Steffo a écrit :J'ai utilisé 30 occasions car il y a eu grosso modo 30 générations de lézard. En moins de 40 ans ces lézards ont développé de nouvelles caractéristiques. Le texte dont je fait référence porté à notre attention par pepejul est celui ci;
http://www.hominides.com/html/theories/ ... lezard.php Je me questionne sur la probabilité que de tels changement puissent survenir en si peu de temps. Je disais qu'en 30 générations, il n'y a pas beaucoup de détour possible. Le texte ne dis pas si 100% des 1000 lézards répertoriés partageait tous ces nouvelles caractéristiques. On pourrait croire que oui mais ce détail important n'est pas mentionné.
Beaucoup de détails ne sont pas mentionnés concernant ce cas et je me souviens d'un autre forumeur, d'un autre forum, qui mentionnait que seul l'ADN mitochondrial de ces lézards avaient été analysé. Or c'est important sachant qu'avant l'introduction de ce lézard nommé
Podarcis sicula sur cette île, une autre espèce peuplait cette dernière à savoir
Podarcis melisellensis. Or à partir de là deux question s'imposent, premièrement est que l'espèce originelle qui peuplait l'île, à savoir
Podarcis melisellensis disposait de la Valve caecale qui aurait rapidement chez
Podarcis sicula? Si oui n'est-il pas possible que la population actuelle de
Podarcis sicula n'ait pas simplement acquis cette Valve caecale par métissage avec l'espèce originelle nommée
Podarcis melisellensis? Je n'ai vu aucune réfutation de cette deuxième hypothèse sachant que l'analyse génétique des populations actuelles de
Podarcis sicula, ne portent que sur l'ADN mitochondriale, ADN mitochondriale ne se transmettant que de mère en fille, aussi les populations actuelles de
Podarcis sicula pourraient n'avoir hérité que de l'ADN mitochondriale de leurs ancêtres extra-insulaire alors qu'une large part de leur génome, c'est-à-dire de leur ADN nucléaire, serait bel et bien issu de l'espèce originelle
Podarcis melisellensis. Je ne prétends pas que cette hypothèse est la bonne mais elle mériterait au moins d'être vérifiée.
Si cette hypothèse n'est pas la bonne est que
Podarcis sicula a bel et bien entièrement remplacé
Podarcis melisellensis, en acquiérant elle-même cette nouvelle Valve caecale, il reste à déterminer si par hasard ce caractère n'existait pas déjà, ne serait-ce qu'à faible fréquence au sein des populations de
Podarcis sicula ancestrales, et si les populations qui ont été intriduit sur l'île, faute de posséder cette Valve caecale, n'avaient pas certains allèles récessifs impliqué dans le développement de celle-ci. Maintenant ce ne sont que des hypothèse, l'idée que cette valve ait pu évoluer en trente génération à partir de mutations, demeure plausible, surtout si le nombre de changement génétique requis pour cette particularité anatomique n'est pas très important.
Steffo a écrit :J'ai lu ton texte "L'importance méconnue de l'évolution neutre ". Intéressant. Moi je trouve que ça fait plein de sens. Ce concept n'était pas déjà acquis parmi les biologistes évolutionnistes ?
Oui depuis le milieu du 20ème siècle, même si ce concept n'a cessé d'être affiné et dont l'importance a de plus en plus été mis avant via des recherches assez récentes.
Steffo a écrit :Quand j'ai posé cette question je pensais à un agent mutagène extérieur.
Il y a de multiples agents mutagènes externes, et internes, c'est-à-dire au sein même de l'organisme, lié au diverses contingences affectant les réaction chimiques.