Merci qui ?
Merci Luc Besson et son dernier film sorti en salle hier (en France) Lucy
Même si on peut envisager que certains zozos dépassent allègrement ce chiffre avec au moins 12% de leur cerveau actif

Aucune chance... (soyons réalistes !)Chanur a écrit :Avec un peu de chance, ça va calmer le jeu (soyons optimistes !)
Du Besson quoi, rien de surprenant à ces critiques.Cogite Stibon a écrit : Les retours que j'ai eu d'amis qui sont aller voir le film sont consternant : scénario inexistant, effet spéciaux ratés, Scarlett Johanson insignifiante (et pourtant !), etc.
En lisant les discussions sur le sujet ici, j'avais l'impression que l'évolution ce n'était pas aussi carré que ça, et qu'il était possible que des parties "inutiles" persistent ?5. Contraire à l'évolution
Enfin, d’un point de vue évolutif, cette hypothèse des 10% est absurde. La Nature a autant horreur du vide que de l’inutile. Tout ce qui n’a pas de fonction se trouvera éliminé. Exemple : l’appendice caudal de nos ancêtres primates devenu inutile chez nous et qui s’est réduit au fil du temps à un reliquat osseux à la base des vertèbres. Ou notre denture, moins fournie aujourd’hui qu’au temps de la préhistoire du fait de modifications importantes de notre régime alimentaire. Un gros cerveau a un coût évolutif colossal car il augmente considérablement les risques de mortalité lors de l’accouchement. Un gros cerveau consomme également beaucoup plus d’énergie. S’il n’apportait aucun avantage à notre espèce (en dehors de quelques individus chanceux), jamais un cerveau inutile en moyenne à 90% n’aurait perduré jusqu’à aujourd’hui.
Salut,LouV a écrit :En lisant les discussions sur le sujet ici, j'avais l'impression que l'évolution ce n'était pas aussi carré que ça, et qu'il était possible que des parties "inutiles" persistent ?
Soit dit en passant, il me semble que le célèbre "la nature a horreur du vide" ne repose pas sur grand chose non plus !LouV a écrit :Article intéressant mais je m'interroge sur le 5e argument :En lisant les discussions sur le sujet ici, j'avais l'impression que l'évolution ce n'était pas aussi carré que ça, et qu'il était possible que des parties "inutiles" persistent ?5. Contraire à l'évolution
Enfin, d’un point de vue évolutif, cette hypothèse des 10% est absurde. La Nature a autant horreur du vide que de l’inutile. Tout ce qui n’a pas de fonction se trouvera éliminé. Exemple : l’appendice caudal de nos ancêtres primates devenu inutile chez nous et qui s’est réduit au fil du temps à un reliquat osseux à la base des vertèbres. Ou notre denture, moins fournie aujourd’hui qu’au temps de la préhistoire du fait de modifications importantes de notre régime alimentaire. Un gros cerveau a un coût évolutif colossal car il augmente considérablement les risques de mortalité lors de l’accouchement. Un gros cerveau consomme également beaucoup plus d’énergie. S’il n’apportait aucun avantage à notre espèce (en dehors de quelques individus chanceux), jamais un cerveau inutile en moyenne à 90% n’aurait perduré jusqu’à aujourd’hui.
Non, l'évolution n'est pas si carrée, mais la réduction de l'inutile implique qu'on réduit aussi la demande en énergie pour le produire et le maintenir, donc ça peut être un avantage, je suppose. Sur le très long terme, je suppose que l'inutile a mécaniquement tendance à se réduire, sauf s'il évolue en quelque chose d'utile entre temps.LouV a écrit :En lisant les discussions sur le sujet ici, j'avais l'impression que l'évolution ce n'était pas aussi carré que ça, et qu'il était possible que des parties "inutiles" persistent ?
