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Re: Information, désinformation et biais de sélection

Publié : 28 janv. 2021, 14:12
par Kraepelin
DictionnairErroné a écrit : 27 janv. 2021, 23:20
Il me semble qu'il est normal qu'il existe une évolution dans un sens comme dans l'autre en psychothérapie. N'est-ce pas bon signe? Si la personne aurait un discours concis, précis, clair de son état d'âme aurait-il besoin de consulter? La variation des récits (le sens) devrait signifier quelque chose pour le thérapeute.
Oui, C'est à peu près ça. En simplifiant beaucoup, on pourrait dire qu'il y a souvent un(des) schéma(s) de base défectueux (irréaliste) qui conduit répétitivement la personne vers des réponses émotionnelles et comportementales défectueuses. Des distorsions cognitives entretiennent la survivance de ce schéma. Le but est de rendre la personne plus réalistes et plus adaptée dans ses réponses. Alors, oui, lorsque la thérapie fonctionne le récit change.
DictionnairErroné a écrit : 27 janv. 2021, 23:20 Normalement une psychothérapie prend beaucoup de temps, je demande si la prise de médicaments n'est pas contre productive à ce moment là car le médicament modifie la perception de nos affects. Une fois la médication terminée la perception des affects changera de nouveau.
Non, c'est une croyance répandu, mais l'expérience clinique montre généralement le contraire. Dans le cas de certaines pathologies, la prise de médicaments est même INDISPENSABLE parce que le problème est dans le "hardware", un problème dans la "chimie" du cerveau que la psychothérapie seule serait bien en mal des soigner. Dans ces cas, l'un des premiers objectif thérapeutique est même d'aider le patient à faire de deuil de son diagnostic et de la nécessité de prendre sa médication... Ça ne marche pas toujours. Certains patient se défendent bec et ongle contre le diagnostic et ils adhèrent parfois a un courant antimédecinemoderne qui reproche aux médicaments de provoquer les symptômes de la maladie... Les pseudo sciences sont puissantes dans le milieu "alternatif" en santé mentale.

Re: Information, désinformation et biais de sélection

Publié : 28 janv. 2021, 14:21
par Dominique18
J'adhère. C'est clair et bien précisé. Pourquoi faudrait-il que le thérapeute opère "contre" le patient et cherche à lui nuire?
Il existe un code de déontologie, d'éthique.
Qu'on ne retrouve que rarement exprimé dans le milieu des pseudo-médecines où on peut trouver un nombre d'acteurs qui agissent en fonction de leurs convictions et certitudes. En contradiction avec les données scientifiques...

Re: Information, désinformation et biais de sélection

Publié : 28 janv. 2021, 14:37
par Phil_98
Kraepelin a écrit : 28 janv. 2021, 14:12 ....
Les pseudo sciences sont puissantes dans le milieu "alternatif" en santé mentale.
Tout à fait. La plus grosse erreur dans le système médicale est cette négation; que les complots ne peuvent absolument pas exister. Lorsque l'on sait que des drogues peuvent créer une maladie mentale, une suicide soudain, une déclin dans l'itinérance inattendue et que l'on relie ces problèmes, uniquement, à une cause psychique individuelle, en fait, le système médicale ferme les yeux sur d'autres possibilités sociales indépendantes de la personne.

Ce qui me porte à penser que le système médical est biaisé.

Re: Information, désinformation et biais de sélection

Publié : 28 janv. 2021, 15:23
par Jean-Francois
Phil_98 a écrit : 28 janv. 2021, 14:37 Ce qui me porte à penser que le système médical est biaisé.
Le système médical est certainement imparfait, parce qu'il repose sur des humains, faillibles et non-omniscients. Mais votre analyse est souvent trop teintée de ressentiments et croyances personnels pour être très objective.

Et vous n'avez pas vraiment d'alternative à proposer.
le système médicale ferme les yeux sur d'autres possibilités sociales indépendantes de la personne
Ce n'est pas parce que vous l'affirmez en boucle que ça va devenir vrai un jour. Il n'y a pas de solution simple à un problème complexe pour lequel la variabilité individuelle est grande (au point que c'est plutôt des problèmes complexes) et qui fait intervenir différentes disciplines scientifiques et sphères sociales selon les cas.

