Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Un espoir de ralentissement du réchauffement climatique est la possible diminution de la population mondiale.
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
C'est une nécessité à plus long terme si l'humanité voulait préserver le reste de la planète en diminuant l'impact de ses diverses pollutions; ce qui permettrait aux autres espèces de reprendre de la vigueur. Dans le cas spécifique des dérèglements climatiques, l'effet de la diminution de la population prendrait tellement de temps à se faire sentir que ça n'est pas la solution prioritaire.richard a écrit : 12 sept. 2025, 15:18 Un espoir de ralentissement du réchauffement climatique est la possible diminution de la population mondiale.
Évidemment, l'idée de diminuer la population heurte différentes sensibilités, notamment des sensibilités religieuses. Et ces mentalités superstitieuses sont encore très fortes dans certains coins, dont aux USA. (De manière générale, l'idée que la population doit être forte est plus forte dans les milieux on craint fortement l'idée du changement, du progrès, de la nouveauté. Bref, plus vers la "droite", conservatrice et religieuse, que vers la "gauche", libérale* et moins dogmatique.) C'est un des nombreux freins à des solutions qui passent par des mesures mondiales (avec les nationalismes, etc.).
Jean-François
* Dans le sens politique, pas économique.
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Une bonne guerre mondiale ?richard a écrit : 12 sept. 2025, 15:18 Un espoir de ralentissement du réchauffement climatique est la possible diminution de la population mondiale.

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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Argument moins discutable, JM Jancovici disait déjà il y a une décennie ou deux qu'il fallait pour ne pas augmenter le réchauffement (donc encore loin de le diminuer), réduire nos émissions de 5% par an.
Ce qui veut dire stopper quasi totalement l'activité mondiale pendant 18 jours par an, soit 1,5 jour par mois. C'est largement faisable. (Mais ça ne se fera pas
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Ce qui veut dire stopper quasi totalement l'activité mondiale pendant 18 jours par an, soit 1,5 jour par mois. C'est largement faisable. (Mais ça ne se fera pas

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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
CoucouLoutredeMer a écrit : 12 sept. 2025, 19:38 Argument moins discutable, JM Jancovici disait déjà il y a une décennie ou deux qu'il fallait pour ne pas augmenter le réchauffement (donc encore loin de le diminuer), réduire nos émissions de 5% par an.
Ce qui veut dire stopper quasi totalement l'activité mondiale pendant 18 jours par an, soit 1,5 jour par mois. C'est largement faisable. (Mais ça ne se fera pas)
Pour ma part j'avais également retenu ces 5% mais c'était de mémoire pour atteindre la neutralité la Carbonne (d'ici 2050 il me semble).
5% en moins par rapport à l'année précédente à chaque fois.
Si on prenait par exemple l'activité mondiale, au bout de quelques années cela représenterait plus de la moitié de l'activité mondiale et bien plus par la suite.
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Heureusement, ce n'est pas cette sensibilité là le problème (d'autant qu'elles est plutôt en déclin... ...zut, j'ai oublié une des religons), car réduire la population n'est pas la solution (nous n'en avons pas le temps en regard du problème à résoudre, comme vous le signalez d'ailleurs)...Jean-Francois a écrit : 12 sept. 2025, 16:13Evidemment, l'idée de diminuer la population heurte différentes sensibilités, notamment des sensibilités religieuses.
...malheureusement, il y a une autre sensibiité, assez répandue celle-là, qui freine la reconnaissance des causes de notre problème et donc leur solution : reconnaître qu'une croissance de 7% par an conduit à un doublement tous les 10 ans, donc à une multiplication par 2^10 = 1000 en un siècle. Or ça n'est pas compatible avec les limites d'un monde fini... ...et viser 3.5%/an c'est quand même 1000^0.5 = 30 en un siècle (On va moins vite dans le mur, mais on y va).
L'idée que l'on ne pourra pas éternellement avoir plus l'année prochaine que l'année précédente, ca ne passe pas bien. 2 siècles de croissance nous ont habitués à une situation de croissance systématique d'une année sur l'autre que l'on a pu croire pérenne. Il ne faut donc pas s'étonner de voir nos dettes gonfler et le jour de dépassement (déjà nettement inférieur à un an) continuer à reculer (nous consommons les ressources renouvelable presque 2 fois plus vite qu'elles ne se renouvellent) sans susciter une forte motivation collective pour y apporter des solutions (plutôt que d'en recenser les justifications)...
...en fait, il peut y avoir croissance du PIB (la somme des valeurs que nous attribuons aux biens et services que nous produisons) tout en réduisant les ressources que nous prélevons pour les produire,..
...mais cela passe par un réajustement de la valeur que nous attribuons aux biens et services produits ainsi qu'aux ressources prélevées, consommées ou détruites sur la base d'une hiérarchie de priorités mieux adpatée à nos réels besoins (et une hiérarchie de valeurs attribuée aux biens, services, ressources, actions et professions cohérente avec ces priorités)...
...et que nous parvenions à trouver la motivation pour faire évoluer notre système de valeurs dans la direction appropriée. C'est difficile. Face à un problème demandant de faire évoluer certaines de nos attentes, priorités et convictions fortes, il est difficile de prendre conscience des biais, explications, justifications (et parfois d'un déni) plus acceptables nous poussant à nous soustraire à notre besoin de changer.