Il me semble aussi que des 5 arguments c'est le plus faible. (l'imagerie médicale par exemple est nettement plus probante), mais il y a tout de même une grosse différence entre constater que des parties "inutiles" à un organisme puissent exister et imaginer que 90% de l'organe le plus consommateur en énergie soit superflu ...LouV a écrit :Article intéressant mais je m'interroge sur le 5e argument :En lisant les discussions sur le sujet ici, j'avais l'impression que l'évolution ce n'était pas aussi carré que ça, et qu'il était possible que des parties "inutiles" persistent ?5. Contraire à l'évolution
Enfin, d’un point de vue évolutif, cette hypothèse des 10% est absurde. La Nature a autant horreur du vide que de l’inutile. Tout ce qui n’a pas de fonction se trouvera éliminé. Exemple : l’appendice caudal de nos ancêtres primates devenu inutile chez nous et qui s’est réduit au fil du temps à un reliquat osseux à la base des vertèbres. Ou notre denture, moins fournie aujourd’hui qu’au temps de la préhistoire du fait de modifications importantes de notre régime alimentaire. Un gros cerveau a un coût évolutif colossal car il augmente considérablement les risques de mortalité lors de l’accouchement. Un gros cerveau consomme également beaucoup plus d’énergie. S’il n’apportait aucun avantage à notre espèce (en dehors de quelques individus chanceux), jamais un cerveau inutile en moyenne à 90% n’aurait perduré jusqu’à aujourd’hui.
Ouaip, ça tient la route mais en considérant ton max théorique et non pas ton max effectif.Dash a écrit :Si oui, c'est alors qu'il n'utilisait qu'une fraction du potentiel de son cerveau, non?
Au fil du temps l'inutile se fait "bombarder" par l'évolution, dans le sens que beaucoup de tard génétique arrivant à cette partie n'en feront pas des désavantages et bien souvent des avantages.BeetleJuice a écrit : Non, l'évolution n'est pas si carrée, mais la réduction de l'inutile implique qu'on réduit aussi la demande en énergie pour le produire et le maintenir, donc ça peut être un avantage, je suppose. Sur le très long terme, je suppose que l'inutile a mécaniquement tendance à se réduire, sauf s'il évolue en quelque chose d'utile entre temps.
LOL bien sûr Étienne. T'inquiète, je n'ais pas l'intention d'en arriver à dire que nous pourrions faire tous ces trucs si nous exploitions 100% de notre potentiel. De toute façon, j'ai déjà essayé pendant ma période zozo et je peux confirmer que ça ne fonctionne pas.Etienne Beauman a écrit :L'adage on utilise que 10% de notre cerveau, sert à fantasmer tout ce qu'on pourrait faire avec le reste (télépathie, télékinésie, lévitation, voyance, etc.), alors qu'avec les 100% de ton cerveau super entrainé tu n'obtiendrais même pas le prix nobel de la paix.
Ouais. Je serais curieux de savoir quel est l'ordre de grandeur de l'écart qu'il peut y avoir entre les deux? Si une personne exerçait son cerveau (pendant des années et de façon aussi intensive qu'un athlète) de façon équilibrée avec des exercices recouvrant toutes les catégories évaluées dans les tests de QI p. ex (comme avec ce genre de truc « neuroactive program », entre autres), est-ce qu'il acquerrait significativement plus d'efficience~efficacité (et jusqu'à quel point?). Quel est le plus grand écart de QI observé chez une seule et même personne par exemple? Il y a des expériences qui ont été faites en ce sens?Étienne Beauman a écrit : Ouaip, ça tient la route mais en considérant ton max théorique et non pas ton max effectif.
Ça peut être vrai pour certaines structures "rigides" et tout dépend des circonstances dont la "durée évolutive" d'inutilisation. Le système nerveux, lui, est beaucoup trop plastique (i.e., modifiable par l'usage) pour que ce soit vrai*. Surtout qu'on suggère ici 90% d'inutilisation totale d'un tissu biologique très énergivore (15-20% des dépenses quotidiennes).LouV a écrit :En lisant les discussions sur le sujet ici, j'avais l'impression que l'évolution ce n'était pas aussi carré que ça, et qu'il était possible que des parties "inutiles" persistent ?
Si le cerveau d'un spécialiste des échecs possède très certainement des circuits spécialisés dans cette tâche, le fait que cette personne se soit concentré sur l'apprentissage fait en sorte que d'autres circuits ne se sont pas développés (par exemple, ceux liés à la pratique sportive).Dash a écrit :Un mec qui commence à étudier et pratiquer les échecs, le solfège et les mathématiques (p. ex.) de façon régulière pendant les 10 prochaines années, ne va-t-il pas créer de nouvelles connexions (agencements complexes) dans son cerveau? Si oui, c'est alors qu'il n'utilisait qu'une fraction du potentiel de son cerveau, non?
