d’expériences, toujours plus pratique que les discours, mais aussi plein de discussions (ça fait aussi partie des expériences après tout) :D

++

Mireille

Re: Sortir d’un cercle d’auto-organisation défini

#33

Message par Mireille » 01 janv. 2014, 12:39

BeetleJuice a écrit :
considérez-vous la possibilité que vous vous coupiez d’une certaine réalité métaphysique en raisonnant strictement à partir des faits observables ?
Définissez "réalité métaphysique"
Un premier bonjour 2014 pour toi BeetleJuice,

Les questions d’ordre métaphysique qui pourraient faire partie de la réalité ne manquent pas Beetlejuice. Sommes-nous plus qu’un assemblage physico-chimique ? Ou encore, comme le pose l’auteur du site philosophie et spiritualité : La conscience se manifeste-elle à travers un système nerveux sans en être le produit ? Ne reste-t-il aucun concept, Beetlejuice, sans entrer dans ceux de la religion ou des sectes dont tu t’interroges à son sujet ? Pourquoi ne peut-on avoir la même considération pour ceux qui cherchent à répondre aux grandes questions métaphysiques que pour les chercheurs en science ? Pourquoi ce que je m'imagine même si mon interprétation est quelque peu infantile pour de grands esprits ne pourrait-il pas être représentatif d'une réalité que j'appréhende très imparfaitement qui demain se définira dans des formes très précises au travers d'autres ?

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Re: Sortir d’un cercle d’auto-organisation défini

#34

Message par switch » 01 janv. 2014, 12:51

Mireille a écrit :Pourquoi ne peut-on avoir la même considération pour ceux qui cherchent à répondre aux grandes questions métaphysiques que pour les chercheurs en science ?
Parce que justement la métaphysique ne produit que des questions, pas des réponses.

Il n'existe aucune réponse plus valide qu'une autre en métaphysique. On peut donc passer sa vie à échafauder une théorie parfaitement logique pour répondre à votre question sur la conscience et qui serait parfaitement fausse dans la réalité objective.

Répondez à la question, qu'est-ce qu'à "produit" jusqu'ici la métaphysique ? Votre idée de conscience persistante est vieille comme l'antiquité !
« La Science est une méthode pour décider si ce que nous choisissons de croire se base ou non sur les lois de la Nature ».

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Re: Sortir d’un cercle d’auto-organisation défini

#35

Message par Jean-Francois » 01 janv. 2014, 13:55

switch a écrit :
Mireille a écrit :Pourquoi ne peut-on avoir la même considération pour ceux qui cherchent à répondre aux grandes questions métaphysiques que pour les chercheurs en science ?
Parce que justement la métaphysique ne produit que des questions, pas des réponses
C'est le paradoxe que soulève sa question (tendancieuse):
"Ou encore, comme le pose l’auteur du site philosophie et spiritualité : La conscience se manifeste-elle à travers un système nerveux sans en être le produit ?"

Comment son "auteur du site" sait-il que le système nerveux existe et est associé à la conscience? (Pourquoi ce n'est pas le foie ou le coeur?) Parce qu'il y a des gens qui ne se contentent pas de faire de la métaphysique. Il y en a qui s'intéressent à ce qu'est vraiment le monde plutôt que de prendre leurs spéculations pour des faits.

Jean-François
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Re: Sortir d’un cercle d’auto-organisation défini

#36

Message par BeetleJuice » 01 janv. 2014, 13:57

Les questions d’ordre métaphysique qui pourraient faire partie de la réalité ne manquent pas Beetlejuice. Sommes-nous plus qu’un assemblage physico-chimique ? Ou encore, comme le pose l’auteur du site philosophie et spiritualité : La conscience se manifeste-elle à travers un système nerveux sans en être le produit ?
Vous ne répondez pas à la question: qu'est-ce, pour vous, une réalité métaphysique ? Qu'est-ce qui la distingue de la réalité physique ?