Ca ne marcherait pas sans changement de ce qui est produit, car cela engendrerait une réduction trop forte de pouvoir d'achat source de tensions sociales conduisant à une explosion. La solution passe donc par une évolution forte de nos modes de consommation et de production limitant l'impact contraignant de la baisse des ressources et flux physiques (notamment en énergie) alimentant notre outil de production. Cette évolution doit porter sur l'alimentation, sur le logement, sur la consommation, sur la mobilité, sur le numérique...LoutredeMer a écrit : 12 sept. 2025, 19:38JM Jancovici disait déjà il y a une décennie ou deux qu'il fallait pour ne pas augmenter le réchauffement (donc encore loin de le diminuer), réduire nos émissions de 5% par an. Ce qui veut dire stopper quasi totalement l'activité mondiale pendant 18 jours par an, soit 1,5 jour par mois. C'est largement faisable. (Mais ça ne se fera pas)
...et demande aussi une évolution vers l'agroécologie, vers des modes de production d'énergie décarbonnée et une évolution vers des modes de production plus respectueux de notre biosphère (ça touche absolument tous les volets de notre économie, de son organisation, des filières et emplois correspondants et donc des choix de quotas, taxes et règlements conduisant à ces transformations une fois l'adhésion obtenue sur ces choix et leurs conséquences).
Tout ce travail de recherche, puis choix de solutions, puis mise en place (précédés des négociations requises) ne peut se faire qu'en exploitant et développant, en réseaux internationaux, les compétences (je ne les cite pas. Les champs de compétence à couvrir sont très larges) rassemblées dans divers organismes de recherche, instituts internationaux, associations, entreprises devant collaborer, trouver et proposer des possibles choix de solution, éclairer ces choix auprès de diverses opinions publiques (et, dans une certaine mesure, éclairer les choix des "décideurs" car ils peuvent, eux aussi, jouer un rôle)
La sobriété est bien sûr requise (dont réduire, réutiliser/réparer, recycler) mais si on veut limiter les renoncements requis, il faut nous dépêcher de trouver et mettre en place des choix de solution qui soient les moins contraignants possibles. C'est nécessaire afin de limiter le temps nécessaire pour obtenir des modes de production et de consommation les moins difficilement acceptables ET, cependant, ne conduisant pas à la catastrophe climatique et écologiqueet leur conséquence (en termes, notamment, d'alimentation, d'accès à l'eau potable et de territoires aptes à permettre la vie humaine de 8 Mds d'êtres humains, dans toute la mesure du possible en bonne santé) par insuffisance des transformations de nos modes de consommation et de production en regard des ressources à protéger...
...tout ça sur fond d'instabilité géopolitique et d'objectifs stupides (et préoccupants) de la part de certains dirigeants de notre planète.
Dernière modification par ABC le 13 sept. 2025, 13:57, modifié 1 fois.
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Salut shisha, si l'activité diminue, le pourcentage aussi.shisha a écrit : 13 sept. 2025, 00:14CoucouLoutredeMer a écrit : 12 sept. 2025, 19:38 Argument moins discutable, JM Jancovici disait déjà il y a une décennie ou deux qu'il fallait pour ne pas augmenter le réchauffement (donc encore loin de le diminuer), réduire nos émissions de 5% par an.
Ce qui veut dire stopper quasi totalement l'activité mondiale pendant 18 jours par an, soit 1,5 jour par mois. C'est largement faisable. (Mais ça ne se fera pas)
Pour ma part j'avais également retenu ces 5% mais c'était de mémoire pour atteindre la neutralité la Carbonne (d'ici 2050 il me semble).
5% en moins par rapport à l'année précédente à chaque fois.
Si on prenait par exemple l'activité mondiale, au bout de quelques années cela représenterait plus de la moitié de l'activité mondiale et bien plus par la suite.
Faut savoir ce que l'on veut : la polynésie (entre autres ) va bientot perdre 1/3 de son territoire (hausse de l'océan). Les Français étaient prêts à accepter 2 jours de congés en moins (travaillés) sur suggestion de Bayrou. . C'est inacceptable.C'est exactement l'inverse. Depuis quand rester à la maison 1jour et demi par mois est-il inaceptable ni impossible? L'occasion de jouer avec les enfants, de se ressourcer pour être plus performant, de ne plus se rendre complice de cette bouffe grasse et insipide qu'on achète presque par réflexe, de profiter du présent?
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
On peut faire plusieurs choses à la fois et réduire la population humaine est important pour la survie de la planète en son ensemble. Ça n'est pas parce que l'impact sur le cas spécifique des dérèglements climatiques ne se ferait pas avant un bon moment qu'il ne faut rien faire de ce côté-là. (Et montrer que les religions ne servent qu'à stagner dans le passé aide à diminuer leur bilan plus nocif que positif.) La pollution thermique n'est pas la seule pollution anthropique.ABC a écrit : 13 sept. 2025, 00:44Heureusement, ce n'est pas cette sensibilité là le problème (d'autant qu'elles est plutôt en déclin... ...zut, j'ai oublié une des religons), car réduire la population n'est pas la solution (nous n'en avons pas le temps en regard du problème à résoudre, comme vous le signalez d'ailleurs)Jean-Francois a écrit : 12 sept. 2025, 16:13Evidemment, l'idée de diminuer la population heurte différentes sensibilités, notamment des sensibilités religieuses.
