Je plaisante. L'idée de libre arbitre est antérieure aux religions du Livre, bien sûr. Il remonte à la création des dieux ? Au moment où l'humain a pris conscience d'être conscient ? Va savoir…jean7 a écrit : 14 juil. 2018, 06:14 Mais surtout, je ne suis pas 100% convaincu qu'il serve à quoi que ce soit de rattacher une idée quelle qu'elle soit à telle ou telle idéologie pour l'évaluer.
Question, le LA, il est communiste ou libéral ?(certains ne comprennent que ce clivage)
D'une manière générale, la "Liberté", c'est émotivement très chargé. C'est un symbole fort qui est récupéré par tout le monde.
Déjà, l'inconscient désapprend beaucoup moins vite que le conscient (s'il désapprend, même). Mais les déterminants (outre les déterminants extérieurs), ce n'est pas que l'inconscient du cerveau, c'est aussi le reste du corps (quelque chose me dit d'ailleurs que l'attachement au libre arbitre a beaucoup à voir avec l'arrogance de la jeunessejean7 a écrit :La nature ayant bien fait les choses, la boule de neige ne croit pas sans cesse car le cerveau intègre une capacité précieuse autant que gênante : l’oubli (encore qu'un neurobio m'a assuré que le cerveau ne désapprend pas... on peut oublier ce que l'on a su, il ne peut pas ne plus savoir faire une chose qu'il a faite... mais c'est très compliqué quand on rentre là-dedans, sans guide on ne peut que se perdre).

Je ne vois pas bien ce que tu veux dire. Bien sûr que les individus existent et je prends en compte leur naissance et leur mort. Ce qui n'existe(rait) pas (oui, je ne considère pas les expériences de type Libet comme définitives à l'heure actuelle), c'est la notion "d'individu responsable, en toute conscience".jean7 a écrit :Bref, en effet, à l'échelle ou tu te place, les individus n'existant pas (tu ne prend en compte ni leur naissance ni leur mort), je te confirme qu'ils n'ont pas de libre arbitre, ni de liberté, ni rien qui ressemble.
...Et en conséquence, la notion "d'individu responsable, en toute conscience" étant à la base de la "faute" et du "mérite" et de tout leur cortège de jugements de valeur, tout ça n'existe pas non plus, hop là ! (on est tranquille et la vie est belle).

Dans la pratique, évidemment (si un jour ça s'avérait prouvé et reconnu du public), la personne sociale évoluerait dans un genre de déterminisme mitigé… mais ça pourrait avoir un impact intéressant en terme de santé mentale en relativisant beaucoup de conflits intérieurs. A terme, évidemment, parce qu'il faut attendre les premiers individus déterminés par le concept de déterminisme

(Oui, parce qu'il y a un biais plus qu'important à préjuger d'une société déterministe à partir d'une cognition entièrement basée sur la notion de libre arbitre).