Les ''frissons musicaux''

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Jodie
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Re: Les ''frissons musicaux''

#26

Message par Jodie » 31 juil. 2025, 21:44

Un article très intéressant d'un chercheur de l'Université de Montréal : https://criugm.qc.ca/pourquoi-sommes-no ... a-douleur/

Effectivement, la douleur nous dis-ton joue sur plusieurs réseaux. Ma crainte a toujours été d'avoir peur de la douleur, c'est drôle à dire, mais j'ai tellement souffert d'un certain problème que le moindre petit signal me place en mode combat :mefiance:. Il faut alors que je me parle puis que je me calme. Quand on a des problèmes récurents, je dirais que l'on développe une forme d'anxiété, pas facile de s'en défaire.

Jodie
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Re: Les ''frissons musicaux''

#27

Message par Jodie » 31 juil. 2025, 23:21

Je cite de cet article: https://www.frcneurodon.org/informer-su ... %2C%202025. qui commente une étude datant de avril 2025 :

''Cette étude démontre pour la première fois, de manière directe, qu’écouter sa musique préférée active le système opioïde, c’est-à-dire la libération d’opioïdes endogènes (produits par notre propre cerveau) qui se lient à leurs récepteurs. Cette libération d’opioïdes a lieu dans plusieurs régions du cerveau connues pour leur rôle dans le traitement de la récompense, notamment le striatum ventral, l’amygdale, le cortex orbitofrontal et le pôle temporal.

Ces résultats montrent qu’un mécanisme qui était traditionnellement associé à la régulation du plaisir lié à nos besoins primaires comme manger ou se reproduire, intervient également dans le cas de la musique bien que celle-ci n’en soit pas un.''

*https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/40183950/

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Dominique18
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Re: Les ''frissons musicaux''

#28

Message par Dominique18 » 01 août 2025, 07:42

Jodie a écrit : 31 juil. 2025, 21:44 Un article très intéressant d'un chercheur de l'Université de Montréal.
.....
Articles très intéressants, qui incitent qui à se repencher sur les mécanismes évolutifs profonds, complexes, soit le circuit de la récompense et celui de la punition.
Circuits qui nous maintiennent en vie et qui nous poussent à agir (un système nerveux sert à l'action pour agir dans et sur un environnement).
La libération d'endorphines * par le cerveau provoque une sensation de plaisir, de bien-être, qui peut contrer ou réguler la douleur, en fonction des circonstances.

La faire disparaître, non, puisqu'elle est essentielle au fonctionnement du vivant (c'est un signal d'alerte), ses mécanismes en font partie intégrante, tout comme le plaisir. Mieux "la" connaître, c'est apprendre à vivre et à faire "avec", quand elle est présente.

La musique représente un vecteur parmi d'autres mais n'est pas une finalité en soi.
Comme il est spécifié dans les articles, le profil psychologique de la personne, son environnement, sont prédisposant.

Anecdotes...
Deux situations d'accouchement, parmi mes proches, où les futures mamans éprouvaient un fort besoin de se relaxer, de "penser à autre chose" suivant leurs propres termes, pour dépasser le stade des douleurs lié à l'enfantement:
- l'une a opté pour l'écoute d'un morceau de musique technologique structure répétitive, hypnotique, mélodique (Enigma, premier album)
- l'autre pour un morceau de musique "métal", musclé (genre Motörhead)

 titre personnel, j'ai fait "tourner" en boucle dans ma tête une mélodie répétitive composée à la guitare par un ami, pour pouvoir affronter les 10 derniers kilomètres d'un marathon, alors que le corps, à ce stade, est perclus de douleurs ("librement" consenties, sinon on ne se lancerait pas dans ce type d'épreuve exigeante et bien "cassante"). Une "évasion" pour pouvoir "fuir" la réalité et introduire de la distanciation.

L'être humain est plein de ressources...
La gamme est conséquente.

On pourrait aussi citer des alpinistes en très grande difficulté.
Le cas des survivants des camps de concentration ou d'extermination (allemands ou japonais) met très mal à l'aise.
Dans les multiples constats, les scientifiques continuent de s'interroger puisque les données recueillies échappent à l'entendement.
Les rescapés préfèrent, majoritairement, d'après leurs propos, parler de chance plutôt que de telle ou telle disposition qui leur aurait permis de résister et de survivre. La douleur était constante dans leur vécu, elle faisait partie de façon permanente de leur vie. On pourrait presqye dire qu'elle était leur vie.
Une grande énigme... peu flatteuse pour l'humanité.
Dans l'innommable on peut rajouter tous les régimes dictatoriaux actuels qui continuent de pratiquer allègrement la torture, avec des personnes qui parviennent (peu) à résister. Il vaut peut-être mieux, d'ailleurs, qu'on ne sache pas comment ces personnes arrivent à reculer les seuils de douleur. Ca pourrait donner un peu trop d'idées à de futurs bourreaux détraqués.