Oui, t'as raison. Faut pas confondre la somme de tout ce que les humains peuvent faire avec le potentiel d'un seul humain. Par contre, je trouve que tu pousses un peu fort en disant que ma réflexion tient plus de la métaphysique (voire de la SF) que de la réalité.Jean-Francois a écrit : * Ce qui voudrait dire quelque chose comme être capable de réaliser tout ce que les êtres humains peuvent réaliser (pratiquer toutes les langues et tous les arts et tous les sports et ressentir toutes les émotions que chacun ressent et etc.).
Ce qui veut nécessairement dire que même si l'on ne la connaît pas, il doit exister une méthode idéale et plus équilibrée (en fonction du temps disponible, bien sûr) qui permet de développer l'ensemble des « circuits » du cerveau de façon plus efficiente que d'autres. Je sais p. ex qu'il se fait actuellement des recherches qui remettent en cause (dans les milieux sportifs de haut niveau, entre autres, mais aussi pour l'apprentissage académique général) la façon traditionnelle de répéter inlassablement les mêmes mouvements et routines pour conditionner le cerveau. Il semblerait qu'il soit plus efficace de faire des exercices quelque peu différents pour que le cerveau puisse lier des différences pour ensuite mieux extrapoler~anticiper (par contraste). Je n'ai pas de lien pour une étude précise, mais j'ai récemment discuté avec un mec qui travaille avec Carl Wieman (qui ne fait plus dans la physique, mais maintenant des recherches sur l'approche scientifique en apprentissage et en éducation) et paraitrait-il qu'ils découvrent des choses étonnantes. Le lien de l'ensemble de leurs travaux de recherche à l'University of British Columbia : SEI ResearchJean-Francois a écrit :Si le cerveau d'un spécialiste des échecs possède très certainement des circuits spécialisés dans cette tâche, le fait que cette personne se soit concentré sur l'apprentissage fait en sorte que d'autres circuits ne se sont pas développés (par exemple, ceux liés à la pratique sportive)..
Ceux qui défendent le plus souvent cette idée du 10% à grand coup de "potentiels", bien mal définis, sont souvent du côté des sectes et autres mouvements "spirituels" (à saveur zozoe; ex., $cientologie: SF + "spiritualité"). Mais ce que je voulais surtout dire c'est que lorsqu'on prend un peu trop à coeur cette histoire de "10%", seul le fait que l'on laisse généralement dans le vague ce que serait un "100%" tend à faire oublier que ce 100% touche au métaphysique par un côté "omniscience".Dash a écrit :Faut pas confondre la somme de tout ce que les humains peuvent faire avec le potentiel d'un seul humain. Par contre, je trouve que tu pousses un peu fort en disant que ma réflexion tient plus de la métaphysique (voire de la SF) que de la réalité.
Tous les circuits, chez le même individu, lors de la même incarnation*? Les calculs de Nelson & Bower me font évaluer cette affirmation à env. 0%.Ce qui veut nécessairement dire que même si l'on ne la connaît pas, il doit exister une méthode idéale et plus équilibrée (en fonction du temps disponible, bien sûr) qui permet de développer l'ensemble des « circuits » du cerveau de façon plus efficiente que d'autres
C'est bizarre parce qu'il est bien connu que la répétition des mouvements permet de faire en sorte que les mouvements deviennent réflexes (i.e., cela favorise les boucles rapides ne passant pas par le cortex cérébral donc accélère les temps de réaction). Cela ne veut pas dire qu'il faille se contenter des mêmes mouvements mais il faut de la répétition si on veut développer des réflexes.Je sais p. ex qu'il se fait actuellement des recherches qui remettent en cause (dans les milieux sportifs de haut niveau, entre autres, mais aussi pour l'apprentissage académique général) la façon traditionnelle de répéter inlassablement les mêmes mouvements et routines pour conditionner le cerveau
Peut-être mais en quoi cela justifierait cette idée du 10%?Bref, ce que j'ai voulu dire, c'est qu'il y a probablement encore de la marge dans notre façon d'exploiter notre façon d'apprendre à apprendre
Je croyais avoir été sans ambiguïté dès le départ en disant que je ne remettais nullement en cause la fausse croyance des 10% (tu lis en diago?). Que tu me reprennes sur le mot « potentiel », c'est OK (je comprends pourquoi, suis d'accords et tu fais bien de demander de préciserJean-Francois a écrit :Ceux qui défendent le plus souvent cette idée du 10% [...] lorsqu'on prend un peu trop à coeur cette histoire de "10%", [...] Peut-être, mais en quoi cela justifierait cette idée du 10%?