Vous demandiez si l'étude des faits de manière rigoureuse éloignait de la "réalité métaphysique", mais je suis bien incapable de vous répondre si je ne sais pas ce qu'est pour vous, une réalité métaphysique.
Ne reste-t-il aucun concept, Beetlejuice, sans entrer dans ceux de la religion ou des sectes dont tu t’interroges à son sujet ?
Ca dépend de quel concept et de ce que vous appelez interrogation. Si je m'en tiens à ce qu'on appelle (très abusivement, à mon avis) les "grandes questions", non, rien de tout ça m'interroge.

-Le sens de l'univers ne me semble pas une question pertinente à ce poser parce que ça ne sert à rien de se poser la question du sens de quelque chose quand on ne sait pas comment il fonctionne et est apparu. Si je vous pose la question du sens d'un tableau dont vous ne connaissez pas l'histoire et que vous n'avez jamais vu, est-ce que la question est pertinente ? Est-ce que votre réponse le sera ?
A mon humble avis, s'il y a un sens à l'univers et honnêtement, pour le moment, je n'en crois rien et ça m’ennuierai beaucoup, on le découvrira bien plus facilement en laissant les physiciens faire leur travail qu'en écoutant les métaphysiciens se poser des questions sur le concept d'un concept d'un concept.
De toute manière, c'est une question vaine. Il n'y a que deux manières de découvrir le sens d'un objet: découvrir à quoi il sert ou, s'il ne sert à rien de particulier, découvrir quel était l'intention de son auteur et donc lui poser la question. Comme il ne semble pas que l'auteur ait envie de se montrer, le seul moyen qui nous reste est de découvrir à quoi sert l'objet et, pour ceux qui visiblement ont besoin d'un sens, espérer que l'objet a été fait pour quelque chose.

Cela dit, si on continue à constater qu'il n'y a visiblement pas de sens à tout ça, comme on le constate actuellement, ça m'ira très bien.

-La vie après la mort ne m’intéresse pas non plus, parce que ça ne sert qu'à se rassurer et que je n'en vois, pour le moment, pas l'utilité. S'il en a une, je l'expérimenterais de toute manière, donc à quoi bon perdre du temps à chercher des réponses qui viendront de toute façon quand je peux me poser des questions sur d'autre choses moins certaines. Je suis certain de mourir, par contre, je ne suis pas certain d'avoir le temps d'apprendre comment marche un ordinateur parfaitement, donc je préfère me concentrer sur ce que je ne suis pas certain d'avoir le temps de faire.
On pourra me rétorquer qu'à penser comme ça, je peux aller en enfer, mais comme aucune religion ne me semble convaincante dans sa manière d'évoquer l'après vie, s'il existe un code de bonne conduite pour s'assurer une mort meilleure, personne n'a l'air de le connaître, donc autant profiter de ma vie pour faire ce que j'estime juste, vu que l'entrée du paradis, s'il existe, semble relever de la roulette russe plus que du mode d'emploi détaillé.

-Le sens de la vie possède une réponse à peut près similaire à celle pour l'univers et je comprends encore moins l'intérêt de la question, dans la mesure, où la vie (l'ensemble des êtres vivants j'entends) me semblent avoir une valeur disproportionnée pour les philosophes. Tel que je le vois et rien ne me démontre pour le moment le contraire, la vie est juste une très complexe réaction chimique qui se poursuit sur 4 milliards d'années, ce qui, dans un univers aussi vaste et bizarre que le notre, n'est en soit pas franchement si étonnant que ça.
Ca ne me semble pas miraculeux. Ca m'émerveille avec les yeux du scientifique avide d'apprendre comment tout ça marche et je reconnais que la probabilité de création d'une telle réaction à longue durée était très faible, mais il y a quantité de phénomène dans l'univers dont la probabilité était aussi très faible et je ne vois pas pourquoi la vie devrait avoir un traitement particulier au point d'en faire un évènement spécial et miraculeux.

-Le sens de ma propre vie ne m’intéresse pas plus, pour les mêmes raisons que précédemment, à savoir qu'à moins d'interroger le type qui a décidé du sens de ma vie, il n'y a aucun moyen de le savoir juste en réfléchissant, parce qu'on ne peut pas analyser sa propre vie dans son ensemble pour y découvrir un éventuel sens, vu qu'on est en train de la vivre. Idéalement, il faudrait une seconde vie pour analyser la première et avoir le temps de vérifier si parmi les milliards de milliards d'évènement qui nous sont arrivé, se dessine un plan d'ensemble.