Comme nous avons malheureusement le temps - puisque personne parmi ceux qui ont réellement les pouvoirs de changer les choses n'agit sérieusement pour les changements nécessaires; au contraire, ils font souvent tout pour saboter les efforts que de nombreux groupes font pour que les choses changent (en invoquant l'économie, souvent) -, peut-être qu'il vaudrait mieux commencer par la fin: établir des buts souhaitables plutôt que des moyens. Après tout, quant vous dites:
C'est quoi la direction appropriée? C'est quoi les "vrais besoins"?et que nous parvenions à trouver la motivation pour faire évoluer notre système de valeurs dans la direction appropriée
Il y a des gens pour qui "la croissance" correspond aux "besoins réels" de votre manière d'aborder le problème qui consiste à garder pas mal la même base que l'actuelle en espérant que ça conduise à un résultat différent. Si vous voulez réellement que ça change, à mon avis, il vaudrait mieux changer ces bases. Se débarrer des idées comme capitalisme, profit, PIB, etc. et faire dériver la fixation qui est actuellement sur l'argent vers d'autres valeurs/priorités serait déjà un bon début....malheureusement, il y a une autre sensibiité, assez répandue celle-là, qui freine la reconnaissance des causes de notre problème et donc leur solution : reconnaître qu'une croissance de 7% par an conduit à un doublement tous les 10 ans, donc à une multiplication par 2^10 = 1000 en un siècle
Jean-François
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Quelques exemples :
- pouvoir nous alimenter (le déclin des vers de terres et des insectes polinisateurs induit par nos pratiques agricoles actuelles n'aide pas, l'augmentation des submersions marine, des inondations, des orages de grêles, des redoux et l'extension de la diagonale de la soif induites par le réchaufement climatique non plus)
- pouvoir accéder à l'eau potable. 3 à 5 Mds d'êtres humains seront confrontés à un problème d'accès à l'eau d'ici 2050 selon un rapport du Giec
- disposer de territoires sur lequels la vie humaine est possible pour 8 Mds d'êtres humains et, dans toute la mesure du possible, en bonne santé
Quelques exemples :
- accepter de négocier les contraintes requises pour protéger les ressources dont nous avons besoin pour vivre (cf. le jour de dépassement)
- accepter de négocier les contraintes requises pour limiter les effets nuisibles de nos modes de consommation, de production et d'agriculture sur la santé (produits nocifs pour la santé, pollution, modes de vie ou d'agriculture favorisant les vecteurs de maladies contagieuses)
- veiller dans nos actions ainsi que dans nos contenus et modes de communication à choisir ce qui nous semble favorable au relèvement des défis écologiques et climatiques (plusieurs associations font du bon travail sur ce sujet) et moins à nous trouver des justifications ou des coupables pour ne rien faire
- cesser de nous entretuer ou même seulement de favoriser la radicalisation (par nos propos ou comportements) pour acquérir telle ou telle position dominante (d'une nation, d'une ethnie, d'une religion...) ou encore imposer nos croyances ou modes de vie
- favoriser par nos choix, nos actions et nos modes de communication, des relations sociales, familiales et professionelles harmonieuses, en veillant en particulier au respect de l'autre et notamment au respect de l'altérité.
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
LoutredeMer a écrit : 13 sept. 2025, 01:44
JM Jancovici disait déjà il y a une décennie ou deux qu'il fallait pour ne pas augmenter le réchauffement (donc encore loin de le diminuer), réduire nos émissions de 5% par an.
Ce qui veut dire stopper quasi totalement l'activité mondiale pendant 18 jours par an, soit 1,5 jour par mois. C'est largement faisable. (Mais ça ne se fera pas)
Salut shisha, si l'activité diminue, le pourcentage aussi.
Faut savoir ce que l'on veut : la polynésie (entre autres ) va bientot perdre 1/3 de son territoire (hausse de l'océan). Les Français étaient prêts à accepter 2 jours de congés en moins (travaillés) sur suggestion de Bayrou. . C'est inacceptable.C'est exactement l'inverse. Depuis quand rester à la maison 1jour et demi par mois est-il inaceptable ni impossible? L'occasion de jouer avec les enfants, de se ressourcer pour être plus performant, de ne plus se rendre complice de cette bouffe grasse et insipide qu'on achète presque par réflexe, de profiter du présent?
Pour cesser de contribuer au réchauffement, il faut atteindre la neutralité carbonne.
Réduire de 5 % est loin d'être suffisant, c'est plutôt réduire 5% à chaque fois par rapport à l'année précédente pendant deux ou trois dizaines d'années. Ce par "rapport à l'année précédente " change tout le calcul. En prenant la réduction de l'activité comme référence, ton nombre de jour à ne pas travailler par mois ne cesserait d'augmenter au fur et à mesure des années.
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
?shisha a écrit : 13 sept. 2025, 12:43Réduire de 5 % est loin d'être suffisant, c'est plutôt réduire 5% à chaque fois par rapport à l'année précédenteLoutredeMer a écrit : 13 sept. 2025, 01:44 JM Jancovici disait déjà il y a une décennie ou deux qu'il fallait pour ne pas augmenter le réchauffement (donc encore loin de le diminuer), réduire nos émissions de 5% par an.
"Réduire de 5% par an" et "réduire de 5% par an par rapport à l'année précédente", c'est la même chose , non ?
