Re: Que du bleu
Publié : 12 mai 2019, 10:20
Ce n'est pas un argument. Trop d'émotivité dans ton commentaire, sans intérêt pour la raison.
Ce n'est pas un argument. Trop d'émotivité dans ton commentaire, sans intérêt pour la raison.
Si votre but est de comprendre le monde qui vous entoure, il faut bien admettre qu'il existe un monde qui vous entoure. Et comme vous ne pouvez en être 100% sûr, il faut bien postuler que c'est le cas. En ce sens, pour faire de la recherche scientifique, il faut admettre qu'il existe une réalité extérieure à soit, que "tout" ne se passe pas dans la tête.gereve a écrit : 12 mai 2019, 08:29Mais, en tout logique, et si tu la manies aisément, ce que je pense, du moins pour le moment, tu n'as effectivement pas besoin du postulat d'une réalité extérieure pour mener des recherches
Se placer au centre de l'univers, d'habitude, ça passe avec l'enfance mais faut croire que certains restent des enfants-roi tardivementJe suis désolé si mes propos te font peur
Si tu m'avais lu attentivement tu aurais vu que c'est exactement ce que je fais.Jean-Francois a écrit : 12 mai 2019, 13:32 Si votre but est de comprendre le monde qui vous entoure, il faut bien admettre qu'il existe un monde qui vous entoure. Et comme vous ne pouvez en être 100% sûr, il faut bien postuler que c'est le cas.
Non, ce postulat n'est pas nécessaire, puisque tout se passe dans la tête.En ce sens, pour faire de la recherche scientifique, il faut admettre qu'il existe une réalité extérieure à soit, que "tout" ne se passe pas dans la tête.
C'est un jugement de valeur, pas un argument logique.Maintenant, lorsqu'on cherche à faire comme vous et enligner des mots sans autre but que d'organiser un discours... "tout" peut effectivement être "dans la tête". Mais c'est assez oiseux.
Se placer au centre de l'univers, d'habitude, ça passe avec l'enfance mais faut croire que certains restent des enfants-roi tardivement![]()
Jean-François
Ha ok, pas de soucis, je replace l’ensemble de mes arguments (le même message), mais sans le coté "émotif" :
Les métaphores, ça marche quasiment jamais...Pancrace a écrit : 12 mai 2019, 14:53 En lisant aussi l’autre fil sur l’objectivité, on dirait que gereve se prête à une sorte de jeu intellectuel consistant à réduire au maximum (jusqu’à la caricature imo) les hypothèses ad hoc. S’il s’agit effectivement d’une saine pratique scientifique, il faut néanmoins se méfier d’étirer
tellement l’élastique, qu’il finit par se rompre, nous laissant gros jean comme devant.
Je vois ça plutôt comme une courbe de Gauss (avec les hypothèses en abscisse et l’efficacité de la théorie en ordonnée), se placer trop à droite c’est pas bien, mais trop à gauche non plus…
Dans " nous sommes seuls " le "nous" implique qu'en fait tu penses ne pas l'être.Note que je pense comme toi (en partie), nous sommes amha seul dans nos subjectivités et conditions.
Ce raisonnement part d'une pétition de principe, puisque tu parles de deux personnesBref, nous sommes "seul", mais pas entièrement, pas totalement. Sinon, deux personnes, d'on l'une serait atteinte de daltonisme (et pas l'autre) ne pourrait pas s'accorder sur la longueurs d'onde que reflète une surface. Or, elles le peuvent...
Voilà!Note qu'aucune vision ne peut la représenter parfaitement (la réalité), une vision, même scientifique, c'est une représentation du réel, pas le réel lui-même.
Reformule cette phrase en utilisant le pronom personne " moi"et tu verras que ça change tout.Rajout : en plus simple, dire qu'une réalité extérieure existe ontologiquement, c'est comme dire qu'ontologiquement tout est intérieur a nous. C'est du domaine de la croyance dans le sens de l'indémontrable (Popperisme).
Penses-tu que je sois vivant?Certaines choses ne sont pas démontrables, mais sont considérées comme évidentes, pour ne pas handicaper l’existence a philosopher indéfiniment sur une question métaphysique circulaire (qu'elle soit vraie ou non).
Le problème qui t'empêche de franchir le pas est l'utilisation du "nous". Remplace le par " je" et tu verras que ça change tout.Cependant, un discours cohérent tendrait a penser que la réalité est les deux (intérieur ET extérieur). Sinon, nous serions en mesure de comprendre les faits sans les étudier, sans cette démarche d’étude des faits et des consensus. Et pour les étudier, il faut des outils, extérieurs a nous...que ces outils soit en réalité intérieur a nous semble peut probable (même si c'est vrai, j'ai aucune réponse définitive à cette question !), puisque ça voudrait dire que ces outils sont inclus en nous, de manière ad-hoc, donc, que nous n'en avons pas besoin...Or, on en à besoin...
