GERARD Roland a écrit :Quel phénomène géophysique pourrait être à l’origine du déluge, générateur d’une masse d’eau considérable.
Une perturbation météorologique ? Les cyclones et autres tempêtes se déplaçant rapidement n’affectent une région que pendant quelques semaines, et ne semblent pas correspondre à la description des traditions anciennes.
Un tsunami ? Il suppose une arrivée d’eau considérable, mais seulement le long des côtes, et n’apporte pas de pluie, alors que celle-ci aurait été abondante concernant le cataclysme mémorable.
Alors quoi ?
Considérons l’évocation du déluge par le récit biblique :
Genèse 7/11 : « …. En ce jour là, jaillirent toutes les sources du grand abîme et les fenêtres du ciel s’ouvrirent »
Genèse 7/24 : « Les eaux grossirent sur la terre durant 150 jours ».
Genèse 8/2,3: « Les sources de l’abîme et les fenêtres du ciel furent fermées et la pluie fut retenue au ciel. Les eaux revinrent graduellement de dessus la terre ; les eaux baissèrent au bout de dent cinquante jours ».
Analyse du texte
Le cataclysme diluvien se caractérise donc par :
• Un phénomène déclencheur.
• Cinq mois de crue.
• Cinq mois de décrue.
Ces éléments doivent permettre de circonscrire l’événement.
« Jaillirent toutes les sources du grand abîme »…. L’expression fait indiscutablement penser à l’éruption brutale d’un volcan.
« et les fenêtres du ciel s’ouvrirent »…. Comment des projections volcaniques peuvent-elles provoquer une pluie diluvienne ?
Pour répondre à la question, reportons nous à l’hypothèse de Kant sur le Déluge. Dans un ouvrage écrit en 1755 et intitulé : Histoire générale de la nature et théorie du ciel, le philosophe allemand expose :
« Ne pourrait-on pas s’imaginer que la Terre a eu autrefois, aussi bien que Saturne, un anneau ? (….) L’eau du firmament mentionnée par la description mosaïque a déjà occasionné pas mal de peine aux exégètes. Ne pourrait-on se servir de cet anneau pour se tirer de ces difficultés ?»
A concevoir qu’un anneau ait pu autrefois cerner le globe terrestre, Emmanuel Kant mettait en exergue un phénomène naturel qui aurait réuni les conditions d’un cataclysme démesuré : Si les fragments qui le compose sont des morceaux de glace, c’est un réservoir d’eau d’une quantité égale à l’apport que pourraient faire des milliers de cyclones réunis.
Or la mécanique céleste indique qu’un anneau gravite dans le plan équatorial de la planète mère, et, par suite des collisions entre éléments, perd de l’énergie et donc se rapproche inexorablement du corps massif qu’il cerne. A une certaine altitude, les blocs de glace heurtent les molécules de la haute atmosphère, et liquéfiés retombent en pluie.
En temps normal, le phénomène n’a d’autre effet que d’arroser abondamment le sol, en l’occurrence la zone équatoriale de la planète. Mais la situation présente un risque majeur : Dans le cas du globe terrestre, compte tenu de ses caractéristiques, les fragments composant les anneaux de plus basse altitude peuvent graviter à moins de 80 km du sol. Or nous savons qu’un volcan de grande puissance qui entre en éruption peut projeter des débris à plus de 80 km en hauteur. Les normes de géophysique rendent donc possible la collision d’anneaux avec un nuage de scorie.
« …. En ce jour là, jaillirent toutes les sources du grand abîme et les fenêtres du ciel s’ouvrirent »
Le déluge peut donc avoir été provoqué par le jet d’une nuée volcanique s’élevant du sol à la verticale, heurtant des torrents de blocs de glace qui survolaient l’équateur à l’horizontale. Ce sont des milliards de mètres cube d’eau qui d’un coup giclent au dessus du volcan et retombent en masse en contrebas.
Et le phénomène durera tout le temps de l’éruption, c’est à dire plusieurs mois dans certains cas, affectant une seule et même région : « Les eaux grossirent sur la terre durant 150 jours ».
Dès que cesse l’éruption, la pulvérisation des blocs de glace ne se fait plus et la pluie cesse : « Les sources de l’abîme et les fenêtres du ciel furent fermées et la pluie fut retenue au ciel. »
Cependant, pour autant que la région soit plane, l’énorme quantité d’eau répandue au sol mettra du temps à s’écouler, jusqu’à ce que le paysage émerge : « Les eaux revinrent graduellement de dessus la terre ; les eaux baissèrent au bout de cent cinquante jours ».
Saurions nous désigner le volcan dont l’éruption aurait déclenché le déluge ? Tout porte à croire qu’il s’agisse du Mont Kenya qui s’élève sur la ligne d’équateur en Afrique de l’Est.
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IMAGINONS qu'ils soient dans un accélérateur de particules
7.4
Car, encore
sept jours, et je ferai pleuvoir sur la terre quarante jours et quarante nuits, et j'exterminerai
de la face de la terre tous les êtres que j'ai faits.
7.5
Noé exécuta tout ce que l'Éternel lui avait ordonné.7.10
Sept jours après, les eaux du déluge furent sur la terre.
7.10
Sept jours après, les eaux du déluge furent sur la terre.
7.11
L'an six cent de la vie de Noé, le second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour-là toutes les
sources du grand abîme jaillirent, et les écluses des cieux s'ouvrirent.
7.12
La pluie tomba sur la terre
quarante jours et quarante nuits.
7.13
Ce même jour entrèrent dans l'arche Noé, Sem, Cham et Japhet, fils de Noé, la femme de Noé et les trois
femmes de ses fils avec eux:
7.17
Le déluge fut
quarante jours sur la terre. Les eaux crûrent et soulevèrent l'arche, et elle s'éleva
au-dessus de la terre.
7.24
Les eaux furent grosses sur la terre pendant
cent cinquante jours.
8.3
Les eaux se retirèrent de dessus la terre, s'en allant et s'éloignant, et les eaux diminuèrent au bout de
cent cinquante jours.8.4
Le septième mois, le dix-septième jour du mois, l'arche s'arrêta sur les montagnes d'Ararat.
8.5
Les eaux allèrent en diminuant jusqu'au dixième mois. Le dixième mois, le premier jour du mois,
apparurent les sommets des montagnes.
8.6
Au bout de
quarante jours, Noé ouvrit la fenêtre qu'il avait faite à l'arche.
8.10
Il attendit encore
sept autres jours, et il lâcha de nouveau la colombe hors de l'arche.
8.12
Il attendit encore
sept autres jours; et il lâcha la colombe. Mais elle ne revint plus à lui.
8.13
L'an six cent un, le premier mois, le premier jour du mois, les eaux avaient séché sur la terre. Noé ôta la
couverture de l'arche: il regarda, et voici, la surface de la terre avait séché.
8.14
Le second mois, le vingt-septième jour du mois, la terre fut sèche.
9.28
Noé vécut, après le déluge,
trois cent cinquante ans.
9.29
Tous les jours de Noé furent de
neuf cent cinquante ans; puis il mourut.
promesse 40 jours dès le départ
c'est une symétrie par 2 fois 7 jours
c'est une symétrie des 150 jours entre les 150 ans c'est le centre du mouvement
accelération et décélération
le temps des 40 jours n'a visiblement pas été modifié
il n'y a pas besoin de faire des études pour remarquer cette "anomalie"