(et accessoirement, si on réduit de 5% par an par rapport aux chiffres de l'année de départ, c'est plus important que de réduire de 5% par par rapport à l'année précédente).
Ou alors je n'ai rien compris.
Thunderbolt and lightning very, very frightening me (Galileo)
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Il confond peut-être réduire de 5 points et réduire de 5 pourcents.
L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.
-+- Cavanna, François -+-
-+- Cavanna, François -+-
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Inso :
1.5 jours par mois pour ne plus participer au réchauffement, cela ne colle pas, c'est trop peu.
Une décroissance/réduction continue de 5% sur 25 ans c'est différent de réduire une fois 5 % la première année et que par la suite (année suivante ainsi que les suivantes) on ne fait que reporter la baisse de la premiere année (= pas de décroissance de la deuxième à la 25 ème année).
En gros dans l'un à la 25 ème année, tu perds 72 % des jours de travails sur les 365j (si je ne me trompe pas : 1 - 0.95^25).
Et dans l'autre (propos de Loutre, ce que j'ai compris), à la 25 ème année, tu ne perds toujours que 5% des jours de travail sur les 365j.
Autre exemple, donnes à un trader (privé ou public ?) un milliard tous les ans pendant 100 ans et imaginons une augmentation de 10% annuel, à la fin il n'aura pas 110 milliards mais des milliers de milliards (137 000 milliards, bon le chiffre est tellement énorme qu'il me fait douter un peu ^^).
?
"Réduire de 5% par an" et "réduire de 5% par an par rapport à l'année précédente", c'est la même chose , non ?
(et accessoirement, si on réduit de 5% par an par rapport aux chiffres de l'année de départ, c'est plus important que de réduire de 5% par par rapport à l'année précédente).
Ou alors je n'ai rien compris.
1.5 jours par mois pour ne plus participer au réchauffement, cela ne colle pas, c'est trop peu.
Une décroissance/réduction continue de 5% sur 25 ans c'est différent de réduire une fois 5 % la première année et que par la suite (année suivante ainsi que les suivantes) on ne fait que reporter la baisse de la premiere année (= pas de décroissance de la deuxième à la 25 ème année).
En gros dans l'un à la 25 ème année, tu perds 72 % des jours de travails sur les 365j (si je ne me trompe pas : 1 - 0.95^25).
Et dans l'autre (propos de Loutre, ce que j'ai compris), à la 25 ème année, tu ne perds toujours que 5% des jours de travail sur les 365j.
Autre exemple, donnes à un trader (privé ou public ?) un milliard tous les ans pendant 100 ans et imaginons une augmentation de 10% annuel, à la fin il n'aura pas 110 milliards mais des milliers de milliards (137 000 milliards, bon le chiffre est tellement énorme qu'il me fait douter un peu ^^).
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Si. J'ai retrouvé la vidéo de Jancovici à 0 mn 28 s:shisha a écrit : 13 sept. 2025, 17:49 Inso :1.5 jours par mois pour ne plus participer au réchauffement, cela ne colle pas, c'est trop peu.?
"Réduire de 5% par an" et "réduire de 5% par an par rapport à l'année précédente", c'est la même chose , non ?
(et accessoirement, si on réduit de 5% par an par rapport aux chiffres de l'année de départ, c'est plus important que de réduire de 5% par par rapport à l'année précédente).
"Il faut que les émissions planétaires baissent de 5% par an si on veut tenir l'objectif 2° (sachant que l'objetif 1,5° est mort, malheureusement."
-
Rien compris.En gros dans l'un à la 25 ème année, tu perds 72 % des jours de travails sur les 365j (si je ne me trompe pas : 1 - 0.95^25).
Oui, c'est ce que semble dire Janco. Bon, il y a quand meme le "actuellement".Et dans l'autre (propos de Loutre, ce que j'ai compris), à la 25 ème année, tu ne perds toujours que 5% des jours de travail sur les 365j.
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Loutre de Mer dit :
Janco dit qu'il faut réduire 5% par an (jusqu'en 2050 de mémoire, mais on ne voit pas cette date dans ton début d'extrait) mais c'est une réduction cumulée, par conséquent si comme moyen on utilisait la réduction du nombre de jour à travailler, il serait d'années en années toujours plus grand car cumulé avec celui de l'année précédente (la première année 18 jours comme tu disais mais la deuxième année, un peu plus tout en gardant ces 5% annuels) :
Année 1 :
365 - 5% = 365 jours - 18 jours de travail.
Année 2
347 (et non 365 jours) - 5% = 347 - 17j = 330 jours de travail à effectuer (et au total 18 + 17 = 35 jours en moins).
Année 3:
330 - 5% = 330 - 16.5 = 313.5 j jours de travail a effectuer et 18+17+16.5 jour en moins.
...
Année 25 (en 2050)
106,5 - 5% = 106,5 - 5.3 = 101 jours à travailler et 264 jours à ne pas travailler (soit 72% de jours à travailler en moins au total).
En 2050 tu as atteint ta neutralité carbone *(avec le raisonnement de ces 5%) mais pas les années précédentes, même si tu t'en rapprochais plus à chaque fois d'avantage (ce qui ne serait pas le cas si chaque année pendant 25 ans tu travailles 347 jours (365 - 18j) par ans).
