Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Un espoir de ralentissement du réchauffement climatique est la possible diminution de la population mondiale.
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
C'est une nécessité à plus long terme si l'humanité voulait préserver le reste de la planète en diminuant l'impact de ses diverses pollutions; ce qui permettrait aux autres espèces de reprendre de la vigueur. Dans le cas spécifique des dérèglements climatiques, l'effet de la diminution de la population prendrait tellement de temps à se faire sentir que ça n'est pas la solution prioritaire.richard a écrit : 12 sept. 2025, 15:18 Un espoir de ralentissement du réchauffement climatique est la possible diminution de la population mondiale.
Évidemment, l'idée de diminuer la population heurte différentes sensibilités, notamment des sensibilités religieuses. Et ces mentalités superstitieuses sont encore très fortes dans certains coins, dont aux USA. (De manière générale, l'idée que la population doit être forte est plus forte dans les milieux on craint fortement l'idée du changement, du progrès, de la nouveauté. Bref, plus vers la "droite", conservatrice et religieuse, que vers la "gauche", libérale* et moins dogmatique.) C'est un des nombreux freins à des solutions qui passent par des mesures mondiales (avec les nationalismes, etc.).
Jean-François
* Dans le sens politique, pas économique.
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Une bonne guerre mondiale ?richard a écrit : 12 sept. 2025, 15:18 Un espoir de ralentissement du réchauffement climatique est la possible diminution de la population mondiale.

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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Argument moins discutable, JM Jancovici disait déjà il y a une décennie ou deux qu'il fallait pour ne pas augmenter le réchauffement (donc encore loin de le diminuer), réduire nos émissions de 5% par an.
Ce qui veut dire stopper quasi totalement l'activité mondiale pendant 18 jours par an, soit 1,5 jour par mois. C'est largement faisable. (Mais ça ne se fera pas
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Ce qui veut dire stopper quasi totalement l'activité mondiale pendant 18 jours par an, soit 1,5 jour par mois. C'est largement faisable. (Mais ça ne se fera pas

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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
CoucouLoutredeMer a écrit : 12 sept. 2025, 19:38 Argument moins discutable, JM Jancovici disait déjà il y a une décennie ou deux qu'il fallait pour ne pas augmenter le réchauffement (donc encore loin de le diminuer), réduire nos émissions de 5% par an.
Ce qui veut dire stopper quasi totalement l'activité mondiale pendant 18 jours par an, soit 1,5 jour par mois. C'est largement faisable. (Mais ça ne se fera pas)
Pour ma part j'avais également retenu ces 5% mais c'était de mémoire pour atteindre la neutralité la Carbonne (d'ici 2050 il me semble).
5% en moins par rapport à l'année précédente à chaque fois.
Si on prenait par exemple l'activité mondiale, au bout de quelques années cela représenterait plus de la moitié de l'activité mondiale et bien plus par la suite.
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Heureusement, ce n'est pas cette sensibilité là le problème (d'autant qu'elles est plutôt en déclin... ...zut, j'ai oublié une des religons), car réduire la population n'est pas la solution (nous n'en avons pas le temps en regard du problème à résoudre, comme vous le signalez d'ailleurs)...Jean-Francois a écrit : 12 sept. 2025, 16:13Evidemment, l'idée de diminuer la population heurte différentes sensibilités, notamment des sensibilités religieuses.
...malheureusement, il y a une autre sensibiité, assez répandue celle-là, qui freine la reconnaissance des causes de notre problème et donc leur solution : reconnaître qu'une croissance de 7% par an conduit à un doublement tous les 10 ans, donc à une multiplication par 2^10 = 1000 en un siècle. Or ça n'est pas compatible avec les limites d'un monde fini... ...et viser 3.5%/an c'est quand même 1000^0.5 = 30 en un siècle (On va moins vite dans le mur, mais on y va).
L'idée que l'on ne pourra pas éternellement avoir plus l'année prochaine que l'année précédente, ca ne passe pas bien. 2 siècles de croissance nous ont habitués à une situation de croissance systématique d'une année sur l'autre que l'on a pu croire pérenne. Il ne faut donc pas s'étonner de voir nos dettes gonfler et le jour de dépassement (déjà nettement inférieur à un an) continuer à reculer (nous consommons les ressources renouvelable presque 2 fois plus vite qu'elles ne se renouvellent) sans susciter une forte motivation collective pour y apporter des solutions (plutôt que d'en recenser les justifications)...
...en fait, il peut y avoir croissance du PIB (la somme des valeurs que nous attribuons aux biens et services que nous produisons) tout en réduisant les ressources que nous prélevons pour les produire,..
