Pour la globalité de ton post .... +1BeetleJuice a écrit : [...]
Mais faut pas que je le dise trop fort ... je suis déjà condamné par Mireille à 30 ... heu non 27 jours de non-réponse ...

Pour la globalité de ton post .... +1BeetleJuice a écrit : [...]
C'est si difficile que ça de respecter la pensée des gens même si elle est différente de la nôtre et de discuter d'un sujet, juste du sujet amener ?Lulu Cypher a écrit :Mais faut pas que je le dise trop fort ... je suis déjà condamné par Mireille à 30 ... heu non 27 jours de non-réponse ...
Non seulement il me reste 27 jours d'isolement mais en plus ta "réponse" est un détournement d'attention car elle n'a absolument aucun rapport avec le post de Beetle et/ou mon approbation. Je me permets de te conseiller une relecture attentive de son post et réfléchir à cette question : "Pourquoi ouvres-tu toujours des fils qui posent la même question cherchant à valider tes croyances ... fils que tu quittes quand les réponses ne te satisfont pas ?" ... ça ressemble à ma petite saynète tout ça non ? ... ne me répond pas je suis pestiféréMireille a écrit :C'est si difficile que ça de respecter la pensée des gens même si elle est différente de la nôtre et de discuter d'un sujet, juste du sujet amener ?Lulu Cypher a écrit :Mais faut pas que je le dise trop fort ... je suis déjà condamné par Mireille à 30 ... heu non 27 jours de non-réponse ...
Beetlejuice fait dériver cette conversation sur cet aspect qui apparemment lui est cher, soit :Pepejul a écrit :C'est si difficile que ça de comprendre que "critiquer une idée" n'est pas "manquer de respect" à la personne ?
Jean-Francois a écrit : Je pense que tes pensées n'augmentent pas ton stress: les facteurs biochimiques liés au stress augmentent, ce qui modifie l'activité cérébrale qui génère tes pensées. Ce changement dans l'activité cérébrale est secondaire à l'effet des facteurs stressant, même si tu n'en es pas consciente. Dans un tel modèle, ce ne sont pas tes pensées qui joueront sur ta tension mais les facteurs du stress. Les pensées sont un épiphénomène.
Le stress agit sur le corps, dont le cerveau et le cerveau génère les pensées. Mais, une pensée ça n'existe pas sans substrat neuronal (c'est un phénomène, une sorte d'illusion entièrement subjective, pas une chose), comment ça pourrait agir sur le stress (qui est aussi un phénomène pas une chose)?Nicolas a écrit :Si j'ai bien compris, les pensées n'ont pas d'effet sur le stress.
C'est le stress qui "génère" les pensées.
Mais en retour les pensées générées peuvent aggraver le problème ?
Arrives-tu réellement à contrôler tes pensées à ton gré? Peux-tu faire apparaitre une image mentale visuelle d'un objet que tu n'as pas vu depuis un bon moment ou qui ne t'est pas familier (un rhinocéros, par exemple) juste en y pensant? Peux-tu t'endormir à volonté? Peux-tu te concentrer pendant des heures sur un livre fastidieux que tu tiens à finir?Mireille a écrit :Si j'écoute ce que tu dis je serais totalemement soumise à ce qui se passe dans mon corps, même mes pensées ne seraient pas sous mon contrôle
Autant que je sache, le neurofeedback utilise un enregistrement cérébral pour générer une "cible". Il ne s'agit pas de simplement "penser" dans le vide. C'est une forme d'apprentissage puisqu'on apprend à réussir une tâche (arriver à ce que l'écran donne un type de tracé particulier, ou une couleur ou autre). Et réussir cette tâche se base sur une sorte de réflexe car elle dépend de stimuli sensoriels*.Mario Beauregard cite plusieurs études sur le neurofeedback dans son livre à ce propos
Comment pourrait-on être stressé par la famille, le travail, les relations (?), et même avoir des sentiments, sans système nerveux ou glandes endocrines? Les facteurs stressants agissent sur le cerveau et sur d'autres systèmes endocriniens.LoutredeMer a écrit :Les causes du stress
Elles peuvent etre biologiques, physiologiques, environnementales, liée à l'alimentation , mais aussi psychologiques : famille, travail, relations, sentiments...