En effet, cela rejoint les pensées d'Alan Watts, un théologien qui nous explique que Dieu ( Si ce mot te donnes des boutons, remplace le par l"Être" ou le "Il y a" ou " le sujet") joue à cache-cache avec lui-même, l'existence est une pièce de théâtre ou il est à la fois metteur en scène, acteur et spectateur. Attention, je ne crois pas au Dieu de la bible, chevelu, barbu et assis sur un trône d'émeraude, mais je crois que tout est esprit y compris la moindre particule. Du fait de la séparation, toute créature est un objet pour une autre, donc extérieure. Mais comme tout est esprit, tout lui est intérieur.Après, j'ai aucune certitude absolue sur le sujet. A mes yeux, tout indique que le "réel" est les deux.
Non, je ne peux pas, car je vis.Mais rien ne prouve qu'il est extérieur ni même intérieur. En fait... Le doute (radical), tu peux l'appliquer a ta propre existence, ta propre conscience...(et nous voila pas bcp plus avancés...).
Ce n'est pas ce que je dis, je dis que si tu existes, tu n'as pas un besoin logique de croire que les autres existent vraiment, car même si toute l'existence n'était qu'un rêve de toi, tout se passe comme s'ils existaient et dans ce rêve, tu dois faire avec.Et de toute façon, se dire que rien n'existe, même si c'est vrai (je sais pas hein), ça n'a aucun sens pratique...C'est juste amusant. Rien de plus.
Pourquoi ne pas le faire la ou, justement, je ne m'en rapproche pas ?Gereve a écrit :Tout d'abord, et dans le cadre de mon postulat de "réalité",merci de cet effort d'une longue réponse. Je pense que reprendre point par point serait fasitidieux, je me contenterai donc de souligner les passages où tu te rapproches de ma pensée.
Oui et non, je pense l’être aussi, personne d'autre que moi n'est moi et ne ressent les choses exactement comme moi.Dans " nous sommes seuls " le "nous" implique qu'en fait tu penses ne pas l'être.
C'est surtout un axiome (pétition de principe ça fait très péjoratif pour des positions philosophiques...puisqu'elles en sont souvent bourrées).Ce raisonnement part d'une pétition de principe, puisque tu parles de deux personnes.
Du coup, si tu est d'accord avec :Voilà!
Ça change tout dans le sens ou cela passe dans l'autre extrême de la croyance ontologique et radicale de la réalité.Reformule cette phrase en utilisant le pronom personne " moi"et tu verras que ça change tout.
D'un point de vue épistémologique et absolue, je ne peut pas répondre a cette question, je dirais donc : je ne sais pas. De plus, je me méfie des absolutisme (même si je rejette pas absolumentPenses-tu que je sois vivant?
Non, car il est possible de douter du JE exactement comme du NOUS.Le problème qui t'empêche de franchir le pas est l'utilisation du "nous". Remplace le par " je" et tu verras que ça change tout.
Oui je comprend cette vision, mais l'ajout de "esprit" ou de "existence" ou fausse tout.En effet, cela rejoint les pensées d'Alan Watts, un théologien qui nous explique que Dieu ( Si ce mot te donnes des boutons, remplace le par l"Être" ou le "Il y a" ou " le sujet") joue à cache-cache avec lui-même, l'existence est une pièce de théâtre ou il est à la fois metteur en scène, acteur et spectateur. Attention, je ne crois pas au Dieu de la bible, chevelu, barbu et assis sur un trône d'émeraude, mais je crois que tout est esprit y compris la moindre particule. Du fait de la séparation, toute créature est un objet pour une autre, donc extérieure. Mais comme tout est esprit, tout lui est intérieur.
Pourquoi en être si certain ? Pourquoi ne pas douter du "je" ? Descartes avait peur de tuer "Dieu" (ou tout autre concept que tu met autour de Dieu). Toi aussi ?Non, je ne peux pas, car je vis.
Oui c'est vrai, mais tu n'a pas besoin de croire que tu existe aussi.Ce n'est pas ce que je dis, je dis que si tu existes, tu n'as pas un besoin logique de croire que les autres existent vraiment, car même si toute l'existence n'était qu'un rêve de toi, tout se passe comme s'ils existaient et dans ce rêve, tu dois faire avec.
Vous dites vous-même le contraire:gereve a écrit : 12 mai 2019, 14:19Si tu m'avais lu attentivement tu aurais vu que c'est exactement ce que je faisJean-Francois a écrit : 12 mai 2019, 13:32 Si votre but est de comprendre le monde qui vous entoure, il faut bien admettre qu'il existe un monde qui vous entoure. Et comme vous ne pouvez en être 100% sûr, il faut bien postuler que c'est le cas.