Cartaphilus a écrit : 19 sept. 2019, 11:58
Vous demandez à vos interlocuteurs de regarder une vidéo de 1 heure 35 minutes et 54 secondes... Peut-être eût-il été judicieux d'en extraire la substantifique moelle en citant les extraits à vos yeux les plus pertinents.
[Pour mémoire : url_de_la_vidéo#t=..h..m..s].
J'ai du, à égalité de devoir, m'envoyer des heures de lectures et de visionnages lorsque certains m'ont mis des liens. L'intégralité me semble être l'extrait nécessaire. Désolé de ne pas arriver à être synthétique.
J'étais ravi de voir ce personnage s'exprimer avec autant de proximité vis-à-vis de ma pensée. Et cela me permettait de la rendre plus digeste pour ceux ici qui s'intéresse au débat en cours.
J'ai écouté le podcast de France Culture de 8 heures sur le fameux
faux Grand Débat entre Macron et les "intellectuels" universitaires. J'estime que si l'on s'intéresse à un sujet il faut aller au-delà du résumé ou de la synthèse. ça fait le tri, ceux qui n'iront pas voir la vidéo en entier... et qui attendent de moi un concentré ou un ciblage... ne voudront plus débattre avec moi probablement. C'est le jeu. J'assume.
Votre référence, Jean Bricmont, semble beaucoup moins catégorique que vous, quant à la différence entre la critique d'une idée et celle de la personne qui la défend : « Si on critique une religion, on est aussi en général critique des gens qui la propagent, qui la défendent, qui y croient etc.
C'est très difficile de faire cette distinction ».
Peut-être est-il moins catégorique mais cela se rapproche en partie. Plus les gens font l'effort de se rapprocher de votre vision, plus vous être enclin à changer votre position. Alors peut-être serai-je moins extrémiste à partir de maintenant. Pour moi, une pensée ou une opinion est dynamique et interactive donc au fur et à mesure que l'on délaye sa pensée dans celle de l'autre... on se rend mieux compte de notre réalité profonde sur ce que nous pensons.
La distinction se fera par l'échange verbale avec les gens "victimes" de ladite critique. Pour cela il nous faut du débat de qualité entre les personnes... d'où les ateliers constituants surtout pour ériger des lois. Car, en définitive, que vous parliez à votre épouse, votre époux, votre enfant, patron, voisin, ou jenesaisqui... le seul but véritable du logos c'est la loi que vous allez en extirper pour la rendre réelle.
ça peut aller du burkini, des bonbons de votre enfant ou du choix de votre week-end en famille... vous ne faites qu'ériger des lois, des contrats sociaux qui guident nos vies. Alors la distinction, oui, elle est extrêmement difficile mais en parlant, discutant, on peut vraiment arriver à s'entendre même s'il faut 10 ans...