externo a écrit : 25 sept. 2024, 15:37
Voilà comment Einstein a dérivé la dilatation du temps gravitationnelle.[...]
Ce n'est pas le sujet du désaccord traité actuellement. Arrête de t'éparpiller sinon c'est ingérable.
Revenons à la "simultanéité observable".
Donc, si je résume, pour toi, la simultanéité est observable et tu l'observes en mesurant la longueur impropre d'un objet. En effet, la procédure que tu décris, bien qu'imparfaite (on aurait pu se passer de ces signaux et de ces capteurs...), est une procédure qui donne ce qu'on appelle la longueur impropre d'un objet en mouvement par rapport à un référentiel galiléen donné, L/gamma, avec gamma le cosinus hyperbolique de la rapidité entre l'objet et le référentiel.
Le résultat, l'observable, c'est une longueur (la distance entre deux horloges immobiles par rapport à nous). Et il est entièrement conditionné par une convention sur la "bonne" manière de mesurer la longueur d'un objet en mouvement, (et donc, sur la "bonne" manière de synchroniser ces deux horloges immobiles). Inférer de cette convention, décidée arbitrairement juste parce qu'elle est commode, quelque chose sur l'ontologie du monde (l'existence d'une simultanéité) est crétin : on n'y trouve que ce qu'on y a mis ! Notamment dans cette façon de mesurer, on a convenu que la vitesse de la lumière est la même sur l'aller et le retour (c'est inclus dans la synchronisation EP des horloges).
La vitesse de la lumière sur l'aller, on ne la connait pas, on ne sait pas la mesurer. Comme on ne la connait pas, mais qu'on en a besoin pour calculer, il faut choisir une valeur, et on peut choisir n'importe quelle valeur du moment que sur l'aller-retour ça fasse c (parce que ça par contre, c'est mesuré, et ça fait que si on choisi la valeur sur l'aller, on n'a pas le choix pour la valeur sur le retour).
Suivant ce qu'on a choisi, la longueur qu'on obtiendra pour un même objet en mouvement sera différente. De manière intéressante, on pourra obtenir le résultat d'une mesure de longueur propre (donc faite en considérant que la vitesse de la lumière sur l'aller et la même que sur le retour) qu'effectuerait un observateur en mouvement par rapport à nous. La procédure, tant qu'on ne fixe pas la méthode de synchronisation, permet potentiellement de mesurer toutes les longueurs impropre possible de l'objet (et sa longueur propre!).
De manière surprenante, le côté construction artificielle est déjà patent si on se met à la place d'un Lorentzien intégriste pour qui la "vraie" longueur des objets (mouvant ou pas) est leur longueur impropre mesuré dans le référentiel où l'éther est immobile. Toutes les mesures de longueur impropre faites dans d'autres référentiels sont "fausses" pour lui et ne sont que le résultat de l'entêtement des expérimentateurs, immobiles dans ces référentiels, à considérer la vitesse de la lumière égale sur l'aller et le retour (alors que lui il sait bien qu'il n'y a que dans le référentiel de l'éther que c'est le cas).
Du point vue géométrique, comme on ne tient même pas compte du référentiel de l'éther (aussi utile que de savoir que l'un des côté d'un triangle est horizontal pour montrer que ses médianes se croisent en un seul point), c'est encore plus une construction artificielle : il n'y a pas de "vraies" longueurs. Ce qui n'a pas d'importance car alors on ne s'occupe plus de l'ontologie (de ce qui existe en vrai) mais des relations entre les observables. Il y a des mesures de longueurs et on ne se préoccupe pas de si elles sont vraies ou fausses ontologiquement mais de comment elles ont été effectuées (la manière de faire donne les relations). Dans ce cadre, considérer une vitesse de la lumière égale sur l'aller et le retour n'est qu'une commodité, une façon plus facile de faire les mesures et de les mettre en relation.
Dans le prochain post, je vais développer plus la réflexion en répondant à ceci :
externo a écrit : 21 sept. 2024, 01:02Je ne sais pas pour le moment si ce que tu dis être la géométrie de Minkowski est la géométrie de Minkowski, mais déjà le fait que tu exclues la simultanéité me rend la chose louche, car sans simultanéité, tu n'expliques pas la contraction des longueurs d'après Einstein donc tu n'expliques pas la relativité d'Einstein.
m@ch3