...mais cela passe par un réajustement de la valeur que nous attribuons aux biens et services produits ainsi qu'aux ressources prélevées, consommées ou détruites sur la base d'une hiérarchie de priorités mieux adpatée à nos réels besoins (et une hiérarchie de valeurs attribuée aux biens, services, ressources, actions et professions cohérente avec ces priorités)...
...et que nous parvenions à trouver la motivation pour faire évoluer notre système de valeurs dans la direction appropriée. C'est difficile. Face à un problème demandant de faire évoluer certaines de nos attentes, priorités et convictions fortes, il est difficile de prendre conscience des biais, explications, justifications (et parfois d'un déni) plus acceptables nous poussant à nous soustraire à notre besoin de changer.
Ca ne marcherait pas sans changement de ce qui est produit, car cela engendrerait une réduction trop forte de pouvoir d'achat source de tensions sociales conduisant à une explosion. La solution passe donc par une évolution forte de nos modes de consommation et de production limitant l'impact contraignant de la baisse des ressources et flux physiques (notamment en énergie) alimentant notre outil de production. Cette évolution doit porter sur l'alimentation, sur le logement, sur la consommation, sur la mobilité, sur le numérique...LoutredeMer a écrit : 12 sept. 2025, 19:38JM Jancovici disait déjà il y a une décennie ou deux qu'il fallait pour ne pas augmenter le réchauffement (donc encore loin de le diminuer), réduire nos émissions de 5% par an. Ce qui veut dire stopper quasi totalement l'activité mondiale pendant 18 jours par an, soit 1,5 jour par mois. C'est largement faisable. (Mais ça ne se fera pas)
...et demande aussi une évolution vers l'agroécologie, vers des modes de production d'énergie décarbonnée et une évolution vers des modes de production plus respectueux de notre biosphère (ça touche absolument tous les volets de notre économie, de son organisation, des filières et emplois correspondants et donc des choix de quotas, taxes et règlements conduisant à ces transformations une fois l'adhésion obtenue sur ces choix et leurs conséquences).
Tout ce travail de recherche, puis choix de solutions, puis mise en place (précédés des négociations requises) ne peut se faire qu'en exploitant et développant, en réseaux internationaux, les compétences (je ne les cite pas. Les champs de compétence à couvrir sont très larges) rassemblées dans divers organismes de recherche, instituts internationaux, associations, entreprises devant collaborer, trouver et proposer des possibles choix de solution, éclairer ces choix auprès de diverses opinions publiques (et, dans une certaine mesure, éclairer les choix des "décideurs" car ils peuvent, eux aussi, jouer un rôle)
La sobriété est bien sûr requise (dont réduire, réutiliser/réparer, recycler) mais si on veut limiter les renoncements requis, il faut nous dépêcher de trouver et mettre en place des choix de solution qui soient les moins contraignants possibles. C'est nécessaire afin de limiter le temps nécessaire pour obtenir des modes de production et de consommation les moins difficilement acceptables ET, cependant, ne conduisant pas à la catastrophe climatique et écologiqueet leur conséquence (en termes, notamment, d'alimentation, d'accès à l'eau potable et de territoires aptes à permettre la vie humaine de 8 Mds d'êtres humains, dans toute la mesure du possible en bonne santé) par insuffisance des transformations de nos modes de consommation et de production en regard des ressources à protéger...
...tout ça sur fond d'instabilité géopolitique et d'objectifs stupides (et préoccupants) de la part de certains dirigeants de notre planète.
Dernière modification par ABC le 13 sept. 2025, 13:57, modifié 1 fois.
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Salut shisha, si l'activité diminue, le pourcentage aussi.shisha a écrit : 13 sept. 2025, 00:14CoucouLoutredeMer a écrit : 12 sept. 2025, 19:38 Argument moins discutable, JM Jancovici disait déjà il y a une décennie ou deux qu'il fallait pour ne pas augmenter le réchauffement (donc encore loin de le diminuer), réduire nos émissions de 5% par an.
Ce qui veut dire stopper quasi totalement l'activité mondiale pendant 18 jours par an, soit 1,5 jour par mois. C'est largement faisable. (Mais ça ne se fera pas)
Pour ma part j'avais également retenu ces 5% mais c'était de mémoire pour atteindre la neutralité la Carbonne (d'ici 2050 il me semble).
5% en moins par rapport à l'année précédente à chaque fois.
Si on prenait par exemple l'activité mondiale, au bout de quelques années cela représenterait plus de la moitié de l'activité mondiale et bien plus par la suite.