Jean-François

Re: Information, désinformation et biais de sélection

Publié : 28 janv. 2021, 15:26
par Kraepelin
Salut Phil98
Phil_98 a écrit : 28 janv. 2021, 14:37 Lorsque l'on sait que des drogues peuvent créer une maladie mentale ...
Tu répètes ça continuellement, mais tu ne m'as toujours pas fourni une source fiable qui documente ta croyance.

:hausse:

Phil_98 a écrit : 28 janv. 2021, 14:37 , une suicide soudain, ...
Là nous avons des sources. Il y a même des antidépresseurs qui ont été retiré. On comprend que dans le cas d'une dépression andogène, la prise d'un antidépresseur peut fournir au patient l'énergie nécessaire pour un passage à l'acte suicidaire. Aussi, le suisvi doivent être très très rapprochés et les mesures de sécurités très importantes.


Phil_98 a écrit : 28 janv. 2021, 14:37
une déclin dans l'itinérance inattendue et que l'on relie ces problèmes, uniquement, à une cause psychique individuelle, en fait, le système médicale ferme les yeux sur d'autres possibilités sociales indépendantes de la personne.

Ce qui me porte à penser que le système médical est biaisé.
Hummmm

Il y a des recherches sur toutes les sources possibles de facteurs contribuant à la maladie mentale. Depuis des décénies l'approche interprétative est typiquement bio-psycho-sociale.

Re: Information, désinformation et biais de sélection

Publié : 28 janv. 2021, 15:31
par nikola
Kraepelin a écrit : 28 janv. 2021, 15:26
Phil_98 a écrit : 28 janv. 2021, 14:37 Lorsque l'on sait que des drogues peuvent créer une maladie mentale ...
Tu répètes ça continuellement, mais tu ne m'a toujours pas fournir une source fiable qui documente ta croyance.
J’ai connu un copain (que j’ai perdu de vue) à qui je suis quasi certain que c’est arrivé.
Par ailleurs, on ne compte plus les stars des années 60 qui ont fini à l’asile ou pas loin pour cause de défonce (par exemple Peter Green ou Syd Barrett pour les plus connus), sans compter ceux qui ont viré mystiques (voire dans une secte) à cause de ça.

Re: Information, désinformation et biais de sélection

Publié : 28 janv. 2021, 15:34
par Kraepelin
nikola a écrit : 28 janv. 2021, 15:31
J’ai connu un copain (que j’ai perdu de vue) à qui je suis quasi certain que c’est arrivé.
Par ailleurs, on ne compte plus les stars des années 60 qui ont fini à l’asile ou pas loin pour cause de défonce (par exemple Peter Green ou Syd Barrett pour les plus connus), sans compter ceux qui ont viré mystiques (voire dans une secte) à cause de ça.
Tu parles de drogue illicites, pas de médicaments psychiatriques. Je crois que Phil98 mélange les deux.

Je l'ai dis plus haut: les drogues illicitent déclenchent parfois des psychoses chez des personnes disposés génétiquement.

Re: Information, désinformation et biais de sélection

Publié : 28 janv. 2021, 15:38
par nikola
Kraepelin a écrit : 28 janv. 2021, 15:34 Tu parles de drogue illicites, pas de médicaments psychiatriques. Je crois que Phil98 mélange les deux.
Ah OK.
Maille bade.

Re: Information, désinformation et biais de sélection

Publié : 28 janv. 2021, 15:57
par DictionnairErroné
Petite anecdote pour la cause...

Suite à une surconsommation de haschisch sur plusieurs années vers l'âge de 18 ans, être sur le trip comme on disait, j'ai développé un trouble mental, au début c'était un peu de paranoïa qui s'est développé avec les années en des états de déréalisation suite à des peurs intenses irrationnelles. La psychothérapie ne donnait rien, même si j'essayais de rationaliser ces peurs les états de déréalisation surgissaient sans que je puisse les contrôler. Vous êtes au volant de votre voiture et vous vous demandez qui contrôle vos mains! Une personne vous parle et vous vous demandez pourquoi vous répondez à une image animée.

Mon médecin de famille avait essayé différentes molécules sans succès jusqu'au moment du Paxil qui lui a bien fonctionné.

