Bonjour,
S'amuser c'est bien, mais c'est encore mieux en s'instruisant.
Dans cette optique, on peut conseiller, par exemple le groupe
Chanson Plus Bifluorée, et sa chanson
Le Moteur À Explosion.
(assez de circonstances, d'une certaine façon)
Un vieux thème, finalement, initié dans la chanson moderne par l'entrainant
Charles Trenet.
Lequel, d'ailleurs, se retrouve bien dans le sujet de ce fil, si l'on en juge par certains commentaires de YouTube:
Mais pour en revenir à la question posée, quelle influence peut vraiment avoir une chanson ?
Cela doit dépendre de divers facteur.
Par exemple la personnalité de ceux qui l'entendent.
Ainsi en 1987, et pour rester un peu dans la thématique,
Au Bonheur des Dames connut un certain succès avec ce tube assez provoquant :
Roulez bourrés.
Or, si l'on consulte les statistiques, on constate, dans un contexte global de baisse due précisément aux mesures prises contre l'alcoolémie au volant, un léger pic de hausse de la mortalité routière cette année-là. Suivi du reste par une chute significative. Difficile, cependant, d'en déduire vraiment quelque-chose, car ce genre de haut-et-bas est courant, comme le montre cette courbe :
Evolution de la mortalité routière en France métropolitaine et les mesures
prises en matière de sécurité 1970 - 2014 (moyenne glissante sur 12 mois)
(source : la Sécurité Routière)
Sans doute pour éviter les foudres de la censure, le groupe dilua le propos, en ne montrant les chantres dionisiaques qu'à vélo dans
la vidéo.
A propos de vidéo, celle de
la version originale, le
Wooly Bully de
Sam The Sham & The Pharoahs (1965), est assez intéressante, dans le contexte actuel.
Pour sympathiques qu'ils soient, il y a donc des conseils qu'il vaut sans doute mieux ne pas suivre à la lettre.
Et d'autres auxquels, en revanche, on peut adhérer davantage.
Comme celui martelé par
Donald O'Connors dans le film
Singin'In the Rain :
Il faut reconnaître que le visuel concourt beaucoup à la réjouissance.
Ce standard, le saviez-vous, n'est pas quant à lui une adaptation, mais carrément un plagiat, commis par le producteur-compositeur
Arthur Freed et son complice
Nacio Herb Brown, de la chanson de
Cole Porter Be A clown interprétée en 1948 par
Gene Kelly dans le film
The Pirate.
Comme quoi, une copie est parfois meilleure que l'original…
Est-ce pour cette raison que le colporteur du jazz ne porta pas plainte ?
Il paraît que non. Le grand Cole aurait en fait été un peu redevable à l'égard du musicien-cinéaste
(source : The Film Facts).
D'autres plagiaires, pourtant involontaires, et au moins aussi talentueux,
n'ont pas eu cette chance…