Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Publié : 12 sept. 2025, 15:18
Un espoir de ralentissement du réchauffement climatique est la possible diminution de la population mondiale.
Débattons sans nous battre !
https://forum-sceptique.com/
C'est une nécessité à plus long terme si l'humanité voulait préserver le reste de la planète en diminuant l'impact de ses diverses pollutions; ce qui permettrait aux autres espèces de reprendre de la vigueur. Dans le cas spécifique des dérèglements climatiques, l'effet de la diminution de la population prendrait tellement de temps à se faire sentir que ça n'est pas la solution prioritaire.richard a écrit : 12 sept. 2025, 15:18 Un espoir de ralentissement du réchauffement climatique est la possible diminution de la population mondiale.
Une bonne guerre mondiale ?richard a écrit : 12 sept. 2025, 15:18 Un espoir de ralentissement du réchauffement climatique est la possible diminution de la population mondiale.
CoucouLoutredeMer a écrit : 12 sept. 2025, 19:38 Argument moins discutable, JM Jancovici disait déjà il y a une décennie ou deux qu'il fallait pour ne pas augmenter le réchauffement (donc encore loin de le diminuer), réduire nos émissions de 5% par an.
Ce qui veut dire stopper quasi totalement l'activité mondiale pendant 18 jours par an, soit 1,5 jour par mois. C'est largement faisable. (Mais ça ne se fera pas)
Heureusement, ce n'est pas cette sensibilité là le problème (d'autant qu'elles est plutôt en déclin... ...zut, j'ai oublié une des religons), car réduire la population n'est pas la solution (nous n'en avons pas le temps en regard du problème à résoudre, comme vous le signalez d'ailleurs)...Jean-Francois a écrit : 12 sept. 2025, 16:13Evidemment, l'idée de diminuer la population heurte différentes sensibilités, notamment des sensibilités religieuses.
Ca ne marcherait pas sans changement de ce qui est produit, car cela engendrerait une réduction trop forte de pouvoir d'achat source de tensions sociales conduisant à une explosion. La solution passe donc par une évolution forte de nos modes de consommation et de production limitant l'impact contraignant de la baisse des ressources et flux physiques (notamment en énergie) alimentant notre outil de production. Cette évolution doit porter sur l'alimentation, sur le logement, sur la consommation, sur la mobilité, sur le numérique...LoutredeMer a écrit : 12 sept. 2025, 19:38JM Jancovici disait déjà il y a une décennie ou deux qu'il fallait pour ne pas augmenter le réchauffement (donc encore loin de le diminuer), réduire nos émissions de 5% par an. Ce qui veut dire stopper quasi totalement l'activité mondiale pendant 18 jours par an, soit 1,5 jour par mois. C'est largement faisable. (Mais ça ne se fera pas)
Salut shisha, si l'activité diminue, le pourcentage aussi.shisha a écrit : 13 sept. 2025, 00:14CoucouLoutredeMer a écrit : 12 sept. 2025, 19:38 Argument moins discutable, JM Jancovici disait déjà il y a une décennie ou deux qu'il fallait pour ne pas augmenter le réchauffement (donc encore loin de le diminuer), réduire nos émissions de 5% par an.
Ce qui veut dire stopper quasi totalement l'activité mondiale pendant 18 jours par an, soit 1,5 jour par mois. C'est largement faisable. (Mais ça ne se fera pas)
Pour ma part j'avais également retenu ces 5% mais c'était de mémoire pour atteindre la neutralité la Carbonne (d'ici 2050 il me semble).
5% en moins par rapport à l'année précédente à chaque fois.
Si on prenait par exemple l'activité mondiale, au bout de quelques années cela représenterait plus de la moitié de l'activité mondiale et bien plus par la suite.
On peut faire plusieurs choses à la fois et réduire la population humaine est important pour la survie de la planète en son ensemble. Ça n'est pas parce que l'impact sur le cas spécifique des dérèglements climatiques ne se ferait pas avant un bon moment qu'il ne faut rien faire de ce côté-là. (Et montrer que les religions ne servent qu'à stagner dans le passé aide à diminuer leur bilan plus nocif que positif.) La pollution thermique n'est pas la seule pollution anthropique.ABC a écrit : 13 sept. 2025, 00:44Heureusement, ce n'est pas cette sensibilité là le problème (d'autant qu'elles est plutôt en déclin... ...zut, j'ai oublié une des religons), car réduire la population n'est pas la solution (nous n'en avons pas le temps en regard du problème à résoudre, comme vous le signalez d'ailleurs)Jean-Francois a écrit : 12 sept. 2025, 16:13Evidemment, l'idée de diminuer la population heurte différentes sensibilités, notamment des sensibilités religieuses.