Le plus surprenant fut le changement psychique dès les premières prises de médicaments, l'effet fut très rapide, dose plus forte au début. C'était vraiment fascinant de vivre ça. Je ne peux l'expliquer que par, une plus grande clarté de l'esprit.
La déréalisation (DR est parfois employé) est une altération de la perception ou de l'expérience du monde extérieur qui apparaît étrange, irréel, et extérieur. Suivant les cas, les éléments normalement ancrés dans la personnalité comme la notion d'existence peuvent être par exemple remis en question. ... Elle n'est pas une maladie à proprement parler, il s'agit d'un symptôme retrouvé dans différentes affections psychiatriques plus ou moins sérieuses.
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9r% ... 0ou%20d%27

Re: Information, désinformation et biais de sélection

Publié : 28 janv. 2021, 16:08
par MaisBienSur
J'ai toujours comparé les antidépresseurs à une béquille.

Lorsque tu te casses la jambe, la béquille t'aide a marcher mais ne te soigne pas.
Sans la béquille, tu ne pourras pas marcher, sans marcher, pas de rééducation possible...
La béquille = antidépresseur.
Rééducation = psy

Mais la béquille doit être adaptée, ni trop grande, ni trop petite, ni du mauvais côté...

Et si tu as quelqu'un qui marche à tes côté pour éviter un mauvais pas et trébucher, c'est encore mieux.

Re: Information, désinformation et biais de sélection

Publié : 28 janv. 2021, 17:53
par Dominique18
C'est pour ces raisons que les traitements au long cours sont suspects, sauf cas exceptionnels. Sans parler des effets secondaires au bout de plusieurs années.
L'accompagnement humain est fondamental, mais, avec les structures explosées en France (public). Le coût peut être rédhibitoire (privé) et non pris en charge, même partielle.

Re: Information, désinformation et biais de sélection

Publié : 29 janv. 2021, 05:55
par Phil_98
MaisBienSur a écrit : 28 janv. 2021, 16:08 ...
Mais la béquille doit être adaptée, ni trop grande, ni trop petite, ni du mauvais côté...
...
Encore d'accord avec cette idée et je la pousse plus loin. Que se passe-il avec les jambes de la personne qui est en chaise roulante depuis des années, ils deviendront atrophiées, même si la personne était normal au début du processus.

Est-ce que ma comparaison est boiteuse?

Re: Information, désinformation et biais de sélection

Publié : 29 janv. 2021, 06:14
par Phil_98
Kraepelin a écrit : 28 janv. 2021, 15:34 ...
Tu parles de drogue illicites, pas de médicaments psychiatriques. Je crois que Phil98 mélange les deux.
...
C'est une supposition. À mes yeux les drogues sur le marché noir correspondent souvent aux drogues que les psychiatres prescrivent.
Laisse moi me répéter, les psychiatres sont des homéopathes dangereux. Il y en a des excellents et il y en a des corrompus.

Kraepelin a écrit : 28 janv. 2021, 15:34 ...
Je l'ai dis plus haut: les drogues illicitent déclenchent parfois des psychoses chez des personnes disposés génétiquement.
On ne s'entend pas à ce propos. Je pense que importe quel personne peut faire des psychoses à cause de prescriptions fourni par des psychiatres. Il est faux de dire qu'il y a une prédisposition génétique. Cela est peut-être possible pour certains mais il ne faut pas généraliser.


À propos de l'effet de dépendance créer par des médicaments, est-ce que WIKIPEDIA est une bonne référence.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sevrage_(toxicologie)


«Benzodiazépines
Article détaillé : Sevrage des benzodiazépines.

La dépendance peut apparaître après un traitement aux benzodiazépines poursuivi plusieurs semaines. Après un délai d'un à dix jours après la dernière prise, le sevrage est acquis, la durée et l'intensité varient en fonction de la molécule concernée.