Et d'un point de vue philosophique, ça m’embêterait énormément que ma vie ait un sens ou un but prédéterminé. Ca serait nié la valeur que j'attribue à l'expérience et ça ne ferait de moi qu'un personnage de théâtre, destiné à accomplir un rôle sans pouvoir en tirer quoi que ce soit, puisque je ne suis là que pour le spectacle et que s'accomplisse la pièce. Je sais que ça rassure beaucoup de monde d'imaginer qu'un démiurge a décidé à l'avance comment aller ce jouer leurs actes, mais moi je ne vois pas ce que ça a de rassurant et surtout je trouve que c'est un manque énorme de responsabilité et de maturité et que ça revient à ne pas accepter que nos actes ont des conséquences. C'est une manière de rester enfant en espérant que quelque part, il y a un parent qui a décidé pour nous.

Mais si on me prouve que ma vie à un sens autre que celui que je décide, ma foi, je m'adapterais, en espérant pour celui qui m'a attribué le rôle qu'il me plaise et qu'il l'ai fait pour une raison que j'estime correcte, sinon gare à lui.

Je pense que j'ai à peu près fait le tour des "grandes questions", ça évitera d'y revenir. Donc non, il n'y a pas de grandes questions métaphysiques qui m'interpellent, je les trouve toutes horriblement surestimées, vaines et je trouve qu'elles dénotent souvent d'un égocentrisme et d'un anthropocentrisme mal placé. Les grandes questions de physique m’intéressent beaucoup plus. C'est à mon sens, bien plus passionnant d'essayer de comprendre pourquoi le boson de higgs donne une masse aux particules, que de chercher des réponses à des questions dont la seule utilité, est de nous rassurer quand notre égo se fait méchamment remonter les bretelles par la réalité qui vient nous rappeler qu'on est quantité négligeable.
Pourquoi ne peut-on avoir la même considération pour ceux qui cherchent à répondre aux grandes questions métaphysiques que pour les chercheurs en science ?
D'un, parce que j'ai fait suffisamment d'histoire des idées et de la philosophie dans ma vie pour savoir que les "grandes questions", certains se les posent depuis des dizaines de millénaires et qu'on leur a apporté des milliers de réponses dont aucune n'avait le moindre début de preuve permettant de les trier et qu'à part avoir créer des religions et des courants philosophiques...
Je ne dénie pas aux autres humains le droit de se poser de tels questions et les mouvement sociaux qu'ils engendrent ont aussi leur utilité pour faire fonctionner l'humanité, mais de ma fenêtre, je vois ça comme un épiphénomène issus de la capacité humaine à faire de l'abstraction et à vivre en société complexe, à l’instar de la politique, de l'art ou de la philosophie. Je ne pense pas que la science vaille mieux que la politique ou l'art, je n'ai pas vraiment d'échelle de valeur de cet ordre là, sachant que chacun à son domaine, mais je ne peux pas octroyé à la métaphysique la même valeur en terme de recherche de connaissances objectives qu'à la science, au vu des résultats des deux disciplines. Personnellement, je trouve bien plus utile la philosophie de la science et notamment quand elles se penchent sur l'éthique et la responsabilité que la métaphysique.

De deux, parce que comme dit plus haut, je trouve que beaucoup de questions qu'on qualifie de métaphysique sont surestimées. Franchement, qu'est-ce qui fait qu'on attribue le terme de "grandes" aux questions sur la vie, la mort ou le sens de l'univers alors que la tentative de trouver une théorie unificatrice de la physique semblent devoir recevoir une forme de dédain comme si c'était normal de faire ça mais quand même d'une importance un peu secondaire ?
Pourquoi ce que je m'imagine même si mon interprétation est quelque peu infantile pour de grands esprits ne pourrait-il pas être représentatif d'une réalité que j'appréhende très imparfaitement qui demain se définira dans des formes très précises au travers d'autres ?
Euh...j'ai pas compris la phrase, vous pouvez la reformuler ?