C'est quoi la direction appropriée? C'est quoi les "vrais besoins"?et que nous parvenions à trouver la motivation pour faire évoluer notre système de valeurs dans la direction appropriée
Il y a des gens pour qui "la croissance" correspond aux "besoins réels" de votre manière d'aborder le problème qui consiste à garder pas mal la même base que l'actuelle en espérant que ça conduise à un résultat différent. Si vous voulez réellement que ça change, à mon avis, il vaudrait mieux changer ces bases. Se débarrer des idées comme capitalisme, profit, PIB, etc. et faire dériver la fixation qui est actuellement sur l'argent vers d'autres valeurs/priorités serait déjà un bon début....malheureusement, il y a une autre sensibiité, assez répandue celle-là, qui freine la reconnaissance des causes de notre problème et donc leur solution : reconnaître qu'une croissance de 7% par an conduit à un doublement tous les 10 ans, donc à une multiplication par 2^10 = 1000 en un siècle
Quelques exemples :
Quelques exemples :
LoutredeMer a écrit : 13 sept. 2025, 01:44
JM Jancovici disait déjà il y a une décennie ou deux qu'il fallait pour ne pas augmenter le réchauffement (donc encore loin de le diminuer), réduire nos émissions de 5% par an.
Ce qui veut dire stopper quasi totalement l'activité mondiale pendant 18 jours par an, soit 1,5 jour par mois. C'est largement faisable. (Mais ça ne se fera pas)
Salut shisha, si l'activité diminue, le pourcentage aussi.
Faut savoir ce que l'on veut : la polynésie (entre autres ) va bientot perdre 1/3 de son territoire (hausse de l'océan). Les Français étaient prêts à accepter 2 jours de congés en moins (travaillés) sur suggestion de Bayrou. . C'est inacceptable.C'est exactement l'inverse. Depuis quand rester à la maison 1jour et demi par mois est-il inaceptable ni impossible? L'occasion de jouer avec les enfants, de se ressourcer pour être plus performant, de ne plus se rendre complice de cette bouffe grasse et insipide qu'on achète presque par réflexe, de profiter du présent?
?shisha a écrit : 13 sept. 2025, 12:43Réduire de 5 % est loin d'être suffisant, c'est plutôt réduire 5% à chaque fois par rapport à l'année précédenteLoutredeMer a écrit : 13 sept. 2025, 01:44 JM Jancovici disait déjà il y a une décennie ou deux qu'il fallait pour ne pas augmenter le réchauffement (donc encore loin de le diminuer), réduire nos émissions de 5% par an.
?
"Réduire de 5% par an" et "réduire de 5% par an par rapport à l'année précédente", c'est la même chose , non ?
(et accessoirement, si on réduit de 5% par an par rapport aux chiffres de l'année de départ, c'est plus important que de réduire de 5% par par rapport à l'année précédente).
Ou alors je n'ai rien compris.
Si. J'ai retrouvé la vidéo de Jancovici à 0 mn 28 s:shisha a écrit : 13 sept. 2025, 17:49 Inso :1.5 jours par mois pour ne plus participer au réchauffement, cela ne colle pas, c'est trop peu.?
"Réduire de 5% par an" et "réduire de 5% par an par rapport à l'année précédente", c'est la même chose , non ?
(et accessoirement, si on réduit de 5% par an par rapport aux chiffres de l'année de départ, c'est plus important que de réduire de 5% par par rapport à l'année précédente).
"Il faut que les émissions planétaires baissent de 5% par an si on veut tenir l'objectif 2° (sachant que l'objetif 1,5° est mort, malheureusement."
Rien compris.En gros dans l'un à la 25 ème année, tu perds 72 % des jours de travails sur les 365j (si je ne me trompe pas : 1 - 0.95^25).
Oui, c'est ce que semble dire Janco. Bon, il y a quand meme le "actuellement".Et dans l'autre (propos de Loutre, ce que j'ai compris), à la 25 ème année, tu ne perds toujours que 5% des jours de travail sur les 365j.
