Re: L'esperanto
Publié : 27 déc. 2007, 04:39
Je suis d'accord avec le fait que cela fasse très colonisé que de dire que le bon francais est en france.. C,est pour cela que je dit que je suis plus nationaliste que les pquiste.
Je suis d'accord qu'ici on est habitué de les entendre, sinon il faudrait demander le sens de certains mots. Par contre, pour moi c'est des mots qui sont remplacés par des emprunts à une autre langue ou des régionalismes. Klébar=chien, toubib=docteur, etc... comme nous avec char=voiture. Le seul raccourcis que tu a cité c'est "à plus" et on l'utilise aussi. Beauf, je vois ça plus comme un mot qui en remplace un autre. Si un français arrive et dit à un québécois, Je vais aller chercher ton beauf, je suis d'accord qu'il va surement demander ce qu'il va chercher.Feel O'Zof a écrit : Les Français aussi ont des raccourcis verbaux. «À plus» pour «à plus tard», «beauf» pour «beau-frère». Ils ont aussi un langage oral familier qui diffère de l'écrit, le verlan par exemple, «meuf» pour «femme», «beurre» pour «arabe». Ils ont plusieurs anglicismes (weekend, shopping) ou d'autres emprunts à des langues européenes ("bouquin" pour "livre", "si" pour "oui") ou à l'arabe ("klébar" pour "chien", "toubib" pour "docteur", etc.) qui ne sont pas employés au Québec ni enseignés dans les écoles du Québec.
Sauf que nous on est habitué de les entendre dans les films et les téléséries. C'est à la tv que j'ai appris à parler ce «bon français». Mais si je n'y avais pas été habitué, un «À toute, j'ai le klébar du beauf dans ma bagnole et je dois le porter chez le véto. Il me les casse celui-là!» me semblerait tout aussi «retardé» que peu l'être notre dialecte pour un Français.
Je n'ai pas dit que le bon parler était ce qu'il se dit à Paris, seulement que je ne crois pas que le fait qu'on comprend plus souvent les français que l'inverse, soit seulement du au fait qu'on est habitué d'entendre les traductions françaises à la télé et au cinéma. De toute façon je n'ai pas d'étude ou de source à citer et je suis pas assez intéressé par ce sujet pour chercher.Feel O'Zof a écrit :Simplement dire que cette expression est vide de sens et que les Parisiens parlent «bien» simplement parce que l'on définie le «bon parler» en fonction de ce qui se dit à Paris.
J'aimerais bien voir le mot crisse dans le dictionnaire. Nom commun, verbe, adjectif et il y aurait crissement aussi comme adverbe. Les Stroumfs aussi ont eu de l'influence.Feel O'Zof a écrit :Donc si tous les Parisiens se mettaient à dire tabarnak demain matin, ce mot figurerait dans tous les dictionnaires sans porter la mention «régionalisme, Québec, vieilli, impropriété, pas bon!».
Je trouve que sa résume bien la discussion qu'on avait plus tôt sur la distinction à faire entre apprendre une langue pour sa culture et apprendre une langue seconde pour communiquer.Albert Jacquard, par exemple, a fait une série de chroniques sur France Culture, sur la question de la communication mondiale et de l’espéranto, dont nous reproduisons ici un extrait :
"La grande différence de l’espéranto dont j’ai préconisé hier à mes auditeurs la diffusion est de n’être pas le résultat provisoire d’une longue histoire hasardeuse au cours de laquelle une langue s’est peu à peu forgée, mais d’avoir été pensée dès le départ avec un objectif : permettre la communication entre les individus et entre les peuples avec le minimum d’effort.
Il semble que cet objectif que s’était donné son créateur Ludwik Zamenhof ait été véritablement atteint. Devenir capable de communiquer en espéranto demande, affirment les spécialistes, 7 ou 8 fois moins d’apprentissage que pour toute autre langue. J’ai personnellement un très mauvais souvenir des milliers d’heures, certainement, que j’ai consacrées avec un horrible rendement à apprendre au lycée l’anglais et l’allemand. Le résultat de tous ces efforts que j’ai faits avec beaucoup de constance est tout à fait dans mon cas lamentable.
