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Message
par Enola Gay » 16 oct. 2010, 16:15
Laissez-moi vous raconter l’histoire d’un immonde et fieffé salopard.
Il était une fois donc un immonde et fieffé salopard qui n’a pas encore 11 ans (Peut-être qu’à cet âge, il ne l’était pas encore ? Seul lui le sait).
Sa mère est alors mourante, souffrant d’une grave maladie. Mais une femme est présente à son chevet, une femme qui lui fait la promesse de s’occuper de son fils, comme si c’était le sien, dès qu’hélas, la maladie aura fini d’achever sa maligne entreprise.
Cette femme se nomme Lucette Pantel et pendant plus d’une douzaine d’années, elle et son époux, Jean-Claude Pantel, vont s’occuper de cet enfant, le choyer comme leur propre fils (Le couple Pantel n’aura jamais d’enfant), tandis que son père biologique ne s’en occupe guère, et que sa maman est décédée…
Douze ans pendant lesquels il est nourri, logé, gâté comme un petit prince, profitant aisément de cette double pension d’invalidité dont aujourd’hui, en fumier, il conteste la validité : Se régalant, dans la piscine, à jouer au ballon avec d’autres enfants présents, mangeant à sa faim et c’est peu de le dire, logeant parfois plus d’une semaine entière, s’éveillant au contact de la nature, profitant de voyages dans le nord de la France, recevant de multiples cadeaux, et j’en passe…
Bientôt, tous les dimanches, deux personnes, des voisins, se rendent même jusque dans son village pour emmener sa majesté à la piscine municipale.
Jean-Claude Pantel supervise, aidé par son ami Jean Platania, ses plans entraînements d’athlétisme, parce que ce gamin pratique la course à pied (Et notamment, ultérieurement, sur la distance du 800 mètres), Le club H.A créé par le couple Pantel lui fournissant en outre une licence au rabais (qui lui sera offert, nous semble-t-il, la plupart du temps).
Il ne se rend pas par lui-même sur le stade d’athlétisme pour s’entraîner, vu qu’il a deux serviteurs s’en chargeant, ces deux mêmes serviteurs qui constatent, année après année, le manque de sérieux de ce jeune sportif qui, bien que doué, affiche un « jemenfichisme » extrême allant jusqu’à se moquer des règles de base intimées par bonne hygiène de vie, comme par exemple une bonne alimentation, ainsi qu’un lever matinal de rigueur qu’il n’effectue quasiment jamais lorsqu’il dort chez son géniteur (Ainsi engloutit-t-il des pots de Nutella entiers à des heures où l’estomac ne peut assimiler une telle quantité de matière absolument indigeste).
Entre autres, il ne fait rien au collège, pas plus au lycée, n’étudie absolument aucune matière digne de ce nom, ne s’intéresse à rien, ne montre aucun éveil, se vautre dans tous les canapés possibles et imaginables, baille aux corneilles, passe son temps à jouer à la console vidéo, laisse pousser ses cheveux coiffés en catogan pour se croire libre et inspiré (Ce n’est pas le pire certes), joue de la guitare sans vraiment en jouer (pince quelques accords faux de temps à autre) ce qui lui vaut tantôt les remontrances de cette véritable mère improvisée, Lucette Pantel, qui lui dit régulièrement: « Tu te légumises… »
Malgré ça, Jean-Claude Pantel l’inscrit quand même aux championnats de France de distance sur une heure en le menaçant, dès la ligne de départ, par cette forme d’exhortation : « si tu ne gagnes pas, tu rentres à pied à la maison », ce qui lui fera remporter l’épreuve, au grand plaisir de certains amis de Jean-Claude Pantel venus le soutenir pour l’occasion, et de ce dernier.
Il est vrai que bien plus tard, Lucette Pantel, elle aussi, aidera la jeune recrue à descendre sous la barre des 2 minutes au 8OO mètres (« Motivée » par cette présence charismatique).