* Cela doit probablement être un peu différent (par exemple là je pars de 2025, alors que cette phrase des -5% jusqu'à 2050 cela fait plusieurs années qu'elle existe or sauf durant le COVID on a pas réduit l'activité), mais ces 264 jours en moins ne doivent pas être trop éloigné non plus (même si c'est probablement plus).
Oui, c'est ce que semble dire Janco. Bon, il y a quand meme le "actuellement".
Janco dit qu'il faut réduire 5% par an (jusqu'en 2050 de mémoire, mais on ne voit pas cette date dans ton début d'extrait) mais c'est une réduction cumulée, par conséquent si comme moyen on utilisait la réduction du nombre de jour à travailler, il serait d'années en années toujours plus grand car cumulé avec celui de l'année précédente (la première année 18 jours comme tu disais mais la deuxième année, un peu plus tout en gardant ces 5% annuels) :
Année 1 :
365 - 5% = 365 jours - 18 jours de travail.
Année 2
347 (et non 365 jours) - 5% = 347 - 17j = 330 jours de travail à effectuer (et au total 18 + 17 = 35 jours en moins).
Année 3:
330 - 5% = 330 - 16.5 = 313.5 j jours de travail a effectuer et 18+17+16.5 jour en moins.
...
Année 25 (en 2050)
106,5 - 5% = 106,5 - 5.3 = 101 jours à travailler et 264 jours à ne pas travailler (soit 72% de jours à travailler en moins au total).
En 2050 tu as atteint ta neutralité carbone *(avec le raisonnement de ces 5%) mais pas les années précédentes, même si tu t'en rapprochais plus à chaque fois d'avantage (ce qui ne serait pas le cas si chaque année pendant 25 ans tu travailles 347 jours (365 - 18j) par ans).
* Cela doit probablement être un peu différent (par exemple là je pars de 2025, alors que cette phrase des -5% jusqu'à 2050 cela fait plusieurs années qu'elle existe or sauf durant le COVID on a pas réduit l'activité), mais ces 264 jours en moins ne doivent pas être trop éloigné non plus (même si c'est probablement plus).
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Ce que proposes le shift Project, c'est une transition de l'économie amenant une baisse de 5% par an des émission de CO² (et non pas de baisser le temps de travail humain de 5% par an en gardant nos activités actuelles telles qu'elles sont)
La corrélation entre la proposition de JMJ et le temps de travail humain est souvent l'inverse de celle que vous supposez , généralement moins on utilise la main d'œuvre humaine pour produire un bien donné et plus l'émission de CO² pour créer ce bien est élevée.
JMJ pointe du doigt que la proportion des travailleur du tertiaire est très élevée, sous entendu : cette catégorie sociale est à son paroxysme aujourd'hui car elle est entièrement due à la manne énergétique apportée par les énergie fossiles. Quand cette manne cessera, la population tertiaire rechutera et elle retravaillera dans le secondaire ou le primaire.
La corrélation entre la proposition de JMJ et le temps de travail humain est souvent l'inverse de celle que vous supposez , généralement moins on utilise la main d'œuvre humaine pour produire un bien donné et plus l'émission de CO² pour créer ce bien est élevée.
JMJ pointe du doigt que la proportion des travailleur du tertiaire est très élevée, sous entendu : cette catégorie sociale est à son paroxysme aujourd'hui car elle est entièrement due à la manne énergétique apportée par les énergie fossiles. Quand cette manne cessera, la population tertiaire rechutera et elle retravaillera dans le secondaire ou le primaire.
Ôte-toi de mon soleil !
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Oui Janco parlait bien en effet des émissions de CO2.Gwanelle a écrit : 15 sept. 2025, 11:43 Ce que proposes le shift Project, c'est une transition de l'économie amenant une baisse de 5% par an des émission de CO² (et non pas de baisser le temps de travail humain de 5% par an en gardant nos activités actuelles telles qu'elles sont)
Mon intervention portait surtout sur le -5% par rapport à l'année de référence (pas de décroissance à partir de la deuxième année) et le fait de baisser 5% chaque année (et donc par rapport à l'année précédente, et donc décroissance/réduction continue).
Avec les émissions de CO2 on retrouverait aussi une baisse de 72% au bout de 25 ans (par exemple), à la 25 année on n'aurait pas une baisse de 5 % des émissions par rapport à l'année 1 mais 5% par rapport à l'année 24 (soit 72% en moins au total sur 25 ans).
Durant la COVID, les émissions de CO2 avait baissé de 5% (ou un peu plus). Il ne faudrait pas croire que "l'effort" à porter soit de renouveler à l'identique cet "exploit" chaque année. Chaque année, il faudrait "un COVID" (et ses réductions d'activités en conséquence) bien plus important pour respecter ces 5% (c'est pour donner une image/cerner la signification de cette baisse de 5% continue, car sinon en effet, concernant les émissions de CO2 et comment les réduire, le shift project propose des solutions).
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
NOn, c'est délirant. Je pense que Jancovici veut dire baisser de 5% une fois et s'y tenir tous les ans.shisha a écrit : 15 sept. 2025, 12:54
Avec les émissions de CO2 on retrouverait aussi une baisse de 72% au bout de 25 ans (par exemple), à la 25 année on n'aurait pas une baisse de 5 % des émissions par rapport à l'année 1 mais 5% par rapport à l'année 24 (soit 72% en moins au total sur 25 ans).