Je suis capable de lire avec une bonne approximation un texte anglais, surtout s’il est technique et pas trop littéraire, mais je ne peux déchiffrer un texte allemand et, surtout, je suis incapable de suivre une conversation que ce soit en anglais ou en allemand. Peut-être étais-je, comme on dit, un sous-doué pour les langues, mais j’aurais certainement moins perdu mon temps à m’initier à l’espéranto. Cette langue, dont la grammaire tient en une seule page et dans laquelle les fautes d’orthographe sont pratiquement impossibles. En effet, en espéranto, la terminaison d’un mot indique son genre : o pour les noms, a pour les adjectifs, e pour les adverbes, i pour l’infinitif des verbes, etc. Une série limitée de préfixes et de suffixes permet de moduler le sens à partir d’une racine et cette racine, bien souvent, est la même que pour la langue française. Je ne nie pas l’intérêt de l’apprentissage d’une langue avec l’objectif de pénétrer la culture d’un peuple, mais il serait sans doute utile de dissocier cet objectif de celui de la communication avec ceux qui parlent cette langue.
Actuellement, l’engouement pour l’anglais que les parents d’élèves mettent presque systématiquement en première langue n’est pas le signe d’une particulière affinité pour la culture anglaise. Il est surtout pragmatique. Ces parents imaginent une société où la langue anglaise sera partout pratiquée et qu’il est par conséquent nécessaire de donner cet outil à leurs enfants. Mais ce faisant, ils contribuent à rendre réelle cette prédominance par le simple fait qu’ils y croient. Pour éviter le cercle vicieux, pour en sortir, il serait judicieux de rendre l’espéranto obligatoire, au même titre, non pas que l’anglais ou l’allemand, mais que la géographie, l’histoire ou les mathématiques. À quand des livres de maths rédigés en espéranto ?"
(Albert JACQUARD, scientifique et essayiste français ; chronique sur France Culture du 16/07/04)
Je suis d'accord c'est un hobby aussi pour moi quand je me suis mis à apprendre cette langue, ce n'est pas parce que je croyais qu'elle atteindra le but pour laquelle elle a été créer.Chiwaw a écrit :J'ai un couple d'amis à Seattle qui parlent parfaitement l'espéranto. Et ça ne leur donne rien à part le fait qu'ils sont des amoureux des langues, et du coup c'est plus un hobby pour eux qu'autre chose.
Ce n'est pas de l'anglophobie, j'aime cette langue et sa culture mais ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas s'interroger s'il pourrait avoir une meilleur solution comme langue seconde internationale. Avoir une langue construite neutre, ça évite ou du moins diminue l'injustice économique que cela procure à quelques nations au détriment des autres.Chiwaw a écrit : Sinon je ne comprends pas l'anglophobie. L'anglais existe et est déjà implanté partout sur la planète comme langue internationale. Super! Pourquoi changer quoi que ce soit? Le but suprême n'est pas de savoir quelle langue en particulier, ça on s'en fout. Le but est de tous avoir une langue commune qui nous permettra éventuellement de communiquer avec les 7 autres milliards de personnes sur la planète.
L'infrastructure est imposée soit par intérêts soit par manque d'information et par résistance aux changements. Pourquoi le cinéma et la télé hollywoodienne devrait être la seule culture imposé à nos élèves en dehors de sa propre culture?Chiwaw a écrit : L'infrastructure d'enseignement est déjà là, la langue est déjà rependu et accepté globalement comme langue seconde, elle est relativement facile à apprendre, le cinéma et la télé hollywoodienne est facile d'accès à la masse pour la pratique, etc.
L'espéranto est une déviance artistique d'une petite poignée d'amoureux des langues (ou parfois d'anglophobes). Elle n'a aucun futur ou application réelle.
Loin de moi l'idée de t'accuser d'anglophobie, au contraire. Tu as tes raisons que tu explique très bien, même si je ne les partagent pas. Je disait ça car je connais bien quelques personnes qui s'opposent à l'anglais comme langue commune simplement par haine des anglais.BeRReGoN a écrit : Ce n'est pas de l'anglophobie,
L'espéranto est effectivement plus simple que l'anglais, mais le problème ne viens pas de là, elle viens de la "traction".BeRReGoN a écrit : Apprendre une langue native qui a autant d'illogismes et d'exceptions que sa propre langue n'est pas attrayant pour la majorité des gens à moins d'avoir au départ un intérêt pour cette langue.