Les symptômes du sevrage sont une anxiété, de l'irritabilité, des troubles du sommeil, des douleurs diffuses, des troubles sensoriels et digestifs. La tension artérielle peut subir une hypotension orthostatique. Dans ses formes les plus sévères, le sevrage s'accompagne de délire psychotique, de convulsions, d'hallucinations et de malaise avec perte possible de connaissance (crise comitiale). »

«Stimulants

Cocaïne, amphétamines et cathinones

Le sevrage de la cocaïne, des amphétamines ou des cathinones dure quelques jours après l'arrêt des substances mais peuvent persister jusqu'à dix semaines après. À noter qu'après une prise répétée et importante sur une plus ou moins longue durée, les symptômes du sevrage peuvent toujours se faire ressentir même après plusieurs mois selon la sensibilité du sujet.»

Re: Information, désinformation et biais de sélection

Publié : 29 janv. 2021, 06:55
par nikola
Phil_98 a écrit : 29 janv. 2021, 06:14 Laisse moi me répéter, les psychiatres sont des homéopathes dangereux. Il y en a des excellents et il y en a des corrompus.
Non.
Dis-moi, tu es scientologue ?

Re: Information, désinformation et biais de sélection

Publié : 29 janv. 2021, 07:54
par MaisBienSur
Phil_98 a écrit : 29 janv. 2021, 05:55 Encore d'accord avec cette idée et je la pousse plus loin. Que se passe-il avec les jambes de la personne qui est en chaise roulante depuis des années, ils deviendront atrophiées, même si la personne était normal au début du processus.

Est-ce que ma comparaison est boiteuse?
Malheureusement, en antidépresseur ou en fauteuil roulant, certains devront vivre ainsi parce que le mal est si profond qu'ils seront des estropiés toute leur vie. Nous ne sommes jamais à l'abris d'une maladie ou d'un accident qui nous handicape à vie ou qui nous tue. :hausse:

Re: Information, désinformation et biais de sélection

Publié : 29 janv. 2021, 16:27
par Mirages
Phil_98 a écrit : 29 janv. 2021, 06:14 C'est une supposition. À mes yeux les drogues sur le marché noir correspondent souvent aux drogues que les psychiatres prescrivent.
Tu n'as pas dû trop fréquenter le marché noir :mrgreen: ni même les psychiatres et toute la pharmacopée..
Phil_98 a écrit : 29 janv. 2021, 06:14 On ne s'entend pas à ce propos. Je pense que importe quel personne peut faire des psychoses à cause de prescriptions fourni par des psychiatres.
Avec quel médicament s'il te plait ?
Phil_98 a écrit : 29 janv. 2021, 06:14 Il est faux de dire qu'il y a une prédisposition génétique. Cela est peut-être possible pour certains mais il ne faut pas généraliser.
C'est vrai que tu n'es pas trop dans la généralisation complétement abusive :roll:
Tu parles de quoi, de la schizophrénie ? Je vais pas chercher loin, hop ! premier lien:
Vidal a écrit :La schizophrénie n’a pas de cause unique connue. Comme beaucoup d’autres maladies psychiques, elle semble due à un ensemble de facteurs qui interagissent.

La vulnérabilité à la maladie serait transmise génétiquement. Les membres de la famille d’un schizophrène ont dix fois plus de risque de développer la maladie que l’ensemble de la population. Mais la génétique n’explique pas tout. Chez les vrais jumeaux dont l’un est schizophrène, le second n’est touché par cette maladie que dans moins de la moitié des cas.


Phil_98 a écrit : 29 janv. 2021, 06:14 «Benzodiazépines
Article détaillé : Sevrage des benzodiazépines.

La dépendance peut apparaître après un traitement aux benzodiazépines poursuivi plusieurs semaines. Après un délai d'un à dix jours après la dernière prise, le sevrage est acquis, la durée et l'intensité varient en fonction de la molécule concernée.

Les symptômes du sevrage sont une anxiété, de l'irritabilité, des troubles du sommeil, des douleurs diffuses, des troubles sensoriels et digestifs. La tension artérielle peut subir une hypotension orthostatique. Dans ses formes les plus sévères, le sevrage s'accompagne de délire psychotique, de convulsions, d'hallucinations et de malaise avec perte possible de connaissance (crise comitiale). »
Avec des benzo, d'accord, alors déjà "Je pense que importe quel personne peut faire des psychoses à cause de prescriptions fourni par des psychiatres" ne marche pas pour moi; je pense avoir pris tous les benzo disponibles en France et je n'ai jamais ressentit le moindre signe de sevrage (pourtant je suis à des doses conséquentes; par exemple à l'heure d'aujourd'hui je peut monter à 80mg de Valium/jour).