* endorphines ou "système opioïde" du cerveau ?

mathias
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Re: Les ''frissons musicaux''

#29

Message par mathias » 01 août 2025, 10:41

Jodie a écrit : 31 juil. 2025, 23:21 J

Ces résultats montrent qu’un mécanisme qui était traditionnellement associé à la régulation du plaisir lié à nos besoins primaires comme manger ou se reproduire, intervient également dans le cas de la musique bien que celle-ci n’en soit pas un.''

*https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/40183950/
Sans Floriture, allons droit au but, dans les milieux non autorisés, l'on murmure: "la musique apaise l'âme"

mathias
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Re: Les ''frissons musicaux''

#30

Message par mathias » 01 août 2025, 11:39

mathias a écrit : 01 août 2025, 10:41
Jodie a écrit : 31 juil. 2025, 23:21

Ces résultats montrent qu’un mécanisme qui était traditionnellement associé à la régulation du plaisir lié à nos besoins primaires comme manger ou se reproduire, intervient également dans le cas de la musique bien que celle-ci n’en soit pas un.''

*https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/40183950/
Sans floriture, allons droit au but, dans les milieux non autorisés, l'on murmure: "la musique apaise l'âme"

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Re: Les ''frissons musicaux''

#31

Message par Florence » 01 août 2025, 12:06

mathias a écrit : 01 août 2025, 11:39 Sans floriture, allons droit au but, dans les milieux non autorisés, l'on murmure: "la musique apaise l'âme"
Et le grand Shakespeare a écrit "Music is the food of love" !
"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken

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Re: Les ''frissons musicaux''

#32

Message par Jodie » 01 août 2025, 14:44

mathias a écrit : 01 août 2025, 10:41 Sans Floriture, allons droit au but, dans les milieux non autorisés, l'on murmure: "la musique apaise l'âme"

Bonjour Mathias,

Au-delà des perceptions intuitives des anciens, il y a la science. Personnellement, je ne place suffisamment loin des représentations qui ne sont pas étudiées; tout en gardant certaines à l'epsrit, tant il y a de belles découvertes scientifiques à découvrir. Autrement vous risquez de vous engluer tout autant que celui qui se fait un devoir de châsser les croyants. En fait, les deux courent après des fantômes de l'esprit.

Jodie
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Re: Les ''frissons musicaux''

#33

Message par Jodie » 01 août 2025, 14:55

Dominique18 a écrit : 01 août 2025, 07:42
Dans l'innommable on peut rajouter tous les régimes dictatoriaux actuels qui continuent de pratiquer allègrement la torture, avec des personnes qui parviennent (peu) à résister. Il vaut peut-être mieux, d'ailleurs, qu'on ne sache pas comment ces personnes arrivent à reculer les seuils de douleur. Ca pourrait donner un peu trop d'idées à de futurs bourreaux détraqués.

* endorphines ou "système opioïde" du cerveau ?
Salut Dominique,

Cela faisait un moment que tu ne nous avais pas partagé ta pensée. Personnellement j'apprécie, jusqu'à notre prochaine bataille :mrgreen:

Ta dernière phrase me fait réfléchir, je n'avais pas pensé au contrôle de la douleur, mais à l'inverse, digne des pires cauchemars. Ce qui serait intéressant, n'empêche, ce serait que les chercheurs trouvent moyen de nous faire produire plus de morphine. Idéalement, tu vas dire que je vais loin là, jusqu'à nous faire mourrir nous-même.

Je ne sais plus qui avait dit cela, mais la science est là pour faire progresser et non pour dire à l'homme comment utiliser ce qu'elle conçoit, quelque chose du genre. Je me pose la question à savoir si les plus grands cerveaux du monde ne devraient pas retenir le fruit de leur recherche...

