Le stress agit sur le corps, dont le cerveau et le cerveau génère les pensées. Mais, une pensée ça n'existe pas sans substrat neuronal (c'est un phénomène, une sorte d'illusion entièrement subjective, pas une chose), comment ça pourrait agir sur le stress (qui est aussi un phénomène pas une chose)?
Comme les pensées ne sont rien de concret, selon moi, elles ne peuvent aggraver le problème. Par contre, l'activité cérébrale qui génère les pensées pourrait éventuellement contribuer à aggraver le problème, si les réseaux neuronaux impliqués contribuent à augmenter l'activité d'autres réseaux, impliqués dans les réactions au stress.
Ok, donc en gros, prendre conscience d'une pensée (juger sa pensée) et tenter de la contrôler afin d'aller mieux est une illusion ? Au même titre que contrôler ses émotions (ce qui passe par la pensée généralement non ?).
PS : cette notion de contrôle n'indique pas que le contrôle est réel ou efficace, mais qu'il existe un moment ou un individu peut juger et "voir" sa propre pensée.
Et ou il va essayer de réagir en fonction de celle-ci, par exemple en se forcant à d'autre pensées choisie dans sa mémoire par exemple.
Or cela, n'a pas pour vous, aucun effet ? Ou est une illusion ?
En fait, la volonté serait donc une illusion ?
Si c'est le cas (et je le comprend), comment est-ce possible de juger sa propre pensé consciemment et d'adapter ses pensées à elle ?
C'est un choix déjà réalisé par le cerveau ?
En gros, le cerveau va prendre conscience de la pensée, puis va pour le même coup engager une autre réaction neuronale qui avant même d’être perçus consciemment va devenir une réponse donnant ensuite l'illusion d'un effet psychosomatique ?
Ce qui expliquerait d’ailleurs pourquoi l'effet placebo marche aussi parfois chez ceux qui savent qu'on leurs donne un placebo.
A ce moment la, cette illusion de la volonté est-ce une propriété liée au besoin humain de vivre socialement et donc de croire qu'il fait des choix
responsables ?
En gros, est-ce une illusion qui est apparue avec l'intelligence sociale (au cour de l’évolution) ou simplement une capacité cognitive qui n'est pas liée à ce concept "sociale" ?
Ceci-dit, si cette notion de contrôle conscient et d'effet psychique sur sois même est illusoire, pourquoi demander aux gens d'essayer de se contrôler émotivement par exemple ? Puisqu'ils n'en sont donc pas réellement capable et que le cerveau en à déjà décidé seul ?
Pourquoi se faire chier à tenter d’améliorer ses capacités mentales, si la pensée précède le choix, et cela inconsciemment au début ?
Et pourtant je comprend bien que le choix ne peut pas précéder la pensée et encore moins sa prise de conscience...
J’interroge ici l’intérêt sociale de telles demandes aux autres, ou de telles volontés personnelle (à sois même), voir même de l’intérêt réel de récompenser ceux qui sont capable de "volonté", plus que ceux qui le sont moins...
Lulu Cypher a écrit :En fait (même si tu ne le dis pas explicitement) ce que tu sembles rejeter c'est la psychosomatique psychanalytique

En quoi cela doit être forcement psychanalytique ? C’était une petite pique ?
Jean7 a écrit :Sans un minimum de pensée positive, des malades ne prennent tout simplement pas leur médicament (pas la peine, je suis foutu). Y a-t-il besoin d'une référence à une étude pour le comprendre ?
Ce que l’étude veut dire, c'est pas que la pensée positive est inutile (voir la pensée simplement).
Mais qu'elle ne permet pas de vivre plus longtemps par rapport à ceux qui sont positif ou négatif, a partir du moment ou le patient prend soin de lui de manière normal. Bien sure. En gros on ne soigne pas par la pensée seule, mais par ce qu'elles induisent comme actions concrètes...
Non ?
Ceci-dit, une personne qui ne ne "pense" pas pouvoir s'en sortir et qui arrête sont traitement serait un cas intéressant dans cette étude.
Probablement est-ce justement un élément de possibilité de falsification de cette théorie.
A quel point une activité neuronale qui pousse un patient à avoir des pensées négatives (ce qui est une sorte d'effet secondaire de l'activité neuronale en question), poussera aussi le patients à ne plus prendre soin de lui, et donc à mourir avant celui qui par "motivation" va redoubler l'effort de ses soins et donc vivre plus longtemps ?
C'est pas la pensée qu'il faut prendre en compte, mais la "nature" du processus cognitif qui résultés des actions.
Ce qui revient aux même, mais ce qui donne un sens différent au mot "pensée".
Mais, bon...ça revient au même
Dans le fond, je suis d'accord, un patient dépressif qui refuse la médication, devrait mourir plus vite qu'un patients motivé par ses soins...
C'est valable pour toute disciplines aussi, une personne sans motivation et qui ne croie pas en ce qui fait ne va pas bien loin dans un projet. Ou est-ce une illusion de plus ?