Tu prends les mises en garde genérales d'une classe de médicament avec les effets les plus rares et tu les associe avec "Je pense que importe quel personne peut faire des psychoses à cause de prescriptions fourni par des psychiatres" ... intérêt zéro.

Je vais prendre le Valium:
Ministére des solidarités et de la santé a écrit :Pendant le traitement: Ce médicament peut provoquer chez certaines personnes, en particulier chez les enfants et les personnes âgées, des réactions contraires à l’effet recherché : insomnie, cauchemars, agitation, nervosité, agressivité, colère, idées délirantes, hallucinations, état confusionnel, psychose
Risque de dépendance: L’utilisation de VALIUM ROCHE 10 mg, comprimé sécable, surtout sur une longue période, peut entraîner une dépendance physique et psychologique
Tu remarqueras que les effets type "psychoses" se produisent pendant le traitement, pas dans le sevrage. Donc ton histoire ne marche pas pour ce médicament selon ma source, trouve une source sérieuse qui démontre le contraire, ou un autre médicament.

Donc tu accuses quel médicament en particulier, avec quelle posologie, durée de traitement, conditions, durée et nature des effets que tu attribues à un sevrage ? Là on pourra chercher efficacement et se faire une idée précise.

Encore une fois, histoire perso: avec du Leponex je dormais 12h avec 50mg, 16h avec 100mg et 18h à 150mg, de manière invariable. Mon psychiatre ne voulais pas me croire car ça ne correspondait pas au effets normaux de ce médicament. J'avais beau tenter de lui apporter toutes les preuves dont je disposais, rien à faire. Je garde une dent contre lui pour ne pas m'avoir cru, mais je ne peux pas lui reprocher de ne pas avoir été professionnel, ou d’être malveillant.
Encore une: je faisais des crises de paniques à répétition tous les jours pendant plusieurs mois, et mon psychiatre ne voulais pas augmenter les doses de benzo pour les contrer, parce qu'on était arrivé au "maximum" (60mg de Tranxéne). Il a surement dû penser que je ne prenais pas mon traitement correctement car il m'a collé un infirmier qui venait tous les jours me faire prendre mon traitement. Rien a changé. J'ai trouvé une solution: Aller dans un centre de désintoxication de l'alcool pour recevoir 120mg de Tranxéne par jour pendant plusieurs jours et les crises de paniques se sont arrêtées.
Encore une fois je ne peux pas taxer ce psychiatre de malveillance ou de manque de professionnalisme. Il a fait ce qu'il avait à faire, et moi je me suis débrouillé pour avoir ce que je voulais. Sa méthode n'a pas fonctionné, ça c'est sûr. La mienne a fonctionné, sous réserve que les liens de causes à effets que je tiens pour acquis soient les bons, et ça on ne pourra pas le vérifier.

La relation patient - système de soin est très loin d’être parfaite, mais à part quelques cas inhérents au fait que ce sont des êtres humains, les psychiatres sont là pour aider les patients.
Et si par le plus grand des hasards tu est tombé sur quelqu'un qui a voulu te causer du tort (très peu probable), qui a réussi comme tu le décris (très peu probable * très peu probable), Ben mon vieux, tu as vraiment pas eu de chance !
Mais en quoi cela te donne une raison de généraliser ton très très peu probable cas à tout un monde, celui de la psychiatrie ?

Et même si tu es au Québec, où apparemment vous êtes mal lotis pour un pays développé, UN(e) psychiatre qui est mal intentionné, il faut des preuves pour valider le cas (parce que ce n'est pas impossible), alors TOUS les psychiatres qui seraient mal intentionnés, c'est du délire ! et tout ce beau monde plus tous ceux qui sont impliqués dans le système de soins, tous les acteurs... c'est de la pure paranoïa en barre ! et en plus je pense que tu le sais et que tu fais exprès de forcer le trait sur tes croyances conspirationnistes...

