Jodie a écrit : 31 juil. 2025, 21:44
Un article très intéressant d'un chercheur de l'Université de Montréal.
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Articles très intéressants, qui incitent qui à se repencher sur les mécanismes évolutifs profonds, complexes, soit le circuit de la récompense et celui de la punition.
Circuits qui nous maintiennent en vie et qui nous poussent à agir (un système nerveux sert à l'action pour agir dans et sur un environnement).
La libération d'endorphines * par le cerveau provoque une sensation de plaisir, de bien-être, qui peut contrer ou réguler la douleur, en fonction des circonstances.
La faire disparaître, non, puisqu'elle est essentielle au fonctionnement du vivant (c'est un signal d'alerte), ses mécanismes en font partie intégrante, tout comme le plaisir. Mieux "la" connaître, c'est apprendre à vivre et à faire "avec", quand elle est présente.
La musique représente un vecteur parmi d'autres mais n'est pas une finalité en soi.
Comme il est spécifié dans les articles, le profil psychologique de la personne, son environnement, sont prédisposant.
Anecdotes...
Deux situations d'accouchement, parmi mes proches, où les futures mamans éprouvaient un fort besoin de se relaxer, de "penser à autre chose" suivant leurs propres termes, pour dépasser le stade des douleurs lié à l'enfantement:
- l'une a opté pour l'écoute d'un morceau de musique technologique structure répétitive, hypnotique, mélodique (Enigma, premier album)
- l'autre pour un morceau de musique "métal", musclé (genre Motörhead)
 titre personnel, j'ai fait "tourner" en boucle dans ma tête une mélodie répétitive composée à la guitare par un ami, pour pouvoir affronter les 10 derniers kilomètres d'un marathon, alors que le corps, à ce stade, est perclus de douleurs ("librement" consenties, sinon on ne se lancerait pas dans ce type d'épreuve exigeante et bien "cassante"). Une "évasion" pour pouvoir "fuir" la réalité et introduire de la distanciation.
L'être humain est plein de ressources...
La gamme est conséquente.
On pourrait aussi citer des alpinistes en très grande difficulté.
Le cas des survivants des camps de concentration ou d'extermination (allemands ou japonais) met très mal à l'aise.
Dans les multiples constats, les scientifiques continuent de s'interroger puisque les données recueillies échappent à l'entendement.
Les rescapés préfèrent, majoritairement, d'après leurs propos, parler de chance plutôt que de telle ou telle disposition qui leur aurait permis de résister et de survivre. La douleur était constante dans leur vécu, elle faisait partie de façon permanente de leur vie. On pourrait presqye dire qu'elle était leur vie.
Une grande énigme... peu flatteuse pour l'humanité.
Dans l'innommable on peut rajouter tous les régimes dictatoriaux actuels qui continuent de pratiquer allègrement la torture, avec des personnes qui parviennent (peu) à résister. Il vaut peut-être mieux, d'ailleurs, qu'on ne sache pas comment ces personnes arrivent à reculer les seuils de douleur. Ca pourrait donner un peu trop d'idées à de futurs bourreaux détraqués.
* endorphines ou "système opioïde" du cerveau ?