Sinon, je rappelle que malgré mon pavé fait dans le but de vous montrer le fond de ma pensée sur le sujet, afin qu'il n'y ait pas de méprise par la suite, la question auquel j'aimerais vraiment une réponse c'est:

-Qu'est-ce, pour vous, une réalité métaphysique ? Qu'est-ce qui la distingue de la réalité physique ?
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.

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#37

Message par 86lw » 01 janv. 2014, 14:24

BeetleJuice a écrit :-Qu'est-ce, pour vous, une réalité métaphysique ?
Un oxymore. Dès qu'on parle de réalité, on est dans le domaine physique.
La découverte d'un animal n'est pas une avancée de la cryptozoologie, juste un nouveau sujet d'étude pour la zoologie. De même, ce qu'on peut qualifier de réalité sort ipso facto de la métaphysique.
Les illusions que l'on perpétue sont quelque part des mensonges. Mireille.

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#38

Message par Hallucigenia » 01 janv. 2014, 15:01

Mireille a écrit :Comme je n'ai jamais vraiment eût l'occasion d'ouvrir le dialogue avec vous, pourriez-vous me dire du haut de votre grandeur pourquoi vous me faites ce commentaire, ça m'intéresse.
Mireille, seriez-vous vexée ?

Relisez attentivement la phrase ci-dessous :
Mireille a écrit :Dans notre réalité tout ce qui existe fonctionne sur un système d’attraction et de répulsion de l’atome jusqu’à nos plus petits désirs dans un mouvement perpétuel d’auto-organisation de l’énergie.
Il n'y a strictement rien d'intelligible dans cette succession de mots.

Mireille

Re: Sortir d’un cercle d’auto-organisation défini

#39

Message par Mireille » 01 janv. 2014, 15:51

Hallucigenia a écrit :
Mireille a écrit :Comme je n'ai jamais vraiment eût l'occasion d'ouvrir le dialogue avec vous, pourriez-vous me dire du haut de votre grandeur pourquoi vous me faites ce commentaire, ça m'intéresse.
Mireille, seriez-vous vexée ?

Relisez attentivement la phrase ci-dessous :
Mireille a écrit :Dans notre réalité tout ce qui existe fonctionne sur un système d’attraction et de répulsion de l’atome jusqu’à nos plus petits désirs dans un mouvement perpétuel d’auto-organisation de l’énergie.
Il n'y a strictement rien d'intelligible dans cette succession de mots.
Ce qui me fâche, c'est que vous ne preniez même pas la peine de questionner ma pensée. Vous vous permettez de me juger selon des critères qui correspondent à votre capacité de rendre vos écrits clairs et concis et non à ma capacité de me faire comprendre.

Je n'ai pas besoin que vous me disiez de me relire, écrire ce court message m'a pris plus de temps que vous ne pourriez le penser et je l'ai relu à maintes reprises en essayant d'assembler les mots au mieux avant de le mettre sur le forum.

Cette phrase veut dire qu'autant la matière que nos sentiments fonctionnent sur un système qui attire, repousse ou aimante, je ne sais pas comment vous le dire autrement et que toute chose se ré-organise indéfiniment. Moi je trouvais que c'était très bien dit comme je le disais.

Mireille

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#40

Message par Mireille » 01 janv. 2014, 16:13

Jean-Francois a écrit : Comment son "auteur du site" sait-il que le système nerveux existe et est associé à la conscience? (Pourquoi ce n'est pas le foie ou le coeur?) Parce qu'il y a des gens qui ne se contentent pas de faire de la métaphysique. Il y en a qui s'intéressent à ce qu'est vraiment le monde plutôt que de prendre leurs spéculations pour des faits.