Re: Information, désinformation et biais de sélection

Publié : 29 janv. 2021, 16:42
par Kraepelin
Phil_98 a écrit : 29 janv. 2021, 06:14
Je pense que importe quel personne peut faire des psychoses à cause de prescriptions fourni par des psychiatres. Il est faux de dire qu'il y a une prédisposition génétique. Cela est peut-être possible pour certains mais il ne faut pas généraliser.
Le seul bout vrai de ton affirmation est: «je pense ques ...». Oui, tu "penses que", mais notre discussion tourne en rond parce que tu ne fournies pas de sources faibles pour documenter ta croyance.
Phil_98 a écrit : 29 janv. 2021, 06:14 À propos de l'effet de dépendance créer par des médicaments, est-ce que WIKIPEDIA est une bonne référence.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sevrage_(toxicologie) (...)
Bravo! Malheureusement tu documentes une affirmation que personne ne conteste ...
:a4:


Répond à ma demande et cherche plutot des sources qui confirment que les médicaments prescrit par des psychiatres peuvent provoquer des psychoses ...

Je te préviens que tu n'en trouveras pas, simplement parce que ... c'est faux.

:hausse:

Je crois que je vais arrêter là la discussion avec toi sur ce sujet. Maintenir l'estime de soi est un enjeu critique pour tous les humains. Conséquemment, tu as des motivations psychologiques impérieuses qui te poussent à entretenir la croyance que ce sont les médecins qui sont responsables des affreux symptômes que tu as présentés et non ton propre cerveau.

Re: Information, désinformation et biais de sélection

Publié : 29 janv. 2021, 16:43
par Kraepelin
MaisBienSur a écrit : 29 janv. 2021, 07:54
Malheureusement, en antidépresseur ou en fauteuil roulant, certains devront vivre ainsi parce que le mal est si profond qu'ils seront des estropiés toute leur vie. Nous ne sommes jamais à l'abris d'une maladie ou d'un accident qui nous handicape à vie ou qui nous tue. :hausse:
+1

Re: Information, désinformation et biais de sélection

Publié : 29 janv. 2021, 16:51
par Mirages
Phil_98 a écrit : 29 janv. 2021, 06:14 Laisse moi me répéter, les psychiatres sont des homéopathes dangereux. Il y en a des excellents et il y en a des corrompus.
Faut savoir, ce sont des homéopathes dangereux ou il y en a de très bons et de très mauvais avec toutes les nuances de grey entre les deux ? Alors oui c'est mieux s'ils ne font pas n'importe quoi, car ce qu'ils prescrivent, ce n'est surement pas de l'homéopathie !

Je te ferais remarquer qu'un chirurgien c'est pareil, il y en a de très bons etc... Pas de complot selon toi parmi les chirurgiens ?

Re: Information, désinformation et biais de sélection

Publié : 29 janv. 2021, 17:01
par Mirages
Kraepelin a écrit : 29 janv. 2021, 16:42
Phil_98 a écrit : 29 janv. 2021, 06:14 À propos de l'effet de dépendance créer par des médicaments, est-ce que WIKIPEDIA est une bonne référence.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sevrage_(toxicologie) (...)
Bravo! Malheureusement tu documentes une affirmation que personne ne conteste ...
:a4:


Répond à ma demande et cherche plutot des sources qui confirment que les médicaments prescrit par des psychiatres peuvent provoquer des psychoses ...

Je te préviens que tu n'en trouveras pas, simplement parce que ... c'est faux.

:hausse:
Selon sa source, un sevrage de benzo peut conduire à de la psychose (un sur combien de dizaine de milliers ?). Je note quand mème que:
Après un délai d'un à dix jours après la dernière prise, le sevrage est acquis
Donc pas au delà de dix jours.
Tu confirmes ?

Re: Information, désinformation et biais de sélection

Publié : 29 janv. 2021, 17:01
par DictionnairErroné
Mirages a écrit : 29 janv. 2021, 16:51 Faut savoir, ce sont des homéopathes dangereux ou il y en a de très bons et de très mauvais avec toutes les nuances de grey entre les deux ? Alors oui c'est mieux s'ils ne font pas n'importe quoi, car ce qu'ils prescrivent, ce n'est surement pas de l'homéopathie !