Ayant passé par là, je dois le dire: l'enseignement de l'anglais au Québec est complètement déconnecté et sans qualité. J'en reviens pas de la perte de temps qu'on m'as fait subir avec des professeurs qui parlent à peine l'anglais eux même.BeRReGoN a écrit : Au Québec l'anglais est obligatoire à partir de la 4e année au primaire (du moins quand j'étais au primaire) et seulement un ou deux est bilingue à la fin de son secondaire.
Bien sûr qu'il ne le faut pas, mais le cinéma hollywoodien et le cinéma américain sont plus facile d'accès que bien d'autres cinéma d'ailleurs.BeRReGoN a écrit : Pourquoi le cinéma et la télé hollywoodienne devrait être la seule culture imposé à nos élèves en dehors de sa propre culture?
En tant que programmeur je partage le même engouement que toi pour les choses bien structurés, concises, élégantes. Ce qu'est définitivement l'espéranto. Par contre ces qualités, lorsque l'on parle de langue humaines et du côté réaliste de la chose, ne sont pas suffisantes, même loin de là, à mon avis.BeRReGoN a écrit : Elle n'a aucun futur? Peut-être mais seul le temps nous le dira mais je demeure convaincu qu'une langue construites logiques et dans la mesure du possible neutre, est la meilleur solution comme langue seconde internationale.
Ça ne se compare pas du tout à mon avis. Avec le système métrique tu parle d'une simple conversion de valeurs, ça prends au plus une heure pour comprendre un nouveau système de mesure, l'important c'est juste d'avoir la formule de conversion. Le reste viens avec le temps au fur et à mesure de l'adoption.BeRReGoN a écrit : Le système métrique à prit du temps à s'imposer pour les mêmes raisons que les pays appuyant la prédominance de l'anglais font tout leur possible pour empêcher d'autres langues de s'imposer (construites ou natives).
On est supposé faire quoi avec ce commentaire?Zwielicht a écrit :En effet, au Tim Horton's de Kandahar et au Starbucks de Dubai, ça doit parler très bien anglais.
Ou NitroChiwaw a écrit :Le Québec faisant partit de l'Amérique du nord, a une culture bien plus hollywoodienne que bollywoodienne par exemple. Et prends un québécois qui se passionne de course automobile, n'est pas intello, etc. Pour lui sa culture il l'a retrouve bien plus dans un show commercial comme "2 Fast 2 Furious" plutôt que dans un "Invasion Barbare".
Je suis de près la F1. Je ne connais pas 2 fast 2 furious alors qu'on va probablement écouter les Invasions barbares quand on aura un peu de temps. Pas sûr qu'on peut catégorier les amateurs de course de la sorte...Chiwaw a écrit :Et prends un québécois qui se passionne de course automobile, n'est pas intello, etc. Pour lui sa culture il l'a retrouve bien plus dans un show commercial comme "2 Fast 2 Furious" plutôt que dans un "Invasion Barbare".
C'est pourquoi que ça prend une volonté politique mais le système actuel coute très cher. Il se dépense des milliards en traductions et en traducteurs pour les organismes internationales car ce n'est pas vrai que tout les politiciens et ambassadeurs sont capables de bien parler anglais. Il y a aussi le fait que chaque pays ne voit pas pourquoi leur langue serait défavorisée face à une autre donc ils font des pressions pour qu'elle devienne officielle et une fois fait cela engendre encore de nombreux couts. L'alternative de choisir une langue facile à apprendre et dans la mesure du possible neutre (Je sais que c'est impossible à créer une langue 100% neutre et facile en même temps) serait surement préférable même si ça ne se ferait pas en un an.Chiwaw a écrit : C'est bien sûr des chiffres en l'air, mais montre comment je vois ça: à part un minuscule noyau prêt à apprendre l'espéranto même sachant qu'ils ne pourront pas vraiment le parler avec le monde autour d'eux, le reste de la population n'a absolument aucun intérêt en ce sens. Pourquoi une personne passerait le peu de temps libre qu'il a à apprendre une langue parlé par personne plutôt qu'une langue parlé de par le monde et internationale?
Et pour renverser la situation tu as besoins que TOUTES les institutions d'enseignement AU MONDE décident conjointement de se jeter à l'eau et de mettre l'espéranto comme langue seconde primordiale. C'est impossible. Et ça ne fait aucun sens économique, pratique ou logique à court ou moyen terme. Que du risque, pour un gain pas trop clair dans un lointain futur.