Bien plus que ça.Durant la COVID, les émissions de CO2 avait baissé de 5% (ou un peu plus).
De toute façon, c'est la valse des chiffres sur les liens suivants. Je n'ai pas envie de m'y pencher, c'est incompréhensible.
Quant à travailler ou pas, il ne s'agit pas de ça spécifiquement. Le télétravail est une bonne solution. Ce qu'il faut limiter entre autre, ce sont les déplacements (avion, voiture, trains, camions) pour le travail et les loisirs, la surenchère à outrance des loisirs, les V*nted, T*mu & S*ein qui engendrent du GES par les transports et reconditionnements sous couvert d'économie, les logements passoires qui ne changent pas, les pollutions des étangs, lacs, rivières par l'agriculture et l'industrie (peu citées et pourtant, ils ne transforment d'année en année en cloaques (cyanobactéries, algues vertes) etc etc.
https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/polit ... francaise/
https://www.europarl.europa.eu/topics/f ... nfographie
https://www.notre-environnement.gouv.fr ... t-de-serre
https://globalclimateinitiatives.com/bi ... ntreprise/
https://blog.helios.do/qu-est-ce-qui-pollue-le-plus
https://www.wedemain.fr/comprendre-lact ... me-1132719
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
c'est bien une baisse des émission de CO² de 5% par an qui est nécessaire (donc 72% en un quart de siècle)LoutredeMer a écrit : 16 sept. 2025, 14:45NOn, c'est délirant. Je pense que Jancovici veut dire baisser de 5% une fois et s'y tenir tous les ans.shisha a écrit : 15 sept. 2025, 12:54
Avec les émissions de CO2 on retrouverait aussi une baisse de 72% au bout de 25 ans (par exemple), à la 25 année on n'aurait pas une baisse de 5 % des émissions par rapport à l'année 1 mais 5% par rapport à l'année 24 (soit 72% en moins au total sur 25 ans).
Une manière plus simple de calculer c'est de connaitre l'objectif fixé pour atteindre la neutralité carbone : 2 tonnes eq Co²/an/hab
Or en France, si on admet que nous émettons, actuellement, à peu prés 10 tonnes eq Co²/an/hab , il est par conséquent nécessaire que nous arrivions à baisser nos émissions de CO² d'un total de 80% par habitant pour atteindre l'objectif (nous devons passer de 10 à 2).
Ôte-toi de mon soleil !
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Loutre dit :
Je trouve 7%Bien plus que ça.
https://atmosphere-climat.com/les-impac ... s-carbone/La pandémie de Covid-19 a déclenché des changements importants dans les émissions de carbone à travers le monde. En raison des mesures de confinement, une baisse spectaculaire de 7 % des émissions de CO2 d’origine fossile a été enregistrée en 2020, résultant d’une réduction des activités industrielles et de la mobilité.
Shifters, Mensuelle du mercredi 17 septembre - toutes les infos de la rentrée des Shifters !
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...sans pour autant réduire drastiquement notre activité et sans impacter drastiquement notre niveau de vie. Bon, il faudra quand même y parvenir tout en réduisant nettement la consommation des ressources non renouvelables et en divisant par à peu près 2 (en tout, pas chaque année) la consommation des ressources renouvelables (pour que nous ne consommions pas plus en un an que ce que la nature est capable de renouveler en un an).
Fatalement de la sobriété (réduire, réparer-réutiliser, recycler) et des reconcements à arbitrer seront nécessaires. Des remplacements/modifications aussi seront nécessaires (consommation de viande de ruminants et de laitages, modes de déplacement et de communication, chauffage et isolation des logements, surfaces construites et surfaces artificialisées, biens de consommation, numérique...), mais il n'est pas nécessaire (heureusement) d'adopter un mode de vie Amish. De toutes façons, on ne pourrait pas nourrir, donner accès à l'eau potable, donner accès aux soins de santé, habiller, loger... 8 Mds d'êtres humains avec une économie Amish.
Il est toutefois important de connaître les ordres de grandeurs des transformations à mener à bien et leur impact pour ne pas se laisser berner par des discours démagogiques nous certifiant que l'on peut et doit se battre pour continuer à foncer dans le mur parce que c'est un droit acquis (des discours démagogiques se reconnaissant au fait que les solutions proposées sont simples, évidentes, sans douleur à part pour les "coupables"... ...et bien sûr fausses)
(1) Il faut, tout particulièrement, faire évoluer nos modes de production d'énergie et donc aussi passer à l'emploi d'énergies décarbonnées... ...sans oublier les transformations de nos modes de production, de consommation et le passage à l'agroécologie nécessaires pour protéger notre biosphère nourricière et notre santé.
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Ben non. Si on conservait le même type d'activité (pas d'évolution de nos modes de consommation et de production), il faudrait baisser notre activité de 5% tous les ans, pas la baisser une seule fois de 5% puis garder le même niveau activité ensuite. Ce n'est bien sûr pas ainsi qu'il faut procéder. Il faut transformer nos modes de consommation et de production de façon appropriée afin de les décarbonner et afin de les rendre compatibles avec la préservation de notre biosphère nourricière, avec la protection de notre santé et avec les limites d'un monde aux ressources finies (1)...LoutredeMer a écrit : 16 sept. 2025, 14:45 Je pense que Jancovici veut dire baisser de 5% une fois et s'y tenir tous les ans.
