SHERKAT SE FAIT SERMONNER (SUITE)
Un peu biaisé ce milieu ...
What does the Regnerus controversy show about the politics of doing science? Most would acknowledge that science, particularly policy-relevant social science, is seldom value free. But the Regnerus controversy illustrates that oftentimes it is value dependent. The kind of science that gets conducted on policy-relevant questions, how findings are interpreted and received, and the degree of critical scrutiny such studies receive frequently is dependent upon scientists’ sociopolitical views.
Scientific Groupthink
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The Regnerus case illustrates a sociopolitical groupthink operating in the social scientific community. Although Professor Sherkat (2012, p. 1347) asserts that “family scholars tend to be conservative,” surveys of the professoriate consistently find faculties (including those in disciplines closest to family studies like sociology and psychology) to be very lopsidedly liberal (Klein and Stern 2009a), and few would argue that conservatives dominate the field (Glenn 2001). The political imbalance is particularly acute in the social sciences, with conservative-liberal ratios of between 8:1 and 30:1 in most disciplines (Klein and Stern 2009a), and particularly with respect to social issues (Inbar and Lammers 2012) like gay marriage.
Such homogeneity of sociopolitical views among social scientists almost invariably leads to “groupthink,” a phenomenon that occurs when group members have relatively homogeneous backgrounds or ideological views (Janis 1982).With this groupthink comes the negative stereotyping and discounting of conservative perspectives, the failure to consider conservative-friendly (as compared with liberal-friendly) question framing, outcome measure selection, and data interpretation, as well as self-censorship and pressure on dissenters (Klein and Stern 2009b). A national survey of psychology professors (published in Perspectives on Psychological Science, a leading academic journal of the Association for Psychological Science), found that one in four reported that they would be less likely to give a positive recommendation on a journal manuscript or grant application having a conservative perspective, and one in six would be less likely to invite conservative colleagues to participate in a symposium (Inbar and Lammers 2012). In sociology, Smith (2012) notes that:
The temptation . . . to advance a political agenda is too often indulged in sociology, especially by activist faculty in certain fields, like marriage, family, sex, and gender . . . Research programs that advance narrow agendas compatible with particular ideologies are privileged . . . the influence of progressive orthodoxy in sociology is evident in decisions made by graduate students, junior faculty, and even senior faculty about what, why, and how to research, publish, and teach . . . The result is predictable: Play it politically safe, avoid controversial questions, publish the right conclusions (Smith 2012, p. 3)
Qu'est-ce que la controverse Regnerus montre sur l'impact de la politique en science? La plupart des gens reconnaissent que les sciences, particulièrement les sciences sociales aux implications politiques, sont rarement libres de jugement de valeur. Mais la controverse Regnerus illustre que, souvent, elles sont totalement dépendantes des valeurs. Le type de science qui est conduite sur les questions aux implications politiques, la façon dont les résultats sont interprétés et reçus, et le degré d'examen critique que ces études reçoivent dépendent fréquemment de vue sociopolitique des scientifiques.
Groupthink scientifique
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Le cas Regnerus illustre une pensée sociopolitique de groupe opérant dans la communauté scientifique sociale. Bien que le professeur Sherkat (2012, p. 1 347) affirme que «les spécialistes de la famille ont tendance à être conservateur», les enquêtes sur le corps professoral ont montré constamment que cette communauté (y compris ceux dans les disciplines les plus proches des études de la famille comme la sociologie et la psychologie) était très assimétriquement libérale (Klein et Stern 2009a), et rares sont ceux qui soutiennent que les conservateurs dominent ce champ (Glenn 2001). Le déséquilibre politique est particulièrement aigu en sciences sociales, avec des ratios conservatrice-libérale entre 8: 1 et 30: 1 dans la plupart des disciplines (Klein et Stern, 2009a), et en particulier en ce qui concerne les questions sociales (Inbar et Lammers 2012) comme le mariage gay.
Une telle homogénéité de vues sociopolitiques entre les chercheurs en sciences sociales conduit presque invariablement au «groupthink», un phénomène qui se produit lorsque les membres du groupe ont des antécédents ou des vues idéologiques relativement homogènes (Janis, 1982). Avec ce groupthink viennent les stéréotypes négatifs et la dévalorisation des points de vue conservateurs, l'échec à considérer les cadres de questions favorisées par les conservateurs (par rapport à ceux favorisés par les libéraux), la sélection des mesures des résultats et d'interprétation de données, ainsi que l'auto-censure et la pression sur les dissidents (Klein et Stern, 2009b). Une enquête nationale portant sur les professeurs de psychologie (publié dans Perspectives on Psychological Science, revues savantes de premier plan publié par l'Association for Psychological Science), a constaté qu'un professeur sur quatre indiquait qu'il serait moins susceptibles de donner une recommandation positive à un manuscrit de journal ou une demande de subvention ayant un point de vue conservateur, et que un sur six serait moins susceptible d'inviter des collègues conservateurs à participer à un colloque (Inbar et Lammers 2012). En sociologie, Smith (2012) note que:
La tentation . . . de faire avancer un agenda politique est trop souvent donné en sociologie, en particulier par le corps professoral militant dans certains domaines, comme le mariage, la famille, le sexe, et le genre . . . Les programmes de recherche qui font progresser les agendas étroitement compatibles avec une idéologies particulières sont privilégiés. . . l'influence de l'orthodoxie progressiste en sociologie est évidente dans les décisions prises par des étudiants diplômés, des professeurs débutants, et même des professeurs chevronnés à propos de quoi, pourquoi, et comment faire des recherches, de publier et d'enseigner. . . Le résultat est prévisible: Jouer sûr politiquement, éviter les questions controversées, publier les bonnes conclusions ( Smith 2012, p 3)
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell