Christian a écrit :Oui, mais Hydro-Québec a mis en chantier le complexe de Grande-Baleine en parallèle.
Grande Baleine a été mis de côté en 1994.
Christian a écrit :Enfin, pour moi, le seul endroit où l'éolien aurait sa place, c'est près des grands barrages comme Manic 5. En utilisant l'éolien à leur proximité, les centrales hydrauliques réduisent leur production et permettent à leur réservoir de se remplir pour pallier aux périodes de sécheresse.
En fait, la façon plus terre à terre de voir ça, c'est qu'on doit avoir Manic 5 pour pallier à l'imprévisibilité de l'éolien.
Mais, pire encore, c'est que Manic 5, toujours prête à fournir sa puissance, coûte beaucoup moins cher du kWh que l'inutile éolien. Depuis quand on paie plus cher pour qqch qui a moins de valeur. En janvier, quand on doit importer, Manic 5 est là pour aider. Quant à l'éolien, on ne sait pas. D'ailleurs, l'éolien n'est pas considéré comme de la puissance ferme dans les accords internationaux.
Christian a écrit :De plus, Hydro-Québec aurait économisé sur le réseau de transport électrique.
Pas nécessairement.
Christian a écrit :Bref, les commandes politiques (PQ et PLQ) ont foutu un véritable merdier dans le réseau de production d'Hydro-Québec...
Ah, là, absolument. Toutes les commandes politiques demandées à HQ sont de la pure perte pour le Québec. Mal ciblées, inefficaces, aléatoires, parasitaires, etc. Mais c'est plus facile de reprocher à HQ d'augmenter ses tarifs en raison des commandes politiques, en s'en lavant les mains, que d'assumer ces coûts par des hausses d'impôts. Tant pis si le rendement de chaque $ que ça coûte est maigre, cette entourloupette permet au gouvernement de laisser HQ écoper de ses décisions. Pour le parti au pouvoir, faire assumer le fardeau des mauvaises décisions par un bouc émissaire, ça n'a pas de prix. Vaut mieux pomper 5$ des poches des client d'HQ pour récolter 25 cents que de prendre 1$ directement en impôt pour en redistribuer 80 cents. L'important n'est pas la rentabilité de l'argent pris dans les poches des contribuables, mais bien faire assumer les mauvaises décisions du gouvernement par qqn d'autre. On appelle ça du blamestorming!