Mais en dehors de ces tentatives, et en fonction de possibilités seulement entrevues et envisagées chez ce jeune prometteur, Jean-Claude Pantel (Qui fut un notamment bon athlète sur l’ancienne distance 25 kilomètres, ancêtre du semi-marathon) constate très vite que celui qui est alors un adolescent déjà bien avancé, se laisse aller dans une forme d’assistanat semblant lui être dû, au lieu d’aller chercher ses véritables limites dans l’effort et le sérieux de la compétition.
Aussi, croyant rebondir sur des velléités d’accomplissement personnel, ce jeune homme se met à adopter subitement, sans l’avis d’aucun médecin, choix fortement désapprouvé par Jean-Claude Pantel qui tente très vite de le décourager, à adopter un régime végétarien complètement inadapté à la dépense physique colossale qu’exige un entrainement en demi-fond (Se contentant parfois de la consommation exclusive d’une pomme journalière), régime qu’il alterne parfois par des ingurgitations de crème chantilly dont il se montre capable d’avaler une bouteille de spray entière directement plantée dans sa bouche !
Une fois sur trois, il bâcle son entraînement, se limitant au « minimum syndical », comme on dit vulgairement.
Autant dire que le climat parfois se dégrade, dès lors où l’intéressé, s’affirmant aux yeux de son entourage comme s’inscrivant dans une vraie et régulière démarche philosophique, se met à parcourir (Plus que lire) nonchalamment des livres de Kant et Descartes tout en regardant avec passion, sur le poste de télévision, la série « Papa Schultz »…
Dois-je ajouter que jamais, ni Lucette ni Jean-Claude, ne lui ont parlé d’ésotérisme, de voix entendues, d’objets déplacés, et donc ne lui ont jamais fait subir aucune forme d’endoctrinement, quel qu’il soit, lui laissant entièrement le choix des orientations de son épanouissement présent et à venir ?
L’adolescent devient rapidement le jeune adulte. Il songe, connaissant alors un peu plus de détails sur l’histoire Pantel, à aller en Inde pour s’inscrire dans les écoles Krishnamurti, mais finit par se rétracter.
Il s’inscrit dès lors à la faculté de philosophie où manifestement, non, il n’excelle pas vraiment, même pas capable qu’il est de décrocher un simple deug.
De plus, il fait rédiger certaines de ses dissertations par… Jean Platania en personne ! Ce qui ne va pas dans trop dans les sens d’une démarche sérieuse, ni dans celui d’une volonté prononcée, voire d’une intelligence très très vive.
De toute manière, sa légèreté d’être et son incurie commencent à lasser singulièrement et à échauffer les esprits de gens qui avaient fondés des espoirs sur lui (Pas grand-chose en fait : Juste s’appliquer quelque peu dans ce qu’il entreprenait, rien de plus.)
Et qui plus est, l’intéressé émet des geintes, se plaignant du manque d’estime affiché, de considération, etc.
Il décida un jour de quitter les Pantel, sans formuler par ailleurs aucune forme de remerciements.
Niveau athlétisme, et ce, jusqu’à aujourd’hui, celui qui se reconnaîtra très aisément en lisant ces lignes, stagne misérablement dans une grande médiocrité, se rattrapant, comme il peut, sur des courses sur route où le niveau est largement inférieur à ce qui se fait sur le tartan…
Jean-Claude Pantel avait prévenu d’avance son entourage de cette déconvenue qui, à l’époque et malgré son attention, le navra.
Quant à la dénommée Lucette (Celle dont il se dit le grand ami), il y a encore peu de temps de ça, elle refusa net de lui ouvrir sa porte, malgré ses demandes (Suppliques ?) maintes fois réitérés de la revoir.
Et alors, me demanderiez-vous, quel est cet immonde salopard qui répand désormais ses immondices sur des gens qui l'ont beaucoup aidé (C'est peu dire !) et bave sa vindicte refoulée de demi homme immature, nabot peut reconnaissant au demeurant ? Piétinez-vous d’impatience ?…
Je vous le donne en mille, ce « Brutus » sévit sur le site des Sceptiques du Québec sous le pseudonyme de…
Ssirov.
PS : Je tiens à dire que ce communiqué m’a été dicté par Esperluette au téléphone, et étoffé par le témoignage verbal d’une tierce personne.