Jean-François
Tu dis que ma question est tendancieuse, mais toi comment trouves-tu ton commentaire ci-haut, la partie que j'ai soulignée ? Comment peux-tu te permettre de juger cet homme et ne vient pas me dire que tu ne parles pas de lui en particulier puisque tu dis, je te cite : "Parce qu'il y a des gens qui ne se contentent pas de faire de la métaphysique" Crois-tu que cet homme fait le pari que ses idées sont bonnes ou qu'il a fait une étude exhaustive des idées qui ont été véhiculées jusqu'à maintenant ? Regarde tout le travail sur son site. Il connait parfaitement ce dont il parle, mais bien sûr, il n'est pas directeur d'un laboratoire de recherche et ne sais pas nécessairement ce que tu sais.

Je te tends un petit drapeau blanc le temps de te souhaiter une Bonne année et qu'elle t'apporte de belles découvertes. Tu m'énerves une fois sur deux dans tes réponses, mais une fois sur deux je lis avec grand intérêt tes réponses, ça équilibre le tout.

Mireille

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#41

Message par Jean-Francois » 01 janv. 2014, 16:17

Mireille a écrit :Ce qui me fâche, c'est que vous ne preniez même pas la peine de questionner ma pensée
Ta phrase une sorte de "grande vérité" tellement vague qu'elle peut être interprétée de nombreuses façons. Une interprétation charitable, d'un point de vue sceptique, est que tu veux dire que tout repose sur certaines principes physiques fondamentaux et que la ("notre") réalité repose sur la matière. D'accord, mais il y avait moyen de le dire pas mal plus simplement... et on pouvait supposer que ce n'est probablement pas ce que tu avais en tête.

Ce n'est pas comme si on ignorait tout de tes pensées, on sait même que tu fonctionnes beaucoup par métaphores, images, analogies ("nos sentiments fonctionnent sur un système qui attire, repousse ou aimante"*). Ça n'aide pas à dégager ce que la phrase peut vouloir dire.

D'autres interprétations peuvent rendre le sens de ta phrase carrément zozoe (un peu de "loi (sic) d'attraction" avec ça).

Jean-François

* À mon avis, c'est une image rendue fausse à force d'être incomplète.
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#42

Message par Riri » 01 janv. 2014, 17:28

Bonne année à tous
Mireille a écrit :Dans notre réalité tout ce qui existe fonctionne sur un système d’attraction et de répulsion de l’atome jusqu’à nos plus petits désirs dans un mouvement perpétuel d’auto-organisation de l’énergie.
Si Mireille pense comme moi (et elle me comprendra), cette phrase n'est pas si stupide que ça
Seul manque une justification scientifique pour l'argumenter, mais ça va "viendre" comme on dit par chez nous
Le nombre d'imbéciles est incalculable,il y a de fortes probabilités que j'en sois ...............Cliquez ici

Jean-Francois
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#43

Message par Jean-Francois » 01 janv. 2014, 17:39

Mireille a écrit :Tu dis que ma question est tendancieuse, mais toi comment trouves-tu ton commentaire ci-haut, la partie que j'ai soulignée ?
Si tu lis mes messages, dois-je prendre l'absence de réponses à ces questions:
À Mireille, JF a écrit :On pourrait avoir le nom de ce principe et celui du chercheur qui l'a formulé? Je demande parce que je ne vois pas quel "principe physique" correspond à "[q]uand un corps a remplit tout l’espace qui lui est réservé il finit par atteindre un seuil critique mettant en branle un mécanisme qui produit une transformation".

En plus: la "réservation" a été faite par qui ou quoi?
Comme l'aveu qu'il ne s'agissait pas vraiment d'un principe de physique. Après tout, le principe de conservation de l'énergie ne parle pas de "corps qui a rempli tout l'espace qui lui est réservé".
Comment peux-tu te permettre de juger cet homme et ne vient pas me dire que tu ne parles pas de lui en particulier
Je ne vois pas ce qu'il y a de négatif dans ma remarque. Je dis juste que s'il peut être question de "système nerveux" dans ces propos, c'est parce que des personnes ont étudié l'anatomie, compris le système nerveux, montré que c'était le siège de la conscience (que ce soit en tant que "relai" principal d'un truc inconnu selon des principes inconnus, ou en tant que "générateur"). Et ce n'est pas Serge Carfantan qui a fait ces études. Ne le penses-tu pas?