Je te ferais remarquer qu'un chirurgien c'est pareil, il y en a de très bons etc... Pas de complot selon toi parmi les chirurgiens ?
Tout à fait, un psychologue, homéopathe, psychothérapeute, naturopathe, peu importe, doit être en mesure de réaliser si son client nécessite une expertise médicale et de lui transmette cette information sous pression de ne plus être consulté. Les médias étant ce qu'ils sont, nous ne voyons que l'incompétence et pratiquement jamais la compétence.

Re: Information, désinformation et biais de sélection

Publié : 29 janv. 2021, 17:26
par Dominique18
Un psychologue, un psychothérapeute, un médecin homéopathe,... toute personne assermentée, oui.
Pour les homéopathes, naturopathes, ... je ne m'y fierais certainement pas.

Re: Information, désinformation et biais de sélection

Publié : 29 janv. 2021, 17:35
par Kraepelin
Mirages a écrit : 29 janv. 2021, 17:01

Selon sa source, un sevrage de benzo peut conduire à de la psychose (un sur combien de dizaine de milliers ?). Je note quand mème que:
Après un délai d'un à dix jours après la dernière prise, le sevrage est acquis
Donc pas au delà de dix jours.
Tu confirmes ?
Hummmm

Je ne suis pas un spécialistes des sevrages. À ma connaissance, oui, ils peuvent provoquer des réactions transitoires extrêmes d'allure psychotique. C'est le cas des bien des stress extrêmes comme une insolation, une déshydratation et pour toutes les maladies qui provoquent une forte fièvre. Quant aux dommages cérébraux secondaires à un traumatisme cranien, ils sont parfois accompagnés de délires également d'allure psychotique.

Bon, d'abord, ce n'est pas le benzo qui provoquent les symptômes, mais le sevrage.

Ensuite, parler de "psychose" pour décrire des hallucinations ou des délires transitoire est un peu "circonstancier".

Finalement, nous sortons complètement des affirmations de Phil. Si notre ami avait affirmé que certains médicaments psychotropes peuvent provoquer de la dépendance et que le sevrage de ces médicaments peut être accompagné de périodes transitoires d'hallucination et de délire, qui l'aurait contesté? Mais, il prétend tout autre chose. Il prétend que les antipsychotiques prescrit par les psychiatres provoquent des psychoses directement.

Je connais Phil personnellement. C'est une bonhomme très sympathique et sans malice. Si ce n'tais que sa croyance personnelle, je l'aurais laissé affirmer cette énormité. Malheureusement, le milieu "alternatif" en santé mentale reprend cette affirmation à son compte et la propage chez les patients trop heureux de la croire et trop heureux d'arrêter de prendre des médicaments dont ils ont pourtant parfois vraiment besoin.

Re: Information, désinformation et biais de sélection

Publié : 29 janv. 2021, 18:17
par Mirages
Kraepelin a écrit : 29 janv. 2021, 17:35 Finalement, nous sortons complètement des affirmations de Phil. Si notre ami avait affirmé que certains médicaments psychotropes peuvent provoquer de la dépendance et que le sevrage de ces médicaments peut être accompagné de périodes transitoires d'hallucination et de délire, qui l'aurait contesté? Mais, il prétend tout autre chose. Il prétend que les antipsychotiques prescrit par les psychiatres provoquent des psychoses directement.

Je connais Phil personnellement. C'est une bonhomme très sympathique et sans malice. Si ce n'tais que sa croyance personnelle, je l'aurais laissé affirmer cette énormité. Malheureusement, le milieu "alternatif" en santé mentale reprend cette affirmation à son compte et la propage chez les patients trop heureux de la croire et trop heureux d'arrêter de prendre des médicaments dont ils ont pourtant parfois vraiment besoin.
Oui, le problème est qu'il extrapole, et mal.
Alors qu'il y a tellement à redire sur le système psychiatrique, même en France: Je me suis retrouvé, en HP, avec les muscles de la mâchoire qui tiraient à faire vraiment mal, à en décrocher la mâchoire :mrgreen: je ne pouvais plus parler... (a cause du Solian, je crois) Je demandais de l'aide et rien n'a été fait. Alors que la solution existait pour l'avoir reçue aux urgences d'un hôpital normal pour les mêmes causes avant, une simple injection et les contractions s'étaient arrêtées net.

