La notion de supériorité est un peu illusoire. Mais je comprends très bien le point, c'est pourquoi j'ai écrit:Jodie a écrit : 17 févr. 2025, 19:18Et bien, je pense que c'est parce que l'estomac ne peut pas se voir ou se penser lui-même. Notre faculté de pensée est capitale, ne serait-ce que pour soigner justement notre estomac. C'est en ce sens que je vois la pensée comme étant nettement supérieure à tout le reste [...]Jean-Francois a écrit : 17 févr. 2025, 17:13Je suggère moins d'étudier un organe que de ce demander pourquoi on accorde une importance particulière à la conscience/intelligence/pensée, c'est à dire une "fonction" du cerveau, par rapport à d'autres fonctions comme la locomotion ou la vision (liées au cerveau), ou la digestion (estomac) ou la respiration (poumon)
"Si je parlais de ça, c'est parce que la plupart des gens ont une manière de concevoir les fonctions dites supérieures du cerveau (ex., conscience, intelligence, pensée) comme "spéciale". Il y a une forme de "sacralisation" de ces fonctions - parce qu'elles nous intimement proches, elles sont notre "je" - qui porte à croire que le substrat neural ne suffit pas à les expliquer."
Notre impression à-la-première-personne est celle d'une "entité distincte du corps derrière nos yeux. Mais c'est une forme d'illusion.
Aussi, pour en revenir à la notion de "supériorité": sans un organe permettant la digestion, le cerveau n'aurait pas pu se développer au point de permettre la pensée. Sans un organe (le coeur) permettant de faire circuler un tissu "énergétique" (le sang) dans les organes, le cerveau n'aurait jamais permis la pensée.
Jean-François