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Re: Les ''frissons musicaux''

#34

Message par Florence » 01 août 2025, 15:22

Jodie a écrit : 01 août 2025, 14:55 Je ne sais plus qui avait dit cela, mais la science est là pour faire progresser et non pour dire à l'homme comment utiliser ce qu'elle conçoit, quelque chose du genre. Je me pose la question à savoir si les plus grands cerveaux du monde ne devraient pas retenir le fruit de leur recherche...
Plein de gens ont personnifié et attribué des buts à "la science", une démarche qui s'est toujours avérée futile et surtout conditionnée à des préjugés idéologiques (religieux ou politiques), ce qui fait que le secret ou la diffusion d'une découverte est elle-même conditionnée aux circonstances et aux intérêts particuliers d'une personne ou d'un groupe donné à un moment donné.

Penche-toi sur les circonstances et les intérêts qui ont présidé au développement de l'arme nucléaire (l'Allemagne nazie et vraisemblablement l'URSS étaient à deux doigts d'y parvenir et auraient eu sans doute moins de scrupules que les USA à s'en servir de façon indiscriminée).
Ou maintenant sur la politique de censure des institutions et des informations scientifiques par le cinglé à la tête de la santé aux USA, au bénéfice de ceux qui voudraient détruire ce qui y tient lieu de sécurité sociale

D'autre part, un des problèmes est qu'une découverte, qu'elle soit bénigne, positive ou délétère, n'est que rarement le fait d'une seule personne, groupe ou nation, l'étude de l'histoire montrant que bien des découvertes ont été relativement simultanées dans des lieux et des cultures géographiquement éloignés les uns des autres, et que souvent la différence ne tient qu'à la réaction à la nouveauté et son utilisation, à nouveau souvent pour des causes psycho-religioso-sociales.
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Re: Les ''frissons musicaux''

#35

Message par Dominique18 » 01 août 2025, 19:26

Jodie a écrit : 01 août 2025, 14:55 ....
Ta dernière phrase me fait réfléchir, je n'avais pas pensé au contrôle de la douleur...
Un article qui donne quelques pistes.
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Après quoi courent-ils ?

Extrême. Chez certains passionnés de running, la pratique vire à l’addiction. Témoignages et regards d’experts.

Par Marion Cocquet

Anthony a découvert le trail il y a trois ans, en vacances, lorsqu’un ami l’a embarqué pour une course en montagne. « Ç’a été une sorte de révélation. Le lendemain, j’étais debout à 6 heures pour recommencer. » Depuis, il pratique autant qu’il peut – en jonglant entre ses entraînements, son métier de journaliste sportif et sa vie de famille. Il lui arrive, en courant, d’écrire mentalement ses sujets. Il lui arrive aussi de ne penser à rien, de laisser simplement ses nœuds intérieurs se défaire.

« En course, lorsqu’on part sans se poser de question, il arrive souvent qu’on trouve une réponse sur sa lancée », écrit Cécile Coulon dans son Petit Éloge du running (Les Pérégrines). Romancière prolifique, elle est aussi marathonienne. Sans ses 40 kilomètres par semaine, dit-elle, elle ne pourrait plus écrire une ligne : c’est au rythme de ses foulées que ses histoires se bâtissent.

« Il y a, dans la pratique de la course, une façon d’échapper à ce que le philosophe allemand Hartmut Rosa appelle la société de l’accélération, estime la géographe Mathilde Plard. Cela peut sembler contre-intuitif, mais en se mettant soi-même en mouvement on crée une bulle spatiale et temporelle, une échappée. » Chercheuse au CNRS, Mathilde Plard a coorganisé en 2021 l’ultra-trail scientifique de Clécy, dans le Calvados : 56 coureurs et une soixantaine de chercheurs chargés de recenser les réponses psychiques et physiques à cet effort hors norme. « L’endurance produit un effet analogue à celui de la méditation, poursuit-elle. Le niveau de présence attentive à soi est bien supérieur après la course – associée à une forme de gratitude envers ce corps capable de prouesses que l’on n’imaginait pas possibles. »

Alexandre Boucheix, cadre chez JCDecaux, parisien, jeune père et ultratraileur connu sous le nom de Casquette-Verte, dit être « entré en course » comme on entre en religion. « Je ne cherchais rien de particulier, je fuyais plutôt, je courais après une liberté que ma vie quotidienne ne me donnait pas. » La pratique intensive du trail lui a appris à relativiser toutes les difficultés : « J’arrive avec 70 000 kilomètres de confiance en moi. »

Or la souffrance a sa part là-dedans. Cécile Coulon, encore : « Un coureur cherche, avant toute chose, à explorer sa douleur. Volontairement infligée, elle n’est plus cette sensation affreuse que l’on subit par surprise. » Casquette-Verte, plus prosaïque : « Je suis quelqu’un qui aime gratter ses croûtes. J’adore me sentir dans l’épreuve. » Tous les adeptes de running et de trail le disent : il y a une forme de masochisme heureux dans leur rapport à la course.