Oui, c'est ce que semble dire Janco. Bon, il y a quand meme le "actuellement".
Oui Janco parlait bien en effet des émissions de CO2.Gwanelle a écrit : 15 sept. 2025, 11:43 Ce que proposes le shift Project, c'est une transition de l'économie amenant une baisse de 5% par an des émission de CO² (et non pas de baisser le temps de travail humain de 5% par an en gardant nos activités actuelles telles qu'elles sont)
NOn, c'est délirant. Je pense que Jancovici veut dire baisser de 5% une fois et s'y tenir tous les ans.shisha a écrit : 15 sept. 2025, 12:54
Avec les émissions de CO2 on retrouverait aussi une baisse de 72% au bout de 25 ans (par exemple), à la 25 année on n'aurait pas une baisse de 5 % des émissions par rapport à l'année 1 mais 5% par rapport à l'année 24 (soit 72% en moins au total sur 25 ans).
Bien plus que ça.Durant la COVID, les émissions de CO2 avait baissé de 5% (ou un peu plus).
c'est bien une baisse des émission de CO² de 5% par an qui est nécessaire (donc 72% en un quart de siècle)LoutredeMer a écrit : 16 sept. 2025, 14:45NOn, c'est délirant. Je pense que Jancovici veut dire baisser de 5% une fois et s'y tenir tous les ans.shisha a écrit : 15 sept. 2025, 12:54
Avec les émissions de CO2 on retrouverait aussi une baisse de 72% au bout de 25 ans (par exemple), à la 25 année on n'aurait pas une baisse de 5 % des émissions par rapport à l'année 1 mais 5% par rapport à l'année 24 (soit 72% en moins au total sur 25 ans).
Je trouve 7%Bien plus que ça.
https://atmosphere-climat.com/les-impac ... s-carbone/La pandémie de Covid-19 a déclenché des changements importants dans les émissions de carbone à travers le monde. En raison des mesures de confinement, une baisse spectaculaire de 7 % des émissions de CO2 d’origine fossile a été enregistrée en 2020, résultant d’une réduction des activités industrielles et de la mobilité.
Ben non. Si on conservait le même type d'activité (pas d'évolution de nos modes de consommation et de production), il faudrait baisser notre activité de 5% tous les ans, pas la baisser une seule fois de 5% puis garder le même niveau activité ensuite. Ce n'est bien sûr pas ainsi qu'il faut procéder. Il faut transformer nos modes de consommation et de production de façon appropriée afin de les décarbonner et afin de les rendre compatibles avec la préservation de notre biosphère nourricière, avec la protection de notre santé et avec les limites d'un monde aux ressources finies (1)...LoutredeMer a écrit : 16 sept. 2025, 14:45 Je pense que Jancovici veut dire baisser de 5% une fois et s'y tenir tous les ans.
Comment faire sans la participation active des gouvernements et industriels concernée ? Alors que le nombre de gouvernement ayant un minima d'actions climatiques dans leur programme se réduit comme peau de chagrin et que les gros industriels en profitent pour se débarrasser des régulations environnementales et saboter les COP (climat, biodiversité, plastiques...)ABC a écrit : 16 sept. 2025, 22:34 Ce n'est bien sûr pas ainsi qu'il faut procéder. Il faut transformer nos modes de consommation et de production de façon appropriée afin de les décarbonner et afin de les rendre compatibles avec la préservation de notre biosphère nourricière, avec la protection de notre santé et avec les limites d'un monde aux ressources finies (1)...
Vu comme ça je suis d'accord. Ma solution est un peu trop radicale et irréaliste.ABC a écrit : 16 sept. 2025, 22:34Ben non. Si on conservait le même type d'activité (pas d'évolution de nos modes de consommation et de production), il faudrait baisser notre activité de 5% tous les ans, pas la baisser une seule fois de 5% puis garder le même niveau activité ensuite. Ce n'est bien sûr pas ainsi qu'il faut procéder. Il faut transformer nos modes de consommation et de production de façon appropriée afin de les décarbonner et afin de les rendre compatibles avec la préservation de notre biosphère nourricière, avec la protection de notre santé et avec les limites d'un monde aux ressources finies (1)...LoutredeMer a écrit : 16 sept. 2025, 14:45 Je pense que Jancovici veut dire baisser de 5% une fois et s'y tenir tous les ans.