Faut savoir ce que l'on veut : la polynésie (entre autres ) va bientot perdre 1/3 de son territoire (hausse de l'océan). Les Français étaient prêts à accepter 2 jours de congés en moins (travaillés) sur suggestion de Bayrou. . C'est inacceptable.C'est exactement l'inverse. Depuis quand rester à la maison 1jour et demi par mois est-il inaceptable ni impossible? L'occasion de jouer avec les enfants, de se ressourcer pour être plus performant, de ne plus se rendre complice de cette bouffe grasse et insipide qu'on achète presque par réflexe, de profiter du présent?
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
On peut faire plusieurs choses à la fois et réduire la population humaine est important pour la survie de la planète en son ensemble. Ça n'est pas parce que l'impact sur le cas spécifique des dérèglements climatiques ne se ferait pas avant un bon moment qu'il ne faut rien faire de ce côté-là. (Et montrer que les religions ne servent qu'à stagner dans le passé aide à diminuer leur bilan plus nocif que positif.) La pollution thermique n'est pas la seule pollution anthropique.ABC a écrit : 13 sept. 2025, 00:44Heureusement, ce n'est pas cette sensibilité là le problème (d'autant qu'elles est plutôt en déclin... ...zut, j'ai oublié une des religons), car réduire la population n'est pas la solution (nous n'en avons pas le temps en regard du problème à résoudre, comme vous le signalez d'ailleurs)Jean-Francois a écrit : 12 sept. 2025, 16:13Evidemment, l'idée de diminuer la population heurte différentes sensibilités, notamment des sensibilités religieuses.
Comme nous avons malheureusement le temps - puisque personne parmi ceux qui ont réellement les pouvoirs de changer les choses n'agit sérieusement pour les changements nécessaires; au contraire, ils font souvent tout pour saboter les efforts que de nombreux groupes font pour que les choses changent (en invoquant l'économie, souvent) -, peut-être qu'il vaudrait mieux commencer par la fin: établir des buts souhaitables plutôt que des moyens. Après tout, quant vous dites:
C'est quoi la direction appropriée? C'est quoi les "vrais besoins"?et que nous parvenions à trouver la motivation pour faire évoluer notre système de valeurs dans la direction appropriée
Il y a des gens pour qui "la croissance" correspond aux "besoins réels" de votre manière d'aborder le problème qui consiste à garder pas mal la même base que l'actuelle en espérant que ça conduise à un résultat différent. Si vous voulez réellement que ça change, à mon avis, il vaudrait mieux changer ces bases. Se débarrer des idées comme capitalisme, profit, PIB, etc. et faire dériver la fixation qui est actuellement sur l'argent vers d'autres valeurs/priorités serait déjà un bon début....malheureusement, il y a une autre sensibiité, assez répandue celle-là, qui freine la reconnaissance des causes de notre problème et donc leur solution : reconnaître qu'une croissance de 7% par an conduit à un doublement tous les 10 ans, donc à une multiplication par 2^10 = 1000 en un siècle
Jean-François
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Quelques exemples :
- pouvoir nous alimenter (le déclin des vers de terres et des insectes polinisateurs induit par nos pratiques agricoles actuelles n'aide pas, l'augmentation des submersions marine, des inondations, des orages de grêles, des redoux et l'extension de la diagonale de la soif induites par le réchaufement climatique non plus)
- pouvoir accéder à l'eau potable. 3 à 5 Mds d'êtres humains seront confrontés à un problème d'accès à l'eau d'ici 2050 selon un rapport du Giec
- disposer de territoires sur lequels la vie humaine est possible pour 8 Mds d'êtres humains et, dans toute la mesure du possible, en bonne santé
Quelques exemples :
- accepter de négocier les contraintes requises pour protéger les ressources dont nous avons besoin pour vivre (cf. le jour de dépassement)
- accepter de négocier les contraintes requises pour limiter les effets nuisibles de nos modes de consommation, de production et d'agriculture sur la santé (produits nocifs pour la santé, pollution, modes de vie ou d'agriculture favorisant les vecteurs de maladies contagieuses)
- veiller dans nos actions ainsi que dans nos contenus et modes de communication à choisir ce qui nous semble favorable au relèvement des défis écologiques et climatiques (plusieurs associations font du bon travail sur ce sujet) et moins à nous trouver des justifications ou des coupables pour ne rien faire
- cesser de nous entretuer ou même seulement de favoriser la radicalisation (par nos propos ou comportements) pour acquérir telle ou telle position dominante (d'une nation, d'une ethnie, d'une religion...) ou encore imposer nos croyances ou modes de vie
- favoriser par nos choix, nos actions et nos modes de communication, des relations sociales, familiales et professionelles harmonieuses, en veillant en particulier au respect de l'autre et notamment au respect de l'altérité.
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
LoutredeMer a écrit : 13 sept. 2025, 01:44
JM Jancovici disait déjà il y a une décennie ou deux qu'il fallait pour ne pas augmenter le réchauffement (donc encore loin de le diminuer), réduire nos émissions de 5% par an.