Une immersion n'est possible que pour une très petite partie des gens et ce n'est pas gratuit non plus. Enseigner l'anglais obligatoirement coute aussi beaucoup d'argent et de temps. Le temps qu'on utilise pour apprendre l'anglais, les anglophones eux utilisent ce temps pour apprendre d'autres matières.Chiwaw a écrit :Ayant passé par là, je dois le dire: l'enseignement de l'anglais au Québec est complètement déconnecté et sans qualité. J'en reviens pas de la perte de temps qu'on m'as fait subir avec des professeurs qui parlent à peine l'anglais eux même.
L'idéal c'est une immersion, sinon écouter beaucoup de télé ou films en anglais. Sinon: un programme d'enseignement de qualité et beaucoup plus strict, avec des professeurs qui maîtrisent réellement l'anglais.
S'il est plus facile d'accès pour un québécois même plus facile d'accès que le cinéma français, c'est qu'on y est habitué très jeune. Ce n'est pas une mauvaise chose automatiquement mais les nombreux comiques japonais sont faciles d'accès pour nos enfants québécois aussi alors je ne vois pas pourquoi n'importe qu'elle culture ne pourrait pas devenir facile d'accès.Chiwaw a écrit : Bien sûr qu'il ne le faut pas, mais le cinéma hollywoodien et le cinéma américain sont plus facile d'accès que bien d'autres cinéma d'ailleurs.
C'est une langue humaine aussi l'espéranto, le fait qu'elle soit logique et plus facile à apprendre ne change pas cela. Ce n'est pas comme si c'est une langue de robot.Chiwaw a écrit : En tant que programmeur je partage le même engouement que toi pour les choses bien structurés, concises, élégantes. Ce qu'est définitivement l'espéranto. Par contre ces qualités, lorsque l'on parle de langue humaines et du côté réaliste de la chose, ne sont pas suffisantes, même loin de là, à mon avis.
Premièrement ce n'est pas pour chaque humain, comme chaque humain sur la terre ne passe pas des années d'apprentissage de l'anglais. Je ne crois pas qu'il est nécessaire que toute la planète apprennent l'espéranto en même temps pour que ce soit profitable. Quand la langue anglaise est devenu petit à petit la langue dominante, ce n'est pas tous les pays qui se sont mis à apprendre l'anglais au même moment.Chiwaw a écrit : Ça ne se compare pas du tout à mon avis. Avec le système métrique tu parle d'une simple conversion de valeurs, ça prends au plus une heure pour comprendre un nouveau système de mesure, l'important c'est juste d'avoir la formule de conversion. Le reste viens avec le temps au fur et à mesure de l'adoption.
Pour l'espéranto, tu parle de plusieurs années d'apprentissages pour CHAQUE humains, que tu doit convaincre dès le départ qu'ils ne perdent pas leur temps et que oui oui, le reste de la planète fait le même effort, on vous le promet.
Sujet : ETYMOLOGIE...BeRReGoN a écrit :Un petit ajout de lien plus en rapport avec la dérivation du sujet qu'il a eu lieu plus tôt. Je m'en viens pire que certains Zozo.![]()
http://www.esperanto.qc.ca/fr/francais_artificiel
Je trouve qu'il y a de bonnes informations sur le français québécois vs le français normatif international ("le français correct").
En fait, toute la section FAQ du site espéranto-québec est intéressante à lire avec ces nombreux suppléments d'information.
J'aurais voulu donner de très bonnes raisons pour lutter contre l'anglais comme unique langue internationale que je n'aurais pas fait mieux. Tu résumes parfaitement le pourquoi c'est une mauvaise chose et qu'une langue neutre comme l'Espéranto serait une bonne chose.Chiwaw a écrit :J'ai un couple d'amis à Seattle qui parlent parfaitement l'espéranto. Et ça ne leur donne rien à part le fait qu'ils sont des amoureux des langues, et du coup c'est plus un hobby pour eux qu'autre chose.
Sinon je ne comprends pas l'anglophobie. L'anglais existe et est déjà implanté partout sur la planète comme langue internationale. Super! Pourquoi changer quoi que ce soit? Le but suprême n'est pas de savoir quelle langue en particulier, ça on s'en fout. Le but est de tous avoir une langue commune qui nous permettra éventuellement de communiquer avec les 7 autres milliards de personnes sur la planète.