En fait (même si tu ne le dis pas explicitement) ce que tu sembles rejeter c'est la psychosomatique psychanalytiqueJean-Francois a écrit : Comme les pensées ne sont rien de concret, selon moi, elles ne peuvent aggraver le problème. Par contre, l'activité cérébrale qui génère les pensées pourrait éventuellement contribuer à aggraver le problème, si les réseaux neuronaux impliqués contribuent à augmenter l'activité d'autres réseaux, impliqués dans les réactions au stress.
Toujours est il que des pensées négatives n’aggraverons pas la maladie, ni n'en créeronsjean7 a écrit :
Sans un minimum de pensée positive, des malades ne prennent tout simplement pas leur médicament (pas la peine, je suis foutu). Y a-t-il besoin d'une référence à une étude pour le comprendre ?
Les pensées de la personnes soufrant de dépression étant causées par un cerveau en dysfonctionnement, le traitement médicamenteux en régulant les dysfonctionnements permettra dans le cas de dépression ponctuelle suite à un événement de recouvrer un état fonctionnel correct et de reprendre un existence "normal" en prenant en compte cet événement, pour le cas des dépressions permanentes sans causes extérieures dû à un dysfonctionnement des capteurs de sérotonine ou autre, souvent héréditaire le traitement médicamenteux est nécessaire, comme l'est l'insuline pour un diabétique. Je suis dans ce dernier cas j'ai beau avoir toutes les pensées positives que vous voulez quand je suis sous traitement en cas d'arrêt les angoisses, pleurs injustifiés, agoraphobie, maux de dos violents reviennent.L'alcoolisme et la dépression ne seraient pas des maladies ? Quoi alors ? La main de Dieu ou une faute du malade ? Hérédité ? Fatalité ?
On pourrait GUÉRIR l’alcoolisme et la dépression simplement par des prescriptions médicamenteuses sans se préoccuper des pensées du malade ? (je ne parle pas d'obtenir des états temporairement corrects, un individu guérit n'a plus besoin de traitement, tant qu'un traitement est nécessaire, le malade reste un malade).
On pourrait traiter une personne comme un chien sans risque aucun pour sa santé ?
Ok, donc en gros, prendre conscience d'une pensée (juger sa pensée) et tenter de la contrôler afin d'aller mieux est une illusion ? Au même titre que contrôler ses émotions (ce qui passe par la pensée généralement non ?).Le stress agit sur le corps, dont le cerveau et le cerveau génère les pensées. Mais, une pensée ça n'existe pas sans substrat neuronal (c'est un phénomène, une sorte d'illusion entièrement subjective, pas une chose), comment ça pourrait agir sur le stress (qui est aussi un phénomène pas une chose)?
Comme les pensées ne sont rien de concret, selon moi, elles ne peuvent aggraver le problème. Par contre, l'activité cérébrale qui génère les pensées pourrait éventuellement contribuer à aggraver le problème, si les réseaux neuronaux impliqués contribuent à augmenter l'activité d'autres réseaux, impliqués dans les réactions au stress.
En quoi cela doit être forcement psychanalytique ? C’était une petite pique ?Lulu Cypher a écrit :En fait (même si tu ne le dis pas explicitement) ce que tu sembles rejeter c'est la psychosomatique psychanalytique
Ce que l’étude veut dire, c'est pas que la pensée positive est inutile (voir la pensée simplement).Jean7 a écrit :Sans un minimum de pensée positive, des malades ne prennent tout simplement pas leur médicament (pas la peine, je suis foutu). Y a-t-il besoin d'une référence à une étude pour le comprendre ?
Phrase très paradoxale venant de la part de quelqu'un qui fait plus confiance à ses intuitions (qu'il ne contrôle pas) qu'à sa réflexion. Au point même qu'elles sont considérées comme vraies jusqu'à ce qu'elles soient démontrées fausses.Mireille a écrit : Si j'écoute ce que tu dis je serais totalemement soumise à ce qui se passe dans mon corps, même mes pensées ne seraient pas sous mon contrôle
D'une part, vu que l'étude de Liu et al. suggère qu'il pourrait même pas y avoir de corrélation entre les pensées des personnes et leur capacité à "prendre leur médicament", une référence contraire deviendrait utile. Leurs résultats vous paraissent peut-être contre-intuitifs, mais leur étude déplace la charge de preuve.jean7 a écrit :Sans un minimum de pensée positive, des malades ne prennent tout simplement pas leur médicament (pas la peine, je suis foutu). Y a-t-il besoin d'une référence à une étude pour le comprendre ?
