Re: Information, désinformation et biais de sélection
Publié : 28 janv. 2021, 14:12
Oui, C'est à peu près ça. En simplifiant beaucoup, on pourrait dire qu'il y a souvent un(des) schéma(s) de base défectueux (irréaliste) qui conduit répétitivement la personne vers des réponses émotionnelles et comportementales défectueuses. Des distorsions cognitives entretiennent la survivance de ce schéma. Le but est de rendre la personne plus réalistes et plus adaptée dans ses réponses. Alors, oui, lorsque la thérapie fonctionne le récit change.DictionnairErroné a écrit : 27 janv. 2021, 23:20
Il me semble qu'il est normal qu'il existe une évolution dans un sens comme dans l'autre en psychothérapie. N'est-ce pas bon signe? Si la personne aurait un discours concis, précis, clair de son état d'âme aurait-il besoin de consulter? La variation des récits (le sens) devrait signifier quelque chose pour le thérapeute.
Non, c'est une croyance répandu, mais l'expérience clinique montre généralement le contraire. Dans le cas de certaines pathologies, la prise de médicaments est même INDISPENSABLE parce que le problème est dans le "hardware", un problème dans la "chimie" du cerveau que la psychothérapie seule serait bien en mal des soigner. Dans ces cas, l'un des premiers objectif thérapeutique est même d'aider le patient à faire de deuil de son diagnostic et de la nécessité de prendre sa médication... Ça ne marche pas toujours. Certains patient se défendent bec et ongle contre le diagnostic et ils adhèrent parfois a un courant antimédecinemoderne qui reproche aux médicaments de provoquer les symptômes de la maladie... Les pseudo sciences sont puissantes dans le milieu "alternatif" en santé mentale.DictionnairErroné a écrit : 27 janv. 2021, 23:20 Normalement une psychothérapie prend beaucoup de temps, je demande si la prise de médicaments n'est pas contre productive à ce moment là car le médicament modifie la perception de nos affects. Une fois la médication terminée la perception des affects changera de nouveau.