L'infrastructure d'enseignement est déjà là, la langue est déjà rependu et accepté globalement comme langue seconde, elle est relativement facile à apprendre, le cinéma et la télé hollywoodienne est facile d'accès à la masse pour la pratique, etc.
L'espéranto est une déviance artistique d'une petite poignée d'amoureux des langues (ou parfois d'anglophobes). Elle n'a aucun futur ou application réelle.
Réponse tardive, mais en revenant chercher le lien menant au projet Babel, j'ai relu ce fil de discussion pour voir si je n'avais pas trop dit de conneries et ça m'a donné le goût de répondre à ton message.popeye a écrit : Mon opinion maintenant c'est que c'est mieux de se servir de l'anglais même si c'est encore empreint d'un certain impérialisme culturel. Prenons le fait accompli. Nous avons l'avantage de bénéficier de deux bonnes cultures.![]()
Quel avantage cela a-t-il donné aux américains ? Ne pas confondre cause et conséquence, l'anglais s'impose car effectivement leur économie est prédominante et ils ont su la propager internationalement (notamment au travers du commonwealth), et... qu'elle est plus facile à apprendre que le français. La langue internationale était le français au début, mais donnez le choix entre français et anglais, tout le monde opte pour l'anglais pour des raisons évidentes de facilité d'apprentissage.- Ça donne un trop grand avantage à la nation ayant cette langue (quand on voit l'impérialisme américain à l'oeuvre, on comprend vite pourquoi c'est un problème)
L'anglais est imparfait, c'est évident. Cependant, même si oralement cela peut parfois poser problème, l'écrit est compréhensible aussi bien par un indien que par un français. Certes cela peut poser des problèmes juridiques, mais les anglais ont un système judiciaire qui fonctionne, et la littérature scientifique montre qu'il est possible d'être précis avec cet outil.Une langue n'est pas juste une affaire de syntaxe. Il y a les expressions et la façon de parler qui vient avec. Cela peut causer des problèmes jusqu'au niveau juridique et des problèmes d'interprétations.
Tu peux pondre un décret que cela n'y changera rien.Chose certaine, une telle langue ne s'imposera jamais par elle même. Ça prend un décret de l'ONU avec une volonté de tous d'embarquer là dedans.
Voilà bien de "l'anti-américanisme primaire" ! Et autrement, peu importe qui est le vecteur si la langue en question permet de partager avec le reste du monde. C'est (hélas ?) l'anglais, mais quelque soit la langue elle ne permet pas grand chose de plus aux pays pour qui c'est la langue maternelle.Sinon, la langue qui gagnera sera celle de l'empire le plus impitoyable.
Je ne pense pas que l'anglais soit plus facile à apprendre que le français. C'est un mythe entretenu pour justifier la situation actuel de l'anglais. La vérité c'est qu'autrefois la France constituait une puissance coloniale imposante, mais que la Grande-Bretagne l'a largement dépassé depuis. On choisit l'anglais pour son prestige et non pour sa facilité... autrement tout le monde choisirait de parler l'espéranto! (beaucoup plus facile à apprendre...)La langue internationale était le français au début, mais donnez le choix entre français et anglais, tout le monde opte pour l'anglais pour des raisons évidentes de facilité d'apprentissage.
Parce que tu perdrais ta job?De plus, j'oeuvre dans le domaine de la traduction, alors les projets de langue universelle, ça ne m'enchante guère.
Comparer l'anglais à une technologie moderne c'est comme dire que toutes les autres langues sont moins performantes. Pour rester dans la technologie, autant dire que Windows est ce qui est moderne et mac ou linux ou autres est ce qui essai de le rattraper alors qu'en fait c'est souvent l'inverse.Nocternity a écrit :Ça me fait penser à certains mouvements qui refusent de se servir de technologies modernes...
Je suis d'accord qu'une langue internationale des affaires (que ce soit à l'époque du Latin, du français ou de l'anglais), elle est avant tout choisis pour son importance affaire/politique que pour sa facilité.Feel O'Zof a écrit :Je ne pense pas que l'anglais soit plus facile à apprendre que le français. C'est un mythe entretenu pour justifier la situation actuel de l'anglais.