La violence attachée à l'extrême-droite ne constitue pas
un épiphénomène. Elle a toujours été consubstantielle à ce mouvement sur le plan historique. Schématiquement, je cogne d'abord, je ne discute pas forcément après. Chassez le naturel, il reviendra toujours au galop

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Quant à ceux qui se bercent d'illusions...
https://m.youtube.com/watch?si=QBCU19S1 ... e=youtu.be
Un autre exemple des frasques multiples du RN... (rappel...)
Une caractéristique récurrente: les rapports sociaux ne se conçoivent que sous l'angle de la force, ce qui dénote une profonde aversion pour l'étude de la complexité des rapports humains qui reposent sur la coopération, l'entraide, la collaboration, la négociation.
Plutôt que de citer uniquement Fabrice d'Almeida dans une intervention brève, il eut été préférable de faire référence au contenu intégral de l'émission C ce soir du 20 juin 2024, beaucoup plus conséquent. Les paroles de d'Almeida s'apprécient différemment en raison du contexte.
https://www.france.tv/france-5/c-ce-soir/
Sur le plan des perspectives futures, il apparaît que les acteurs économiques redoutent une catastrophe à venir.
Historiquement, le coeur du fonctionnement du RN ne porte pas sur les thématiques économiques et sociales.
En clair, dans le programme du RN sur ces chapitres, il n'y a rien d'autre que du vent. C'est un parti opportuniste, aux doctrines économiques changeantes et variables, sans ancrages dans la réalité. La spécialité du RN, c'est de surfer.
A gauche existe une colonne vertébrale, certes avec des idées radicales, sur le plan économique.
Du côté du RN, il n'y a rien ou si peu de constructif.
Les tentatives de rapprochement avec le LR ont échoué. A part Ciotti débauché et marginalisé par le LR, il n'y a pas de crédibilité accordée et reconnue au RN, mais une opposition nette et sans détours.
La détestation des élites, fond de commerce du RN est une chose, faire tourner la machine économique, être apte, aussi critiquable soit-elle, en est une autre. Un pays, c'est une économie en marche, excessivement complexe. Il apparaît que le RN n'a pas réussi à convaincre qui que ce soit.
Il est question également des hauts fonctionnaires, des cadres qui tiennent encore les murs, tant bien que mal, dans cette cinquième république. Malmenés, leurs actions dévastées par le gouvernement Macron, ils redoutent le pire en se résignant pour certains, et en envisageant d'entrer en résistance pour les autres. C'est ce qui ressort de ce débat avec la notion partagée par les intervenants présents que nous arrivons à la fin d'un cycle avec des possibilités de changement historiques.
Qu'en sera-t-il exactement ? Les réponses sont attendues à partir du 30 juin prochain.
Chacun des participants était dans l'expectative.
La politique macronienne semble avoir vécu, elle a avoué ses limites, la tonalité n'est pas positive, ni optimiste.
L'heure des miroirs aux alouettes et des moulins à vent est passée.
Différents bords politiques étaient représentés dans cette émission (Marianne, L'Obs, Les échos, Le Figaro,... et Fabrice d'Almeida, historien, spécialiste de l'histoire contemporaine et des médias). Ce ne fut pas une foire d'empoigne mais une plateforme d'échanges avec une écoute et un respect de la parole de l'autre, ce qui est à souligner en ces temps d'invectives courants.