Tu es en train de m'expliquer~démontrer qu'on ne pourrait pas relier tous les neurones du cerveau!Jean-Francois a écrit :...il faudrait que la sphère ait plus de 20 km de diamètre donc une surface de l'ordre de 1200 km2...
Ben j'utilise potentiel comme dans son (et unique, je pense) sens = possibilité. Tu dis toi-même que le cerveau est « beaucoup trop plastique ». Donc sa plasticité dépend forcément de son utilisation, de son entrainement, de son conditionnement. Ce qui veux dire que, dépendamment de comment on l'entraine et l'utilise, on peut le « configurer » de façon plus efficiente que d'autre. Je parle d'optimisation, de maximisation, d'efficience. Mais bien sûr, toujours dans le cadre et les limites de ce qu'il permet physiquement~biologiquement. J'ai déjà souligné à EB que je n'ai aucune visée concernant des « pouvoir psy » (tu lis en diago?).Jean-Francois a écrit :["potentiels": comme je n'ai aucune idée de ce que c'est, je te laisse développer
Je signalais que lorsqu'on se met à parler de "potentiels" et à faire dans le vague, on court le risque de faire de la métaphysique. Je ne dis pas que c'est forcément ton cas.Dash a écrit :Je croyais avoir été sans ambiguïté dès le départ en disant que je ne remettais nullement en cause la fausse croyance des 10% (tu lis en diago?)
J'essaie de savoir ce que ce serait ces "potentiels" qui seraient "inutilisés", alors je commence par éliminer ce qui est trop clairement incompatibles avec l'idée de cette "inutilisation". Par contraste, ta manière de remplacer "potentiel" par "possibilité" ne me renseigne pas vraiment sur ce que ces termes sont supposés connoter sur un plan concret.Tu es en train de m'expliquer~démontrer qu'on ne pourrait pas relier tous les neurones du cerveau!Mais j'ai jamais prétendu qu'on pourrait arriver à faire ça
Vu que tu ne lis pas en diago, toi, tu vas pouvoir me citer lorsque j'ai parlé de "pouvoirs psi".Mais bien sûr, toujours dans le cadre et les limites de ce qu'il permet physiquement~biologiquement. J'ai déjà souligné à EB que je n'ai aucune visée concernant des « pouvoir psy » (tu lis en diago?)
Peut-être, peut-être pas. Le truc est toujours que "potentiel" est un terme bien vague.il y a probablement de meilleures méthodes d'apprentissage et de gestion de la raison, de l'intelligence et donc du cerveau que d'autres. ...qui nous permettent (ou nous permettrait) de mieux « exploiter » tout le « potentiel » permis par ce dernier
Démontre alors que ton analogie est plus qu'une analogie: qu'elle correspond réellement aux capacités physiques/biologiques du cerveau. Quelle est l'équivalent des pièces dans le cas du cerveau?C'est donc dire qu’on n’utilisait pas le « plein potentiel » de la capacité de l'usine! Me semble que ce n'est pas un abus de language de le formuler comme ça, non?
Mon chat n'arrive pas à faire pareil, bon c'est vrai il n'a pas de mains ok je l'admet, ok il est à moitié aveugle je l'admet, ok il est très con je l'admet, mais bon valà c'est factuel : il n'y arrive pas !Faire un calcul mental tout en faisant un puzzle d'une main et en écrivant un texte de l'autre permet de constater que les 100% sont très vite atteints...
Ici.Pepejul a écrit :Faire un calcul mental tout en faisant un puzzle d'une main et en écrivant un texte de l'autre permet de constater que les 100% sont très vite atteints...
Il me semblait avoir lu que l'origine des "10%" venait en fait du cortex cérébral (siège de l'intelligence humaine pour faire simple) qui n'occupe que 10% de la masse cérébrale (et même moins)... non ?
Non non; bon alors je t'explque:NEMROD34 a écrit :Ou le cerveau qui a été étudier était celui d'un chat ...Mon chat n'arrive pas à faire pareil, bon c'est vrai il n'a pas de mains ok je l'admet, ok il est à moitié aveugle je l'admet, ok il est très con je l'admet, mais bon valà c'est factuel : il n'y arrive pas !Faire un calcul mental tout en faisant un puzzle d'une main et en écrivant un texte de l'autre permet de constater que les 100% sont très vite atteints...
Et pourtant je le bastonne !
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