L'alcoolisme et la dépression sont des phénomènes purement "psychiques", ils n'ont aucune base biologique? Vos questions omettent que l'explication se trouve là: la source de la maladie se trouve dans le dysfonctionnement cérébral. Pas besoin d'invoquer de dieu ou de causes surnaturelles, ni de remettre la faute sur le malade.L'alcoolisme et la dépression ne seraient pas des maladies ? Quoi alors ? La main de Dieu ou une faute du malade ? Hérédité ? Fatalité ?
Juste par des mots: sans intonation, sans gesticulation, sans facteurs physiques perturbants (alcool, coups, etc.)? Je pense que c'est beaucoup moins facile que vous l'imaginez. Et cela ne change rien au fait que les comportements d'autrui agissent avant tout sur le système nerveux, système qui est aussi la source des "pensées".Mais rendre des gens malades par des mots, ne me chantez pas que c'est impossible !
Ça me semble surtout une excellente manière de poser les choses de manière à rendre insoluble la résolution de la question. À mon avis, il existe d'autres manières d'aborder celle-ci.Il faudrait enregistrer en continue l'état de la santé de ce million de femmes et leur humeur et chercher si dans les alternances on peut ou pas établir quoi précède quoi ? N'est-ce pas absurde ?
Rassure toi, tu n'est pas sous la direction de réactions chimiques, tu ES un ensemble de réactions physico-chimiques. C'est merveilleux, non?Mireille a écrit : je me permets de dire que si la pensée est un épiphénomène que j'aurais l'impression d'être sous la direction de réactions chimiques.
Si le contrôle n'est pas réel/efficace, la réponse à la question précédente est forcément négative.Nicolas78 a écrit :Ok, donc en gros, prendre conscience d'une pensée (juger sa pensée) et tenter de la contrôler afin d'aller mieux est une illusion ?
[...]
PS : cette notion de contrôle n'indique pas que le contrôle est réel ou efficace, mais qu'il existe un moment ou un individu peut juger et "voir" sa propre pensée
Pas forcément, on peut avoir appris à se comporter de manière à rediriger ses "pensées". Ce que je dis c'est que a) pour que cela puisse se faire, il faut que la base neurale le permette; et b) on ne peut modifier de manière notable cette base neurale juste en "pensant" (il faut agir, ce qui permet, à la longue, de changer la base neurale donc de changer les "pensées" émergentes).Or cela, n'a pas pour vous, aucun effet ? Ou est une illusion ?
Je ne suis pas sûr de comprendre mais je dirais que se forcer à adopter des comportements, en utilisant un critère pour savoir si on y arrive, est le meilleur moyen de changer ses "pensées". C'est pourquoi:Si c'est le cas (et je le comprend), comment est-ce possible de juger sa propre pensé consciemment et d'adapter ses pensées à elle ?
Il ne faut pas confondre les échelles de temps:Ceci-dit, si cette notion de contrôle conscient et d'effet psychique sur sois même est illusoire, pourquoi demander aux gens d'essayer de se contrôler émotivement par exemple ? Puisqu'ils n'en sont donc pas réellement capable et que le cerveau en à déjà décidé seul ?
Je te donne 1 millions de $ si tu es capable de ne pas penser au mot hippopotame pendant 30s .... 3 ... 2 ... 1 ... TOPNicolas78 a écrit : Ok, donc en gros, prendre conscience d'une pensée (juger sa pensée) et tenter de la contrôler afin d'aller mieux est une illusion ? Au même titre que contrôler ses émotions (ce qui passe par la pensée généralement non ?).
