Bonjour tout le monde!
Poulpeman a écrit :
Je pense surtout que le cancer est une maladie dont l'évolution est difficile à déterminer, et qu'il en est de même pour l'efficacité des traitements.
Quand un médecin annonce un pronostic, il s'agit d'un pronostic général basé sur des statistiques et l'expérience du médecin. Ce n'est donc pas étonnant que certains patient sortent de ces statistiques et contredisent les pronostics donnés.
Cordialement,
Poulpeman
Je dirais plutôt qu'un médecin qui annonce un pronostic sur le temps qu'il vous reste à vivre, ne se base pas sur son expérience personnelle, mais plutôt sur des données recueillies et compilées par la plupart des centres d'oncologie qui participent à ces bases de données.
Cartaphilus a écrit :
Je suis toujours étonné de lire la précision avec laquelle on rapporte l'établissement d'un pronostic : trois semaines, six mois... J'aurais tendance à penser que les médecins sont plus prudents, moins catégoriques (quelques semaines, quelques mois), étant donné que de nombreux facteurs influencent la survie (terrain, comorbidité, complications, effets indésirables des traitements...).
Je crois que les médecins se prononceraient moins si les familles et amis du patient mettaient moins de pression pour pouvoir mettre un nombre de jours sur leur souffrance.
Le pouvoir anticancer des émotions
Montréal, le 17 octobre 2011 – L’Hôpital Maisonneuve-Rosemont est fier d’annoncer la parution, ce mercredi, du livre Le pouvoir anticancer des émotions du Dr Christian Boukaram. Dans cet ouvrage lancé par les Éditions de l’Homme, l’auteur – radio-oncologue et chef du service de radiochirurgie à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont – traite des études les plus récentes sur le cancer, qui associent cancer et émotions.
« On a découvert dernièrement que les cellules cancéreuses se multiplient trois fois plus vite en présence d’émotions négatives[1]: c’est énorme!, explique le Dr Boukaram. La bonne nouvelle, cependant, c’est que disposons tous de potentialités insoupçonnées pour moduler notre ADN et repousser la menace croissante du cancer ».
Dans sa pratique, le Dr Boukaram a constaté qu’un nombre impressionnant de personnes atteintes du cancer renversent un pronostic défavorable pour s’engager sur la voie de la guérison. Après avoir pris connaissance de plus de mille ouvrages sur les liens entre psyché et cancer, l’auteur en arrive à la conclusion que les pensées, la personnalité et le style d’adaptation sont des facteurs qui influencent l’apparition et la sévérité de la maladie.
Une maladie environnementale
« Le cancer est une maladie environnementale. Mais cet environnement ne se limite pas aux ondes qui nous entourent ou à l’air que nous respirons. Cet environnement, c’est nous », avance le Dr Boukaram. Dans Le pouvoir anticancer des émotions, l’auteur introduit une nouvelle approche fondée sur la conscience et propose d’équilibrer toutes les composantes de la santé.
À l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR), lieu de travail du Dr Boukaram, c’est également ce qui est préconisé. « L’Hôpital Maisonneuve-Rosemont est un chef de file en matière de radio-oncologie. Nous disposons d’équipements ultramodernes qui nous permettent de soigner un grand nombre de patients dans de courts délais. Depuis quelques années, nous avons ajouté des cordes à notre arc en intégrant des approches complémentaires qui ont fait leurs preuves dans les soins de patients atteints de cancer », souligne Dre Alma Sylvestre, chef du département de radio-oncologie de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont.
Source : Hôpital Maisonneuve-Rosemont
Image: Courtoisie Les Éditions de l’Homme
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[1] Shahzad et al. dans The Journal of Biological Chemistry (12 nov. 2010) et YANG et al. dans Brain, Behavior, and Immunity (fév. 2009).
Milou a écrit :
ah tiens, ce docteur Boukaram de l'hôpital Rosemontmachin, encore un énième zozo qui mentionne la physique quantique sans rien en connaître et juste pour se rendre intéressant....

Bien que je ne connaisse pas ce docteur Boukaram, l'hôpital Maisonneuve-Rosemont est un centre de référence au Canada et partout dans le monde en matière d'oncologie, particulièrement dans le traitement des leucémies et des traitements de radio-oncologie. Dans le doute, je préfère m'abstenir, mais quand de grands centres comme Maisonneuve-Rosement ou l'hôpital Charles-Lemoyne décident d'implémenter des « approches complémentaires qui ont fait leurs preuves dans les soins de patients atteints de cancer », je ne peux que me poser des questions. Croyez-vous que cette décision a été prise par un paquet de zozo autour d'une table?
Pour en revenir au sujet de l'attitude positive face au cancer. Une attitude positive permet-elle de guérir le cancer? Je ne sais pas! Lorsque vous côtoyez des patients cancéreux pendant des mois, vous vous rendez compte que même le plus sceptique des sceptiques se trouvera ébranlé dans ces positions. Le cancer est une maladie, comme plusieurs autres, qui vous place devant des faits et des épreuves extrêmement difficiles à affronter seul. Tout le monde n'a pas de famille ou d'amis pour les supporter, certains se tourneront vers des approches ésotériques pour guérir ou découvrirons Dieu dans leur chambre d'hôpital. Je me pose la question suivante, est-ce bien grave qu'un patient pense que ses pensées positives influencent sur sa guérison.
La famille, les amis, le moindre bonheur permettent de continuer d'avancer. La positivité permet d'être de meilleure humeur, de faire passer les journées, trop longues à l'hôpital, plus rapidement, de ne pas abandonner les traitements par découragement, la positivité peut changer beaucoup de choses dans un quotidien à l'hôpital. Malheureusement, comme je l'expliquais plus haut, la positivité rime souvent avec amour, amitié, famille, etc. Certain sont chanceux et son accompagné cinq ou six jours par semaine, plusieurs heures par jour, d'autres sont seul et certain n'ont même jamais de visite ou même d'appels en plusieurs mois. Une attitude positive permet-elle de traverser plus facilement cette épreuve? Assurément!
"L'horreur est humaine." Coluche - "Si vous ne pouvez expliquer un concept à un enfant de six ans, c'est que vous ne le comprenez pas complètement." [Albert Einstein]