Ce qui veut dire stopper quasi totalement l'activité mondiale pendant 18 jours par an, soit 1,5 jour par mois. C'est largement faisable. (Mais ça ne se fera pas)
Salut shisha, si l'activité diminue, le pourcentage aussi.
Faut savoir ce que l'on veut : la polynésie (entre autres ) va bientot perdre 1/3 de son territoire (hausse de l'océan). Les Français étaient prêts à accepter 2 jours de congés en moins (travaillés) sur suggestion de Bayrou. . C'est inacceptable.C'est exactement l'inverse. Depuis quand rester à la maison 1jour et demi par mois est-il inaceptable ni impossible? L'occasion de jouer avec les enfants, de se ressourcer pour être plus performant, de ne plus se rendre complice de cette bouffe grasse et insipide qu'on achète presque par réflexe, de profiter du présent?
Pour cesser de contribuer au réchauffement, il faut atteindre la neutralité carbonne.
Réduire de 5 % est loin d'être suffisant, c'est plutôt réduire 5% à chaque fois par rapport à l'année précédente pendant deux ou trois dizaines d'années. Ce par "rapport à l'année précédente " change tout le calcul. En prenant la réduction de l'activité comme référence, ton nombre de jour à ne pas travailler par mois ne cesserait d'augmenter au fur et à mesure des années.
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
?shisha a écrit : 13 sept. 2025, 12:43Réduire de 5 % est loin d'être suffisant, c'est plutôt réduire 5% à chaque fois par rapport à l'année précédenteLoutredeMer a écrit : 13 sept. 2025, 01:44 JM Jancovici disait déjà il y a une décennie ou deux qu'il fallait pour ne pas augmenter le réchauffement (donc encore loin de le diminuer), réduire nos émissions de 5% par an.
"Réduire de 5% par an" et "réduire de 5% par an par rapport à l'année précédente", c'est la même chose , non ?
(et accessoirement, si on réduit de 5% par an par rapport aux chiffres de l'année de départ, c'est plus important que de réduire de 5% par par rapport à l'année précédente).
Ou alors je n'ai rien compris.
Thunderbolt and lightning very, very frightening me (Galileo)
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Il confond peut-être réduire de 5 points et réduire de 5 pourcents.
L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.
-+- Cavanna, François -+-
-+- Cavanna, François -+-
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Inso :
1.5 jours par mois pour ne plus participer au réchauffement, cela ne colle pas, c'est trop peu.
Une décroissance/réduction continue de 5% sur 25 ans c'est différent de réduire une fois 5 % la première année et que par la suite (année suivante ainsi que les suivantes) on ne fait que reporter la baisse de la premiere année (= pas de décroissance de la deuxième à la 25 ème année).
En gros dans l'un à la 25 ème année, tu perds 72 % des jours de travails sur les 365j (si je ne me trompe pas : 365*0.95^25).
Et dans l'autre (propos de Loutre, ce que j'ai compris), à la 25 ème année, tu ne perds toujours que 5% des jours de travail sur les 365j.
Autre exemple, donnes à un trader (privé ou public ?) un milliard tous les ans pendant 100 ans et imaginons une augmentation de 10% annuel, à la fin il n'aura pas 110 milliards mais des milliers de milliards (137 000 milliards, bon le chiffre est tellement énorme qu'il me fait douter un peu ^^).
?
"Réduire de 5% par an" et "réduire de 5% par an par rapport à l'année précédente", c'est la même chose , non ?
(et accessoirement, si on réduit de 5% par an par rapport aux chiffres de l'année de départ, c'est plus important que de réduire de 5% par par rapport à l'année précédente).
Ou alors je n'ai rien compris.
1.5 jours par mois pour ne plus participer au réchauffement, cela ne colle pas, c'est trop peu.
Une décroissance/réduction continue de 5% sur 25 ans c'est différent de réduire une fois 5 % la première année et que par la suite (année suivante ainsi que les suivantes) on ne fait que reporter la baisse de la premiere année (= pas de décroissance de la deuxième à la 25 ème année).
En gros dans l'un à la 25 ème année, tu perds 72 % des jours de travails sur les 365j (si je ne me trompe pas : 365*0.95^25).
Et dans l'autre (propos de Loutre, ce que j'ai compris), à la 25 ème année, tu ne perds toujours que 5% des jours de travail sur les 365j.
Autre exemple, donnes à un trader (privé ou public ?) un milliard tous les ans pendant 100 ans et imaginons une augmentation de 10% annuel, à la fin il n'aura pas 110 milliards mais des milliers de milliards (137 000 milliards, bon le chiffre est tellement énorme qu'il me fait douter un peu ^^).
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