Je n'ai pas dit que ce qui était psychosomatique était forcément d'origine psychanalytique mais que les idées que JF rejette me semblent assez proche de la théorie du psychosomatique psychanalytiqueNicolas78 a écrit :En quoi cela doit être forcement psychanalytique ? C’était une petite pique ?Lulu Cypher a écrit :En fait (même si tu ne le dis pas explicitement) ce que tu sembles rejeter c'est la psychosomatique psychanalytique![]()
Sur Wikipédia, je cite :Le stress (issu par l'anglais de l'ancien français destresse) est, en biologie, l'ensemble des réponses d'un organisme soumis à des pressions ou contraintes de la part de son environnement. Ces réponses dépendent toujours de la perception qu'a l'individu des pressions qu'il ressent.Jean-Francois a écrit :Le stress agit sur le corps, dont le cerveau et le cerveau génère les pensées. Mais, une pensée ça n'existe pas sans substrat neuronal (c'est un phénomène, une sorte d'illusion entièrement subjective, pas une chose), comment ça pourrait agir sur le stress (qui est aussi un phénomène pas une chose)?
On a tout de même l'impression d'avoir un certain contrôle; je me force à aller prendre une marche même si je n'en ai pas envie. Pour ce qui est de faire apparaître des images mentales à volonté, je peux le faire, mais j'en reçois tout autant en forme de rêve éveillé que je ne souhaite pas puisque je vis les émotions qui les accompagnent et c'est très pénible parce que toujours lié à de la souffrance comme d'imaginer un animal se faire accidenter, ce genre de truc. Mais tout ça pour dire qu'on contrôle que très peu de chose, effectivement.Jean-Francois a écrit :Arrives-tu réellement à contrôler tes pensées à ton gré? Peux-tu faire apparaitre une image mentale visuelle d'un objet que tu n'as pas vu depuis un bon moment ou qui ne t'est pas familier (un rhinocéros, par exemple) juste en y pensant? Peux-tu t'endormir à volonté? Peux-tu te concentrer pendant des heures sur un livre fastidieux que tu tiens à finir?
Autrement dit, penser une situation X est une sorte de résidu d'une action en amont qui finit par être automatisée. Ca me fait penser à l'expérience de Libet. C'est curieux tout de même que la pensée puisse venir après.Jean-Francois a écrit :Et réussir cette tâche se base sur une sorte de réflexe car elle dépend de stimuli sensoriels*.
Je vais relire le chapitre sur ce sujet et je dirai si j'ai trouvé quelque chose. J'ai l'impression que cette prochaine lecture va être un peu différente de la première suite à ce que tu as commenté.Jean-Francois a écrit :Et je suis près à parier que pour réussir sans feedback sensoriel, les personnes doivent utiliser un "truc" qui les aide à induire l'activité des réseaux qui permettent de réussir.
J'aime beaucoup ce que tu as écrit, c'est une manière de voir que je ne connaissais pas. M. B. et ceux qui voit l'Esprit comme une entité à part pense le contraire en ce sens qu'ils disent que nous avons beaucoup plus de contrôle qu'on ne le pense, qu'il s'agit de développer sa volonté, etc. C'est d'ailleurs le principal propos de son tout son dernier livre ou il parle de toutes ces expériences et/ou études que contredisent en fait ta vision.Jean-Francois a écrit :En d'autres termes: le neurofeedback est possible parce que le cerveau est une sorte de "machine" qui garde la possibilité d'être reconfigurée (grâce à la "plasticité cérébrale"). Cela dit, le cerveau, particulièrement le cerveau humain est une machine très complexe et très "réactive", cela fait qu'il est souvent difficile de savoir la véritable cause d'une "pensée" ou même ce qui a réellement causé un "changement de pensée".
Il me faudra voir ce qu'est cette "mécanique" neuro-endocrinienne.Jean-Francois a écrit :Évidemment, lorsqu'on aborde la question par la psychologie (ce qui est plus simple car plus accessible que les phénomènes biologiques internes), et qu'on ignore une grande partie de la "mécanique" neuro-endocrinienne, il n'est pas faux de dire que c'est "psychologique". Mais il ne faut pas en venir à oublier que sans systèmes neuro-endocriniens, il n'y a pas de "psychologique".
Cela fait moins de 200 ans qu'on explore l'importance du cerveau dans les phénomènes cognitifs, il est parfaitement normal que pendant les centaines de millénaire qui ont précédé on n'ait jamais conceptualisé les choses autrement que par ce qui nous est le plus accessible, surtout à la première personne, subjectivement: la pensée.Mireille a écrit :Après t'avoir lu, je me suis demandée si au cours de l'histoire de notre évolution on n'avait pas donné trop d'importance à la pensée. Il n'en reste pas moins que c'est notre principale fenêtre pour se comprendre soi et les autres
Est-ce que tu veux dire que l'on reçoit physiquement d'un de nos sens, comme un animal qui ressent le danger, une ou des impressions qui sont ensuite acheminées pour être traduites en pensées ?