...sans pour autant réduire drastiquement notre activité et sans impacter drastiquement notre niveau de vie. Bon, il faudra quand même y parvenir tout en réduisant nettement la consommation des ressources non renouvelables et en divisant par à peu près 2 (en tout, pas chaque année) la consommation des ressources renouvelables (pour que nous ne consommions pas plus en un an que ce que la nature est capable de renouveler en un an).
Fatalement de la sobriété (réduire, réparer-réutiliser, recycler) et des reconcements à arbitrer seront nécessaires. Des remplacements/modifications aussi seront nécessaires (consommation de viande de ruminants et de laitages, modes de déplacement et de communication, chauffage et isolation des logements, surfaces construites et surfaces artificialisées, biens de consommation, numérique...), mais il n'est pas nécessaire (heureusement) d'adopter un mode de vie Amish. De toutes façons, on ne pourrait pas nourrir, donner accès à l'eau potable, donner accès aux soins de santé, habiller, loger... 8 Mds d'êtres humains avec une économie Amish.
Il est toutefois important de connaître les ordres de grandeurs des transformations à mener à bien et leur impact pour ne pas se laisser berner par des discours démagogiques nous certifiant que l'on peut et doit se battre pour continuer à foncer dans le mur parce que c'est un droit acquis (des discours démagogiques se reconnaissant au fait que les solutions proposées sont simples, évidentes, sans douleur à part pour les "coupables"... ...et bien sûr fausses)
(1) Il faut, tout particulièrement, faire évoluer nos modes de production d'énergie et donc aussi passer à l'emploi d'énergies décarbonnées... ...sans oublier les transformations de nos modes de production, de consommation et le passage à l'agroécologie nécessaires pour protéger notre biosphère nourricière et notre santé.
Re: Shifters, Mensuelle du mercredi 17 septembre - toutes les infos de la rentrée des Shifters !
Comment faire sans la participation active des gouvernements et industriels concernée ? Alors que le nombre de gouvernement ayant un minima d'actions climatiques dans leur programme se réduit comme peau de chagrin et que les gros industriels en profitent pour se débarrasser des régulations environnementales et saboter les COP (climat, biodiversité, plastiques...)ABC a écrit : 16 sept. 2025, 22:34 Ce n'est bien sûr pas ainsi qu'il faut procéder. Il faut transformer nos modes de consommation et de production de façon appropriée afin de les décarbonner et afin de les rendre compatibles avec la préservation de notre biosphère nourricière, avec la protection de notre santé et avec les limites d'un monde aux ressources finies (1)...
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Re: Shifters, Mensuelle du mercredi 17 septembre - toutes les infos de la rentrée des Shifters !
Vu comme ça je suis d'accord. Ma solution est un peu trop radicale et irréaliste.ABC a écrit : 16 sept. 2025, 22:34Ben non. Si on conservait le même type d'activité (pas d'évolution de nos modes de consommation et de production), il faudrait baisser notre activité de 5% tous les ans, pas la baisser une seule fois de 5% puis garder le même niveau activité ensuite. Ce n'est bien sûr pas ainsi qu'il faut procéder. Il faut transformer nos modes de consommation et de production de façon appropriée afin de les décarbonner et afin de les rendre compatibles avec la préservation de notre biosphère nourricière, avec la protection de notre santé et avec les limites d'un monde aux ressources finies (1)...LoutredeMer a écrit : 16 sept. 2025, 14:45 Je pense que Jancovici veut dire baisser de 5% une fois et s'y tenir tous les ans.
...sans pour autant réduire drastiquement notre activité et sans impacter drastiquement notre niveau de vie. Bon, il faudra quand même y parvenir tout en réduisant nettement la consommation des ressources non renouvelables et en divisant par à peu près 2 (en tout, pas chaque année) la consommation des ressources renouvelables (pour que nous ne consommions pas plus en un an que ce que la nature est capable de renouveler en un an).
Fatalement de la sobriété (réduire, réparer-réutiliser, recycler) et des reconcements à arbitrer seront nécessaires. Des remplacements/modifications aussi seront nécessaires (consommation de viande de ruminants et de laitages, modes de déplacement et de communication, chauffage et isolation des logements, surfaces construites et surfaces artificialisées, biens de consommation, numérique...), mais il n'est pas nécessaire (heureusement) d'adopter un mode de vie Amish. De toutes façons, on ne pourrait pas nourrir, donner accès à l'eau potable, donner accès aux soins de santé, habiller, loger... 8 Mds d'êtres humains avec une économie Amish.
Il est toutefois important de connaître les ordres de grandeurs des transformations à mener à bien et leur impact pour ne pas se laisser berner par des discours démagogiques nous certifiant que l'on peut et doit se battre pour continuer à foncer dans le mur parce que c'est un droit acquis (des discours démagogiques se reconnaissant au fait que les solutions proposées sont simples, évidentes, sans douleur à part pour les "coupables"... ...et bien sûr fausses)
(1) Il faut, tout particulièrement, faire évoluer nos modes de production d'énergie et donc aussi passer à l'emploi d'énergies décarbonnées... ...sans oublier les transformations de nos modes de production, de consommation et le passage à l'agroécologie nécessaires pour protéger notre biosphère nourricière et notre santé.
N'empêche que je maintiens ma suggestion de développer le télétravail (quand c'est possible) qui mobilise beaucoup moins de ressources et de CO2 (voiture, transports en commun, moins de locaux professionnels à alimenter et entretenir). En alternance quand même. Il ne s'agit pas d'isoler des gens chez eux.