« Après une vingtaine de minutes, vous ne souffrez plus : vous planez même, un peu comme après une prise de cannabis », explique Francis Chaouloff, directeur de recherche Inserm au Neurocentre Magendie de Bordeaux. L’exercice physique, et l’endurance au premier chef, stimule la production d’endorphines qui effacent la douleur et procurent du plaisir. Mais il active également d’autres neurotransmetteurs, les endocannabinoïdes, dont l’équipe de Francis Chaouloff a montré qu’ils jouaient un rôle clé dans la motivation. Résultat : un effet anxiolytique voire antidépresseur puissant, un plaisir intense… mais aussi un risque d’addiction véritable. « La voie dopaminergique cérébrale de la récompense est activée de la même façon par les drogues, le sport et les récompenses “naturelles” que sont, par exemple, la nourriture ou le sexe », explique le médecin.

Cette dépendance a un nom, la bigorexie. « Elle est compliquée à soigner, parce qu’elle n’est pas immédiatement décelable et qu’elle est socialement valorisée », explique le psychiatre Stéphane Prétagut, chef du service addictologie au CHU de Nantes où il a ouvert une consultation en psychopathologie du sport. « L’exercice physique vient cristalliser des questions d’image de soi, de santé, de performance, poursuit le médecin. Tout cela peut être bénéfique lorsque l’équilibre est préservé. Mais certains, plus vulnérables à l’addiction, peuvent basculer. » Les patients consultent souvent tardivement. Il s’agit alors de revenir avec eux au moment où l’addiction a pris naissance. De comprendre ce que la pratique sportive est venue camoufler. Et, sans arrêter brutalement le sport, de travailler à lui redonner un cadre. Trois fois une heure et demie de sport par semaine, deux fois trois heures de course : le Dr Prétagut remet à ses patients des ordonnances d’entraînement maximal, comme on prescrit des antalgiques.
Etienne Klein a également un regard sur sa pratique de la course à pied.

Jodie
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Re: Les ''frissons musicaux''

#36

Message par Jodie » 01 août 2025, 20:27

Florence a écrit : 01 août 2025, 15:22

Penche-toi sur les circonstances et les intérêts qui ont présidé au développement de l'arme nucléaire (l'Allemagne nazie et vraisemblablement l'URSS étaient à deux doigts d'y parvenir et auraient eu sans doute moins de scrupules que les USA à s'en servir de façon indiscriminée).
Ou maintenant sur la politique de censure des institutions et des informations scientifiques par le cinglé à la tête de la santé aux USA, au bénéfice de ceux qui voudraient détruire ce qui y tient lieu de sécurité sociale.
Allo Florence,

Après avoir vu le film Oppenheimer, relatant une partie de l'histoire de R Oppenheimer sur ce qui s'était passé avec le projet Manhattan, j'ai été troublée, mais comprenait fort bien le terrible enjeu. Par la suite, j'ai écouté une sinon l'unique entrevue qu'il a donné qui avait été donné par Dr O et j'ai ressenti le le poids énorme d'une conscience assujetie à la nécessité de faire avancer la science, de réussir la bombe dans la situation que nous connaissons et aux doutes face et aux conséquences. C'est une entrevue à écouter.

https://www.youtube.com/watch?v=5E0r-ssYI94
1958 : Entretien avec Oppenheimer, le père de la bombe atomique | Archive INA

mathias
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Re: Les ''frissons musicaux'

#37

Message par mathias » 04 août 2025, 14:05

Jodie a écrit : 01 août 2025, 20:27

Après avoir vu le film Oppenheimer, relatant une partie de l'histoire de R Oppenheimer sur ce qui s'était passé avec le projet Manhattan, j'ai été troublée, mais comprenait fort bien le terrible enjeu. Par la suite, j'ai écouté une sinon l'unique entrevue qu'il a donné qui avait été donné par Dr O et j'ai ressenti le le poids énorme d'une conscience assujetie à la nécessité de faire avancer la science, de réussir la bombe dans la situation que nous connaissons et aux doutes face et aux conséquences. C'est une entrevue à écouter.

Moi aussi………,
Que ne ferais-je pas pour faire avancer la Science ?

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