On peut se forcer, dans certaines limites, surtout pour des choses que l'on fait déjà. Mais cela ne veut pas dire que tu décides de prendre une marche uniquement par la pensée. Ce qui est plus probable est que la "décision" est déterminée avant que tu en aies conscience. En plus, changer des habitudes est beaucoup plus difficile, si on y arrive c'est petit à petit.On a tout de même l'impression d'avoir un certain contrôle; je me force à aller prendre une marche même si je n'en ai pas envie
Je parle de visualiser mentalement une rose, pas seulement d'y penser. Peut-être que tu peux le faire avec des choses qui te sont usuelles (il doit y avoir des variations dans cette capacité selon les individus) mais je doute que tu puisses le faire (au moins avec facilité) avec des choses qui te sont moins familières. Essaie de visualiser un oryctérope pour voirPour ce qui est de faire apparaître des images mentales à volonté, je peux le faire
C'était le but. Rappeler que l'activité cérébrale précède la conscience, même dans les cas d'action "volontaire".Ca me fait penser à l'expérience de Libet
À mon avis, les nombreux échecs à tenir des résolutions de Noël plaident contre cette idée (pour ne pas parler des cas d'addictions: un alcoolique ne deviendra pas sobre sans beaucoup d'efforts). On a beaucoup moins de contrôle qu'on le pense, notre "volonté" est pour ainsi dire circonscrite à un ensemble de réponses, peut-être avec une certaine variation mais pas si grande que ça.M. B. et ceux qui voit l'Esprit comme une entité à part pense le contraire en ce sens qu'ils disent que nous avons beaucoup plus de contrôle qu'on ne le pense
Peut-être à rien*. si c'est une propriété liée au fait d'avoir un gros cerveau qui permet des comportements complexes - dont des comportement dits volontaires à cause de leur sophistication - c'est déjà pas mal.A quoi ça sert alors de prendre conscience de quelque chose si la pensée n'agit pas réellement sur le corps ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/StressUn événement stressant provoque une réaction en chaîne qui débute dans le cerveau et aboutit à la production de cortisol par les glandes surrénales. Le cortisol active alors en retour deux zones du cerveau : le cortex cérébral pour qu'il réagisse au stimulus stressant (fuite, attaque, immobilisation, compensation...) et l'hippocampe, qui va apaiser la réaction.
Si le stress est trop important ou s'il se prolonge, l'hippocampe saturé de cortisol ne peut plus assurer la régulation. Le cortisol envahit le cerveau et installe une dépression. Les zones altérées sont principalement l'hippocampe9, l'amygdale, le cortex cingulaire antérieur et le cortex préfrontal[réf. nécessaire]. Cette dépression est le principal facteur d'évolution des maladies10.
Et le cortisol est sécrété par la corticosurrénale grandement sous l'effet de l'hormone corticotrope (ACTH), elle-même secrétée par l'hypophyse antérieure en réponse à de l'activité neurale ou neurohormonale. Le stress dépend de mécanismes neuro-hormonaux qui sont inconscients. De plus, les effets du stress affectent l'activité cérébrale, ce qui se répercute (à la longue), sur les pensées.Citant Wiki, LoutredeMer a écrit : Le cortisol envahit le cerveau et installe une dépression. Les zones altérées sont principalement l'hippocampe9, l'amygdale, le cortex cingulaire antérieur et le cortex préfrontal[réf. nécessaire]. Cette dépression est le principal facteur d'évolution des maladies10.
Bonjour Spin-up,spin-up a écrit :Rassure toi, tu n'est pas sous la direction de réactions chimiques, tu ES un ensemble de réactions physico-chimiques. C'est merveilleux, non?Mireille a écrit : je me permets de dire que si la pensée est un épiphénomène que j'aurais l'impression d'être sous la direction de réactions chimiques.
