Ok.Jean-Francois a écrit :...Je ne dis pas que c'est forcément ton cas.
Je vois. J’imagine (comme c'est souvent le cas) que c'est essentiellement une question de sémantique~définition. Lorsqu'on dit d'un jeune étudiant qu'il a « beaucoup de potentiel », ben on saisit tous ce que ça veut dire! On ne demande pas de définir le mot potentiel et on ne s'embarrasse pas de dire qu'en fait, c'est son cerveau qui détermine ce qu'il est (et sera). Et l'on ne pense pas forcement (enfin, j'espère) au pouvoir psy pour autant. Mais je comprends aussi que tu veux éviter les « potentielles »Jean-Francois a écrit :.J'essaie de savoir ce que ce serait ces "potentiels" qui seraient "inutilisés",[...] Par contraste, ta manière de remplacer "potentiel" par "possibilité" ne me renseigne pas vraiment sur ce que ces termes sont supposés connoter sur un plan concret. .

La valeur en pourcentage n'est pas « capitale » dans le cadre de cette discussion sur le forum, d'autant plus que personne n'est d'accord sur ce que le QI (ou autres tests) mesure précisément, entre autres. Nous ne sommes pas en train de parler d'une science dure ou exacte (et nous sommes loin de comprendre parfaitement et précisément le cerveau). Tu sais donc très bien que le quidam que je suis ne peut pas fournir un procédé de mesure précis concernant ce genre de sujet. Je concède que mon propos (ou mon intention) concerne peut-être plus les méthodologies d'apprentissage~conditionnement que le cerveau en lui-même. Mais puisque le cerveau à une propriété plastique et qu'il peut être conditionné, alors plus la méthode d'apprentissage est efficiente et produit de meilleurs résultats et donc plus le cerveau s'adaptera et sera efficient (puisque la pensée et l'activité cérébrale sont indissociables, comme tu dis). Voilà pourquoi je trouve que le cerveau est de toute façon expressément impliqué dès qu'on parle de méthode qui vise à apprendre ou à conditionné. Pour moi, les diverses méthodes, pratiques et disciplines ne sont que des « outils de configuration » du cerveau.Jean-Francois a écrit :La seule chose que je comprends mieux est que tu as fait dériver la question du "10%" tout en suggérant qu'il existe une valeur de X% qui pourrait être atteinte. Sauf que tu n'établis pas de moyen de mesurer ces "potentiels".
Àmha, le mot « potentiel » peut être utilisé peu importe le contexte et « l'objet » visés pour signifier que l'on n’utilise pas ce qui est disponible de la façon la plus optimale~efficiente qui soit. Ça n'implique pas forcément que des parties ne sont pas utilisées. C’est possible, mais ce n'est pas exclusif (il peut s'agir que de configuration ou d'utilisation, p. ex., comme avec le cerveau). Notre discussion ne concerne pas tant le cerveau que l'utilisation d'un terme, je pense. J'ai seulement eu de la difficulté à comprendre pourquoi tu veux exclure le cerveau de l'utilisation qu'on peut faire du mot potentiel. Je pourrais reformuler en disant, p. ex., qu'il est fort probable d'apprendre à conditionner notre cerveau de façon plus efficiente en plusieurs domaines. C'est mieux pour toi?
En fait, j'ai peut-être fait une erreur en parlant de cerveau et de potentiels. Peut-être devrais-je plutôt parler de technique d'apprentissage, de sciences de l'éducation, de théorie de la connaissance ou d'épistémologie de l'éducation. Je suis d'avis qu'une pédagogie ou une science de l'éducation ayant une approche systémique~holistique et axée sur le développement de la métacognition est plus efficiente (à long terme) pour conditionner l'ensemble (des parties concernées) du cerveau à « apprendre à apprendre » que les méthodes traditionnelles. Et pour moi, dès qu'on peut améliorer quelque chose, ben ça implique (et permet) l'utilisation des concepts ou représentations auxquels réfèrent les mots « potentialité » et « possibilité » (mais bon, j'imagine que ça devient lourd

Donc, à moins que t'aies envie d'ajouter quelque chose, je clos cette question à propos du « potentiel ». J'aurai juste à ouvrir moi-même un nouveau sujet avec un titre plus approprié et parler de conditionnement et d'apprentissage (puisque ça me passionne) à la place de « potentiel du cerveau ».

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Par contre, une question intéressante que l'on pourrait se poser est : en fonction du temps et de l'énergie qui sont requis pour suffisamment se spécialiser en un domaine pour produire une compétence manifeste, tout en prenant en compte la somme de connaissances scientifiques produites jusqu'à ce jour et maintenant facilement accessible à tous, n'atteindrons-nous pas une espèce de « plafond » où l'intelligence, la créativité et les connaissances (donc ==> la science) commenceront à stagner de plus en plus?
Il me semble avoir déjà lu un article à ce sujet...