...sans pour autant réduire drastiquement notre activité et sans impacter drastiquement notre niveau de vie. Bon, il faudra quand même y parvenir tout en réduisant nettement la consommation des ressources non renouvelables et en divisant par à peu près 2 (en tout, pas chaque année) la consommation des ressources renouvelables (pour que nous ne consommions pas plus en un an que ce que la nature est capable de renouveler en un an).
Fatalement de la sobriété (réduire, réparer-réutiliser, recycler) et des reconcements à arbitrer seront nécessaires. Des remplacements/modifications aussi seront nécessaires (consommation de viande de ruminants et de laitages, modes de déplacement et de communication, chauffage et isolation des logements, surfaces construites et surfaces artificialisées, biens de consommation, numérique...), mais il n'est pas nécessaire (heureusement) d'adopter un mode de vie Amish. De toutes façons, on ne pourrait pas nourrir, donner accès à l'eau potable, donner accès aux soins de santé, habiller, loger... 8 Mds d'êtres humains avec une économie Amish.
Il est toutefois important de connaître les ordres de grandeurs des transformations à mener à bien et leur impact pour ne pas se laisser berner par des discours démagogiques nous certifiant que l'on peut et doit se battre pour continuer à foncer dans le mur parce que c'est un droit acquis (des discours démagogiques se reconnaissant au fait que les solutions proposées sont simples, évidentes, sans douleur à part pour les "coupables"... ...et bien sûr fausses)
(1) Il faut, tout particulièrement, faire évoluer nos modes de production d'énergie et donc aussi passer à l'emploi d'énergies décarbonnées... ...sans oublier les transformations de nos modes de production, de consommation et le passage à l'agroécologie nécessaires pour protéger notre biosphère nourricière et notre santé.
OUi. Ce sont les premiers concernés dans la transformation écologique.Inso a écrit :Comment faire sans la participation active des gouvernements et industriels concernée ? Alors que le nombre de gouvernement ayant un minima d'actions climatiques dans leur programme se réduit comme peau de chagrin et que les gros industriels en profitent pour se débarrasser des régulations environnementales et saboter les COP (climat, biodiversité, plastiques...)
je vois plutot ça comme un noeud gordien, tout (le système) est tellement interconnecté qu'il n'y pas vraiment d'endroit précis où trancher pour que tout le reste se déroule naturellement .LoutredeMer a écrit : 17 sept. 2025, 22:02OUi. Ce sont les premiers concernés dans la transformation écologique.Inso a écrit :Comment faire sans la participation active des gouvernements et industriels concernée ? Alors que le nombre de gouvernement ayant un minima d'actions climatiques dans leur programme se réduit comme peau de chagrin et que les gros industriels en profitent pour se débarrasser des régulations environnementales et saboter les COP (climat, biodiversité, plastiques...)
Rien d'étonnant, le monde scientifique est fait d'humains, dont les motivations, quelle que soit la carrière qu'ils choisissent, ne sont tout naturellement pas uniformes. Autrement dit, tout les scientifiques ne s'engagent pas dans la science pour des raisons purement rationnelles ni altruistes, ils sont forcément influencés par le milieu dans lequel ils sont nés, ont grandi, fait leurs études, choisi leur chemin, vécu leur vie personnelle comme publique, etc.Gwanelle a écrit : 24 sept. 2025, 11:27 ………
Aprés avoir pensé à ça, je me suis alors posé la question de la mise en pratique de cette idée, c'est à dire : serait il possible pour la communauté scientifique de décider tous ensemble de faire simultanément grève ? et que cette grève soit respectée pour tous les scientifique ...
Ben non !!! C'est quasi impossible !
Du coup, j'en ai conclus cette chose effrayante : le monde scientifique , qui n'est même pas capable de se décider de faire grève tous ensemble ( et faire grève c'est rien : pour faire grève il SUFFIT DE RESTER CHEZ SOI ... simple !! ) espèrent, par contre, que les décideurs du monde entier sachent prendre TOUS ENSEMBLES des mesures très compliqués (bien plus compliqué qu'une simple grève tous ensemble) à mettre en place et à expliquer à leurs peuples .
conclusion: le monde scientifique espère que les décideurs sachent faire quelque chose globalement (chose que le monde scientifique ne sait pas faire lui-même, y compris pour une décision très simple) .