Aucun rapport avec le questionnement que j'avais eut précédemment.Wooden Ali a écrit :Apparemment, les pensées que tu ne contrôles pas sont celles envers qui tu as le plus de confiance. Ne te plains donc pas quand on te dis qu'elles sont la majorité. Tu devrais sauter de joie, non ?
Mais est-ce que les découvertes sur la plasticité du cerveau ne change-t-elle pas cette position en ce sens que ne pourrais-t-on pas apprendre à notre cerveau a avoir plus de volonté, à mieux se concentrer, etc.Jean-Francois a écrit :Note aussi que plus on vieillit moins on a de contrôle sur notre "volonté".
Oui, c'est vrai que par manque de connaissance on s'imagine même qu'ils liseent dans nos pensées.Jean-Francois a écrit :Simplement, les animaux ont des capacités sensorielles différentes des nôtres ce qui fait qu'on a tendance, parfois, à croire qu'ils ont des facultés "surnaturelles".
Je peux l'inventer dans ma tête. Sur ce point, je n'ai jamais compris ce que tu voulais dire. Je peux imaginer n'importe quoi dans ma tête, inventer des personnages, des situations, etc. une fois, j'étais entrain de dessiner des bonhommes de bandes dessinés dans ma tête et la scène a pris vie et mes petits bonhommes se sont mis à me courrir après; j'ai du m'endormir en les dessinant et ils sont tombés dans un de mes cauchemars.Jean-Francois a écrit :Je parle de visualiser mentalement une rose, pas seulement d'y penser. Peut-être que tu peux le faire avec des choses qui te sont usuelles (il doit y avoir des variations dans cette capacité selon les individus) mais je doute que tu puisses le faire (au moins avec facilité) avec des choses qui te sont moins familières. Essaie de visualiser un oryctérope pour voir
Si ce serait juste ce que tu dis, toutes les théories de l'Esprit, celles menant à entretenir des idées métaphysiques s'effondreraient. C'est pour cette raison je crois que des gens comme M. B. et d'autress luttent férocement contre cette possibilité.Jean-Francois a écrit :C'était le but. Rappeler que l'activité cérébrale précède la conscience, même dans les cas d'action "volontaire".
Ils ont maintenant une nouvelle formulation. On est passé du supramental au développemenet d'une superconscience. La raison que l'on m'avait apprise à propos du fait que l'on prenait un coprs était le fait qu'il fallait dévelpper un égo.Jean-Francois a écrit :Peut-être à rien*. si c'est une propriété liée au fait d'avoir un gros cerveau qui permet des comportements complexes - dont des comportement dits volontaires à cause de leur sophistication - c'est déjà pas mal.
Jean-François
* De toute façon, à quoi ça sert d'avoir des corps si les esprits sont immatériels? Je sais qu'on peut pondre plein de thèses métaphysiques pour répondre à une telle question**, mais cela ne changera rien au fait qu'elle ne seront pas vérifiables. Elle tiendront sur la foi.
** Le style "pour faire évoluer les esprits" ce qui est assez peu crédible quand on y pense bien.
Cette discussion est intéressante.Mireille a écrit :Si ce serait juste ce que tu dis, toutes les théories de l'Esprit, celles menant à entretenir des idées métaphysiques s'effondreraient. C'est pour cette raison je crois que des gens comme M. B. et d'autress luttent férocement contre cette possibilité.Jean-Francois a écrit :C'était le but. Rappeler que l'activité cérébrale précède la conscience, même dans les cas d'action "volontaire".
Ils ont maintenant une nouvelle formulation. On est passé du supramental au développemenet d'une superconscience. La raison que l'on m'avait apprise à propos du fait que l'on prenait un coprs était le fait qu'il fallait dévelpper un égo.Jean-Francois a écrit :Peut-être à rien*. si c'est une propriété liée au fait d'avoir un gros cerveau qui permet des comportements complexes - dont des comportement dits volontaires à cause de leur sophistication - c'est déjà pas mal.
Jean-François
* De toute façon, à quoi ça sert d'avoir des corps si les esprits sont immatériels? Je sais qu'on peut pondre plein de thèses métaphysiques pour répondre à une telle question**, mais cela ne changera rien au fait qu'elle ne seront pas vérifiables. Elle tiendront sur la foi.
** Le style "pour faire évoluer les esprits" ce qui est assez peu crédible quand on y pense bien.
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