OUi. Ce sont les premiers concernés dans la transformation écologique.Inso a écrit :Comment faire sans la participation active des gouvernements et industriels concernée ? Alors que le nombre de gouvernement ayant un minima d'actions climatiques dans leur programme se réduit comme peau de chagrin et que les gros industriels en profitent pour se débarrasser des régulations environnementales et saboter les COP (climat, biodiversité, plastiques...)
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Re: Shifters, Mensuelle du mercredi 17 septembre - toutes les infos de la rentrée des Shifters !
je vois plutot ça comme un noeud gordien, tout (le système) est tellement interconnecté qu'il n'y pas vraiment d'endroit précis où trancher pour que tout le reste se déroule naturellement .LoutredeMer a écrit : 17 sept. 2025, 22:02OUi. Ce sont les premiers concernés dans la transformation écologique.Inso a écrit :Comment faire sans la participation active des gouvernements et industriels concernée ? Alors que le nombre de gouvernement ayant un minima d'actions climatiques dans leur programme se réduit comme peau de chagrin et que les gros industriels en profitent pour se débarrasser des régulations environnementales et saboter les COP (climat, biodiversité, plastiques...)
L'autre jour, alors que pour la unième fois, je me demandais pourquoi nous n'arrivons pas à un consensus décisionnaire "tous ensemble" ...et que pour la unième fois je me suis répondu un truc du genre : c'est parce que les scientifiques n'arrivent pas à convaincre de l'urgence de la situation... alors, en continuant de penser à ça ... je me suis dit , enfin, j'ai imaginé que si l'ensemble de la communauté savante faisait simultanément grève, tous ensemble, c'est à dire : si l'ensemble de la communauté scientifique fesait simultanément grève (pas seulement ceux qui sont directement ou indirectement lié aux rapport du GIEC mais tous , c'est à dire les médecins, ou ceux liés aux nouvelles technologies , etc )en soutien à leurs collègues cimatologues non suffisemment respectés par les décideurs du monde entier alors, celà permettrait au monde de mieux comprendre que la science est là pour résoudre des problème (et non pour en poser ou pour en créer de toute pièce... comme le prétendent les plus populistes d'entre eux).
Aprés avoir pensé à ça, je me suis alors posé la question de la mise en pratique de cette idée, c'est à dire : serait il possible pour la communauté scientifique de décider tous ensemble de faire simultanément grève ? et que cette grève soit respectée pour tous les scientifique ...
Ben non !!! C'est quasi impossible !
Du coup, j'en ai conclus cette chose effrayante : le monde scientifique , qui n'est même pas capable de se décider de faire grève tous ensemble ( et faire grève c'est rien : pour faire grève il SUFFIT DE RESTER CHEZ SOI ... simple !! ) espèrent, par contre, que les décideurs du monde entier sachent prendre TOUS ENSEMBLES des mesures très compliqués (bien plus compliqué qu'une simple grève tous ensemble) à mettre en place et à expliquer à leurs peuples .
conclusion: le monde scientifique espère que les décideurs sachent faire quelque chose globalement (chose que le monde scientifique ne sait pas faire lui-même, y compris pour une décision très simple) .
Bon voilà , je suis désolée de vous partager mes cauchemars ... mais quelque fois j'ai besoin.
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Re: Shifters, Mensuelle du mercredi 17 septembre - toutes les infos de la rentrée des Shifters !
Rien d'étonnant, le monde scientifique est fait d'humains, dont les motivations, quelle que soit la carrière qu'ils choisissent, ne sont tout naturellement pas uniformes. Autrement dit, tout les scientifiques ne s'engagent pas dans la science pour des raisons purement rationnelles ni altruistes, ils sont forcément influencés par le milieu dans lequel ils sont nés, ont grandi, fait leurs études, choisi leur chemin, vécu leur vie personnelle comme publique, etc.Gwanelle a écrit : 24 sept. 2025, 11:27 ………
Aprés avoir pensé à ça, je me suis alors posé la question de la mise en pratique de cette idée, c'est à dire : serait il possible pour la communauté scientifique de décider tous ensemble de faire simultanément grève ? et que cette grève soit respectée pour tous les scientifique ...
Ben non !!! C'est quasi impossible !
Du coup, j'en ai conclus cette chose effrayante : le monde scientifique , qui n'est même pas capable de se décider de faire grève tous ensemble ( et faire grève c'est rien : pour faire grève il SUFFIT DE RESTER CHEZ SOI ... simple !! ) espèrent, par contre, que les décideurs du monde entier sachent prendre TOUS ENSEMBLES des mesures très compliqués (bien plus compliqué qu'une simple grève tous ensemble) à mettre en place et à expliquer à leurs peuples .
conclusion: le monde scientifique espère que les décideurs sachent faire quelque chose globalement (chose que le monde scientifique ne sait pas faire lui-même, y compris pour une décision très simple) .
Sans compter que la science est faite de certitudes temporaires et conditionnelles, et que les conséquences dues à son utilisation dépassent ses découvreurs …
Bref, espérer un consensus général de tous les scientifiques hors quelques sujets difficiles à nier (la gravité ? et encore on trouvera des négateurs …) relève d'une certaine dose de naïveté …
"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken
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