Comme l'humain, intrinsèquement, n'est pas "logique", au sens mathématique du terme, et qu'il utilise un outil formidable et redoutable, le langage, qui a également des particularités propres, ça nous fait un de ces mélanges détonnant...
Ne pas oublier le cerveau et ses modes de fonctionnement dans cette tambouille, ce qui en rajoute une bonne couche...
Que du bonheur...
Ou du malheur...
@ Dash +1
@ Mirages +1
Le langage n'est pas la réalité, qui est une invention (si on reste à l'échelle humaine)
La réalité... euh... quelle réalité, au juste ?
Ce qu'on dit?
Ou ce qu'on ne dit pas ?
Pffff...
Une discussion mélange les deux, donc si le sujet n'est pas du domaine de la science, alors inévitablement un certain "désordre" y règne vu les différences de toutes sortes qui nous caractérisent en tant qu’interlocuteurs..
Conséquement, lorsqu'on lit la phrase que t'as écrite, nous ne pouvons pas la lire sans supposer un minimum que t'es pas un abruti et/ou un môme de 4 ans et donc sans se demander un minimum "que cherche-t-il à partager?" "...étant donné qu'il le sait"
https://www.contrepoints.org/2016/07/11 ... watzlawick
Réalité ou illusion ? Qui peut prétendre cerner la réalité ? Qu’est-ce que la réalité ? Est-elle une ou multiple ? Existe-t-elle même tout simplement ? Telles sont quelques-unes des questions que l’on se pose régulièrement, depuis au moins Platon avec son mythe de la caverne.
Ici l’auteur, s’appuyant sur de multiples démonstrations et surtout expériences passionnantes, s’intéresse à tout ce qui peut résulter des effets de la communication, pour mieux démontrer à quel point la réalité ou la perception que l’on en a demeure chose fragile.
Certains modèles d'analyse humains ne sont pas opérants, ou pas suffisamment, parce qu'il existe une "zone grise", où ces modèles s'appliquent difficilement ou pas. La description et l'interprétation du réel coincent.
Deuxième remarque, la nécessité de considérer (où reconsidérer) le cadre de référence. Ce qui peut conduire à sortir de sa "zone de confort"...
Un exemple, parmi d'autres...
Depuis que les études en matière de préhistoire sont plus féminisées, les chercheurs ont constaté un apport indéniable au niveau de la modification des approches et des stratégies d'investigation. C'est particulièrement probant pour l'étude de Néandertal et de son environnement.
Les néandertaliennes comme leurs homologues sapiens, ne passaient pas leurs journées à faire de la couture, à s'occuper de la progéniture ou à préparer les repas. Il y a de fortes probabilités pour qu'elles aient su manipuler la massue pour estourbir un mammouth. Ou à peu près, on ne va pas chipoter sur la taille du gibier...
Plusieurs femmes ont accédé, dans ce domaine de recherche, à des postes de responsabilité.
Les études antérieures sont-elles pour autant devenues caduques ? Non. Pour pouvoir dynamiser et étoffer la recherche préhistorique, il fallait simplement ouvrir la porte aux femmes. Ce qui ne saurait se définir en termes d'analyses logiques et d'équations.
Y a-t-il concurrence entre hommes et femmes ? Non, à part les querelles de chapelles habituelles, les mandarins, les caciques... que l'on retrouve un peu partout.
C'est de la communication, de l'inter-relationnel humain.
Pascal Picq et Evelyne Heyer, de mémoire, ont abordé cet aspect dans une interview.