spin-up a écrit : 05 juin 2022, 17:06
jean7 a écrit : 05 juin 2022, 00:58
Je retiens que vous n'êtes pas d'accord quand à l'appréciation de la prédominance des réseaux mafieux organisant la prostitution.
En France il n'y a aucun doute.
D'ou te vient cette certitude?
Bonne question, qui m'amène à mettre un gros bémol sur mon propos : il y a 20 ans que je n'ai plus de contact avec Grenoble ou Lyon. Donc au temps présent, je ne même pas dire avec certitude s'il y a encore de la prostitution en France.
Mais quand j'ai vécu dans ces villes, tout simplement la visibilité de la prostitution et de ses atermoiements ne laissaient pas de doute sur le fait qu'elle soit organisée.
Ceci plus les media et les bruits de cafetières...
Je sais que ça fait pauvre, très pauvre, comme sources, mais il me faudrait sinon croire que toutes les personnes d'une région aient pu être informés de faits faux…
Alors est-ce que ce millénaire a tout changé ? en effet, de l'eau a coulé sous les ponts, je ne peux plus arguer de cette certitude.
Je ne dit pas qu'une prostitution libre n'ait pas existé dans ces villes en France.
Mais qu'elle était anecdotique et pour le moins discrète.
spin-up a écrit : 05 juin 2022, 17:06
jean7 a écrit : 05 juin 2022, 00:58
Mon blabla, ici, rappelle la nature du délit de prostitution.
Ce n'est pas la relation sexuelle. C'est le commerce.
Ce serait en effet la moindre des choses de criminaliser un commerce dont le produit serait humain et non libre.
Et criminaliser le produit serait également absurde.
Criminaliser le client a principalement un but dissuasif et vise dans une lutte contre les proxénètes à couper le nerfs de la guerre.
Les principes théoriques sont une chose, la réalité du terrain en est une autre.
En pratique, la criminalisation des clients pousse les prostituées plus loin dans la clandestinité.
Oui. C'est vrais.
Note tout de même qu'ajouter la criminalisation des prostituées à celle des clients ne les inciterait pas à moins de clandestinité !
La légalisation pourrait être une parade. Je dirais même presque la fonctionnarisation.
En effet, une légalisation imprudente et floue ne règlerait pas tout.
Il est trop facile, par une comptabilité fictive, de maquiller l'esclavagisme en de l'entrepreneuriat qui ne réussit pas.
Il faut que cette profession soit encadrée très rigoureusement si on veut que ce soit un commerce... aussi équitable qu'un autre.