Il y a tellement de causes possibles pour que l’interaction système de soins-usager se fasse mal et débouche sur un rejet de celui-ci qu'il n'est pas nécessaire d'extrapoler sur la malveillance des protagonistes ou d'une méconnaissance d'effets indésirables pernicieux des médicaments aussi graves que le déclenchement d'une schizophrénie. Un vécu négatif s'explique très bien sans hypothèses parfumées de paranoïa plus ou moins véritable.

Des effets secondaires des médicaments en psychiatrie, il y en a déjà assez comme ça, pas besoin d'en inventer...

Re: Information, désinformation et biais de sélection

Publié : 30 janv. 2021, 14:36
par Phil_98
Kraepelin a écrit : 29 janv. 2021, 16:42 ...
Je te préviens que tu n'en trouveras pas, simplement parce que ... c'est faux.
...
On discute, je n'ai jamais demandé de faire analyser par un psy, je ne comprends pas cette supposition. Je ne fait qu'expliquer qu'il y a des psychiatres corrompus et que le système médical ferme les yeux sur les abus que ces mafiosos peuvent accomplir.

Pour contredire la prétention disant que le système psychiatrique est sans faute, alors il faudrait m'expliquer pourquoi la Quétiapine, pourquoi les psychiatres prescrivent cette drogue sans vérifier si le patient en a vraiment besoin?

On constatera aussi que dans la liste des effets secondaire qui est sur WIKI, que les danger de suicide, du à la quétiapine, n'est pas présent.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Qu%C3%A9tiapine

«les essais de la quétiapine ont montré une efficacité contre placebo dans la schizophrénie ; cependant de nombreux sujets ont quitté les études (plus de 50 %) et on manque de données sur les variables économiques, le fonctionnement social et la qualité de vie. »

« Effets secondaires courants

La fiche RCP informe professionnels de santé et patients de la survenue éventuelle de15 :

diabète (mis en avant lors des procès ayant eu lieu aux États-Unis16,17,18,19,20,21) ;
effets anticholinergiques (bouche sèche, somnolence, confusion…) ;
prise de poids fréquente 2,5 à 15 kg en traitement à long terme en TDM (trouble dépressif majeur) formulation LP (comprimé à libération prolongée) ;
constipation ;
sensation de tête légère ;
étourdissements quand on passe de la position debout à assise ou coucher, vertiges, perte de conscience ;
somnolence, c'est l'effet secondaire le plus fréquent ;
assèchement buccal ;
indigestion ou douleurs abdominales ;
maux de tête (céphalées) ;
battements de cœur rapides ou irréguliers ;
tachycardie (augmentation du rythme cardiaque) ;
embarras de la respiration nasale ou écoulement nasal ;
problèmes de concentration : difficulté à lire et / ou écrire.

Effets secondaires rares

Plus rares sont15 :

perte d'appétit ;
rigidité musculaire ;
anomalies de la vue telles que vision floue ;
sudation accrue et transpiration abondante ;
diminutions dose-dépendantes des taux des hormones thyroïdiennes, essentiellement la T4 totale et la T4 libre ;
difficulté respiratoire ou une augmentation du rythme respiratoire inhabituelle ;
augmentation (euphorie) ou diminution (dysphorie) de la sensation de bien-être ;
photosensibilité pouvant occasionner des lentigos solaires (taches de vieillesse) ;
éruptions cutanées ;
peau inhabituellement pâle ;
troubles de l'équilibre ;
confusion ;
euphorie ou dysphorie ;
mouvements lents ;
enflures des pieds ou de la partie inférieure des jambes ;
tremblement des mains et des doigts ;
fourmillement dans les jambes ou jambes sans repos ;
perte de contrôle de la vessie ;
troubles de déglutition ;
signes d'infection (comme fièvre, frissons, vague endolorissement musculaire ou mal de gorge) ;
fatigue inhabituelle ;
rêves anormaux ;
cardiomyopathie et myocardite parfois mortelles comme avec la clozapine et l'olanzapine proches chimiquement22 ;
troubles du rythme cardiaque.»

La question à se demander est de savoir qu'est-ce qui se passe quand un psychiatre prescrit de la Quétiapine à une personne qui n'en a pas besoin ?