J'aurais pu mettre "Mireille" au lieu de "l'auteur du site" mais je reprenais tes propos. Et, je (re)précise que ce sont les propos (ici, ceux rapportés par Mireille) que je critique et pas l'homme que je juge.

Quant au "tendancieux", c'est une question de contexte. Tu suggères que la question vaut d'être posé mais tu n'en justifies pas la pertinence. Sous-entendre que quelque chose est valide pour faire ensuite comme si cela l'était vraiment, au point d'oublier que ce n'est qu'une présupposition, c'est un procédé qu'on retrouve souvent dans les "eaux métaphysiques" (par ex., dire "quel est le sens de la vie?" suggère que la vie à un sens, pire un sens donné intentionnellement par un Machin aussi surnaturel qu'indéfini).
Regarde tout le travail sur son site
L'Église catholique fait un travail énorme pour maintenir de nombreuses superstitions, ce n'est donc pas en soi un argument validant les propos de Carfantan. Je n'ai certainement pas tout lu, mais ai trouvé ce que j'ai lu très inégal. Quand il invoque la science, il me semble bien trop influencé par des auteurs pseudoscientifiques "spiritualisant" (dont Sheldrake et Chopra) pour présenter les choses justement. Je t'ai d'ailleurs déjà donné des raisons factuelles de penser que ses remarques philosophiques contra-"mécanistes" sont simplement fausses... et que la question de "manifestation de la conscience à travers le système nerveux" mérite une assez courte réponse négative plutôt qu'une longue élaboration spéculative.
Je te tends un petit drapeau blanc le temps de te souhaiter une Bonne année et qu'elle t'apporte de belles découvertes
Bonne année à toi aussi, je te souhaite bonne santé et scepticisme accru ;)

Jean-François
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Re: Sortir d’un cercle d’auto-organisation défini

#44

Message par BeetleJuice » 01 janv. 2014, 17:41

riri a écrit :Seul manque une justification scientifique pour l'argumenter, mais ça va "viendre" comme on dit par chez nous
Et si ça ne vient pas ?
Est-ce que vous considérez votre jugement tellement sûr qu'il puisse se passer de preuve ?
Est-ce que vous êtes prêt à risquer de vous tromper toute votre vie en attendant une justification à une croyance parce que remettre votre intuition et votre égo en cause vous cause trop de soucis ?
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#45

Message par Mireille » 01 janv. 2014, 17:58

Allo Jean-François,

Juste un tout petit mot avant que j'aille préparer le diner du jour de l'An. Tu sais, je n'avais pas encore répondu à tes questions parce que je n'étais pas encore rendu à toi et je ne me permettrais pas de te répondre n'importe comment. Je t'apprécie trop pour cela surtout que tu me permets par tes réponses de voir comment tu fonctionnes dans ta tête. Pour cela je te dis un gros: Je t'apprécie beaucoup.

Je vais te relire et répondre à tes questions dès que j'aurai le temps.

Je trouve quand même que mes phrases sont bien mieux formulés que quand je suis arrivée sur le forum, tu pourrais au moins me la donner celle-là.

Mireille

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Wooden Ali
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Re: Sortir d’un cercle d’auto-organisation défini

#46

Message par Wooden Ali » 02 janv. 2014, 09:31

Salut Mireille et bonne année !

Il me semble que tu t'accroches de façon indue au fait que certaines choses ne pouvant (souvent par essence) être rigoureusement démontrées comme étant impossibles, il serait alors légitime (ou au moins possible et souhaitable) de les mettre sur un pied de quasi égalité avec le corpus de la connaissance objective (ce que nous donne, et uniquement, la Science).

Ceci est un sophisme dument répertorié qui n'a donc aucune valeur démonstrative.

Beaucoup de productions de l'esprit (imagination, intuition, spéculations, rêves, sentiments ...) entrent dans cette périlleuse catégorie. La démarche scientifique et sa production de connaissances s'est péniblement élaborée au cours des âges en séparant justement ces "possibilités" pour les cantonner au rôle de germes potentiels préalables à sa démarche proprement dite.

Je ne perçois aucun intérêt à t'agripper au fait qu'une chose non démontrée comme impossible sera peut-être dans un avenir incertain et indéterminé déclarée vraie. Et alors ? Tant qu'elle n'est pas vérifiée et démontrée elle est inutilisable. Enchaîner les spéculations les unes derrière les autres n'en a jamais changé la nature. Elles restent ce qu'elle sont : des produits de la vanité humaine qui ne peut se résoudre à dire " je ne sais pas ".

Comme on te l'a fait justement remarquer, si un jour elles sont déclarées vraies, ce sera grâce à la démarche scientifique, celle qui se tient au fait et à la Logique.

Alors pourquoi ne pas commencer tout de suite et balancer les fariboles métaphysiques comme Dieu, l'âme ... par la fenêtre ?
Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances. Marcel Proust

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Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins ! Georges Brassens

Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m'as-tu abandonné ? Dieu

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#47

Message par Mireille » 02 janv. 2014, 18:10

Bonjour Wooden Ali,

Je te souhaite à mon tour une très bonne année.

Sur ce dernier commentaire tu me parles de vanité et moi je te parle de justice. Si l’expérience du vivant ne dépasse pas le temps à court ou à long terme qu’il passe dans un corps, si tout ce dont il prendra conscience se restreint à un cadre de vie avec des conditions qu'il ne peut changer, cela est injuste pour beaucoup d'êtres. Souhaiter une continuité dans un sens évolutif pour tout ce qui vie n’est pas une affaire de vanité, mais d’espoir. Je ne crois pas en Dieu Wooden, mais je souhaite ardemment qu’existe un principe ordonné qui se dirige quelque part et qui place le vivant en devenir vers une direction.

Dans ta pratique tu as observé, analysé, catalogué, rangé, moi je cherche à donner un sens à cette réalité ou je suis et où je ne me retrouve pas. Je suis bien entouré, je me suis construite une belle vie, mais je n’arrive pas à être heureuse parce que tout autour de moi il y a des gens qui souffrent. Pendant que de pauvres petits enfants meurent de faim, je jette des restes sans trop me questionner, je te fais pas la liste de toutes les imbécilités tu les connais sûrement autant que moi et je fondrais en larmes, mais je me désole si souvent, moi petite femme qui n’a même pas donné d’enfants, qui ne léguera probablement rien au monde qui en vaille la peine de vivre cette vie ou je ne manque de rien aux milieux de toute cette injustice en plus de n'avoir envie de ne rien faire pour y changer quoi que ce soit ce qui est encore pire.

Igor
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Re: Sortir d’un cercle d’auto-organisation défini

#48

Message par Igor » 02 janv. 2014, 19:36

Pour ma part (si j'peux me permettre) c'est justement grâce à la démarche scientifique que je ne peux plus balancer ces fariboles par la fenêtre.

Parce que comme le dit si bien Mireille, j'ai de quoi garder espoir. (du moins)

Igor
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Re: Sortir d’un cercle d’auto-organisation défini

#49

Message par Igor » 02 janv. 2014, 19:51

Pis cé tellement vrai ce que vous dites (dans ce cas-ci) Mireille, on devrait au moins leur donner le brocoli qu'on mange pas. (à ces enfants)

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Pardalis
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Re: Sortir d’un cercle d’auto-organisation défini

#50

Message par Pardalis » 02 janv. 2014, 20:20

Mireille a écrit :Souhaiter une continuité dans un sens évolutif

Ça on a compris. Mais vous ne comprenez pas ce que veut dire « évolution », dans le sens biologique. J'ai déjà essayer de vous l'expliquer l'autre jour, de façon très simplifiée, mais vous ne voulez rien savoir.

La « vie » n'est rien d'autre que des gênes qui se répliquent, et l'évolution n'a de « direction » que l'adaptation qui favorise la survie.
"To say that you won't respect the results of the election is a direct threat to our Democracy. The peaceful transfer of power is one of the things that makes America, America!…Look, some people are just sore losers.”" Hillary Clinton

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